1
re mystique. Le véritable individu, au Moyen Âge,
c’est
Maître Eckhart, de même qu’en Inde c’est d’abord le Bouddha, puis tel
2
yen Âge, c’est Maître Eckhart, de même qu’en Inde
c’est
d’abord le Bouddha, puis tel guru jusqu’à nos jours, c’est-à-dire le
3
forme) est une circonscription intermédiaire : «
C’est
celle que l’on connaît le mieux… » (Il s’agit de notre vie terrestre.
4
’ombre de la foi. Le danger que court l’Oriental,
c’est
l’ex-carnation trop facile. (On perd en chemin le monde créé, sa rais
5
de ses structures.) Le danger, pour l’Occidental,
c’est
l’incarnation trop complète. (On se perd soi-même dans la matière et
6
he, échappe au corps magique, s’isole enfin, mais
c’est
pour mieux se perdre en son accomplissement, puisque le moi est voie,
7
gieuse, moins encore dans leur vie sociale. Mais
c’est
sans doute lorsqu’on se pose la question : que vaut un homme ? (un ho
8
s et le père du coupé en deux. Ce qui manque ici,
c’est
l’idée grecque de mesure et, en liaison avec elle, l’idée de liberté.
9
out n’est autre que le Je pleinement réalisé. 2.
C’est
l’attitude générale des auteurs modernes qui se réclament en Occident
10
très comparable à celui de l’Europe en Occident.
C’est
de l’hindouisme qu’est issu le bouddhisme, pour recouvrir ensuite le
11
ie, et partiellement l’Indonésie, enfin le Japon.
C’est
du catholicisme qu’est issue la Réforme, pour essaimer ensuite en Amé
12
ue cette fois, l’Arabie et l’Iran. Leur Occident,
c’est
la Grèce d’Aristote, et leur Orient n’est pas l’Inde ou la Chine, mai
13
’historien et de l’observateur des cultures, mais
c’est
un dernier refuge pour les nationalistes. Or il se trouve que l’argum
14
r les deux concepts de christianitas et d’Europa.
C’est
enfin dans les œuvres d’un homme qui fut d’abord grand humaniste sous
15
notre appartenance à cette communauté de culture,
c’est
la condition nécessaire de l’union supranationale, et de l’allégeance
16
isme étroit et le Scylla du centralisme niveleur,
c’est
le secret de la santé européenne. Ici, culture et politique se joigne
17
soudain, celle de l’Est lui répond Quarante-huit.
C’est
quatre-vingt-quatre inversé. Jamais chiffres ne furent plus chargés d
18
is rien ne compte en fait que par la bourgeoisie.
C’est
elle seule, par ses franges cultivées et conscientes, qui a fait le s
19
maudits, ignorés ou refoulés par ses ancêtres. Et
c’est
elle aujourd’hui qui est prise d’angoisse devant ce qu’ils dénonçaien
20
d’angoisse devant ce qu’ils dénonçaient en vain.
C’est
elle qui croit aux catastrophes prochaines qu’ils prophétisaient dans
21
le désert, elle qui perd sa foi dans le progrès.
C’est
elle enfin qui cède au vertige de l’histoire, s’imagine que son heure
22
nique elle-même l’aura délivré de la chaîne. Mais
c’est
le bourgeois qui en vient alors à craindre le règne inexorable des ma
23
ttaque de sa voix grasseyante : parlons d’argent,
c’est
le secret du drame social. Mais Freud un peu plus tard : parlons du s
24
l. Mais Freud un peu plus tard : parlons du sexe,
c’est
le secret du drame individuel. Et voilà le choc de la reconnaissance,
25
et des faits conduit à la conclusion suivante : «
C’est
l’économie capitaliste des États-Unis qui a passé à la seconde phase,
26
des États-Unis qui a passé à la seconde phase, et
c’est
l’économie communiste l’URSS qui se trouve dans la première. » « Il n
27
sor d’une Europe reprenant la tête du progrès. Et
c’est
une autre prophétie, qui deviendra vraie, celle de Proudhon, qui fut
28
s se multiplient, les avions tombent, croyez-moi,
c’est
la Bombe. Elle va détruire les neuf dixièmes du genre humain. Un jour
29
areil, prenant l’initiative, appelle son abonné ?
C’est
toujours quelqu’un qui l’actionne. Comme vous ne savez pas qui, et qu
30
Qu’il y ait là quelque excès, j’en conviens, mais
c’est
la Nature, et non l’homme, qui aurait ici le droit de se plaindre. Vo
31
un général. Ce n’est pas elle qui est dangereuse,
c’est
l’homme. Et les cerveaux électroniques (par métaphore) ne font rien q
32
leur ait prescrit. Qu’ils travaillent pour nous,
c’est
tant mieux. Mais si vous me dites qu’ils vont penser pour vous, c’est
33
is si vous me dites qu’ils vont penser pour vous,
c’est
que vous l’aurez bien mérité. L’Apprenti sorcier de la légende déchaî
34
urs calculs. Ce qui se déchaîne, encore une fois,
c’est
l’homme. En vérité, les seuls humains que je connaisse qui aient eu l
35
a foi de quelques films et de la science-fiction.
C’est
encore moins un homme esclave de la machine. C’est une machine, ni pl
36
’est encore moins un homme esclave de la machine.
