1
it désigner. Ceux qui prétendent défendre la paix
sans
vouloir en même temps la liberté, se dénoncent eux-mêmes. La vraie pa
2
om soit très mal vu de nos élites, peut-être même
sans
raison : c’est une mission de propagande qui nous incombe au premier
3
ns et personnels, mais s’ils sont un jour résolus
sans
équivoque derrière les barbelés, nous comprendrons qu’il eût peut-êtr
4
religieuses et morales, d’un pouvoir d’invention
sans
égal et d’un système de lois garantissant de mieux en mieux les liber
5
iste sur le mot « pratiquement » — point d’Europe
sans
culture, point de culture sans libre discussion, point de liberté de
6
» — point d’Europe sans culture, point de culture
sans
libre discussion, point de liberté de critique et de recherche sans d
7
ion, point de liberté de critique et de recherche
sans
droits civiques et politiques et point de paix digne de ce nom sans,
8
es et politiques et point de paix digne de ce nom
sans
, à la base et avant tout, un esprit de liberté vigilant et militant…
9
, que pourrions-nous encore penser écrire ou dire
sans
une honte intime, sans une sorte de mépris pour nous-mêmes ? 1. C
10
core penser écrire ou dire sans une honte intime,
sans
une sorte de mépris pour nous-mêmes ? 1. Ce texte est extrait du
11
tés dépendent en fait de notre droit de différer,
sans
lequel il n’est point de dialogue créateur. Et que c’est cela qui fai
12
ore faut-il que nous soyons en mesure de le tenir
sans
équivoque, et en pleine connaissance de cause. Le temps est venu de p
13
n ne saurait en supprimer l’apport d’aucun peuple
sans
la défigurer et l’affaiblir. Or notre génie d’invention est intact. N
14
exilés dans la négation d’un ordre qui les cerne
sans
les incorporer, exilés dans le nihilisme, exilés dans la transcendanc
15
es climats et des coutumes où l’isolement social,
sans
être surmonté, soit du moins compensé par quelque sentiment de partic
16
e exaspéré, ou au contraire la décision de servir
sans
beaucoup d’illusions une cause dont la valeur importe moins que les é
17
surtout, dans l’aviation, le moyen de s’expatrier
sans
passer les frontières de leur pays. L’aviateur est toujours en instan
18
ronde. Leur mépris orgueilleux pour les fonctions
sans
risques de ceux dont ils reçoivent les ordres, donne la mesure de leu
19
de la part d’un grand chef qu’ils savent séduire
sans
passer par la voie du service. Les voici maintenant formés par leur a
20
mes tels qu’ils les jugent. « J’en suis à désirer
sans
cesse que le rideau tombe pour moi. On dirait que j’ai fini maintenan
21
ui les produit dans sa panique devant une liberté
sans
contenu. Il est des dictateurs de toutes sortes, il est vrai, mais la
22
inconséquence ? Le problème est un peu différent.
Sans
aucun doute, la morale qu’il professe, au terme de son expérience de
23
montre où nous en sommes et ce que peut un homme
sans
la foi, Lawrence nous l’a montré avec un grand courage, et surtout sa
24
nous l’a montré avec un grand courage, et surtout
sans
le moindre souci d’être un exemple ou d’enseigner : de là vient sa si
25
. Le plus honnête, s’il est privé de foi, s’avoue
sans
rien à révéler, mais par là même il décrit mieux l’état véritable de
26
e seule forme de culture commune à tout le monde,
sans
distinction de classes, de pays, de langues : la culture par l’image
27
tion commune à toute l’Europe, elle est destinée,
sans
eux, à mourir à bref délai. 2° Il n’y a pas de culture vivante sans u
28
à bref délai. 2° Il n’y a pas de culture vivante
sans
une incarnation, une implantation locale. Un foyer local ne peut être
29
changes universels. Il n’y a pas d’Europe vivante
sans
ces deux courants. Je reviens toujours à ces réalités : pour faire l’
30
mme un immense trust super-étatique, construction
sans
âme, bureaucratie, incompréhensible aux masses, qui prépare pour l’av
31
ar les nations, c’est une plaisanterie, une thèse
sans
fondement racontée dans les livres d’école depuis cent ans. Il n’exis
32
s historiques permettant à une personne de faire,
sans
préparation, une causerie suffisamment documentée, d’une heure ou d’u
33
la conférence de Londres, en 1949. Ainsi donc, et
sans
remonter à Henri IV ou à Victor Hugo, on trouve suffisamment d’élémen
34
eil de l’Europe ne groupe encore que quinze pays,
sans
le Portugal, sans l’Espagne, sans l’Autriche et sans la Suisse. Enfin
35
groupe encore que quinze pays, sans le Portugal,
sans
l’Espagne, sans l’Autriche et sans la Suisse. Enfin, de cette « Europ
36
ue quinze pays, sans le Portugal, sans l’Espagne,
sans
l’Autriche et sans la Suisse. Enfin, de cette « Europe-croupion », dé
37
s le Portugal, sans l’Espagne, sans l’Autriche et
sans
la Suisse. Enfin, de cette « Europe-croupion », déjà privée de son Es
38
