1
es, les Français et les Grecs, les Anglais et les
Suisses
, les Suédois et les Castillans sont vus comme des Européens : il doit
2
rance, de l’Allemagne, de l’Italie et des cantons
suisses
— pas plus que cette unification, d’ailleurs, n’a supprimé ces différ
3
onnement conduirait à douter de l’existence de la
Suisse
, par exemple. Les historiens font remonter sa naissance au Pacte du G
4
iance excluait à peu près les neuf dixièmes de la
Suisse
actuelle. Tout comme la France d’avant Philippe Auguste excluait la B
5
ourgogne et la Champagne. C’était tout de même la
Suisse
, c’était la France ; réformez vos catégories pour les faire correspon
6
déjà faite. M. de Rougemont me dit qu’il y a une
Suisse
, quoiqu’on puisse disputer sur la date de sa naissance. En effet. Mai
7
on a généralement su où était, ce que faisait la
Suisse
. En 14, en 39, elle était neutre. Mais l’Europe ? était-elle pendant
8
rer : Mais ce n’est pas possible ? Rougemont ? Un
Suisse
? Un étranger ? J’ai donc aujourd’hui ma revanche. Aux photographes q
9
hal ? Moi qui ne suis que lieutenant dans l’armée
suisse
? » L’Aventure de l’homme occidental qui paraît simultanément à New
10
gne, la Belgique, la Hollande, la Scandinavie, la
Suisse
, pour eux, c’est tout un. Et quand on me demande où commence et où fi
11
emont montre l’importance. Philosophe et écrivain
suisse
, Denis de Rougemont a su depuis longtemps découvrir, grâce à ses voya
12
pays, que ce soit d’une manière directe comme en
Suisse
, ou plus souvent par députés interposés ; mais il sait trop rarement
13
ntale. Constituée en association régie par la loi
suisse
, elle jouit de la personnalité juridique. Ses ressources sont assurée
14
avenir. 19. On parle 6 langues en France, 4 en
Suisse
, 2 en Belgique, tandis que l’allemand est parlé dans 6 nations, le fr
15
Une expérience de fédéralisme : la
Suisse
(1959)n 1. Du pacte des communes à l’alliance des États (xiiie
16
t souvent, qu’il a fallu quelque six siècles à la
Suisse
pour devenir, par une évolution, l’État fédéral qu’elle est aujourd’h
17
à un rappel des origines. Les manuels d’histoire
suisse
donnent la date du 1er août 1291 comme celle de la naissance de la Co
18
écisif qu’il devait jouer dans la formation de la
Suisse
et dans la détermination de la mission singulière de ce pays. En effe
19
possesseurs d’une série de châteaux au nord de la
Suisse
actuelle, et qui ne cessaient d’étendre leurs domaines vers le Gothar
20
daient un État nouveau, lequel serait un jour, la
Suisse
. Cette première alliance locale d’hommes libres des campagnes, direct
21
helvétiques qu’il avait convoqués à Paris : « La
Suisse
ne ressemble à aucun autre État, soit par les événements qui s’y sont
22
es des États, et supprimait le terme de « citoyen
suisse
» qu’avait utilisé l’Acte de Médiation. Le « Corps helvétique », ains
23
andes puissances unifiées, aux portes mêmes de la
Suisse
: l’Italie et l’Allemagne. Le problème brûlant qui se posait aux Suis
24
’Allemagne. Le problème brûlant qui se posait aux
Suisses
, dans cette Europe où les campagnes de Napoléon venaient de susciter
25
conomique tout d’abord, — la plus frappante. « La
Suisse
— a écrit l’historien et journaliste William Martin — ressemblait sou
26
e leur politique économique. On comptait alors en
Suisse
11 mesures de pieds, 60 espèces d’armes, 87 mesures de grain, 81 pour
27
ur la peser ». Le trafic étranger évitait donc la
Suisse
. Bien plus, un industriel de Saint-Gall avait intérêt à faire passer
28
le Brenner autrichien, plutôt que par le Gothard
suisse
