1 1959, Articles divers (1957-1962).  Une expérience de fédéralisme : la Suisse (1959)
1 le premier professeur catholique à l’Académie de Calvin et l’ornement du Conseil représentatif genevois, avant de devenir amb
2 1960, Articles divers (1957-1962). Un péché mortel : la désunion des chrétiens (mars 1960)
2 la fréquente communion. On ignore simplement que Calvin défendait cette doctrine contre l’Église romaine, où l’habitude était
3 1961, Articles divers (1957-1962). Le Temps de la louange (été 1961)
3 tes les constructions dogmatiques — saint Thomas, Calvin ou Karl Barth — comme étant affectées à la base d’un « littéralisme »
4 1962, Articles divers (1957-1962). Calvin (1962)
4 Calvin (1962)ag Jean Calvin naît le 10 juillet 1509 à Noyon, d’une famill
5 iser l’Église. Chassé par les magistrats en 1538, Calvin s’en va à Strasbourg, où il se marie. Rappelé à Genève en 1540, il y
6 ne fait pas précisément œuvre d’écrivain », alors Calvin n’est pas un écrivain. Il a créé un style et un vocabulaire, et la la
7 me, se définit précisément comme quelque chose où Calvin ne trouverait pas sa place et, de fait, ne joue plus aucun rôle. En r
8 e qu’on ait abusé — s’origine sans nul doute chez Calvin et n’a jamais encore égalé son modèle. Calvin n’est pas aimable, on l
9 hez Calvin et n’a jamais encore égalé son modèle. Calvin n’est pas aimable, on le sait de reste. Maigre et mélancolique, comme
10 e de mort d’imprimer aucun livre quel qu’il soit. Calvin qui fuit de ville en ville arrive à Bâle, pour y vivre caché, connu d
11 e remonstrance qu’avait faite Farel auparavant ». Calvin devient le pasteur de la première Église réformée, et il la dote d’un
12 en appel, Jehan Chauvin, le frêle Picard, devint Calvin , nom de sa personne dans l’Histoire. Suivre sa vocation, au contraire
13 ’arrachant à lui-même, le jette à sa personne. Et Calvin  : « Dieu me fit tourner bride… » Son efficacité naît de cet abandon,
14 es États-Unis seraient aussi sévèrement jugés par Calvin que la Russie par Marx. Mais le marxisme en dépit d’une doctrine de l
15 s, encore bien moins entre l’État et le citoyen. Calvin n’était pas démocrate, mais il a fomenté les chefs qui ont appris aux
16 te de l’Occident moderne l’aire de l’influence de Calvin et l’aire des dictatures totalitaires : elles ne se recouvrent nulle
17 ie à Genève, comme le répète l’ignorance commune, Calvin a créé le modèle d’une église dressée face à l’État et soigneuse à le
18 t l’autorité, qui est de l’esprit. Faut-il ranger Calvin au camp de la liberté ? Oui certes, dans la mesure où par la seule ve
19 a Nouvelle NRF, 1953. ag. Rougemont Denis de, «  Calvin  », Tableau de la littérature française, vol. I, Paris, Gallimard, 196