1
uels, nous sommes prêts à prendre notre part, qui
pour
l’instant encore, n’est pas la moindre dans cette défense qui vous in
2
phase actuelle de la lutte contre la tyrannie et
pour
la liberté est une phase idéologique et nous savons que, dans ce doma
3
e place et selon nos pouvoirs, fait quelque chose
pour
la liberté, c’est-à-dire pour la paix. On nous a volé le mot « paix
4
fait quelque chose pour la liberté, c’est-à-dire
pour
la paix. On nous a volé le mot « paix » D’autres que nous défend
5
utres que nous et avant nous ont lancé des appels
pour
la paix, de Stockholm, de Prague, de Varsovie tout récemment. C’est j
6
t récemment. C’est justement ce qui nous inquiète
pour
la paix, car nous pensons qu’ils aiment la paix, un peu comme le chat
7
durable, mais de donner un répit à l’armée russe
pour
renforcer ses armements. Vous pourrez juger alors vous-mêmes qu’on n’
8
éclarer avec moins de pudeur leur amour passionné
pour
les brebis. La vérité, voyez-vous, c’est qu’on nous a volé ce mot de
9
t emparé du mot « paix », vous êtes, nous dit-on,
pour
la guerre. Des millions de naïfs dans nos pays, 14 millions en Europe
10
quée par la nature même de la lutte en cours qui,
pour
l’instant, encore, dans nos pays démocratiques, reste une lutte idéol
11
microbes, mais il a su les employer, les enrôler,
pour
ainsi dire, au service de la santé des hommes. Utilisons de cette man
12
hommes. Utilisons de cette manière la propagande
pour
vacciner contre elle les masses, qu’elle vise d’abord, et les élites
13
t pas de répandre une mystique qui promet la lune
pour
demain, mais de rappeler les hommes aux réalités, à leurs responsabil
14
oins la possibilité de les vivre à notre manière.
Pour
notre part, nous agirons. Nous allons employer ce qu’on appelle les g
15
les grands moyens, la radio, le film et la presse
pour
informer les peuples libres sur la liberté dont ils vivent, qu’ils ig
16
perdraient demain, s’ils ne se réveillaient pas…
Pour
nous, la défense de la paix suppose des moyens de liberté, elle suppo
17
toute culture, de toute culture digne de ce nom.
Pour
nous intellectuels, hommes de culture, faire la propagande de la libe
18
eaucoup un espoir. Quelques-uns répondent, enfin,
pour
tous ceux qui se taisent et qui se découragent. À vous de les rejoind
19
couragent. À vous de les rejoindre. J’ajoute que,
pour
nous, intellectuels, le fait d’assumer publiquement notre part bien d
20
mune est un acte de propreté, un acte vital aussi
pour
notre pensée même ; car si nous reculions devant ce défi de l’histoir
21
e sans une honte intime, sans une sorte de mépris
pour
nous-mêmes ? 1. Ce texte est extrait du discours prononcé à Bruxe
22
xelles, devant le comité international du Congrès
pour
la Liberté de la culture, par Denis de Rougemont, directeur du secrét
23
u le jour, il est vrai, mais nous ne perdons rien
pour
l’attendre : il est déjà conçu, il naîtra donc. Cet homme sera tout c
24
dois avoir raison. Demandons-nous comment on fait
pour
fabriquer soit un Yankee, soit un citoyen des Soviets (il faut toujou
25
l faut toujours partir des cas les plus faciles).
Pour
réussir un bon Américain moyen, ne prenez pas un Mohican : ces premie
26
ln sur le gouvernement du peuple par le peuple et
pour
le peuple, deux strophes du Star-Spangled Banner, le vocabulaire du b
27
all et le prix du dollar. Apprenez-lui à dire yea
pour
yes, à marcher avec les hanches et à se laver les dents avec du chewi
28
ralement) dans de la cellophane, et servez frais.
Pour
fabriquer un Soviétique, c’est plus rapide. Prenez un Russe, passez-l
29
t les idées subversives, et tirez le rideau. Mais
pour
fabriquer un Européen, que prendrez-vous ? Si vous mélangez toutes no
30
nous faut faire l’Europe, voilà le vrai problème.
Pour
la faire, il nous faut partir des quelque 300 millions d’hommes réels
31
c’est l’idée qui lui vient un jour — angoissante
pour
l’adolescent — qu’il est le seul de son espèce, qu’il est un cas abso
32
la révolution, des libertés publiques ou morales,
pour
ne citer que ces trois grands exemples, sont à peu près les mêmes che
33
le croyons. Mais nous n’avons rien de plus fort,
pour
nous unir, que cette passion de rester différents, indissolublement l
34
ssion de rester différents, indissolublement liée
pour
nous à la pratique des libertés réelles et personnelles. C’est pour s
35
tique des libertés réelles et personnelles. C’est
pour
sauver ces différences qu’il faut maintenant nous fédérer. Si nous vo
36
l’union, — celle qui veut surmonter nos divisions
pour
sauver nos diversités. b. Rougemont Denis de, « Comment fabriquer
37
vue tous les arguments avancés depuis des siècles
pour
ou contre la liberté humaine en soi, on en vient vite à ne plus savoi
38
de la justice sociale elle-même ne suffisent pas
pour
distinguer nettement les adversaires : il serait possible de discuter
39
saires : il serait possible de discuter longtemps
pour
savoir de quel côté du rideau de fer il y a le plus de justice social
40
nt ? Et sommes-nous prêts aux derniers sacrifices
pour
les défendre ? Beaucoup d’entre nous, soyons francs, ne savent plus b
41
e « mystique » nouvelle, nous sommes déjà battus.