; ou encore, ses produits destinés à Genève par la Souabe et la Franc
29
la Souabe et la France plutôt que par les routes
suisses
traversant une douzaine de frontières cantonales, par des routes et d
30
ponts également frappés de droits. Si l’industrie
suisse
put survivre à de telles conditions, elle ne le dut qu’à l’initiative
31
ale et incontestée ne pouvait parler au nom de la
Suisse
entière. La Diète représentant 25 États souverains, l’unanimité prati
32
nger », commandés par des fils de familles nobles
suisses
. Les idées libérales, qu’on nommait alors « radicales », se répandaie
33
usieurs cantons en vue de hâter l’avènement d’une
Suisse
unie. En 1832, la Diète admit, sous la pression des cantons « régénér
34
bord que la faiblesse du lien fédéral institué en
Suisse
par le Pacte de 1815 créait « une illusion plus dangereuse que l’isol
35
ient « embrasser dans leurs plans stratégiques la
Suisse
, comme si la grande forteresse des Alpes était un désert livré au pre
36
puté qualifiait de « chimère » l’idée d’une Union
suisse
s’opposant aux seules réalités solides : le sentiment national et la
37
lution) : il pressentait que l’instauration d’une
Suisse
unie et libérale donnerait le signal du renversement de l’ordre impos
38
8 fut un facteur important du succès des radicaux
suisses
: elle retarda ou même paralysa l’action des Puissances. La campagne
39
es européennes, tout au long de l’année 1848, les
Suisses
profitèrent du répit que leur laissaient, malgré elles, les Puissance
40
sor économique, social et culturel de la nouvelle
Suisse
unie fut immédiat. Aucune des catastrophes prédites et calculées par
41
s peuples des vingt-deux cantons souverains de la
Suisse
, unis par la présente alliance, … forment dans leur ensemble la Confé
42
ce, … forment dans leur ensemble la Confédération
suisse
. Article 3. Les cantons sont souverains en tant que leur souverainet
43
est saluée par la quasi-unanimité des historiens
suisses
comme l’événement capital de l’histoire des Confédérés. Elle tira les
44
a d’un seul coup l’État qui se nomme désormais la
Suisse
. Cet acte central, axial et décisif de l’histoire suisse appelle quel
45
Cet acte central, axial et décisif de l’histoire
suisse
appelle quelques commentaires qui en dégageront l’originalité. La rap
46
des coutumes et traditions locales si chères aux
Suisses
. Ce furent ces craintes, précisément, qui se révélèrent, dans le fait
47
’est pas un des arguments des opposants à l’union
suisse
qui n’ait été repris, dans les débats actuels, par les opposants à l’
48
lèmes ne sont pas homologues de ceux de la petite
Suisse
du siècle dernier. A-t-on pris garde qu’il fallait trois jours à un d
49
rope actuelle est pratiquement plus petite que la
Suisse
de 1848. Ses États souverains ne sont guère plus différents entre eux
50
ionale… Si, à bien des égards, la formation de la
Suisse
comme État représente une expérience de laboratoire annonçant des app
51
exceptionnellement heureuses. « La Confédération
suisse
est le seul mouvement qui ait survécu au combat pour l’idée démocrati
52
, la guerre du Sonderbund a produit, en créant la
Suisse
, le seul résultat durable que l’on puisse attribuer précisément au mo
53
mot fédéralisme, qui est le mot-clé de l’histoire
suisse
. Les radicaux de 1848 voulaient une vraie fédération, mais ils passai
54
ncore, ceux qui s’intitulent « fédéralistes », en
Suisse
, sont les adversaires de toute extension du pouvoir central, tandis q
55
devenir unification forcée. Cette dialectique, en
Suisse
, n’est pas abstraite : elle exprime la vie même de la Confédération,
