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signer. Ceux qui prétendent défendre la paix sans
vouloir
en même temps la liberté, se dénoncent eux-mêmes. La vraie paix n’est
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t et l’on doit détester la propagande, mais on ne
veut
pas nier qu’elle existe et qu’elle joue — avec quel succès ! — contre
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e liberté, elle suppose la libre discussion. Nous
voulons
des moyens conformes à notre fin et nous voulons cette fin parce que
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voulons des moyens conformes à notre fin et nous
voulons
cette fin parce que la liberté est à nos yeux la condition vitale de
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utres activités dites distinguées de ce genre, je
voudrais
poser une simple question très précise et concrète. D’où vient que l’
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que celles qu’évoquait M. Reynaud, car ces armées
veulent
occuper bien autre chose que des terrains, elles veulent occuper le c
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occuper bien autre chose que des terrains, elles
veulent
occuper le cœur et les esprits de ceux-là mêmes qui pourraient être a
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nçu, il naîtra donc. Cet homme sera tout ce qu’on
voudra
, mais jamais un Européen. À l’appui de cette thèse absolue, j’invoque
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rait plus à rien d’européen. Après tout, pourquoi
voudrait
-on « fabriquer » des Européens ? C’est uniquement parce que l’on veut
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» des Européens ? C’est uniquement parce que l’on
veut
unir les 25 États souverains qui se divisent le continent. Mais nous
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ences qu’il faut maintenant nous fédérer. Si nous
voulons
rester Français, Vaudois, Écossais ou Saxons, si nous voulons rester
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er Français, Vaudois, Écossais ou Saxons, si nous
voulons
rester nous-mêmes, il n’y a plus une minute à perdre : il nous faut c
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us sommes, la conscience de nos libertés ; puis à
vouloir
le moyen de les sauver. L’éducation européenne devra montrer que nos
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n’est plus d’espoir que dans l’union, — celle qui
veut
surmonter nos divisions pour sauver nos diversités. b. Rougemont D
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aux yeux de tous, des deux côtés, c’est que nous
voulons
la liberté, et que les autres veulent la dictature. Ils la préfèrent
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st que nous voulons la liberté, et que les autres
veulent
la dictature. Ils la préfèrent — provisoirement disent-ils — à notre
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e des libertés concrètes que nous avons ? Si nous
voulons
gagner d’avance — avant une guerre, qui serait perdue par tous — cett
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os libertés ? Sont-elles purement formelles ? Les
voulons
-nous vraiment ? Et sommes-nous prêts aux derniers sacrifices pour les
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e millénaire », mais déjà morte : — Là où l’homme
veut
être total, l’État ne sera jamais totalitaire. c. Rougemont Denis
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ongrès pour la liberté de la culture d’avoir bien
voulu
nous autoriser à reproduire un extrait de la brochure de Denis de Rou
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des civilisations rajeunies vont se dresser, qui
voudront
la réduire en servitude. « L’Europe vassale ! Cette perspective ne va
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Cette relecture avive en moi d’amers regrets. Je
voudrais
écrire à de Traz sur toutes ces choses, ce soir : il est trop tard. I
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spèce des militants d’une politique. Ce moraliste
voulait
d’abord comprendre : pudeur ou foi dans la seule force du bon droit,
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e se transformait en une attention passionnée. Il
voulait
être ouvert, plutôt qu’ouvrir. Tous ses personnages romanesques sont
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nstituées entre ce qu’ils étaient et ce qu’ils se
voulaient
. Voyons leur création, leur action, et leur drame. Une ultime structu
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a morale classique et son langage ; cependant ils
veulent
être simples et n’employer que des mots éprouvés… C’est à ce stade qu
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un viol, et s’il condamne ce viol, c’est qu’il se
veut
intègre, au prix d’un sacrifice dont il reste le maître. Son héroïsme
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rudence a montré ce qu’elle savait faire. Si l’on
veut
que l’Europe survive, l’heure est venue de l’impatience créatrice. Je
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mes politiques et ne nous intéresse pas ici. ⁂ Je
voudrais
maintenant vous présenter un certain nombre de thèmes : 1° Il n’est p
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part contre une tentation d’internationalisme qui
voudrait
supprimer toutes diversités. Nous lutterons contre ces déviations de
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me, sa structure, se donnerait pour tâche — et je
voudrais
qu’il le fasse expressément par un vœu formulé si possible ici — de d
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ait vraiment s’incarner. Pour préciser encore, je
voudrais
que ce même réseau de distribution, de diffusion et de critique soit
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pose de mettre à votre disposition. En retour, il
voudrait
bien que chacun de vous prenne l’habitude de lui écrire pour suggérer
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lon vos besoins. Le Centre européen de la culture
voudrait
être la plaque tournante de vos foyers, leur forum. Un dernier mot :
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me suis dit que je vous la retransmettrai. Je ne
veux
faire de peine à personne, mais les maisons de culture sont là pour «
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? d’hommes à la fois libres et responsables ! Je
voudrais
que vous soyez très ambitieux pour vos foyers de culture, et très amb
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de vue de ceux qui croient à l’Europe. Si vous le
voulez
bien, nous pourrions reprendre les principaux points de l’argumentati
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ne nous a pas séparés en deux de la façon dont on
voudrait
nous le faire croire. Premièrement, on peut espérer que cette séparat
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e… Soit. Mais ces 320 millions avec lesquels vous
voulez
faire l’Europe n’ont pas de traditions communes ou d’impérieuses rais
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x qui ont fait la Suisse moderne. Ah ! oui ? Vous
voulez
parler des traditions communes des Vaudois et des Bernois, je pense ?