C’est
une machine, ni plus ni moins, c’est un outil, que l’homme a conçu, j
37
la machine. C’est une machine, ni plus ni moins,
c’est
un outil, que l’homme a conçu, justement, pour exécuter à sa place de
38
struction de plusieurs millions de vies humaines.
C’est
ici qu’il convient de rappeler le décalage de la conscience dont j’ai
39
volution donnant le pouvoir aux ouvriers d’usine.
C’est
ainsi le développement plus poussé de la technique, non l’action du p
40
ons initiées par cette libération technologique ?
C’est
le problème des loisirs qui s’ouvre largement, et tous les problèmes
41
ion des enfants, des adultes, et des techniciens.
C’est
le problème des moyens de culture, qui seront mis à contribution, sur
42
ntribution, sur une échelle brusquement agrandie.
C’est
, au-delà des questions immenses que je laisse aux économistes, et aux
43
s humaines et propose un sens moral au lecteur ».
C’est
donc sa récente Aventure de l’homme occidental (Albin Michel, éd.) qu
44
la Hollande, la Scandinavie, la Suisse, pour eux,
c’est
tout un. Et quand on me demande où commence et où finit l’Europe, j’a
45
travers son histoire et d’en mesurer les effets.
C’est
ce que j’ai tenté dans mon livre et ma conclusion est tout à fait opt
46
cette morale de la vocation dans la vie sociale.
C’est
, dit Rougemont, une question de feux rouges et de feux verts, de cont
47
Elle n’est pas souvent digne de ces œuvres, mais
c’est
elle qui les a créées. Nous l’oublions souvent et les « autres » l’ig
48
de l’Occident, mais pour l’oreille d’un Oriental,
c’est
un bruit vague, une espèce de rumeur insensée… Il fallait bien rappel
49
uropéens, vous nous envoyez des machines-outils ;
c’est
très joli, cela nous amuse et c’est utile, mais pourquoi n’y joignez-
50
ines-outils ; c’est très joli, cela nous amuse et
c’est
utile, mais pourquoi n’y joignez-vous pas un petit livre expliquant d
51
s occupants plus efficaces et plus puissants, car
c’est
aux pensées qu’ils commandent, aux sentiments, aux sources mêmes de l
52
ent ignorées. Mais ce qu’il m’importe de montrer,
c’est
comment ces produits et ces principes procèdent en réalité de nos val
53
loppé la technique dès la fin du xviiie siècle ?
C’est
qu’il se produisit à ce moment, en Europe, une conjonction sans précé
54
ière remonte aux philosophes présocratiques, mais
c’est
Socrate qui en illustra la haute portée morale ; la seconde fut défin
55
ssolublement à la notion de vocation personnelle.
C’est
de la conjonction séculaire de ces valeurs grecques et chrétiennes qu
56
e compromis tolérables entre ces extrêmes idéaux.
C’est
la tâche la plus importante de la seconde moitié du xxe siècle. Et c
57
mportante de la seconde moitié du xxe siècle. Et
c’est
sans doute la première fois dans toute l’histoire qu’un même problème
58
ibres. Les chercheurs libres ne sont pas groupés.
C’est
pourquoi le Centre européen de la culture a jugé utile de réunir en s
59
à des articles et à des émissions de radio. Mais
c’est
leur publication en recueil qui leur donnera leur vraie valeur, chacu
60
n, et qu’au surplus la culture européenne existe.
C’est
même elle, et elle seule, qui nous permet de parler de l’Europe comme
61
ucation, information, recherches. Faire l’Europe,
c’est
d’abord faire des Européens, et cela signifie d’une part, éduquer dan
62
fi en tant qu’ensemble culturel, reste sans voix.
C’est
ici la nécessité de relations culturelles européennes qui se fait jou
63
e haine » dégénérant en « psychose collective » ?
C’est
écrit de Potsdam et sous l’œil des barbares. Freud répond de sa Vienn
64
mme qu’une autre forme de la violence inévitable.
C’est
la violence née de « l’union de plusieurs faibles ». La violence d’un
65
a mesure. Il la cherche en vain, ne voit rien… Et
c’est
à lui que Freud écrit prophétiquement, à lui parmi tous ses contempor
66
les et contre leur mission de gardiens du Col. Et
c’est
pourquoi, au début du mois d’août 1291, — « considérant la malice des
67
qu’en disent les détracteurs des temps modernes,
c’est
une des gloires de ces temps, que cette idée ait acquis plus de nette
68
nal, souvent qualifié de « national » à l’époque.
C’est
ainsi qu’un député (le grand savant A.-P. de Candolle) pouvait s’écri
69
r sa fonction mondiale et non par ses limites. 1.
C’est
l’Europe qui a conçu l’idée d’humanité, la vision planétaire d’un gen
70
es nations de toute la terre en un seul corps. 2.
C’est
l’Europe qui a donné naissance à la seule civilisation effectivement
71
ionalisme est un tragique exemple. Chose étrange,
c’est
avec la fin de l’ère du colonialisme européen que coïncide cette cont
72
roque n’est encore observé, ni même pressenti. 3.
C’est
l’Europe qui peut seule animer le courant des échanges mondiaux. Car
73
eule animer le courant des échanges mondiaux. Car
c’est
elle qui les a mis en branle dès l’époque des grandes découvertes, en
74
rtes, en balisant les voies du commerce maritime.
C’est
elle qui a su trouver les substituts de l’ancienne route de la soie.
75
doit être mondiale, par une nécessité vitale. 4.