56
es. Bibliographie Les sources de l’histoire
suisse
sont cantonales et locales, jusqu’au xixe siècle. Nous ne pouvons so
57
ouvons songer à en donner ici même un aperçu : la
Suisse
compte 25 cantons ! Les meilleurs ouvrages d’ensemble sur l’histoire
58
Les meilleurs ouvrages d’ensemble sur l’histoire
suisse
considérée dans son unité datent des débuts du xxe siècle : H. Bart
59
er älteste Schweizerbund, dans « Revue d’Histoire
suisse
», n. 1 et 2, 1924. Sur la Constitution de 1848 : F. Fleiner, Schweiz
60
iz, Zurich, 1916 ; William Martin, Histoire de la
Suisse
, Paris 1930 ; Gonzague de Reynold, Conscience de la Suisse, Neuchâtel
61
aris 1930 ; Gonzague de Reynold, Conscience de la
Suisse
, Neuchâtel, 1938 ; Denis de Rougemont, La Confédération helvétique ,
62
on helvétique , Paris, 1953 ; André Siegfried, La
Suisse
, démocratie témoin, Neuchâtel, 1948 ; E. Hughes, The Federal Constitu
63
ford, 1954. 22. William Martin, Histoire de la
Suisse
, Paris, 1926, p. 241. 23. Au facteur fédéralisant que représentèrent
64
se helléniste dans les années 1820-1930. Toute la
Suisse
se passionna pour la liberté grecque — fortement financée par le Gene
65
urieuse figure de Rossi : « Né à Carrare, venu en
Suisse
comme réfugié politique au début de la Restauration, il fut le premie
66
stitution ! 26. Ernest Gagliardi, Histoire de la
Suisse
, Zurich, 1925, I, p. 79. n. Rougemont Denis de, « Une expérience de
67
nt Denis de, « Une expérience de fédéralisme : la
Suisse
», L’Europe du XIXe et du XXe siècle, vol. 1, Milan, Carlo Marzorati,
68
ais elle est isolée de l’Europe par la Manche. La
Suisse
est neutre parce qu’elle est au centre de l’Europe, et à cause d’une
69
premier dans la correspondance du grand historien
suisse
Jacob Burckhardt, à la fin du siècle passé ; et le second dans un quo
70
ntschli, déclare au sujet de son petit pays : La
Suisse
a clarifié et réalisé dans son domaine des idées et des principes féc
71
réalisé, alors la nationalité internationale des
Suisses
pourra se dissoudre dans la plus grande communauté européenne. Elle n
72
période qui suit, à l’Est comme à l’Ouest, et en
Suisse
comme en France. Il manquait à ce concert une note allemande, et Cons
73
la France, à l’Italie ou à l’Allemagne voire à la
Suisse
fédéraliste de faire l’Europe et de s’y fondre, accomplissant ainsi u
74
ne forment pas une seule nation. Au contraire, la
Suisse
, si bien faite, puisqu’elle a été faite par l’assentiment de ses diff
75
à la langue : c’est la volonté. La volonté de la
Suisse
d’être unie, malgré la variété de ses idiomes, est un fait bien plus
76
ière ; les Français ne pensent qu’à l’amour ; les
Suisses
sont des paysans, les Italiens des chanteurs, etc.), mais parfois aus
77
bière, les Français ne pensent qu’à l’amour, les
Suisses
sont des paysans, les Italiens des chanteurs, etc.), mais parfois aus
78
tant à Genève. (C’est en effet le Conseil fédéral
suisse
qui est l’autorité de surveillance de la Fondation.) Les confusions q
79
ilm naguère célèbre, Orson Welles assurait que la
Suisse
n’a donné au monde que la pendule à coucou. Il entendait que la Suiss
80
onde que la pendule à coucou. Il entendait que la
Suisse
n’a pas produit de grands hommes, comme l’Italie a produit Dante, l’A
81
as malice, persuadés qu’ils sont que l’horlogerie
suisse
donne l’heure au monde entier et ne craint personne. Il faut admettre
82
eux du premier venu, tandis que la grandeur de la
Suisse
reste un mystère, même aux yeux des Européens dotés d’une bonne cultu
83
l faut avouer que le statut du « grand homme » en
Suisse
