1
mes, et partant de là, dénient toute personnalité
économique
, sociale ou scientifique à l’Europe qu’il faudrait unir, sont bien so
2
toutes dernières années. Un certain déterminisme
économique
semblait nous conduire sans merci vers le triomphe du plan total, ord
3
eul ses colonies. Aucun ne peut vivre en autarcie
économique
, ni commercer comme il l’entend. Aucun donc n’est indépendant. Mais i
4
— la seule réussite dans douze ans d’institutions
économiques
ne peut évidemment suffire ; mais leur échec serait bientôt mortel. O
5
part des économistes, et une prise de conscience
économique
dans le grand public. L’étude des réalités de base et des problèmes p
6
Il faudrait réfléchir librement sur les problèmes
économiques
, et il faudrait y réfléchir en groupe, car ces problèmes sont trop co
7
’opinion : Que se passerait-il si… les frontières
économiques
étaient supprimées en Europe ? Telle était la règle du jeu. Nous ne d
8
demandions pas comment faire pour obtenir l’union
économique
, mais supposant le problème résolu, nous désirions savoir, comme l’él
9
es et les nouvelles culturelles, scientifiques et
économiques
rédigées par les services du CEC. Quant au département des Recherches
10
isé deux importants Séminaires, l’un sur l’avenir
économique
d’une Europe sans frontières intérieures l’autre sur les conséquences
11
ation plus poussée. À l’heure où les institutions
économiques
et politiques de l’Europe naissante proclament leur volonté de concen
12
fait sous la pression constante de leur expansion
économique
ou idéologique, l’Europe reste sans voix pour définir ses intérêts vi
13
les yeux la gravité littéralement mortelle. Crise
économique
tout d’abord, — la plus frappante. « La Suisse — a écrit l’historien
14
étaient les maîtres incontestés de leur politique
économique
. On comptait alors en Suisse 11 mesures de pieds, 60 espèces d’armes,
15
être remis en question jusqu’à nos jours. L’essor
économique
, social et culturel de la nouvelle Suisse unie fut immédiat. Aucune d
16
fatalement semer le chaos et la ruine dans la vie
économique
du pays. On prédisait la faillite des industries « protégées », l’env
17
t, « rêveries, chimères et utopies ». L’ascension
économique
d’un riche canton industriel comme Zurich fut immédiate ; celle d’un
18
épit de la suppression instantanée des frontières
économiques
. Notons en passant qu’il n’est pas un des arguments des opposants à l
19
s débats qu’y soulèvent les questions politiques,
économiques
ou culturelles les plus concrètes. Bibliographie Les sources de
20
isoler dans une souveraineté vide de tout contenu
économique
ou politique ne saurait mener théoriquement qu’à la misère et ne mène
21
l’union sous ce prétexte, tout sauf les évidences
économiques
, géopolitiques et mondiales. Ces dernières finiront par s’imposer, si
22
les manuels scolaires et le système des échanges
économiques
, voire culturels, qui est mouvant par définition. Cet incroyable amas
23
on rapide des formes de vie politique, sociale et
économique
élaborées par l’Europe moderne. Résumons cela : je vois l’Asie du Sud
24
qu’un autre aux problèmes concrets de mon temps,
économiques
, sociaux et politiques (je crains d’avoir lancé le terme d’engagement
25
d’une dialectique idéale et non du jeu des forces
économiques
, qu’il a faussé en y intervenant, et qui tend à l’éliminer dans la me
26
de l’Europe : À tout cela s’ajoute un grand fait
économique
: les petits États de l’Europe — j’entends tous nos empires et États
27
vaste regroupement des institutions européennes,
économiques
et politiques, qui doit se réaliser d’ici la fin de l’année. z. Ro
28
grandes inventions ont « répondu à des besoins »,
économiques
, alimentaires et matériels. Quelques-uns cependant nous disent : si l
29
l’avion, et non pas de la prévision des avantages
économiques
, touristiques et militaires que présenterait un jour l’aviation. L’hi
30
inventions techniques, le motif n’est utilitaire,
économique
ou financier. Ce sont des besoins d’un tout autre ordre, psychologiqu
31
on de la technique par des besoins utilitaires ou
économiques
repose en somme sur un anachronisme, et sur une confusion des effets
32
es amusettes le système compliqué de leurs « lois
économiques
», et prétendent que ces lois expriment les besoins matériels de l’ho
33
moins qu’aujourd’hui, l’explication utilitaire ou
économique
, entièrement fausse pour les périodes qui nous précèdent, peut nous s
34
et lui donnent un sérieux nouveau, une importance
économique
croissante. Cependant un danger subsiste. L’ère de l’automation et de
35
lité concrète, n’est-elle pas avant tout l’Europe
économique
, c’est-à-dire le Marché commun ? Le traité de Rome, les Six, les acco
36
problème véritable, on voit qu’il est bien moins
économique
que politique, et en fin de compte, culturel. Car c’est la politique
37
n’est pas un dialogue politique, et encore moins
économique
. C’est vraiment un dialogue culturel. La synthèse de ces deux doctrin
38
cles mentaux qui entravent encore la construction
économique
et politique de l’Europe. La seconde tâche consiste à prendre au séri
39
enus dès maintenant, les plus belles réalisations
économiques
de l’OCDE et du Marché commun resteront pauvres de substance humaine,
40
mie seule peut leur donner, l’indispensable union
économique
ne pourra jamais prendre vie : trop de contre-courants psychologiques
41
rix, contre tous les défaitismes et opportunismes
économiques
et politiques. (En Suisse romande, des éditoriaux parlent déjà de « l
42
me plus vaste d’entraide sociale et de rénovation
économique
et politique. Elle avait au départ formé le noyau du premier mouvemen
43
l des positions occidentales, une série de crises
économiques
, une arrogance accrue des peuples neufs détenant la majorité à l’ONU,
44
raphie humaine correspond une activité politique,
économique
et culturelle plusieurs fois supérieure à tout ce qui se passe dans l
45
de San Francisco à Vladivostok (réseau d’accords
économiques
et culturels). En Europe, deux grandes tendances s’affrontent, en li
46
la centralisation et à l’uniformisation sociale,
économique
et éducative du continent. Fédéralistes et unitaires, mondialistes et
47
du progrès technique, rendue possible par l’union
économique
et politique de nos pays, et d’autre part l’accroissement de la popul