1
si divers à tant d’égards que ceux que vous voyez
sur
cette tribune, je répondrai : Nous sommes ici parce que nous croyons
2
endre la tâche, honnêtement cette fois-ci, cartes
sur
table. La propagande de la Liberté Quelles sont nos armes ? Je
3
us incombe au premier chef. Je désire m’expliquer
sur
ce point. On peut et l’on doit détester la propagande, mais on ne veu
4
ilm et la presse pour informer les peuples libres
sur
la liberté dont ils vivent, qu’ils ignorent, comme l’air qu’ils respi
5
eu au courant, à jeter parfois un regard distrait
sur
un tableau quand on passe à la salle à manger ou à se consacrer à d’a
6
se et concrète. D’où vient que l’Europe ait régné
sur
le monde, incontestablement depuis quatre ou cinq siècles ? Quelles o
7
ge lui-même un long article en forme d’encyclique
sur
la science linguistique dans son empire ou lorsqu’il lance une offens
8
ensive contre la conception chrétienne du monde —
sur
une base purement scientifique, déclare-t-il — avec l’aide de 500 000
9
« occupés ». Ainsi donc, pratiquement — j’insiste
sur
le mot « pratiquement » — point d’Europe sans culture, point de cultu
10
en droite ligne des émigrants venus d’Angleterre
sur
le fameux bateau nommé le Mayflower. Il semble bien que cette caravel
11
enant au jeune homme la phrase célèbre de Lincoln
sur
le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple, deux strop
12
dents avec du chewing-gum. Psychanalysez, agitez
sur
un rythme nègre, emballez (moralement) dans de la cellophane, et serv
13
du pays d’à côté. Et puisqu’il faut baser l’union
sur
quelque chose qui soit commun à tous, le problème revient donc à fair
14
aux, souvent mal définis : on pourrait s’arranger
sur
ce plan-là, peut-être. Les passions nationalistes ne sont plus que de
15
e. C’est l’autre camp qui sera forcé de se mettre
sur
la défensive, contre le rayonnement de nos vraies libertés. Or le mei
16
s f, nous rapportait l’Europe vivante, interrogée
sur
place, ou vue du Proche-Orient. Il avouait une curiosité « inextingui
17
ant les préjugés et les abstractions, questionner
sur
place l’Europe d’aujourd’hui, cette Europe révolutionnaire et nationa
18
ence lucide et sereine, qui ne porte encore mieux
sur
notre temps que sur celui de sa naissance — 1929, je le répète. « Pet
19
ne, qui ne porte encore mieux sur notre temps que
sur
celui de sa naissance — 1929, je le répète. « Petite Europe, toute se
20
eniement ? » Et je crois entendre de Traz ajouter
sur
un ton plus encore convaincu qu’indigné : « Tout de même !… » Mais au
21
ission nouvelle ? En affirmant son unité conquise
sur
des différences qu’elle ne détruirait pas pour autant, elle donnerait
22
moi d’amers regrets. Je voudrais écrire à de Traz
sur
toutes ces choses, ce soir : il est trop tard. Il m’était encore plus
23
lié de ses chroniques2, j’en trouve quelques-unes
sur
l’Europe : sur nos congrès de La Haye et de Bruxelles, sur l’idée de
24
niques2, j’en trouve quelques-unes sur l’Europe :
sur
nos congrès de La Haye et de Bruxelles, sur l’idée de culture en Euro
25
ope : sur nos congrès de La Haye et de Bruxelles,
sur
l’idée de culture en Europe. Il suit le Mouvement européen de l’extér
26
, tout change. Paraît la race nouvelle des exilés
sur
place — Kierkegaard, Baudelaire et Nietzsche en sont les types — exil
27
mesurer le pouvoir d’un homme contre le monde et
sur
soi-même. Est-ce encore une compensation ? Le dépit amoureux peut ren
28
e, ils n’en ont cure. Les meilleurs se rattrapent
sur
un plan plus profond d’efficacité du langage : certaines recettes pou
29
s d’un besoin de s’expliquer, ils restent obscurs
sur
un point décisif : celui des fins dernières que poursuivait l’auteur
30
arabes qu’il avait étudiés avec passion ; l’autre
sur
ces avions qu’il essayait déjà de manœuvrer en cachette à 16 ans. Les
31
’on leur en donne ou non, et sont perpétuellement
sur
pied de fronde. Leur mépris orgueilleux pour les fonctions sans risqu
32
jamais rien demandé que de lui-même. Son pouvoir
sur
autrui lui fait horreur, il l’avoue à plusieurs reprises. Il n’en use
33
oque de tous : Révolution. On dirait qu’il a fait
sur
lui-même une étude de la résistance du matériel et du moral humain da
34
rois, c’était de poser une superstructure d’idées
sur
tout ce que je faisais. Eh bien, en cela, j’ai échoué. J’ai donc chan
35
les droits de leurs diversités locales. J’insiste
sur
ce double mouvement, il faut que les foyers collaborent à la constitu
36
yers une sorte de lettre circulaire d’information
sur
l’état actuel de l’organisation européenne, les positions à prendre s
37
’organisation européenne, les positions à prendre
sur
différents sujets et les possibilités d’action à mener. Nous offrons
38
eux pour vos foyers de culture, et très ambitieux
sur
ce terme de culture, car, à mon sens, l’Europe de demain, l’Europe un
39
tre confrère ont ouvert la porte à un vaste débat
sur
ce sujet de la constitution de l’Europe et de la position de notre pa
40
reconnu qu’il n’était plus temps de s’interroger
sur
son opportunité, mais bien de traiter avec elle. La petite Europe est
41
celle qui « unissait » protestants et catholiques
sur
les champs de bataille de Villmergen et du Sonderbund… À ce taux-là,
42
la mer et réduite à l’état de province enclavée.