Pour
gagner, mais alors à coup sûr, il faut que nous soyons en état de rép
42
r la note suivante : « Nous remercions le Congrès
pour
la liberté de la culture d’avoir bien voulu nous autoriser à reprodui
43
ter leur propre cause. Qu’ils se rapprochent donc
pour
mieux en délibérer. Qu’ils fassent, avec sang-froid, l’inventaire de
44
Est-ce rêver encore que de conseiller à l’Europe,
pour
se redresser, pour imposer silence à ses détracteurs, de se reconnaît
45
que de conseiller à l’Europe, pour se redresser,
pour
imposer silence à ses détracteurs, de se reconnaître une mission nouv
46
ise sur des différences qu’elle ne détruirait pas
pour
autant, elle donnerait au monde un exemple à suivre. Contre les dange
47
cet essai. Le héros-écrivain du xxe siècle
Pour
distinguer la singularité exemplaire du cas de Lawrence, ce n’est pas
48
à cet égard, serait l’exemple extrême, qui meurt
pour
la libération des Grecs, mais n’eût rien fait contre les droits des l
49
fond d’efficacité du langage : certaines recettes
pour
manier les esprits, et surtout pour leur imposer un angle de vision d
50
ines recettes pour manier les esprits, et surtout
pour
leur imposer un angle de vision déterminé — c’est tout le secret du c
51
éry). Soulignons que ces écrits ne sont nullement
pour
eux les substituts de l’action terminée ou provisoirement suspendue,
52
provisoirement suspendue, mais plutôt les efforts
pour
lui trouver un sens, et justifier l’auteur de l’avoir entreprise. Tém
53
tendue, n’y apparaît que plus fondamental : c’est
pour
tenter de le résoudre que l’homme écrit, et que parfois il retourne à
54
; quant à l’honneur, il est plus facile de mourir
pour
lui que d’en vivre ; mieux vaut mourir que de conduire les autres, da
55
utre contant ses aventures avec brio et insistant
pour
lire à ses amis les versions successives de ses livres en train. L’un
56
t l’adolescence : à 20 ans les voilà partis, l’un
pour
des fouilles dans les pays arabes qu’il avait étudiés avec passion ;
57
bes. Soit qu’il s’agisse de négocier avec ceux-ci
pour
libérer un camarade pris en otage, ou de les inciter à la révolte, da
58
ement sur pied de fronde. Leur mépris orgueilleux
pour
les fonctions sans risques de ceux dont ils reçoivent les ordres, don
59
de l’action par laquelle ils se sont illustrés. (
Pour
le courage physique, ils n’en parlent jamais qu’avec un scepticisme d
60
vité, visant à la sauver de l’anecdote historique
pour
en extraire une sagesse commune, et pour élever un monument « durable
61
storique pour en extraire une sagesse commune, et
pour
élever un monument « durable » ou « intangible » à la mémoire d’un ef
62
e. Ils se confondent volontairement dans le rang,
pour
y subir les disciplines les plus vexantes. On les voit l’un et l’autr
63
a vie parmi les autres, les civils, s’est révélée
pour
eux pratiquement intenable ? (« Avez-vous bien compris que je me suis
64
Avez-vous bien compris que je me suis engagé non
pour
écrire des livres mais parce que j’étais fauché ? », écrit Lawrence e
65
rnes » comme disait Lawrence), font de leur mieux
pour
les décourager ; mais eux s’obstinent, bien que plus vieux que leurs
66
’en suis à désirer sans cesse que le rideau tombe
pour
moi. On dirait que j’ai fini maintenant », écrit Lawrence quelques se
67
nt de la retraite forcée, — fin de son engagement
pour
l’un, de la guerre pour l’autre. Et survient l’accident mortel. Ils s
68
, — fin de son engagement pour l’un, de la guerre
pour
l’autre. Et survient l’accident mortel. Ils sont tués par la machine
69
utres dangers, et peut-être n’ont-ils disparu que
pour
assumer d’autres tâches, plus secrètes et plus importantes5. III.
70
uestion dont ces pages sont nées : « Que signifie
pour
nous Lawrence ? » Les dictateurs sont les héros de la masse, qui les
71
le des secrètes démissions que nous lui apportons
pour
faire nombre. Mais la force d’un Lawrence a sa source dans les seules
72
usieurs reprises. Il n’en use qu’avec répugnance (
pour
en garder longtemps le remords) si les nécessités de l’action l’y con
73
ce soit lui, aux dépens de son propre individu et
pour
l’éducation de sa personne. Il dépasse tous les autres dans ce sens.
74
le fait du génie isolé, mais de l’effort commun.