C’est
l’Europe qui représente aujourd’hui non seulement le Musée du Monde,
76
i est venu de l’Europe, on renonce à l’énumérer ;
c’est
« tout ou presque tout » de ce qui donne sa figure à la modernité du
77
e que dans la mesure où elle est forte et saine :
c’est
la mesure de son intégration, c’est-à-dire de l’union de ses forces v
78
ère des vocations personnelles et communautaires.
C’est
de l’ensemble des tensions valables et fécondes qui la tissent depuis
79
totalitaire, en art l’ennui, en biologie la mort.
C’est
assez dire que l’union fédérale, seule conforme à la formule même de
80
cadastrale et chicanière des âges prétechniques.
C’est
elle encore qui impose aux services de l’État la tâche idiote de fair
81
de police. Déclencher un processus d’union
C’est
dans cette perspective ouverte et dynamique, celle d’une méthode pour
82
etite Europe à la Grande est un double non-sens ;
c’est
d’abord méconnaître sans nulle raison avouable l’objectif manifeste d
83
e de la première, qui est d’aboutir à la seconde.
C’est
ensuite méconnaître la nature même du processus d’association des Six
84
européen dans l’existence encore fragile des Six,
c’est
qu’ils sont vitalement intéressés à devenir ces Dix-Sept que tout en
85
verront réunis en une famille, ils sauront bien,
c’est
dans leur sang, que l’Europe entière n’est qu’un appel au monde. Quel
86
tier, ils préfèrent nous parler de notre éclipse.
C’est
ce paradoxe planétaire que je voudrais d’abord examiner. Au lendemain
87
s quand un Oriental énonce un chiffre exorbitant,
c’est
qu’il espère en obtenir un autre, ou qu’il veut plaire ou intimider,
88
ollectif, qui devient le seul but de la vie. Mais
c’est
un but impersonnel, purement quantitatif et matériel, fixé par le gou
89
le gouvernement au nom d’une doctrine ennuyeuse ;
c’est
le but général, statistique et abstrait, sans relation directe ou imm
90
sommes en mesure de vous secourir matériellement,
c’est
à cause du travail acharné que nous nous sommes imposé pendant des si
91
ième caractère original de la culture européenne,
c’est
le sens de la liberté. Il est clair que ce sens est étroitement lié à
92
e sont nos origines. Car la liberté pour le Grec,
c’est
la critique frondeuse, le risque individuel ; pour le chrétien, c’est
93
ondeuse, le risque individuel ; pour le chrétien,
c’est
un état de grâce, une disposition intérieure ; pour le Germain, symbo
94
ion intérieure ; pour le Germain, symboliquement,
c’est
d’être armé ; pour le Romain, c’est de jouir des droits du citoyen à
95
mboliquement, c’est d’être armé ; pour le Romain,
c’est
de jouir des droits du citoyen à part entière, et tous ces éléments s
96
is pour les meneurs nationalistes de ces peuples,
c’est
un sens emprunté à l’Europe, même et surtout s’il justifie un élan de
97
ustrer ce qui nous distingue des autres cultures.
C’est
surtout parce qu’elles expliquent la plupart de nos créations. En eff
98
ui n’occupons guère que 5 % de sa surface solide,
c’est
bien à la complexité de nos origines que nous le devons, aux conflits
99
mpérialiste par les objets qui la subissent, mais
c’est
la condition même de la vie. Illustrons maintenant ce dynamisme par s
100
re européenne ne va pas se réaliser à nos dépens.
C’est
un fait que l’Europe a répandu sur toute la Terre, au hasard de la co
101
de tant de manières à la former. Par là même — et
c’est
bien son drame en même temps que la condition de son « succès » le pl
102
leinement à l’effort civilisateur. Maintenant que
c’est
fait ou en train de se faire, maintenant que voilà franchi le « seuil
103
la Grèce, ce sont le Décalogue et les Béatitudes,
c’est
enfin le code de Justinien, d’où dérivent l’Habeas Corpus et la Décla
104
s de nos jours et retrouvent partout des fidèles,
c’est
par le fait des ethnographes, archéologues et philosophes de l’Europe
105
iétique. Ce n’est pas Popov qui l’a inventé, mais
c’est
Karl Marx, un juif allemand dont le père était devenu protestant, et
106
a pour la seconde fois européanisé la Russie. Et
c’est
l’URSS maintenant qui s’est chargée d’aider la Chine à liquider la ci
107
Chine à liquider la civilisation des mandarins !
C’est
l’URSS qui introduit dans cette Chine si fermée le nouveau cheval de
108
adies qu’elle a produites et propagées elle-même.
C’est
dans ses sources, c’est au foyer de sa vitalité créatrice, c’est en E
109
s et propagées elle-même. C’est dans ses sources,
c’est
au foyer de sa vitalité créatrice, c’est en Europe, que ce péril doit
110
sources, c’est au foyer de sa vitalité créatrice,
c’est
en Europe, que ce péril doit être conjuré. Car ce qui nous menace de
111
re conjuré. Car ce qui nous menace de l’extérieur
c’est
aussi ce qui nous mine à l’intérieur. Ce que les peuples d’outre-mer
112
ur. Ce que les peuples d’outre-mer nous opposent,
c’est
ce que nous opposons nous-mêmes à notre vocation universaliste : je n
113
térialisme, cette forme d’asthénie du spirituel.