é humaine, la retenue presque solennelle mais qui
sans
cesse frôle l’humour, et parfois tourne en sournoise malice » qui com
39
un acte de vision. Nous montrant d’un seul coup,
sans
transition, plusieurs objets que la coutume sépare, non seulement ell
40
de : par leurs images plutôt que leurs concepts ;
sans
conclusion. Mais l’angle de vision s’est imposé. Et l’imagination, ir
41
crit T. S. Eliot, d’après saint Jean de la Croix,
sans
oublier que l’inverse est aussi vrai. Ainsi de l’Europe, qui est une
42
r le principe de contradiction et le tiers exclus
sans
lesquelles les recherches nucléaires seraient demeurées impensables,
43
rit et du cosmos pour le meilleur et pour le pire
sans
quoi nulle science ne serait possible. Cette même possibilité de réci
44
volontaire de notre neutralité serait aujourd’hui
sans
objet, et nous devons donc l’éviter ; 2. La neutralité ne doit pas se
45
se fait-il que la question de la neutralité soit
sans
cesse reposée depuis le fin de la guerre, et menace de devenir un suj
46
rope dans son discours du 1er août 1952 à Genève (
sans
même prononcer le mot de neutralité). Il n’en a pas fallu davantage p
47
ologues. La raison et le bon sens éclairé restent
sans
prises sur l’épaisse inertie de pareils préjugés. J’ai cité cet exemp
48
de la neutralité, mesure qui serait actuellement
sans
effet. Ils laissent aux communistes le soin de verser des larmes de c
49
our la Suisse un atout, qu’elle ne doit pas jouer
sans
d’impérieuses raisons. Les fédéralistes rappellent que la Suisse est
50
du plan Schuman, s’inquiètent de le voir réalisé
sans
eux. Cette bonne leçon de choses doit porter. Les fédéralistes consta
51
que l’expérience suisse du fédéralisme n’est pas
sans
valeur pour l’Europe en construction, et que la vraie question n’est
52
erser de Madrid à Berlin ou d’Athènes à Stockholm
sans
souci de « devises » ni de passeport : la carte de visite suffisait.
53
u nord, à l’ouest puis à l’est, au cours des âges
sans
frontières. Et enfin, et surtout, ce que nous avons de commun, c’est
54
Raymond Silva, que je ne connaissais pas, et qui,
sans
préambule, me demanda d’ouvrir par un discours le premier congrès féd
55
iste que nous avons réalisée en petit, et presque
sans
nous en rendre compte. Voici le premier : Le Suisse trait sa vache e
56
sé, des agnostiques. Déjà l’on parle de mystiques
sans
Dieu, des saints sans Dieu. Malraux se demande si la mort de Dieu n’e
57
éjà l’on parle de mystiques sans Dieu, des saints
sans
Dieu. Malraux se demande si la mort de Dieu n’entraîne pas celle de l
58
space (mais où et quand ?), un événement cosmique
sans
précédent, « un événement concernant l’être », précise Jaspers. Comme
59
progrès que M. Molotov ne peut plus la combattre
sans
feindre de l’accepter d’abord. Quitte à tenter de l’écraser par une s
60
eur moyen a bien le droit de demander à son tour,
sans
rougir de son ignorance : après tout, de quoi s’agit-il ? Je vais ten
61
l ? Je vais tenter de lui répondre objectivement,
sans
cacher pour autant mes préférences. Naissance de l’idée Quelle é
62
utre part, comment défendre sérieusement l’Europe
sans
le concours d’un de ses plus grands pays, et de celui qui se trouvait
63
llemagne et enfin la Belgique. L’Italie le votera
sans
nul doute d’ici peu. La France hésite encore, mais tout indique qu’el
64
que cette Wehrmacht sera reconstituée, mais alors
sans
contrôle possible. J’entends et lis aussi des phrases de ce genre : «
65
siècle, que le rêve d’une souveraineté nationale
sans
limites n’est plus qu’un rêve, que l’Europe n’est pas menacée par une
66
de « végéter », précise Hegel, dans le bonheur et
sans
histoire. Nous assistons au transfert décisif de l’idée de vocation,
67
l’Europe vont se conduire comme des « individus »
sans
foi ni loi, au détriment de la grande communauté de civilisation qu’é
68
tériellement incapable : celui de la souveraineté
sans
limites, par exemple, qui est un des attributs de Dieu ; ou celui de
69
au mépris des personnes ses prétentions d’Église
sans
Dieu, et réclamant non seulement la mort en masse mais la totalité de
70
nt été les manifestations que l’on peut rapporter
sans
conteste à l’un ou l’autre de ces types d’esprit, dans le passé récen
71
oqué aucune guerre. Toutes les dernières guerres,
sans
aucune exception, ont été déclarées par les pays où régnait sans cont
72
eption, ont été déclarées par les pays où régnait
sans
conteste la religion nationaliste et ses dogmes unitaires, absorbant
73
n par les échanges que ces techniques multiplient
sans
limites entre les hommes, dans la plus parfaite indifférence aux fron
74
t du côté de la pensée fédéraliste, et condamnent
sans
appel le mythe nationaliste, destructeur de l’Europe et de sa paix.