Pour
moi, c’est la multitude des rudes chauffeurs de camion, couvrant chaq
75
hangé de direction… Je me suis engagé dans la RAF
pour
me mettre au service d’une entreprise mécanique, non pas comme un che
76
tance ». De tels textes peuvent servir de repères
pour
ceux qui, parmi nous, faute d’un ordre acceptable, tentent de s’équil
77
alibi. Du point de vue de nos débats politiques,
pour
se borner à un problème brûlant, qu’est-il possible d’inférer de son
78
re qu’un rouage numéroté ; apprendre à se compter
pour
rien ; trouver la paix dans le complet déterminisme ; et jusqu’au cul
79
de la machine !) Mais d’autre part, son aversion
pour
l’idéologie, son refus de l’impérialisme sous toutes ses formes, surt
80
a politique collectiviste. Que reste-t-il à faire
pour
un tel homme ? Je le cite encore : « Les idéaux d’une politique sont
81
ou de nihilistes. Voilà qui laisse assez de place
pour
moi. L’ennui avec le communisme, c’est qu’il accepte trop du mobilier
82
ysiques) d’un homme qui a raté ses « sorties » et
pour
lequel il n’est plus d’autre solution que de s’assurer une petite pla
83
éatrice. Je n’imagine pas de meilleur mot d’ordre
pour
une Campagne européenne de la jeunesse. h. Rougemont Denis de, « L
84
reconnaîtrez que c’est peu — ce n’est même rien —
pour
former l’homme et le jugement personnel. Le résultat de ces cloisons
85
ux courants. Je reviens toujours à ces réalités :
pour
faire l’Europe, il faut que les foyers par centaines et par milliers,
86
ucratie, incompréhensible aux masses, qui prépare
pour
l’avenir une sorte d’uniformité du cadre de la vie matérielle. Cela r
87
nal ; le fédéralisme est une tension permanente —
pour
ne pas dire une contradiction — entre le mouvement vers l’union et le
88
ocales, et du foyer local directement à l’Europe.
Pour
en venir à des propositions plus pratiques, je proposerai que s’établ
89
lle que soit sa forme, sa structure, se donnerait
pour
tâche — et je voudrais qu’il le fasse expressément par un vœu formulé
90
’Europe, et, en même temps, un champ d’expérience
pour
des réalisations concrètes. Pour être valables, celles-ci ont besoin
91
amp d’expérience pour des réalisations concrètes.
Pour
être valables, celles-ci ont besoin d’être essayées dans le vif, pass
92
, l’idée européenne pourrait vraiment s’incarner.
Pour
préciser encore, je voudrais que ce même réseau de distribution, de d
93
e tour des foyers de culture, si on les y invite,
pour
parler de leurs expériences et lancer des groupes intéressés par ces
94
possible de monter des représentations gratuites
pour
jeunes ou membres de nos foyers. Je signale également notre Associati
95
circulation à travers l’Europe — et pas seulement
pour
les jeunes, car il y a aussi des vieillards qui marchent —, avec comm
96
ue chacun de vous prenne l’habitude de lui écrire
pour
suggérer des actions pratiques ou formuler des critiques fécondes. On
97
’abstrait ; et nous avons besoin de votre opinion
pour
orienter notre action d’alimentation selon vos besoins. Le Centre eur
98
. Il faut qu’ils coopèrent dans un effort général
pour
donner au mot culture un contenu de vitalité humaine, de création, d’
99
e à personne, mais les maisons de culture sont là
pour
« bâtir l’Europe », non pour organiser les tournois de ping-pong. Ell
100
s de culture sont là pour « bâtir l’Europe », non
pour
organiser les tournois de ping-pong. Elles sont là pour des activités
101
rganiser les tournois de ping-pong. Elles sont là
pour
des activités récréatives, bien entendu, mais surtout pour des activi
102
activités récréatives, bien entendu, mais surtout
pour
des activités créatrices, créatrices de quoi ? d’hommes à la fois lib
103
ables ! Je voudrais que vous soyez très ambitieux
pour
vos foyers de culture, et très ambitieux sur ce terme de culture, car
104
s, Mouvement européen / Secrétariat international
pour
la jeunesse, 1952, p. 7-14. j. On a ici modifié le texte imprimé ori
105
l ait institué ce débat, qui est réellement vital
pour
la Suisse, et si je tiens à y participer, c’est que je suis réellemen
106
lan Marshall. C’est peut-être une idée américaine
pour
les Américains, mais pour nous ? C’est un peu vite oublier la Pan-Eur
107
tre une idée américaine pour les Américains, mais
pour
nous ? C’est un peu vite oublier la Pan-Europe du comte Coudenhove-Ka
108
ême du directeur de l’Institut des hautes études,
pour