C’est
dire que notre vocation est désormais de présenter au monde qui nous
114
ues, universels par excellence ; — et la seconde,
c’est
la recherche spirituelle, sans quoi la science elle-même s’endort, et
115
u’à l’Occident — le monde communiste. Mais alors,
c’est
l’union de toutes les religions, et non pas seulement des chrétiens,
116
tianisme n’inspire pas d’inquiétudes excessives :
c’est
de loin la religion la mieux organisée, et c’est la plus forte du mon
117
c’est de loin la religion la mieux organisée, et
c’est
la plus forte du monde par le nombre de ceux qui s’y rattachent, qui
118
e veut chrétien doit vouloir l’union des Églises,
c’est
pour des motifs spirituels commandés par la substance même du christi
119
nion, et de la Vérité qui ne saurait être qu’une.
C’est
pour cela, et non point en vertu d’une conjoncture mondiale actuelle
120
, comme à l’ordre divin : « Que tous soient un… »
C’est
au niveau des hiérarchies ecclésiastiques, par-dessus la tête des fid
121
avant tout, ce qui s’oppose à la grande réunion,
c’est
paradoxalement l’exigence d’unité, conçue dans un esprit de sagesse p
122
Chaque Église a son Ange, selon l’Apocalypse, et
c’est
sa vocation distincte. « Il y a plusieurs demeures dans la maison de
123
Parlant ici sans nulle autorité, ignorant même si
c’est
en mon seul nom ou peut-être au nom de plusieurs, je ne puis en appel
124
ments religieux et de leurs formes d’expression :
c’est
que dans le sein d’une même Église coexistent deux attitudes que l’on
125
ère. Pour comprendre la vraie nature du phénomène
c’est
dans le mouvement de sa genèse intellectuelle qu’il faut le saisir. C
126
que notre allié, garant de notre justice ; sinon
c’est
qu’il n’existe pas ; il n’y a donc plus d’instance supérieure à la na
127
ations de protéger la nation française, parce que
c’est
de la France que doit partir la liberté et le bonheur du monde. Il f
128
celle de l’humanité. Il a péri des hommes ; mais
c’est
pour qu’il n’en périsse plus. Je le jure, au nom de la fraternité uni
129
iversion pour attaquer et renverser leurs tyrans…
C’est
à cette guerre sainte qu’Anacharsis Cloots est venu inviter l’Assembl
130
il n’a jamais mieux mérité d’être appelé l’ami.
C’est
en effet à Jean-Baptiste, dit Anacharsis Cloots, Prussien de naissanc
131
’État, bientôt appuyé par une idéologie adéquate.
C’est
ce contrecoup idéologique qui m’intéresse ici. Partant des mêmes prém
132
ux les échanges, diversifier leurs monnaies, etc.
C’est
la théorie de l’autarcie absolue qui naît sous nos yeux. C’est la fin
133
rie de l’autarcie absolue qui naît sous nos yeux.
C’est
la fin du processus exactement inverse de celui du Marché commun [don
134
de la nation qui lui donnent son caractère, mais
c’est
son esprit national. » (On voit donc que nation et Patrie diffèrent p
135
ation du joug des tyrans intérieurs ou étrangers,
c’est
libérer l’Europe et le genre humain. En fait, la liberté de la nation
136
lés et au détriment de tout équilibre mondial. Et
c’est
pourquoi les grands esprits de la fin du xixe siècle, enregistrant c
137
llemand ! » Quand Heine accepte l’idée de nation,
c’est
dans le sens mazzinien d’une « Internationale des nationalités », et
138
l, de plus humain et de plus libre dans le monde,
c’est
l’Europe, de plus européen, c’est ma patrie, c’est la France. Mais c
139
dans le monde, c’est l’Europe, de plus européen,
c’est
ma patrie, c’est la France. Mais c’est finalement à Victor Hugo qu’i
140
’est l’Europe, de plus européen, c’est ma patrie,
c’est
la France. Mais c’est finalement à Victor Hugo qu’il appartiendra, b
141
européen, c’est ma patrie, c’est la France. Mais
c’est
finalement à Victor Hugo qu’il appartiendra, bien des années plus tar
142
cule ou par l’ascension comme Jésus-Christ […] et
c’est
ainsi qu’Athènes, Rome et Paris sont pléiades. Lois immenses. La Grèc
143
nombres ; mais ce à quoi assiste le xixe siècle,
c’est
à la formation de l’Europe.32 En 1875, un professeur de droit inter
144
première impulsion soit donnée… S’il est vrai que
c’est
de l’Allemagne qu’est venue la division de l’Église, il est donc du d
145
ou tout au moins les penseurs russes du xixe , —
c’est
la Russie qui a pour mission de régénérer l’Europe et de l’unir un jo
146
n de régénérer l’Europe et de l’unir un jour, car
c’est
ainsi seulement que la Russie pourra devenir européenne. En 1837, par
147
culturelle… Seule la Russie en est capable. Et
c’est
aussi ce que pensera Dostoïevski, et ce qu’il exprimera cent fois dan
148
ous autres Russes sentons devoir assumer un jour,
c’est
la mission de grouper l’humanité en un seul faisceau, car ce n’est pa
149
ent la Russie et le panslavisme que nous servons,
c’est
l’humanité entière… Les Européens ne savent pas que nous sommes invin
150
ctives, que si ces dernières prenaient le dessus,
c’est
la Culture et le christianisme qui seraient menacés. Pour Renan, la
151
’est-ce qu’une nation ? » il écrit : Une nation,
c’est