75
ope en dépit d’eux, mais nous ne pouvons la faire
sans
eux. Voilà le problème concret qui se pose aujourd’hui. Les nationali
76
uer une union réelle, sauvegarder nos diversités.
Sans
union, l’Europe disparaît, annexée ou colonisée. Mais si l’on opprime
77
les fédérations réussies, on peut citer la Suisse
sans
soulever d’objections. Chacun sait que son régime politique est l’un
78
quement, le fédéralisme est une manière souple et
sans
cesse réajustée de distinguer entre ce qui doit être mis en commun po
79
us devons exiger mais l’élargissement immédiat et
sans
condition du prévenu — j’entends : la suppression totale des mesures
80
est impossible de résister au fanatisme politique
sans
devenir soi-même fanatique, de lutter contre le fascisme sans adopter
81
soi-même fanatique, de lutter contre le fascisme
sans
adopter la ligne communiste, ou de lutter contre le stalinisme sans a
82
gne communiste, ou de lutter contre le stalinisme
sans
adopter les procédés fascistes. Le risque est là, bien sûr, mais ce n
83
s. Ils ont trouvé le lieu où l’on peut se fédérer
sans
renoncer à sa vocation. Ce n’est pas un ersatz d’église, ce n’est pas
84
jamais existé ! Car comment comprendre la Suisse
sans
la situer dans ses vraies dimensions, à la fois spirituelles et histo
85
raphiques qui nous dépassent très largement, mais
sans
lesquelles notre vie ne serait pas concevable. Prendre conscience de
86
nt invisibles à l’œil des agences de presse, mais
sans
lesquelles rien ne se ferait. L’Europe unie est une révolution. Elle
87
aris que j’avais l’impression de mieux connaître,
sans
y être jamais entré. Boutique de gloire où fréquentaient nos Dieux !
88
pour ceux qui n’y « croyaient » pas, d’entrer là
sans
façon ni vergogne pour acheter banalement un livre : alors que l’on r
89
ue l’on pourrait citer hors du contexte — accords
sans
clé — et sur lesquelles critiques et lecteurs trop pressés se jettera
90
se de Tripoli, « princesse lointaine » qu’il aime
sans
l’avoir jamais vue. Et Joachim de Flore annonce que l’Esprit saint, d
91
nière la plus précise : « Si Marie eût été conçue
sans
péché, elle n’aurait pas eu besoin d’être rachetée par Jésus-Christ.
92
athare, le mariage et la sexualité sont condamnés
sans
rémission par les Parfaits ou « consolés », mais demeurent tolérés da
93
prendre leur vie. Car tous, tant que nous sommes,
sans
le savoir, menons nos vies de civilisés dans une confusion proprement
94
te font allusion à une technique de l’acte sexuel
sans
consommation, car « celui qui garde (ou reprend) sa semence dans son
95
femme reste passive, impersonnelle, pur principe,
sans
visage et sans nom. Une école mystique du tantrisme tardif, le Sahaji
96
sive, impersonnelle, pur principe, sans visage et
sans
nom. Une école mystique du tantrisme tardif, le Sahajiyâ, amplifie l
97
hasteté » tantrique consiste donc à faire l’amour
sans
le faire, à rechercher l’exaltation mystique et la béatitude à traver
98
double un lac immense. Vingt-cinq États distincts
sans
nulle frontière visible, deux confessions majeures et trente-six sect
99
s et de dialectes jalousement préservés, séparés,
sans
mélange. Si bien que l’homme de poids y sera surtout local. Il sera l
100
let pour l’inspection. Tout se passait d’ailleurs
sans
angoisse. On était sûr de son affaire, on était parfaitement « en règ
101
s fédérations réussies, l’on peut citer la Suisse
sans
soulever d’objections. Tout le monde sait que son régime politique es
102
es deux extrêmes de l’alliance d’États souverains
sans
pouvoir central et de la totale unification, la Suisse chercha pendan
103
a paix comme il l’entend, d’assurer sa prospérité
sans
plus dépendre de l’étranger, de se défendre plus de quelques heures c
104
tiel de cette souveraineté, elles l’ont perdu, et
sans
retour. À la question : pourquoi l’Europe unie ? il nous faut donc ré