démontrer que l’idée de l’Europe n’a pas attendu les Américains, pas
109
projets… Oui, mais malgré cette antiquité, et
pour
reprendre une des affirmations du professeur Rappard, « cette Europe
110
rands amis politiques » ? Certes non ! Ce serait,
pour
le coup, renoncer à notre neutralité. Or, la neutralité ne doit pas n
111
nsister sur le fait que ces problèmes sont vitaux
pour
notre pays, et, contre M. Rappard antieuropéen, j’en appelle à M. Rap
112
n matérielle. Or, on peut vérifier facilement que
pour
la production du charbon, de l’acier et de l’électricité, l’Europe de
113
La « Petite Europe » se trouve être assez grande
pour
leur laisser tout le temps de réfléchir et de recalculer leurs intérê
114
osition internationale de photographies de scène,
pour
lui accorder dès le départ son patronage et son appui pratique. Il sa
115
pays prennent part à ce concours. Belle occasion
pour
les auteurs et les acteurs, les metteurs en scène, les photographes e
116
ées par leur collaboration. Belle occasion aussi,
pour
le public, de prendre conscience de ce fait que l’art n’est pas le pr
117
és. Et c’est cela que notre union doit préserver,
pour
les nouveaux départs que le monde attend de nous. n. Rougemont Den
118
de son unité. Si l’on veut établir son passeport
pour
l’Histoire, les données principales font défaut, mais les signes part
119
, mais les signes particuliers sont trop nombreux
pour
être utiles. Toutes ces définitions statiques manquent l’essentiel, q
120
avec l’existentiel. La civilisation européenne a
pour
formule quelques options fondamentales, à la fois initiales et finale
121
impensables, trouvent à Nicée leur prototype ou,
pour
mieux dire : la décisive épiphanie de leur archétype. La réalité se d
122
iphanie de leur archétype. La réalité se définit,
pour
une civilisation donnée, par le champ de recherches qu’instituent cer
123
s qu’instituent certaines options fondamentales :
pour
l’Orient l’âme et le pouvoir sur l’âme, pour l’Occident le corps, la
124
es : pour l’Orient l’âme et le pouvoir sur l’âme,
pour
l’Occident le corps, la psyché, le cosmos et les lois qu’y découvre l
125
ablie, ou ce mariage de notre esprit et du cosmos
pour
le meilleur et pour le pire sans quoi nulle science ne serait possibl
126
de notre esprit et du cosmos pour le meilleur et
pour
le pire sans quoi nulle science ne serait possible. Cette même possib
127
matière ses qualités classiques de vraie matière
pour
lui accorder les attributs que les matérialistes pensaient être ceux
128
ralité ne doit pas servir de prétexte à la Suisse
pour
refuser de collaborer à l’union européenne. I En effet, pour que
129
sont pas neutres ont fait beaucoup moins que nous
pour
lutter contre le stalinisme. Mais s’il en est ainsi, nous dira-t-on,
130
i s’en réclament à tout propos et hors de propos,
pour
refuser de faire face à la situation concrète de l’Europe et de la Su
131
tuelles données aux institutions internationales)
pour
deux raisons : la première, c’est que le Centre est au service de l’i
132
de pareils préjugés. J’ai cité cet exemple précis
pour
définir une situation psychologique. Comment pourrons-nous la redress
133
ent pourrons-nous la redresser ? Je vous propose,
pour
aujourd’hui, une série de dix arguments, qui peuvent fournir les thèm
134
on prétendu. Ils estiment que la neutralité reste
pour
la Suisse un atout, qu’elle ne doit pas jouer sans d’impérieuses rais
135
ralistes suisses n’ont pas attendu les Américains
pour
proclamer depuis 1933 la nécessité d’une Europe unie. Ils sont seuls
136
suisses (la moitié de ce que demandait Eisenhower
pour
toute l’Europe) et la nécessité technique, pour tout état-major, de s
137
nstitution fédérale peut et doit servir de modèle
pour
une Europe fédérée, dans le respect des diversités nationales, tradit
138
ience suisse du fédéralisme n’est pas sans valeur
pour
l’Europe en construction, et que la vraie question n’est pas d’europé
139
jacobin, devenu plus tard l’esprit nationaliste,
pour
aboutir de nos jours à l’esprit totalitaire, nous a fait croire que l
140
aujourd’hui qui puisse se dire indépendante, soit
pour
sa production, soit du point de vue de sa défense. Qu’en est-il du po
141
t de vue de la culture, qui fut l’élément décisif
pour
la formation de nos nations ? Les faits historiques les mieux établis
142
’importance réelle de nos différences nationales.