pour nous une âme, un esprit, une famille spirituelle, résultant, dan
152
ue ou d’appartenir au même groupe ethnographique,
c’est
d’avoir fait ensemble de grandes choses dans le passé et de vouloir e
153
l’homme quelque chose de supérieur à la langue :
c’est
la volonté. La volonté de la Suisse d’être unie, malgré la variété de
154
on grain de sel là-dedans. La politique panslave…
C’est
gai pour demain ! Je vous dis que la guerre viendra de la Russie. …Co
155
Je sais bien que je vais dans un cimetière, mais
c’est
le plus cher de tous », toutefois se bornant à grommeler : « L’Europe
156
plus pessimiste de l’Europe des nationalismes. Et
c’est
à lui que 1914 donnera raison. Car 1914 sonne le glas non de l’Europe
157
ne comparée aux autres cultures (juin 1960)s t
C’est
en Europe seulement, jamais ailleurs, qu’il m’est arrivé d’entendre d
158
s après tout qu’un petit 5 % des terres du Globe,
c’est
bien à la complexité de nos origines culturelles que nous le devons,
159
s quand un Oriental énonce un chiffre exorbitant,
c’est
qu’il espère en obtenir un autre, ou qu’il veut plaire ou intimider,
160
ollectif, qui devient le seul but de la vie. Mais
c’est
un but impersonnel, purement quantitatif et matériel, fixé par le gou
161
e gouvernement, au nom d’une doctrine ennuyeuse ;
c’est
un but général, statistique et abstrait, sans relation directe ou imm
162
sommes en mesure de vous secourir matériellement,
c’est
à cause du travail acharné que nous nous sommes imposé pendant des si
163
ième caractère original de la culture européenne,
c’est
le sens de la liberté. Il est clair que ce sens est étroitement lié à
164
e sont nos origines. Car la liberté pour le Grec,
c’est
la critique frondeuse, le risque individuel ; pour le chrétien, c’est
165
ondeuse, le risque individuel ; pour le chrétien,
c’est
un état de grâce, une disposition intérieure ; pour le Germain, symbo
166
ion intérieure ; pour le Germain, symboliquement,
c’est
d’être armé ; pour le Romain, c’est de jouir des droits du citoyen à
167
mboliquement, c’est d’être armé ; pour le Romain,
c’est
de jouir des droits du citoyen à part entière, et tous ces éléments s
168
s, pour les meneurs nationalistes de ces peuples,
c’est
un sens emprunté à l’Europe, même et surtout s’il justifie un élan de
169
ustrer ce qui nous distingue des autres cultures.
C’est
surtout parce qu’elles expliquent la plupart de nos créations. En eff
170
mpérialiste par les objets qui la subissent, mais
c’est
la condition même de la vie. Illustrons maintenant ce dynamisme par q
171
ntes créations. Non, ce n’est pas par hasard mais
c’est
en vertu même de cette dialectique infinie et toujours ouverte que je
172
, en attendant les Africains. Oui, bien sûr, mais
c’est
tout de même l’Europe qui a créé les sciences et la technique, dans l
173
grâce aux valeurs et aux vertus de cette culture.
C’est
un fait que l’Europe a répandu sur toute la terre, au hasard de la co
174
et la dictature s’avance aussitôt pour l’occuper.
C’est
ici qu’intervient la Culture, ou, en tout cas, qu’elle doit et peut i
175
qu’elle doit et peut intervenir. Car la culture,
c’est
justement l’ensemble des activités proprement humaines qui donnent un
176
qui donnent un sens à notre vie. Car la culture,
c’est
tout d’abord : transmettre des recettes de vie, des connaissances et
177
aintenir une tradition où l’on se sente chez soi.
C’est
donc d’abord permettre à l’homme de se situer à sa place dans le mond
178
me, cessent de se ridiculiser mutuellement, comme
c’est
le cas dans trop de nos vies, et retrouvent une commune mesure, un st
179
eci vaut pour l’Occident surtout. Mais désormais,
c’est
à l’échelle mondiale aussi que les diverses facultés de l’homme peuve
180
fin, apanage millénaire de l’Inde traditionnelle.
C’est
pourquoi nous devons attacher tant de prix aux contacts que permet un
181
et la dictature s’avance aussitôt pour l’occuper.
C’est
ici qu’intervient la Culture, ou, en tout cas, qu’elle doit et peut i
182
ue je vois pratiquée par ce Congrès. La culture
c’est
transmettre et situer Le pire danger, c’est donc l’absence de sen
183
e c’est transmettre et situer Le pire danger,
c’est
donc l’absence de sens : le sentiment de l’absurdité d’une vie sans b
184
de l’absurdité d’une vie sans but. Or la culture,
c’est
justement l’ensemble des activités proprement humaines qui donnent un
185
qui donnent un sens à notre vie. Car la culture,
c’est
tout d’abord : transmettre des recettes de vie, des connaissances et
186
aintenir une tradition où l’on se sente chez soi.
C’est
donc d’abord permettre à l’homme de se situer à sa place dans le mond
187
me, cessent de se ridiculiser mutuellement, comme
c’est
le cas dans trop de nos vies, et retrouvent une commune mesure, un st
188
eci vaut pour l’Occident surtout. Mais désormais,
c’est
à l’échelle mondiale aussi que les diverses facultés de l’homme peuve
189
in, apanage millénaire de l’Inde traditionnelle.