, en vertu de lois non écrites, mais très anciennes, le condamne à dem
84
r le voit ? S’il vient chez nous et cite l’un des
Suisses
qu’il connaît par sa réputation mondiale, pas une personne sur mille,
85
moins son argument. ⁂ S’il me fallait décrire la
Suisse
en une seule phrase, comme il arrive que des touristes l’exigent, je
86
peu plus près. Compartiments est le mot-clé de la
Suisse
. Vingt-cinq États distincts quoique sans frontières visibles ; deux c
87
er la mesure commune et d’être un chef. Un Führer
suisse
est impensable. Mais dans le domaine de la culture, cet égalitarisme
88
u tenter de se rendre utile, ou courir loin de la
Suisse
son aventure. Les acheteurs de pendules à coucou ignorent généralemen
89
ules à coucou ignorent généralement que ce fut un
Suisse
qui bâtit le plus grand dôme du monde, Saint-Pierre de Rome ; qu’un a
90
dôme du monde, Saint-Pierre de Rome ; qu’un autre
Suisse
construit des capitales ; qu’un troisième a donné à l’Amérique les de
91
mand Le Corbusier, l’Alémanique Ammann, autant de
Suisses
qui ont vu grand, mais pas chez eux. Lucien Febvre, admirable histori
92
historien de la culture, écrivait à propos de la
Suisse
: Pays de gens moyens, oui. Mais quand ils réussissent à se dégager
93
grandeur. Et plus d’obstacle devant la pensée. Le
Suisse
s’appelle Jean-Jacques. Il s’appelle Germaine de Staël. Il s’appelle
94
le Français ne fait-il pas trop belle la part des
Suisses
dans la culture humaine, tandis que notre Américain la réduisait au j
95
des dimensions qui leur manquent. Paracelse était
Suisse
, comme C. G. Jung, et Rousseau comme Jacob Burckhardt, et Madame de S
96
aël comme personne. Jean de Müller, historien des
Suisses
, fut aussi le premier à publier une Vue générale du genre humain, dès
97
arth ou à un Jean Piaget, qui ont surtout vécu en
Suisse
, ce n’est pas la Suisse qui a fait leur nom et qui l’a propagé au loi
98
, qui ont surtout vécu en Suisse, ce n’est pas la
Suisse
qui a fait leur nom et qui l’a propagé au loin ; c’est au contraire d
99
e leur conscience helvétique… Nous n’avons pas en
Suisse
de purs poètes, ni de peintres qui aient fait époque, ni de composite
100
e et Dostoïevski seraient impensables en tant que
Suisses
. Une certaine démesure, un grand théâtre, un sens de la pompe et du s
101
haut ne seraient guère pensables hors du complexe
suisse
. C’est à eux que la Suisse doit de représenter une plus grande densit
102
ables hors du complexe suisse. C’est à eux que la
Suisse
doit de représenter une plus grande densité de conscience européenne
103
ait épousé une Anglaise. Il rêvait d’être un jour
Suisse
, ou Chilien peut-être. Avec tout cela, Français de bon langage, d’imp
104
ait épousé une Anglaise. Il rêvait d’être un jour
suisse
ou chilien peut-être. Avant tout cela, Français de bon langage, d’imp
105
le de Luther, en Angleterre, celle de Tyndale, en
Suisse
, celle de Robert Olivétan), François Ier signe un arrêt totalitaire i
106
l’Angleterre et ses dominions, la Hollande et la
Suisse
, la Hongrie pour un temps, la France huguenote, enfin toute l’Amériqu
107
où la guerre en Europe m’avait projeté hors d’une
Suisse
neutre et assiégée, qui m’estimait sans doute moins gênant, peut-être
108
mouvements de résistance qui se développèrent en
Suisse
pendant la crise de mai à août 1940. Il insiste notamment sur la fame
109
de Zurich, parle de la Suisse romande, moi de la
Suisse
alémanique. En sortant du studio, nous apprenons que Paris vient d’êt
110
oerri : « Si la France est battue, le moral de la
Suisse
va flancher. Beaucoup seront tentés de céder à diverses pressions. Po