Sur
quoi, le professeur Rappard fonde-t-il cette déclaration, je ne le co
43
ue l’Amérique du Nord ait eu une grande influence
sur
le cours de notre histoire. Et si cela était, et si comme le prétend
44
l’alliance militaire. Mais il a raison d’insister
sur
le fait que ces problèmes sont vitaux pour notre pays, et, contre M.
45
noyau dense et riche d’Europe unie, qui exercera
sur
eux une puissante attraction. Ensuite, avez-vous bien compté que les
46
nement de leurs écoles d’art et de pensée s’étend
sur
la planète entière. « Petite Europe ? » La Sibérie, certes, est plus
47
ographes et les peintres de méditer non seulement
sur
leur métier propre, mais sur les surprises créatrices ménagées par le
48
éditer non seulement sur leur métier propre, mais
sur
les surprises créatrices ménagées par leur collaboration. Belle occas
49
premier article, je crois bien, publié en France
sur
Kassner — « l’acuité lente de la réflexion, l’alliage précieux de hau
50
e. Car il s’agit ici d’une maïeutique, s’exerçant
sur
les mythes de l’âme. Je parlais tout à l’heure d’ellipses « saisissan
51
e l’éliminer. Tant il est vrai que les polémiques
sur
le principe de contradiction et le tiers exclus sans lesquelles les r
52
fondamentales : pour l’Orient l’âme et le pouvoir
sur
l’âme, pour l’Occident le corps, la psyché, le cosmos et les lois qu’
53
nt vous tient en deux phrases : 1. Une discussion
sur
l’abandon volontaire de notre neutralité serait aujourd’hui sans obje
54
as d’objet concret à une discussion, aujourd’hui,
sur
l’abandon de notre neutralité. Dans ces conditions, comment se fait-i
55
raison et le bon sens éclairé restent sans prises
sur
l’épaisse inertie de pareils préjugés. J’ai cité cet exemple précis p
56
unistes le soin de verser des larmes de crocodile
sur
cet abandon prétendu. Ils estiment que la neutralité reste pour la Su
57
ire… Cette vision pessimiste de notre sort repose
sur
deux graves confusions. En effet, l’absence actuelle d’union ne signi
58
du terme, n’a sévi que pendant un siècle et demi
sur
les deux-mille ans de notre ère. Le phénomène de la nation fermée, im
59
méfiants, lorsqu’il s’agit de porter un jugement
sur
l’avenir, comme dans le cas de l’union de l’Europe. Mais il y a plus.