C’est
pourquoi nous devons attacher tant de prix aux contacts que permet un
190
int par l’homme dans telle ou telle société. Mais
c’est
par la nature et par la qualité de chances ménagées à chacun de couri
191
ne comparée aux autres cultures (août 1960)x y
C’est
en Europe seulement, jamais ailleurs, qu’il m’est arrivé bien souvent
192
fait partie par le seul fait qu’il le conteste ?
C’est
donc dans le fait de notre exceptionnelle diversité, non pas subie ma
193
s après tout qu’un petit 5 % des terres du Globe,
c’est
bien à la complexité de nos origines culturelles que nous le devons,
194
s quand un Oriental énonce un chiffre exorbitant,
c’est
qu’il espère en obtenir un autre, ou qu’il veut plaire ou intimider,
195
ollectif, qui devient le seul but de la vie. Mais
c’est
un but impersonnel, purement quantitatif et matériel, fixé par le gou
196
ouvernement, au nom d’une doctrine sans ampleur ;
c’est
un but général, statistique et abstrait, sans relation directe ou imm
197
sommes en mesure de vous secourir matériellement,
c’est
à cause du travail acharné que nous nous sommes imposé pendant des si
198
ième caractère original de la culture européenne,
c’est
le sens de la liberté. Il est clair que ce sens est étroitement lié à
199
e sont nos origines. Car la liberté pour le Grec,
c’est
la critique frondeuse, le risque individuel ; pour le chrétien, c’est
200
ondeuse, le risque individuel ; pour le chrétien,
c’est
un état de grâce, une disposition intérieure ; pour le Germain, symbo
201
ion intérieure ; pour le Germain, symboliquement,
c’est
d’être armé ; pour le Romain, c’est de jouir des droits du citoyen à
202
mboliquement, c’est d’être armé ; pour le Romain,
c’est
de jouir des droits du citoyen à part entière — et tous ces éléments
203
mpérialiste par les objets qui la subissent, mais
c’est
la condition même de la vie. Les considérations que j’ai développées
204
ntes créations. Non, ce n’est pas par hasard mais
c’est
en vertu même de cette dialectique infinie et toujours ouverte que je
205
x Russes, demain aux Chinois. Oui, bien sûr, mais
c’est
tout de même l’Europe qui a créé les sciences et la technique, dans l
206
grâce aux valeurs et aux vertus de cette culture.
C’est
un fait que l’Europe a répandu sur toute la terre, au hasard de la co
207
s à Amsterdam, le siège social restant à Genève. (
C’est
en effet le Conseil fédéral suisse qui est l’autorité de surveillance
208
raît à première vue : avec la légende de Tristan,
c’est
l’étymologie de nos passions que ces savants ont retrouvée. Selon Lit
209
qu’il en fait. Un mythe, au sens où je l’entends,
c’est
une histoire, généralement très simple, et invariable en sa donnée —
210
e de l’intellect, encore qu’elle tienne aux deux,
c’est
l’évidence, mais qui est bien plutôt celle du « cœur » comme on dit —
211
la pensée, la preuve de l’intellect. La passion,
c’est
une impulsion qui outrepasse les lois et routines de l’instinct, et q
212
’amour-passion relève par excellence de l’âme. Or
c’est
dans le mythe de Tristan qu’il a trouvé son expression la plus totale
213
la plus totale, délicieuse et tragique à la fois.
C’est
à ce mythe qu’il doit, depuis le xiie siècle, et dans nos sociétés o
214
retient au niveau de l’existence banale. Tristan,
c’est
tout d’abord le mythe de l’amour plus fort que la vie, plus fort que
215
égrade, assagit, amortit, et réduit aux routines.
C’est
le mythe de l’amour inaltérable, inaltéré par l’érosion de la vie « c
216
lement, créant un risque permanent de dissonance.
C’est
le mythe d’un amour qui méprise l’épreuve de l’engagement dans les ra
217
premier regard, par une intuition fulgurante — et
c’est
le fameux coup de foudre romantique — a cru voir en lui la lueur, tou
218
, ce qu’il illustre en sa simplicité majestueuse,
c’est
l’intensité de l’amour, passion de l’âme ouverte sur l’esprit, libéré
219
antes vicissitudes de notre incarnation présente.
C’est
l’amour de l’Amour, plus que de l’être aimé dans sa réalité toujours
220
corps, ne mérite pas en soi le nom d’amour. Mais
c’est
l’amour comblé par la présence durable, l’amour légalisé, socialisé,
221
égalisé, socialisé, voire sacralisé par l’Église.
C’est
le mariage. Constater que Tristan est tout d’abord le mythe de l’amou
222
d’abord le mythe de l’amour plus fort que la vie,
c’est
reconnaître aussi que la vraie victime du mythe n’est pas Tristan, n’
223
triomphe au contraire de tout. La vraie victime,
c’est
le roi Marc, symbole du mariage légal. Les amants ont perdu la vie, g
224
vraiment un mythe de l’âme, faut-il conclure que
c’est
l’âme elle-même, la fonction émotive, dans l’homme contemporain, qui
225
é devant l’idée d’Iseut devenant Madame Tristan !