111
n qui réunirait tous les groupements organisés en
Suisse
, mais en dehors des partis politiques, trop lents et trop peu sûrs. »
112
étranger. Vous mettez en danger la sécurité de la
Suisse
. C’est grave, c’est… très grave ! Terminé. — Terminé. Bon. Nous verro
113
pendant des heures. La débâcle est consommée, la
Suisse
cernée par l’Axe — les colonnes de Guderian descendent du Nord vers l
114
Rougemont Denis de, « Journal d’un témoin I : La
Suisse
pendant les événements dramatiques de juin 1940 », Tribune de Genève,
115
teurs. Publique dans le civil et devant l’opinion
suisse
, sous la responsabilité d’un directoire de dix membres. Le manifeste
116
re de dix membres. Le manifeste constate que « la
Suisse
est réduite à elle-même. Elle n’a pas d’autre garantie que son armée,
117
in, pas d’autre espoir que son travail ». Que les
Suisses
oublient donc leurs divisions partisanes. Venus de tous les points d
118
ondons la Ligue du Gothard. Bastion naturel de la
Suisse
, cœur de l’Europe et limite des races, le Gothard est le grand symbol
119
sités… Nous n’avons qu’un seul but : maintenir la
Suisse
dans le présent et pour l’avenir. Nous ne vous promettons qu’un grand
120
ais il nous rendra fiers d’être hommes, et d’être
Suisses
. Ce texte va paraître dans 74 journaux du pays. Dans chacun, nous av
121
la première fois de ma vie, j’ai eu honte d’être
Suisse
. » Début de juillet Rencontres quotidiennes, à Berne ou à la campagne
122
du choc causé par la défaite française, l’opinion
suisse
n’a pas encore compris toute l’ampleur du péril, c’est bien le tout d
123
ampleur du péril, c’est bien le tout de notre vie
suisse
et non pas tel parti plutôt qu’un autre, qui est radicalement menacé.
124
iat des directeurs des trois plus grands journaux
suisses
allemands.) D’autres seraient très nettement « résistants ». Un ou de
125
t de M. Auguste Lindt, aujourd’hui ambassadeur de
Suisse
à Washington, après avoir été haut-commissaire de l’Organisation des
126
ne sait se taire nuit à son pays”). Le moral des
Suisses
va-t-il flancher devant le raz de marée nazi ? Le Gothard, pense Roug
127
Gothard a produit un choc salutaire sur l’opinion
suisse
. Elle a rendu confiance à beaucoup de citoyens, elle a fait naître un
128
s dans la seule voie possible. Nous savons que la
Suisse
est gravement menacée, mais que notre action la renforce. De tout tem
129
uvenirs. Dès le mois de mai, le « Secrétariat des
Suisses
à l’étranger » m’avait proposé d’aller à New York et d’y faire jouer
130
u drame européen ; 2) la mission européenne de la
Suisse
; 3) le fédéralisme ; 4) le théâtre communautaire en Suisse. Le 27 ju
131
) le fédéralisme ; 4) le théâtre communautaire en
Suisse
. Le 27 juillet, une lettre du Département politique m’offrait un pass
132
la proposition de voyage aux États-Unis. Pour la
Suisse
, cet été-là, le péril militaire s’éloignait. Le Gothard était devenu
133
tures en moins. Les mêmes peuvent rire de l’armée
suisse
parce qu’elle n’eut pas l’occasion de se battre. Pourtant elle l’aura
134
, probablement, si les Allemands avaient senti la
Suisse
militairement moins forte et moins bien alertée. Et notre petit mouve
135
ans un prochain article. 42. On se rappelle, en
Suisse
, que le 25 juillet, le général Guisan convoqua tous les officiers sup
136
r. Présenté par cette note : « Né à Neuchâtel, en
Suisse
, Denis de Rougemont, qui fit ses études dans diverses villes européen
137
ements, c’est la Landsgemeinde des petits cantons
suisses
, formant le Ring sur la place principale.) Lire et parler Il n’e