60
ennent un esprit nationaliste qui n’est plus gagé
sur
les faits, sur les diversités vivantes, et qui freine l’union nécessa
61
t nationaliste qui n’est plus gagé sur les faits,
sur
les diversités vivantes, et qui freine l’union nécessaire. Qu’un tel
62
j’ai écrit la plupart de mes livres, tous centrés
sur
la définition d’une doctrine personnaliste dont la traduction politiq
63
936, j’avais eu l’insolence de professer un cours
sur
le parallélisme entre les doctrines jacobines et hitlériennes, cours
64
issent de la diversité. Mais si l’on insiste trop
sur
nos diversités, que devient notre unité et dans quoi peut-on la fonde
65
n premier retour, en 1946, je fus invité à parler
sur
« l’Esprit européen » aux Rencontres internationales de Genève… En ju
66
artre, on a (plutôt vaguement) supputé les effets
sur
la psychologie moderne, la culture et la société. Mais a-t-on jamais
67
du mot de passe d’un nouveau conformisme ? Exiger
sur
tout cela un peu d’honnête clarté, ce serait le moyen de faire entrev
68
r dramatique au goût de l’immédiate après-guerre,
sur
la nouveauté du message, et sur son objectivité. Ils prétendent annon
69
ate après-guerre, sur la nouveauté du message, et
sur
son objectivité. Ils prétendent annoncer une nouvelle, la mauvaise no
70
jeur de ce philosophe ne porte pas, bien entendu,
sur
l’essence de Dieu et du diable, mais sur leur existence qui, selon lu
71
entendu, sur l’essence de Dieu et du diable, mais
sur
leur existence qui, selon lui, diminuerait ou supprimerait la respons
72
velle. (Il est clair qu’elle ne peut être estimée
sur
le fait qu’une majorité la récuse.) ⁂ Hors du plan de la polémique, s
73
le. Cette vermine fugitive que représente l’homme
sur
la terre, atome d’un système solaire, atome lui-même d’une galaxie, a
74
sions ne pouvaient écarter les menaces qui pèsent
sur
l’ensemble du continent, les impératifs de son économie, et cette gra
75
rencontres de Berlin se sont soldées par un échec
sur
tous les points de l’ordre du jour, elles n’en ont pas moins apporté
76
moins apporté un élément de pittoresque au débat
sur
l’union de l’Europe : M. Molotov, qui voit grand, jugeant mesquine l’
77
jets qui ont mis l’Occident en mesure de discuter
sur
un fondement solide : nous avions quelque chose à défendre, qui n’éta
78
abord, puis la Grande-Bretagne et les États-Unis,
sur
l’imbroglio des guerres locales d’Extrême-Orient, afin de nous détour
79
emps, toute l’attention du monde va se concentrer
sur
le théâtre d’une bataille où l’Occident désormais joue perdant. Le mo
80
sme intellectuel et spirituel déprimé, repliement
sur
une misère et des rancunes croissantes ; par suite, l’invasion irrési
81
ons de « préalables » » et de garanties à obtenir
sur
le papier contre une Allemagne d’après-demain — que l’Histoire va jug
82
demain — que l’Histoire va juger le vote français
sur
le projet de CED. Le sort de l’Europe dans le monde dépend d’une poig
83
traité, dont tout le monde parle depuis deux ans,
sur
lequel tous les députés et journalistes européens ont pris position e
84
française : il semble qu’un peu moins d’un député
sur
dix ait pris la peine de lire ce texte de 96 pages, plus aride mais b
85
En vérité, il s’agit simplement d’un plan de mise
sur
pied de contingents nationaux, commandés par leurs propres officiers
86
çaises auront le même statut, dans la même armée,
sur
la base du même traité. Si vraiment ce traité signifie la disparition
87
pour mieux lui permettre de la sacrifier aussitôt
sur
l’autel commun — au même titre que les cinq autres pays. Enfin, certa
88
(septembre-octobre 1954)aa Parler fédéralisme
sur
un plan théorique serait contraire à l’attitude fédéraliste. En revan
89
’est en effet au cri de « Vive la Nation », clamé
sur
tout le front des troupes, que les Français durent la victoire. Remar
90
nom de la liberté) le droit de régner absolument
sur
leurs sujets. À cette fin, chacun prétendra qu’il incarne « le plus h
91
cent ans, l’Europe qui se croit rationnelle vivra
sur
cette absurdité fondamentale. En 1914, elle en mourra. Mais comment c
92
sprits, ou tout au moins dans nos réflexes acquis
sur
les bancs de l’école primaire. ⁂ La souveraineté nationale, tout d’ab
93
ale, tout d’abord. On a remarqué, lors des débats
sur
la CED, que les adversaires du traité confondaient sincèrement et rée
94