Pour
peu que l’on compare l’ensemble des pays de l’Europe à d’autres conti
143
ctuelle tire au contraire ses meilleurs arguments
pour
démontrer l’unité foncière de nos peuples. Ni la musique ni la peintu
144
ugés reçus de l’école, certaine littérature aussi
pour
laquelle tout ce qui est national est sacré, entretiennent un esprit
145
vains — poètes et philosophes — qui ont tant fait
pour
le fomenter au début du xixe siècle, pourraient beaucoup, de nos jou
146
xixe siècle, pourraient beaucoup, de nos jours,
pour
nous en délivrer. Entre l’agoraphobie du nationalisme et la claustrop
147
la claustrophobie du cosmopolitisme, il y a place
pour
un réalisme. t. Rougemont Denis de, « Unité et diversité de l’Euro
148
ception personnaliste de l’homme, la doctrine, ou
pour
mieux dire, l’attitude fédéraliste, et la nécessité d’une union europ
149
nt européenne, et que nous avons eu tort de tenir
pour
universelle. L’Asiatique n’a jamais eu la notion de l’individuel, les
150
ndividuel, les Russes font tout ce qu’ils peuvent
pour
l’interdire et la détruire, et peut-être commence-t-elle à se déprime
151
mon sens dénaturée par lui. L’engagement, c’était
pour
Mounier, Dandieu, et moi-même, bien autre chose que l’entrée dans un
152
e à son prochain, voilà la personne. On l’a dit :
pour
l’individu, il n’y a que des voisins inévitables, pour la personne il
153
l’individu, il n’y a que des voisins inévitables,
pour
la personne il y a des prochains… Mais nous nous éloignons de notre s
154
de cette année-là, j’ai été envoyé aux États-Unis
pour
une série de conférences. De là, j’ai été en Argentine et, à mon reto
155
tlérienne, la guerre contre Hitler se présentait,
pour
moi, comme une guerre pour l’Europe unie. Je ne me doutais pas, alors
156
Hitler se présentait, pour moi, comme une guerre
pour
l’Europe unie. Je ne me doutais pas, alors, qu’Hitler s’était emparé
157
-il comprendre que vous êtes partisan des efforts
pour
l’union politique qui se poursuivent à Strasbourg et à Luxembourg ? N
158
rg et à Luxembourg ? Naturellement. Je suis aussi
pour
la fédération des Six. Il est conforme à la doctrine et surtout à la
159
es romanciers s’autorisent de la « mort de Dieu »
pour
s’abandonner au plaisir masochiste de décrire un monde « absurde », e
160
e injure — qu’ils aient voulu dire simplement : «
Pour
ce qui me concerne, Dieu n’existe plus », car il n’y aurait là rien d
161
’une morale prête à nier telle ou telle réalité8,
pour
peu que celle-ci fasse obstacle à la passion maîtresse dont on est an
162
disait Renan. Il était loin de s’en réjouir, mais
pour
autant, n’allait pas jusqu’à nier que la vérité existât. La vérité n’
163
it refuser Dieu tel que Sartre l’imagine : gênant
pour
l’homme. Il n’en résulte pas que Dieu ait cessé d’exister, d’aider l’
164
eu dans l’Histoire autant d’hommes qu’aujourd’hui
pour
affirmer qu’ils croient leur Dieu vivant. (Cf. les statistiques du ch
165
e en ait été spécialement informé ? Si l’on tient
pour
problématique la révélation du Dieu vivant par l’Évangile, que dire d
166
e, en effet, dans une vue statistique du monde et
pour
l’imagination aujourd’hui courante du cosmos. Question d’échelle. Cet
167
it qu’il n’est pas, reste en tout cas une réalité
pour
l’écrasante majorité des hommes vivants. u. Rougemont Denis de, « U
168
ème, des vrais périls urgents et de leur solution
pour
le salut de l’Occident. Même si la conférence de Berlin avait unifié
169
s ». Pendant des mois, l’Europe ne fera plus rien
pour
son union ; bien plus, elle va laisser pourrir la CED, seule capable
170
s huit jours, ayant perdu son intérêt stratégique
pour
M. Molotov. C’est dans cette perspective — qui déclasse brutalement
171
54)z La Communauté européenne de défense n’est
pour
le moment qu’un traité, ou mieux, un projet de traité, dont tout le m
172
tenter de lui répondre objectivement, sans cacher
pour
autant mes préférences. Naissance de l’idée Quelle était la situ
173
aient neutres. C’est dire que l’Europe dépendait,
pour
sa défense éventuelle, de quelques divisions américaines occupant leu
174
e celui qui se trouvait en première ligne ? C’est
pour
tenter de résoudre ce dilemme que fut conçue la CED. — Contre l’opini
175
out en assurant la défense de l’Europe — et enfin
pour
hâter l’indispensable union de nos pays, la France imagina le plan d’
176
bre ne recrutera plus de forces armées nationales
pour
son propre compte, en dehors de celles que nécessitent la police inté
177
ocratique de l’Armée commune. La procédure prévue
pour
la mobilisation et l’entrée en campagne est telle (majorité des deux
178
en cela comparable à l’armée suisse. Arguments
pour
et contre la CED Comment expliquer, dans ces conditions, la violen
179
ibel hitlériens ? » Ce serait en effet scandaleux
pour
le sentiment national des résistants de la dernière guerre. Mais c’es
180
e la disparition de l’armée française, il empêche
pour
les mêmes raisons la réapparition d’une armée allemande. C’est en ver
181
l’Allemagne une souveraineté toute théorique que
pour
mieux lui permettre de la sacrifier aussitôt sur l’autel commun — au
182
ré eux, par une nécessité inéluctable. Qui est
pour
? qui est contre ? Après deux ans de discussions et à la veille de
183
enace que leur nation pourrait se défendre seule,
pour
peu qu’elle soit « bien gouvernée ». Enfin certains se disent : péris
184
e, mais par une expansion soviétique bien réelle,
pour
ne rien dire des révoltes montantes de l’Asie, de l’Afrique, du Proch
185
e des droits de chacun des États membres, suffira
pour
notre défense. Je me pose moi-même la question. Mais je vois un pays
186
ves prochaines d’une Europe fédérée, gage de paix
pour
le monde et de prospérité pour tout un continent — dont la Suisse est
187
Valmy, se représente la nation comme une croisade
pour
l’idée. « Ce ne sont pas les déterminations naturelles de la nation q
188
l. » (On voit donc que nation et Patrie diffèrent
pour
lui comme esprit et nature.) Cet esprit national est « un dans la mar
189
’il incarne « le plus haut concept de l’esprit ».