C’est
pourtant bien à cela que nous en sommes aujourd’hui, dès lors que le
226
ets communs ou des fichiers de cartes perforées :
c’est
littéralement sans histoire. Ou bien encore, et ce serait mieux, je c
227
nt triomphe la passion de Tristan et d’Iseut : et
c’est
la mort. J’ai laissé jusqu’ici dans l’ombre cet aspect trop souvent,
228
coutumiers ou sacrés, ont cédé à nos sciences, ou
c’est
tout comme. Qu’en est-il du dernier barrage que notre condition d’êtr
229
nos sciences, ici, se récusent et se taisent. Or
c’est
ici que la passion mythique va se dresser dans sa pleine stature. En
230
ont beu leur destruction et leur mort ». Certes,
c’est
vrai pour leur existence dans ce monde, mais ils ont aussi bu l’Amour
231
euth, cette frileuse aurore jaune au bas du ciel,
c’est
un jour qui renaît, non pas le jour des hommes et de leur peine quoti
232
de la troisième nuit qui suit la mort terrestre :
c’est
la rencontre de l’âme avec son moi céleste à l’entrée du pont Chinvat
233
Terre a maltraité son moi, au lieu de la Fravarti
c’est
une apparition monstrueuse et défigurée qui reflète son état déchu.
234
es fins spirituelles. Le mythe peut nous y aider,
c’est
bien là sa fonction, qui est d’orienter notre vie affective, de lui o
235
n’ayant pu quitter Genève à cause du brouillard.
C’est
donc en son absence que M. Guiette a rappelé que “de ses observations
236
Tristan dans ses métamorphoses les plus récentes.
C’est
en somme, après l’exposé de M. Vinaver fondé sur l’étude des textes l
237
snobisme ou une cour, et un sens de la démesure.
C’est
tout cela qu’interdisent moralement nos coutumes, et physiquement nos
238
hommes s’illustrèrent et apprirent à voir grand ;
c’est
au contraire en quittant leur pays. Paracelse quitta très tôt son can
239
qui a fait leur nom et qui l’a propagé au loin ;
c’est
au contraire de l’étranger, des grands pays voisins et parfois de l’A
240
seraient guère pensables hors du complexe suisse.
C’est
à eux que la Suisse doit de représenter une plus grande densité de co
241
; or le moteur de notre développement industriel,
c’est
la technique, fille de la science, et d’une science étroitement liée
242
iée à toute l’évolution culturelle de l’Occident.
C’est
donc dans la technique, par son intermédiaire et à son sujet, que la
243
le situation concrète abordons-nous notre sujet ?
C’est
la première question que je me pose. J’y répondrai en citant trois fa
244
e, une civilisation devient vraiment mondiale, et
c’est
la civilisation technique. Née de l’Europe, développée par l’Amérique
245
s-uns cependant nous disent : si l’homme invente,
c’est
par défi aux dieux, c’est pour ravir le feu du ciel, comme Prométhée,
246
t : si l’homme invente, c’est par défi aux dieux,
c’est
pour ravir le feu du ciel, comme Prométhée, et pour soumettre la Natu
247
machine à vapeur, la turbine, l’auto et l’avion.
C’est
du rêve de voler qu’est né l’avion, et non pas de la prévision des av
248
rieur à toute espèce de considération utilitaire.
C’est
du rêve de partir au hasard sur les routes qu’est née l’auto, comme l
249
ut Léonard Euler, mathématicien de génie, et ici,
c’est
le motif religieux qui est décisif. Élevé à Bâle dans un milieu ardem
250
nd les 2/3 de l’humanité souffrent la faim — mais
c’est
un rêve, un rêve universel et proprement irrésistible. Et si un jour
251
ssement ou de puissance, nos descendants diront :
c’est
à cause de cela, c’est pour cela que les premiers astronautes quittèr
252
, nos descendants diront : c’est à cause de cela,
c’est
pour cela que les premiers astronautes quittèrent la Terre. Mais vous
253
Mais vous êtes tous témoins qu’il n’en est rien.
C’est
la nature de nos rêves constants qui détermine nos découvertes, donc
254
ulture, les arts, les sciences et la littérature.
C’est
évident. Mais il ne faut pas oublier qu’ils se nourrissent en retour
255
taire ? Si je ne partage nullement ce pessimisme,
c’est
que les motifs de craindre la technique me paraissent déjà dépassés p
256
oshima : La bombe n’est pas dangereuse du tout.
C’est
un objet. Ce qui est horriblement dangereux, c’est l’homme. C’est lui
257
’est un objet. Ce qui est horriblement dangereux,
c’est
l’homme. C’est lui qui a fait la bombe et se prépare à l’employer. Le
258
Ce qui est horriblement dangereux, c’est l’homme.
C’est
lui qui a fait la bombe et se prépare à l’employer. Le contrôle de la
259
absurdité. On nomme des Comités pour la retenir !
C’est
comme si tout d’un coup on se jetait sur une chaise pour l’empêcher d
260
on laisse la bombe tranquille, elle ne fera rien,
c’est
clair. Elle se tiendra coite dans sa caisse. Qu’on ne nous raconte do
261
raconte donc pas d’histoires. Ce qu’il nous faut,
c’est
un contrôle de l’homme. Il n’est pas d’invention, si simple et si ut
262
e que les bombes atomiques larguées sur le Japon.
C’est
l’homme lui-même qui reste responsable, et non pas la machine, parfai
263
maine, dans leurs plans de rendement à tout prix.