nœuvres les plus grossières du communisme, jouant
sur
leur affectivité inquiète comme Iago sur la jalousie d’Othello. D’où
95
, jouant sur leur affectivité inquiète comme Iago
sur
la jalousie d’Othello. D’où enfin, l’extrême confusion et les éclats
96
assion saugrenus qui caractérisent les polémiques
sur
la souveraineté nationale. Le fédéraliste ne peut donc adopter, devan
97
e d’éviter d’exciter sa névrose. Nous reviendrons
sur
les conséquences à tirer de ce diagnostic. ⁂ Un autre élément du nati
98
et qui se pose aujourd’hui. Les nationalistes ont
sur
nous les avantages du nombre, d’une routine centenaire (qu’ils prenne
99
du sentimentalisme cocardier, encore si puissant
sur
les foules, et de l’appui d’intérêts privés décidés à payer ce qu’il
100
és décidés à payer ce qu’il faut. Mais nous avons
sur
eux l’avantage important de défendre une cause qu’ils n’osent pas att
101
les fédéralistes doivent-ils engager la bataille
sur
le thème de « l’abandon des souverainetés » ? Je ne le crois pas, pou
102
ationale est encore un mythe puissamment agissant
sur
les primaires de la presse, des parlements, et de tous les degrés de
103
le faux dilemme : souveraineté ou fédération. Et
sur
la base d’une expérience historique probante, je leur propose une sol
104
ie : nous devons désormais concentrer nos efforts
sur
la mise en discussion et sur la ratification d’une Constitution fédér
105
ncentrer nos efforts sur la mise en discussion et
sur
la ratification d’une Constitution fédérale de l’Europe, afin que l’E
106
personnalistes d’autre part. 3° — Deux mots enfin
sur
le problème de la culture. Il est une phrase que je retrouve dans tou
107
connaître » par le truchement d’œuvres d’art nées
sur
leur territoire actuel. Les artistes les plus typiques de l’esprit na
108
éralisme européen doit concentrer tout son effort
sur
un seul objectif décisif : la Constitution fédérale de l’Europe. La m
109
avoir pas craint de porter un jugement pessimiste
sur
l’avenir immédiat de la Suisse, sauvant ainsi chez nous le sens du pi
110
e qui ne prend vraiment au sérieux que les débats
sur
le prix du lait ; mais voilà qui, en même temps, nous rapproche des r
111
par les parlements. On n’a pas cherché à produire
sur
l’opinion publique le choc révolutionnaire qu’eût représenté l’exigen
112
es révolutions réussies. 9. Proverbe qui repose
sur
l’ignorance des mœurs des oiseaux : ceux-ci construisent leur nid en
113
cartes, Einstein, etc. Mais on ne peut les placer
sur
le même plan que nos œuvres critiques ou d’imagination. Et d’autre pa
114
. Gide : Journal. 84. Burckhardt : Considérations
sur
l’histoire du monde. 85. Kafka : Le Procès. 86. Webster : Le Démon bl
115
4. J. L. Borgès : Œuvre. 95. Machiavel : Discours
sur
la première décade de Tite Live. 96. André Breton : L’Amour fou. 97.
116
tion lancée par le Centre européen de la culture,
sur
une proposition de son conseiller musical, Igor Markevitch, les direc
117
é. Je rentrais d’Amérique, je voulais tout savoir
sur
nos amis, leurs œuvres et leurs vies : j’avais couru tout droit rue d
118
nvier 1956)ah Revenant après de longues années
sur
les problèmes soulevés par L’Amour et l’Occident 11, j’éprouve le b
119
ux l’asseoir ma thèse originelle, que je réitère,
sur
la liaison profonde entre la cortezia et l’atmosphère religieuse du c
120
poésie courtoise des Arabes ; influence de Freud
sur
l’école surréaliste.) Les polémiques parfois fort vives provoquées pa
121
n’importe quelle hypothèse, « sérieuse » ou non,
sur
la nature de ces rapports. Mais je me gardais de démontrer le détail
122
sens, non dans le leur. Je ne prétends pas fonder
sur
pièces une de ces solutions textuelles et « scientifiques » après quo
123
it citer hors du contexte — accords sans clé — et
sur
lesquelles critiques et lecteurs trop pressés se jetteraient en crian
124
e l’Italie jusqu’à l’Espagne, pour rayonner de là
sur
toute l’Europe. Dans le même temps, d’autres mouvements hétérodoxes a
125
imitif, on voit la Dame (ou Reine) prendre le pas
sur
toutes les pièces, sauf le Roi, celui-ci se trouvant d’ailleurs rédui
126
blit d’autant. La haine pour le père se concentre
sur
le démiurge et sur son œuvre : matière, chair, sexualité procréatrice
127
aine pour le père se concentre sur le démiurge et
sur
son œuvre : matière, chair, sexualité procréatrice, — tandis qu’un se