Pour
la Prusse, l’idée de l’État définie par Hegel et Fichte. Pour l’Angle
190
se, l’idée de l’État définie par Hegel et Fichte.
Pour
l’Angleterre, la maîtrise des mers. Pour la Russie, un messianisme de
191
Fichte. Pour l’Angleterre, la maîtrise des mers.
Pour
la Russie, un messianisme despotique. Les petits pays se borneront à
192
onuments aux Morts et le culte du Soldat inconnu.
Pour
la piété et la morale nouvelle, les poètes populaires et l’instructio
193
la souveraineté absolue lui paraissait suffisante
pour
trancher le débat. Vouloir limiter la souveraineté, c’était évidemmen
194
n. On a défini la souveraineté comme « la faculté
pour
un État d’agir à sa guise, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, dans
195
ères cliniques d’un complexe. D’où la difficulté,
pour
ceux qui en sont victimes, de s’adapter aux réalités changeantes du s
196
, « État », « Nation » et « Langue ». La Patrie,
pour
le fédéraliste, est une réalité d’instinct et de sentiment, un fait d
197
traités de Versailles, Trianon et Saint-Germain,
pour
ne citer que ceux-là. Elle sert de prétexte au premier nigaud venu po
198
-là. Elle sert de prétexte au premier nigaud venu
pour
mettre en doute la possibilité d’une Europe unie. Dissocier ce conglo
199
eligio, non par esprit œcuménique mais par mépris
pour
la religion, l’a remplacé par le concept de « culture nationale ». On
200
es ou d’autarcies qui ne cessent de s’ignorer que
pour
s’entrechoquer brutalement. Nos coutumes et nos styles contrastés, no
201
dogme et à la foi chrétienne. Le Christ est mort
pour
le salut des hommes personnels, non pour le salut des nations ou des
202
est mort pour le salut des hommes personnels, non
pour
le salut des nations ou des collectivités. Les plus grands penseurs p
203
d’une routine centenaire (qu’ils prennent à tort
pour
la tradition), du sentimentalisme cocardier, encore si puissant sur l
204
abandon des souverainetés » ? Je ne le crois pas,
pour
deux raisons. La première, c’est que la souveraineté nationale est en
205
lus ou moins fictive, direz-vous ? Raison de plus
pour
ne point s’épuiser à la combattre. Laissant aux nationalistes un term
206
ration. Tout cela me paraît plein d’enseignements
pour
l’Europe d’aujourd’hui. Tout cela nous indique une voie : nous devons
207
emande que les fédéralistes refusent de se battre
pour
des mots trompeurs. C’est le contenu et la visée fédéraliste du trait
208
on voudra, Confédération, Alliance, ou même Ligue
pour
la protection des nationalismes intégraux, — je serai content. 2° — D
209
lanificateur, et il doit refuser ce faux dilemme,
pour
la même raison qu’il refuse de choisir entre les autonomies régionale
210
e distinguer entre ce qui doit être mis en commun
pour
mieux fonctionner, et ce qui doit rester autonome pour mieux vivre et
211
mieux fonctionner, et ce qui doit rester autonome
pour
mieux vivre et créer. Économiquement, cela se traduit par la dichotom
212
oïncidé avec les frontières de nos États actuels,
pour
l’excellente raison qu’elle existait bien avant eux. Elle a précédé d
213
» s’il a besoin d’être entouré par des douaniers
pour
ne pas se perdre ? Conclusions J’ai tenté par ces quelques exem
214
une armée et de sa politique. L’action du Congrès
pour
la liberté de la culture, depuis cinq ans, a démontré la possibilité
215
tice. Mais nous avons créé un point de ralliement
pour
des esprits venus d’horizons différents, et visant des buts très dive
216
jamais l’offensive de la liberté, sa vraie lutte
pour
une paix vivante. ab. Rougemont Denis de, « Une présence », Cinq a
217
e présence (juin 1950-septembre 1955). Le Congrès
pour
la liberté de la culture, Paris, 1955, p. 5-6.
218
re, la conscience d’une menace totale à laquelle,
pour
faire face, il fallait d’abord croire. Ce fut là son mérite historiqu
219
si notre Suisse prospère, modèle européen, c’est
pour
une part minime mais qui est la part de l’homme, parce que Reynold a
220
livres ont porté, et je suis de ceux qui tiennent
pour
capital leur rôle dans la défense de ce pays, pendant la dernière gue
221
la carte. Tout nous rattache dans le passé, comme
pour
l’avenir, à des entités spirituelles, historiques et géographiques qu
222
tait accusée à tort de préparer ; ce quelle avait
pour
objet principal de prévenir ; ce qui enfin devenait fatal dès l’insta
223
ontre le remède. Aussitôt le mal se déclara. Mais
pour
quelque raison mystérieuse, ils en parurent soulagés. Laissant aux hi
224
perte de temps ; et ils ont cru que la propagande
pour
l’idée européenne était faite. Examinons les réalités que cachaient c
225
Réponse à l’enquête «
Pour
une bibliothèque idéale » (1956)ae af S’il s’agissait de nommer le
226
grands livres de l’humanité (ceux que l’on prend
pour
base des études dans certaines universités américaines), je me borner
227
tions de la Bible en Angleterre et en Allemagne.)
