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sions (sauf dans celle sur l’avenir du despotisme
russe
!) voilà qui n’empêche pas que ces deux grands génies aient puissamme
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tion écrasée, d’une révolte larvée de la jeunesse
russe
elle-même, pour briser le cours de cette fatalité et pour renverser n
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l’Histoire à des partages ignominieux : l’Est aux
Russes
, l’Ouest à l’Amérique, et le Centre neutralisé. Sa décadence paraissa
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ant les 98 millions retenus à l’est dans l’orbite
russe
— la seule réussite dans douze ans d’institutions économiques ne peut
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une part, et les cultures asiatiques, islamiques,
russe
et américaine d’autre part : car confrontés avec le Monde, tous les E
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après l’exemple de la Chine, qui croit imiter la
Russie
, laquelle veut rejoindre l’Amérique, qui est une invention de l’Europ
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Autriche est neutre aussi parce qu’elle touche la
Russie
, et à cause d’histoires très récentes. Ainsi tout sert nos souveraine
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que leur existence même. Mais France, Angleterre,
Russie
… ce seraient aussi de beaux noms. Lusitania aussi est un beau nom. Et
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s prévues par Burckhardt et Sorel s’instaurent en
Russie
, en Turquie, en Italie et en Allemagne. Les nationalismes et les raci
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symbolise l’industrialisation. En électrifiant la
Russie
, le communisme a renouvelé l’entreprise de Pierre le Grand et a pour
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le Grand et a pour la seconde fois européanisé la
Russie
. Et c’est l’URSS maintenant qui s’est chargée d’aider la Chine à liqu
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rès l’exemple de la Chine, qui essaie d’imiter la
Russie
, laquelle veut rejoindre l’Amérique, qui est une invention de l’Europ
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rphose prévisible du péril rouge, déguisé par les
Russes
en coexistence pacifique — nom qui aurait fait frémir Lénine ! — on r
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fessions dans les pays de l’Europe de l’Est et en
Russie
(on compterait, aux dernières nouvelles, sur 208 millions de Russes,
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ait, aux dernières nouvelles, sur 208 millions de
Russes
, 35 millions d’orthodoxes pratiquants et 3 millions de protestants ba
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s pays baltes et les Arméniens du Caucase). Le PC
russe
n’a jamais dépassé 8 millions de membres inscrits. Mais laissons ces
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épublique américaine ou une monarchie universelle
russe
. La déprimante prophétie ! … Quelle perspective ! Dans le meilleur de
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pour les Hongrois et les Polonais écrasés par la
Russie
, elle est le synonyme concret des libertés élémentaires. Et malheur à
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e l’avant-garde de la monarchie universelle de la
Russie
. Et Petőfi, dans son poème de 1848 intitulé « Silence de l’Europe »
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rme, mais de portée universelle ? Non, disent les
Russes
, — ou tout au moins les penseurs russes du xixe , — c’est la Russie q
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isent les Russes, — ou tout au moins les penseurs
russes
du xixe , — c’est la Russie qui a pour mission de régénérer l’Europe
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au moins les penseurs russes du xixe , — c’est la
Russie
qui a pour mission de régénérer l’Europe et de l’unir un jour, car c’
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l’unir un jour, car c’est ainsi seulement que la
Russie
pourra devenir européenne. En 1837, paraît le premier numéro de la re
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orthodoxie pure et des coutumes ancestrales de la
Russie
paysanne, adversaires donc de « l’Europe », et cette revue s’intitule
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’enthousiasme, qui serait restée le privilège des
Russes
et que nos pays de l’Ouest auraient perdue ; mais cette notion se tro
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te et bourgeoisement satisfaite, la mission de la
Russie
authentique est d’inverser l’œuvre de Pierre le Grand : le salut de l
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re de Pierre le Grand : le salut de l’Europe sera
russe
. Pour Kirievsky et ses amis, la notion d’hégémonie organisatrice est
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a supériorité politique et culturelle… Seule la
Russie
en est capable. Et c’est aussi ce que pensera Dostoïevski, et ce qu’i
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76 et 1877. L’avenir de l’Europe appartient à la
Russie
. La plus haute parmi les hautes missions que nous autres Russes sento
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s haute parmi les hautes missions que nous autres
Russes
sentons devoir assumer un jour, c’est la mission de grouper l’humanit
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n un seul faisceau, car ce n’est pas seulement la
Russie
et le panslavisme que nous servons, c’est l’humanité entière… Les Eur
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s que plus fortement à la véritable mission de la
Russie
, à sa puissance et à sa vérité : se sacrifier pour ceux qui, en Europ
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és à se laisser éclairer et libérer par la sainte
Russie
, sous peine de « sombrer dans le cynisme » et d’y trouver leur fin, «
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demain ! Je vous dis que la guerre viendra de la
Russie
. …Comment ferez-vous pour fédérer des Slaves, ou religieux ou mystiqu
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lus à l’Europe, mais plutôt aux Américains et aux
Russes
, demain aux Chinois, en attendant les Africains. Oui, bien sûr, mais
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lus à l’Europe, mais plutôt aux Américains et aux
Russes
, demain aux Chinois. Oui, bien sûr, mais c’est tout de même l’Europe
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Léonard Euler vécut en Allemagne et à la cour de
Russie
, Jean de Müller à Vienne et à Berlin, Jean-Jacques, Madame de Staël e
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s de marxisme-léninisme. Mais le fait est que les
Russes
ont lancé les premiers Spoutniks, et tout le monde veut les imiter. E
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seraient aussi sévèrement jugés par Calvin que la
Russie
par Marx. Mais le marxisme en dépit d’une doctrine de l’Histoire quas
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le tumultueux à la mongole, à l’espagnole ou à la
russe
. Les sourires inextinguibles et les mises en boîte raffinées sont adm
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s 440 millions que compte l’Europe d’aujourd’hui,
Russie
exclue — y contraint autant que l’évolution des idées et des morales.