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enons de montrer qu’il serait vain de rêver cette
union
sous forme de mélange. Il nous faut faire l’Europe, voilà le vrai pro
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elles du pays d’à côté. Et puisqu’il faut baser l’
union
sur quelque chose qui soit commun à tous, le problème revient donc à
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s ressources. Faute de former à temps cette libre
union
, nous serons unifiés par la force, mis au pas, ou froidement liquidés
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t menacé. Et qu’il n’est plus d’espoir que dans l’
union
, — celle qui veut surmonter nos divisions pour sauver nos diversités.
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à l’échelle du siècle. Il semble évident que leur
union
renverserait d’un coup la situation. Tout les y pousse : la logique d
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est plus clair au monde que la nécessité de notre
union
, rien n’est moins contesté et cependant, comme il arrive parfois dans
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ire une contradiction — entre le mouvement vers l’
union
et les autonomies locales qui défendent leurs particularités ; parado
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est qu’ils ne pourront jamais trouver un centre d’
union
et un seul intérêt commun » ! Et dans un de ses ouvrages, M. Rappard
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est manifestement glissée ici, le projet Briand d’
union
européenne ayant été présenté à la SDN en 1929.
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. La « Petite Europe » a cherché son salut dans l’
union
. Elle l’a trouvé malgré l’hostilité, la méfiance ou l’indifférence de
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écoles, des sensibilités. Et c’est cela que notre
union
doit préserver, pour les nouveaux départs que le monde attend de nous
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étexte à la Suisse pour refuser de collaborer à l’
union
européenne. I En effet, pour que la Suisse en vienne à décider q
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n dénominateur commun, et que venez-vous parler d’
union
, quand l’unité foncière a disparu ? Il serait fou, et il est impossib
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graves confusions. En effet, l’absence actuelle d’
union
ne signifie pas que l’unité millénaire de l’Europe n’existe plus. Ens
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illeure raison de nous fédérer, c’est que seule l’
union
fédérale peut les sauver et les garantir dans notre siècle. Mais d’où
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tionales étaient sacrées ; et qu’en conséquence l’
union
fédérale de nos pays, sauvegardant leurs diversités, était une rêveri
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un jugement sur l’avenir, comme dans le cas de l’
union
de l’Europe. Mais il y a plus. Il est parfaitement clair que la natio
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its, sur les diversités vivantes, et qui freine l’
union
nécessaire. Qu’un tel nationalisme survive à ses raisons, en perdant
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re, l’attitude fédéraliste, et la nécessité d’une
union
européenne. C’est donc bien en tant que fédéraliste que je réagissais
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pandu parmi les militants du nouveau mouvement, l’
Union
européenne des fédéralistes. J’étais embarqué. Résumons : j’ai été co
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prendre que vous êtes partisan des efforts pour l’
union
politique qui se poursuivent à Strasbourg et à Luxembourg ? Naturelle
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apporté un élément de pittoresque au débat sur l’
union
de l’Europe : M. Molotov, qui voit grand, jugeant mesquine l’Europe d
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roblème préalable qui reste, de toute évidence, l’
union
de l’Europe, condition de sa force (notre opinion l’oublie. Molotov,
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ant des mois, l’Europe ne fera plus rien pour son
union
; bien plus, elle va laisser pourrir la CED, seule capable — à tort o
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ès : on sait la suite. Seule riposte possible : l’
union
européenne, capable d’opposer aux Russes une puissance qui les tienne
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de l’Europe — et enfin pour hâter l’indispensable
union
de nos pays, la France imagina le plan d’une « communauté de défense
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ons décisives. Lorsqu’un Maurice Barrès célèbre l’
union
« sacrée » de la nation dans laquelle catholiques, protestants et agn
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é et l’égoïsme politique mal compris opposent à l’
union
de l’Europe ; il est devenu au surplus une forme de pensée réactionna
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ne cause qu’ils n’osent pas attaquer : celle de l’
union
européenne. Il est clair que tous les obstacles à cette union viennen
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enne. Il est clair que tous les obstacles à cette
union
viennent de l’esprit nationaliste, jacobin et paratotalitaire. Mais i
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es nationalistes n’osent pas se déclarer contre l’
union
. Ils la sabotent, en fait, sous différents prétextes, mais ils lui re
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que pas de cette double nécessité : instituer une
union
réelle, sauvegarder nos diversités. Sans union, l’Europe disparaît, a
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ne union réelle, sauvegarder nos diversités. Sans
union
, l’Europe disparaît, annexée ou colonisée. Mais si l’on opprime ses d
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le conduit à refuser toute proposition concrète d’
union
— on vient de le voir par le rejet de la CED. Ceci dit, les fédéralis
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tit préfixe leur qualité d’adversaires réels de l’
union
. Mais là encore, je demande que les fédéralistes refusent de se battr
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’une action seules susceptibles de conduire à une
union
vivante de nos peuples. Dans chaque cas, mes conclusions ont été pare
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à trop de marchandages entre les vraies forces d’
union
et les répugnances nationalistes, plus ou moins avouées comme telles.
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es, ce qui inspire toutes les résistances à notre
union
: l’esprit nationaliste. aa. Rougemont Denis de, « Fédéralisme et
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s été tentés de penser qu’on ne pouvait réussir l’
union
que par une série de mesures « concrètes », telles que l’OECE, la CEC
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OECE, CECA) jusqu’au jour où les adversaires de l’
union
ont déclenché leur propagande massive. Eux n’ont pas hésité un instan
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emple, encore modeste, mais convaincant, de cette
union
européenne qui doit s’opérer dans les cœurs avant de pouvoir s’établi
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nc à l’interdit maintenu sur la femme de chair. L’
union
mystique avec cette divinité féminine devient alors une participation
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dit un upanishad. Dans le tantrisme, la maithuna (
union
sexuelle cérémonielle) devient un exercice yogique. Mais la plupart d
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rope ? Est-il vrai qu’il y ait là un obstacle à l’
Union
? Ces souverainetés ont-elles quelques réalité et consistance, en deh