128
’un sentiment d’adoration purifiée peut se porter
sur
le Dieu-Esprit. En même temps, l’amour pour la femme se trouve partie
129
inale, qu’elle échappe donc à l’interdit maintenu
sur
la femme de chair. L’union mystique avec cette divinité féminine devi
130
nu pour sacrement, cependant qu’il repose en fait
sur
des bases d’intérêt matériel et social, et se voit imposé aux époux s
131
cependant ne craint pas de donner des précisions
sur
les gestes érotiques que l’on peut se permettre avec cette Dame. Et G
132
en des termes qui peuvent éclairer indirectement
sur
la nature de l’amour vrai ou du moins sur certains de ses aspects. Et
133
ctement sur la nature de l’amour vrai ou du moins
sur
certains de ses aspects. Et tout d’abord, dit Marcabru, « Il lie part
134
tiens pour ton prisonnier et, réconforté par toi
sur
toutes choses, j’espère que tu seras mon guide. Enfin, contre certai
135
camon n’hésite pas à écrire en mettant les points
sur
les i : Ces troubadours, en mêlant la vérité au mensonge, corrompent
136
èse quelconque en appelant l’attention du lecteur
sur
certains faits que la « science sérieuse » tient aujourd’hui pour éta
137
à nourrir l’imagination. Voici deux de ces faits
sur
quoi l’on peut rêver. La Pantcha Tantra, recueil de contes bouddhiste
138
ais, dans une nouvelle traduction du persan faite
sur
une ancienne version arabe. Le périple du Roman de Barlaam et Josapha
139
s qui aient été publiées portaient beaucoup moins
sur
cette thèse que sur sa réduction à la seule hypothèse que j’avais men
140
iées portaient beaucoup moins sur cette thèse que
sur
sa réduction à la seule hypothèse que j’avais mentionnée au chapitre
141
lisant cette phrase d’Ælius Donatus (commentaire
sur
Térence, ive siècle) : Quinque lineoe sitnt amoris, scilicet, visus,
142
is inconsciente : on fonde aujourd’hui le mariage
sur
la passion, ce qui est une stupidité car c’est confondre l’amour pour
143
ous avait reproché d’avoir fait trop d’hypothèses
sur
la doctrine de cette hérésie. En effet. Quand parut mon livre, on ign
144
livre, on ignorait encore beaucoup trop de choses
sur
cette doctrine. J’avoue que j’en avais été réduit à un grand nombre d
145
e du livre reste la même mais s’appuie maintenant
sur
des textes : j’ai repris la partie historique. Mais votre propos deme
146
z de preuves à ce que j’avance. Fonder le mariage
sur
l’amour-passion est un monstrueux contresens. Il y a un point aussi à
147
Petits trajets
sur
les axes du monde (août 1956)ak al Cette beauté bien drue d’énergi
148
d on traverse le tunnel de Chexbres : il se ferme
sur
un paysage de plateaux nordiques et rhénans — collines où montent les
149
e les hautes parois de sa prison. Mais s’il monte
sur
la montagne… Alors, cette ivresse des sommets. L’intuition de la gran
150
uniforme au col bordé de perles blanches mordant
sur
l’encolure bien rasée entrait, claquait la porte étroite, et annonçai
151
nes hautement improbables, très rarement observés
sur
la planète, et que la presse devrait mettre en vedette, au lieu de no
152
nversation à voix trop haute, une semelle appuyée
sur
le banc, quelque geste imprévu, un air, un rien. L’indiscrétion du re
153
je rêvais avec fièvre, à 12 ans, quand je lisais
sur
les longs wagons bruns qui s’engouffraient au tunnel du Gothard : Ams
154
s et des express européens, petits trajets portés
sur
les axes du monde. Quel ennui, ces Secondes entre les deux ! ak. R
155
eux ! ak. Rougemont Denis de, « Petits trajets
sur
les axes du monde », Médecine de France, Paris, août 1956, p. 33-35.
156
de veto, cette Diète « n’avait en fait d’emprise
sur
les cantons que dans la mesure où elle se conformait à leurs volontés
157
nœuvres les plus grossières du communisme, jouant
sur
leur affectivité inquiète comme Iago sur la jalousie d’Othello. D’où
158
, jouant sur leur affectivité inquiète comme Iago
sur
la jalousie d’Othello. D’où enfin l’extrême confusion et les éclats d
159
assion saugrenus qui caractérisent les polémiques
sur
la souveraineté nationale. Lors des débats de la table ronde de l’Eur
160
neté fictive. » (Étant entendu que l’accent porte
sur
fictive.) C’est ainsi que l’on doit rassurer ceux qui tremblent, dise
161
rd’hui les décisions principales et le peuple n’a
sur
elles aucun contrôle. Au contraire, les organisations supranationales