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aie victime du mythe n’est pas Tristan, n’est pas
Iseut
, et n’est pas non plus leur passion, qui triomphe au contraire de tou
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, gagné l’amour. Le mari, lui, a partagé la vie d’
Iseut
. Il reste seul vivant, mais sans amour. Aux yeux du mythe, il est per
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nts légendaires — le principal étant le mariage d’
Iseut
avec le Roi, père adoptif du héros —, il n’y aurait pas de roman, ni
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evalier. Et l’on recule épouvanté devant l’idée d’
Iseut
devenant Madame Tristan ! C’est pourtant bien à cela que nous en somm
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e version renouvelée de l’archétype de Tristan et
Iseut
. Ils cherchent donc partout l’obstacle qui résiste, et n’en trouvent
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ustement dont triomphe la passion de Tristan et d’
Iseut
: et c’est la mort. J’ai laissé jusqu’ici dans l’ombre cet aspect tro
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e qui se passe trois jours après la mort d’amour.
Iseut
n’évoque-t-elle point cette forme de lumière qu’on ne rejoint que dan
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e l’âme. aa. Rougemont Denis de, « Tristan et
Iseut
à travers le temps », Bulletin de l’Académie royale de langue et litt
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intéressantes théories sur le roman de Tristan et
Iseut
, en réponse à M. Maurice Delbouille qui avait traité le même thème. Q
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invitant à sa tribune, pour y évoquer Tristan et
Iseut
sous un angle tout différent, M. Denis de Rougemont, qui a traité, lu
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nt, qui a traité, lui, du « mythe » de Tristan et
Iseut
dans plusieurs ouvrages. M. Robert Guiette, directeur de l’Académie,