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it-il d’une théologie ? Certainement non. Kassner
veut
voir. D’une gnose alors ? On pourrait le penser. Mais ceux qui se fon
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lque système rendant compte de son unité. Si l’on
veut
établir son passeport pour l’Histoire, les données principales font d
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e et neutralité (6 mars 1953)s La thèse que je
voudrais
défendre devant vous tient en deux phrases : 1. Une discussion sur l’
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l’autre de ces conditions n’est présente. Si nous
voulions
aujourd’hui renoncer à la neutralité, que se passerait-il ? On ne le
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Pourquoi je suis Européen (20 juin 1953)v w Je
voudrais
vous demander quelles ont été les raisons toutes personnelles qui ont
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anger dans aucun de nos pays. Tel est, si vous le
voulez
, l’aspect « cosmopolite » de mon européanisme : il m’est instinctif,
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oléon le nationalisme de tout un siècle. Napoléon
voulait
faire l’Europe, oui, mais comme Hitler : il voulait un État européen
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ulait faire l’Europe, oui, mais comme Hitler : il
voulait
un État européen et non l’Europe réelle. Il voulait nommer des préfet
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ulait un État européen et non l’Europe réelle. Il
voulait
nommer des préfets… L’état d’esprit jacobin, centralisateur, unificat
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petites réalisations, par quelques-uns, ceux qui
veulent
. Le fédéralisme est antisystématique, empirique, et seul réaliste. En
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ion, qui ne pourra plus que se nier lui-même s’il
veut
rejoindre la morale. Il se niera donc au profit de quelque dictature
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mais que les autres arrivent ! L’Asie, donc, doit
vouloir
autant que nous, et autant que l’Amérique, l’Europe unie. Mais l’Euro
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ération des Six échouent. (Début modeste, si l’on
veut
, mais seul concret.) Ces efforts peuvent échouer si le parlement fran
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te. Entendront-ils cet Hannibal ante portas qu’on
voudrait
leur crier de Genève ? y. Rougemont Denis de, « Ce petit cap de l’
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privés, calculant à court terme. Les communistes
veulent
une Europe soviétisée. L’Europe unie serait forte et leur résisterait
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Europe unie serait forte et leur résisterait. Ils
veulent
donc une Europe divisée. Or, ce qui nous divise, c’est le nationalism
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confond dans une même répression la réaction qui
veut
le renverser, et les diversités locales ou spirituelles qui demandera
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e de la nation est par essence conquérante : elle
veut
apporter la Liberté aux autres peuples, par la force au besoin. De pl
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lui paraissait suffisante pour trancher le débat.
Vouloir
limiter la souveraineté, c’était évidemment trahir, attenter à l’honn
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tratives, patries locales, nation et langue, il a
voulu
imposer ce carcan aux réalités économiques. C’est ainsi que le charbo
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tionalistes, comme M. Herriot, nous disent qu’ils
veulent
bien d’une Europe unie, à condition qu’elle respecte les souveraineté
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rainetés nationales. Ce qui revient à dire : « Je
veux
bien me marier, mais à condition de rester célibataire ! » Logiquemen
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liste que la Suisse, on pourra la nommer comme on
voudra
, Confédération, Alliance, ou même Ligue pour la protection des nation
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de Paris, de Hambourg, de Rangoon et de Milan. Je
voudrais
simplement mettre en relief un fait : celui de notre Rassemblement. P
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sollicité de tous côtés, ne sait plus où aller et
voudrait
qu’on l’oriente. Les artistes, orchestres et les chefs de qualité ne
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que ceux de Paris, et nous donnant le ridicule de
vouloir
vivre ces doctrines. Inquiétude et ferveur étaient les mots de l’époq
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ur un dîner improvisé. Je rentrais d’Amérique, je
voulais
tout savoir sur nos amis, leurs œuvres et leurs vies : j’avais couru
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d stupidement son existence dans la réponse ». Je
voudrais
au contraire approfondir, tout en la précisant autant qu’il est possi
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s et même matérialistes avant la lettre. Le « qui
veut
faire l’ange fait la bête » semble illustré par leurs excès ; mais ce
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ouesse, elle est aussi fontaine de Jouvence : Je
veux
garder (ma dame) pour me rafraîchir le cœur et renouveler mon corps,
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ertes ? Mon propos initial était assez simple. Je
voulais
mettre à jour un paradoxe dont l’époque semble nourrie mais inconscie
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l’amour pour la mort avec l’amour pour la vie. Je
voulais
donner 150 pages ; j’en fis 400. En cours de route, en effet, je me m
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mène historique, d’origine proprement religieuse.
Voulez
-vous dire que l’amour-passion n’est pas un des caractères permanents
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n 1802 : « La Nature a fait votre État fédératif.
Vouloir
la vaincre ne peut pas être d’un homme sage. » Entre les deux extrême
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s souverainetés doivent être abandonnées, si l’on
veut
faire l’Europe ? Est-il vrai qu’il y ait là un obstacle à l’Union ? C
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dant, comprenons la consigne ainsi transmise. Ils
voulaient
que leur combat survive à leur défaite. Ce message doit être entendu,
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cher des excuses. Que tous les esprits libres qui
voudraient
s’associer à l’action internationale du Congrès pour la liberté de la