Pour
les autres, je propose les distinctions suivantes, que j’indique par
228
59. Thomas Hardy : Jude l’obscur. 60. Hemingway :
Pour
qui sonne le glas. 61. D. H. Lawrence : L’Amant de lady Chatterley. 6
229
e. Rougemont Denis de, « [Réponse à une enquête]
Pour
une bibliothèque idéale », Pour une bibliothèque idéale, Paris, Galli
230
se à une enquête] Pour une bibliothèque idéale »,
Pour
une bibliothèque idéale, Paris, Gallimard, 1956, p. 279‑284. af. Int
231
nant les programmes de tous les festivals-membres
pour
la saison suivante. Premier témoignage tangible d’un esprit de collab
232
onales, et un prestige international bien établi.
Pour
un festival européen, faire partie de l’association devient ainsi une
233
cœurs avant de pouvoir s’établir dans les faits,
pour
notre salut commun et pour la paix. La musique, création la plus typi
234
tablir dans les faits, pour notre salut commun et
pour
la paix. La musique, création la plus typique de l’Europe, n’était-el
235
plus typique de l’Europe, n’était-elle pas faite
pour
manifester la première cette communauté profonde des réactions de la
236
ts, faute de pouvoir acheter l’édition rare.) Bon
pour
ceux qui n’y « croyaient » pas, d’entrer là sans façon ni vergogne po
237
oyaient » pas, d’entrer là sans façon ni vergogne
pour
acheter banalement un livre : alors que l’on risquait de se trouver t
238
etite cuisine, en train de peler de fines patates
pour
un dîner improvisé. Je rentrais d’Amérique, je voulais tout savoir su
239
es infirment ou si au contraire elles élargissent
pour
mieux l’asseoir ma thèse originelle, que je réitère, sur la liaison p
240
influences à la manière de beaucoup d’historiens
pour
qui le réel n’est défini que par des documents écrits. J’irai mainten
241
e l’amour courtois — parce que je la crois vitale
pour
l’Occident moderne, et pour notre conduite morale et religieuse. Je v
242
ue je la crois vitale pour l’Occident moderne, et
pour
notre conduite morale et religieuse. Je vais donc poser quelques fait
243
eims à Toulouse et de l’Italie jusqu’à l’Espagne,
pour
rayonner de là sur toute l’Europe. Dans le même temps, d’autres mouve
244
é. Saint Bernard de Clairvaux se met en campagne
pour
combattre le catharisme, fonde un ordre ascétique orthodoxe, face à c
245
ommentaires du Cantique des Cantiques sont écrits
pour
les nonnes des premiers couvents de femmes, de l’abbaye de Fontevraul
246
r, tout en se laissant porter par lui, mais comme
pour
mieux le capter dans le courant puissant de l’orthodoxie14. De là les
247
atives multipliées, dès le début du xiie siècle,
pour
instituer un culte de la Vierge. Marie reçoit généralement, dès cette
248
la Vierge répondait à une nécessité d’ordre vital
pour
l’Église menacée et entraînée… La papauté, plusieurs siècles plus tar
249
ner un sentiment qui n’avait pas attendu le dogme
pour
triompher dans tous les arts. Enfin, voici un dernier trait dont on
250
sivité du fils contre le père (obstacle à l’amour
pour
la mère) et par le sentiment de culpabilité qui en résulte. Le poids
251
it le complexe œdipien faiblit d’autant. La haine
pour
le père se concentre sur le démiurge et sur son œuvre : matière, chai
252
porter sur le Dieu-Esprit. En même temps, l’amour
pour
la femme se trouve partiellement libéré : il peut s’avouer sous la fo
253
rétiques. Du côté catholique, le mariage est tenu
pour
sacrement, cependant qu’il repose en fait sur des bases d’intérêt mat
254
mêmes hommes qui persistent à tenir la sexualité
pour
« vilaine » ; et nous voyons souvent dans le même poète un adorateur
255
deux-cents ans. Dans tous les cas, ils chantaient
pour
des châtelaines dont il fallait apaiser par des chansons la mauvaise
256
postures (mudras) décrites par le hatha yoga ont
pour
but « d’utiliser comme moyen de divinisation et ensuite d’intégration
257
la fonction sexuelle »17. Ainsi parle Shiva18 : «
Pour
mes dévots, je vais décrire le geste de l’Éclair (vajroli mudra) qui
258
qui détruit la Ténèbre du monde et doit être tenu
pour
le secret des secrets. » Les précisions données par le texte font all
259
physique, est utilisée comme expérience immédiate
pour
obtenir l’état nirvanique. « Autrement, nous rappellent les textes, l
260
tion du corps humain à l’aide de l’acte même qui,
pour
n’importe quel ascétisme, symbolise l’état par excellence du péché et
261
ormiront enlacés, etc. Tous ces préliminaires ont
pour
but « l’autonomisation » de la volupté — considérée comme l’unique ex
262
Daniel.) (De même, Ibn Dawoud louait la chasteté
pour
son pouvoir « d’éterniser le désir ».) C’est au comble de l’amour (vr
263
fontaine de Jouvence : Je veux garder (ma dame)
pour
me rafraîchir le cœur et renouveler mon corps, si bien que je ne puis
264
enu là-bas (en enfer) ; en tous lieux je me tiens
pour
ton prisonnier et, réconforté par toi sur toutes choses, j’espère que
265
ceux du cycle d’Arthur, du Graal, et de Tristan,
pour
décrire des actions et des drames, et non plus seulement pour chanter
266
des actions et des drames, et non plus seulement
pour
chanter ce que l’on pourrait encore tenir, chez les troubadours du Mi
267
rrait encore tenir, chez les troubadours du Midi,
pour
une pure fantasmagorie sentimentale. 6. Excuse aux historiens J
268
its que la « science sérieuse » tient aujourd’hui
pour
établis. Simplement, je les crois de nature à nourrir l’imagination.
269
l’amour chanté par les poètes arabes, homosexuels
pour
la plupart, comme le furent plusieurs troubadours. Il s’exprime dans
270
(Ce sont elles, par malheur, qui ont le plus fait
pour
assurer le succès de l’ouvrage dans un large public pressé, comme il
271
On trouve parfois « jusqu’à cinq sens équivalents
pour
un seul terme ». 20. L. De La Vallée-Poussin, Bouddhisme, Études et
272
st plus désiré, et auquel tous les autres tendent
pour
leur finale résolution, c’est celui qu’on nomme par honnêteté le don
273
s donné à mercy, que plusieurs auteurs assimilent
pour
leur part à la Grâce, chez les troubadours… 26. Les cathares condamn
274
qui est une stupidité car c’est confondre l’amour
pour
la mort avec l’amour pour la vie. Je voulais donner 150 pages ; j’en
275
c’est confondre l’amour pour la mort avec l’amour
pour
la vie. Je voulais donner 150 pages ; j’en fis 400. En cours de route
276
’amour-passion et je m’aperçus qu’il apparaissait
pour
la première fois clairement dans le mythe de Tristan. Dès lors je dép
277
importance de l’ouvrage : on s’accorde à le tenir
pour
un des livres les plus importants de notre époque. M. de Rougemont vi
278
a semaine dernière, il a toutefois retrouvé Paris
pour
quelques jours mais avec un emploi du temps qui ne lui laissait aucun
279
tes entre deux émissions de radio et l’interroger
pour
les lecteurs de L’Information. »
280
n ne bouge. Comme il n’y a pas de place en Suisse
pour
un véritable voyage, on s’en tire en coupant le milieu, ce remplissag
281
x mesures de musique russe indéfiniment répétées,
pour
ne garder que le meilleur, le plus actif et le plus déchirant, la rup
282
irais que je les trouve divisés en trois classes,
pour
la commodité de l’exposé. De mon temps, les gens bien voyageaient en
283
ornait le haut de leurs sièges de velours rouge,
pour
quelque usage ignoré du commun. Presque toujours elles étaient vides.
284
ons élèves, les voyageurs préparaient leur billet
pour
l’inspection. Tout se passait d’ailleurs sans angoisse. On était sûr
285
sé en exacte banalité que les Suisses le prennent
pour
banal. Ils pensent mener la vie normale du genre humain, l’anarchie e
286
ui renonce à comprendre… Ah ! mais il faut y être
pour
sentir et pour réagir comme je le dis. Dès que je m’éloigne un peu, l
287
mprendre… Ah ! mais il faut y être pour sentir et
pour
réagir comme je le dis. Dès que je m’éloigne un peu, l’indulgence me
288
et passent, rien ne les touche. Ce sont aussi, et
pour
la même raison, des transparents. (Avez-vous remarqué que les trains
289
Un exemple
pour
l’Europe (octobre 1956)an Parmi les fédérations réussies, l’on peu
290
’une manière qui me paraît pleine d’enseignements
pour
l’Europe d’aujourd’hui. Loin d’exiger des cantons une renonciation à
291
t. M. van Kieffens l’a définie comme « la faculté
pour
un État d’agir à sa guise, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, dans
292
ères cliniques d’un complexe. D’où la difficulté,
pour
ceux qui en sont victimes, de s’adapter aux réalités changeantes du s
293
supranationales, les autorités fédérales prévues
pour
l’Europe, rétabliront en fait la souveraineté du peuple car le peuple
294
d., p. 83. an. Rougemont Denis de, « Un exemple
pour
l’Europe », Fédération, Paris, octobre 1956, p. 596-598.
295
Mais il faut en tirer les conséquences pratiques.
Pour
notre part, nous pensons ce qui suit : Serrer la main d’un communiste
296
t s’associer à l’action internationale du Congrès
pour
la liberté de la culture sachent qu’ils trouveront ici des hommes qui
297
me est maintenant d’y répondre. Au nom du Congrès
pour
la liberté de la culture, Le président du comité exécutif, Denis de R