C’est
alors que Karl Marx peut décrire le prolétaire industriel comme le «
264
s moyens concrets de libérer le prolétariat, mais
c’est
la technique elle-même. Ce n’est pas en freinant ses progrès, mais au
265
’automatisation de l’industrie, en fin de compte,
c’est
le loisir ! La réduction du temps de travail moyen à l’usine ou au bu
266
de la musique, à méditer, à inventer et à créer.
C’est
un travail, c’est même le vrai travail humain. Mais il est clair que
267
méditer, à inventer et à créer. C’est un travail,
c’est
même le vrai travail humain. Mais il est clair que si le temps libre
268
la culture générale. Le danger qui apparaît ici,
c’est
celui de stériliser les sources vives de l’invention technique qui ti
269
e à calculer, ancêtre des cerveaux électroniques,
c’est
Pascal qui les inventa ; et la turbine c’est Léonard Euler, mathémati
270
ues, c’est Pascal qui les inventa ; et la turbine
c’est
Léonard Euler, mathématicien et mystique ; et le gramophone, c’est un
271
er, mathématicien et mystique ; et le gramophone,
c’est
un poète français un peu loufoque, Charles Cros. Ces successeurs mode
272
ction purement technique. L’ère nouvelle exigera,
c’est
entendu, des dizaines de milliers d’ingénieurs, mais si l’on subordon
273
nous aurons moins de grands inventeurs et 2° que
c’est
alors que nous courrons le risque d’être spirituellement soumis à nos
274
il conclut : « Vous voyez, notre activité réelle,
c’est
un mélange de poésie et de cuisine. Les procédés techniques et l’élab
275
de vue le contexte culturel de la technique. Car
c’est
ce contexte culturel qui agit dans les pays sous-développés, à l’insu
276
mbat et voulait savoir son avenir. Ce que je sus,
c’est
que nous aurions beaucoup à faire ensemble. Deux ans plus tard, il de
277
sons ces questions de goût. Ce qui m’importe ici,
c’est
l’efficacité d’une œuvre écrite et pensée tout entière dans la soumis
278
u’en se taisant il ne se montre lâche et déloyal.
C’est
ainsi qu’il rédige en latin, de mars à août, les cinq-cent-vingt page
279
t pas suivre sa pente (même en la remontant) mais
c’est
être emporté malgré soi vers des buts et dans une action à quoi rien
280
n’ait fait broncher l’esprit qui la préméditait.
C’est
ici le langage d’un chef — mais spirituel — parlant dans une ville as
281
licité grande, sont les lois de son existence. Et
c’est
pourquoi son amitié est un honneur. On n’oserait pas l’avouer n’était
282
rand public pense aujourd’hui que faire l’Europe,
c’est
une question de tarifs douaniers, de prix de revient, de niveaux de v
283
la planète, pour plus de cinq siècles déjà, — et
c’est
bien loin d’être fini ! Selon la plus célèbre équation de notre époqu
284
que politique, et en fin de compte, culturel. Car
c’est
la politique nationaliste (le tabou de la souveraineté absolue, les r
285
nion réside dans les esprits, non dans les faits.
C’est
donc dans les esprits qu’il s’agit de le combattre. Et ceci n’est pas
286
ire seulement réduire les obstacles à l’union. Et
c’est
là qu’intervient à nouveau la culture, d’une manière positive, créatr
287
n dialogue politique, et encore moins économique.
C’est
vraiment un dialogue culturel. La synthèse de ces deux doctrines, c’e
288
ogue culturel. La synthèse de ces deux doctrines,
c’est
l’attitude fédéraliste : l’union dans la diversité. Il faut prendre a
289
sions, le corps européen se déchire et s’étiole :
c’est
ce qui s’est produit par deux fois dans la génération à laquelle j’ap
290
Prendre au sérieux nos principes et nos valeurs,
c’est
une affaire d’éducation. Contrairement à l’Asie et à l’URSS, l’Europe
291
rmer des hommes à la fois libres et responsables.
C’est
là son grand atout, c’est le secret de son dynamisme incomparable. Et
292
libres et responsables. C’est là son grand atout,
c’est
le secret de son dynamisme incomparable. Et cela se traduit dans le d
293
ement trop personnelles, mais prises sur le vif :
c’est
ce qui peut faire leur intérêt. La petite histoire reste la meilleure
294
es, trop lents et trop peu sûrs. » « Oui, dit-il,
c’est
une idée… (et pendant une seconde je n’ai pas su s’il était ironique
295
rler de l’E.-M. du Général. — Ici colonel Masson.
C’est
bien vous qui avez écrit l’article paru ce matin dans la Gazette ? —
296
. Vous mettez en danger la sécurité de la Suisse.
C’est
grave, c’est… très grave ! Terminé. — Terminé. Bon. Nous verrons cela
297
en danger la sécurité de la Suisse. C’est grave,
c’est
… très grave ! Terminé. — Terminé. Bon. Nous verrons cela demain matin
298
n. — Bonjour mon cher. Asseyez-vous. (Je me dis :
C’est
donc si grave que cela ?) — J’ai beaucoup aimé votre article… Mais la
299
dats baïonnette au canon — on n’en trouve point —
c’est
le lieutenant-colonel M. qui m’accompagne à la maison, en voiture. J’
300
main un petit paquet attaché par un ruban. — Ça,
c’est
du chocolat pour votre femme, ça c’est des cigarettes parisiennes, po
301
ban. — Ça, c’est du chocolat pour votre femme, ça
c’est
des cigarettes parisiennes, pour vous. Maintenant, écoutez. La justic
302
z. La justice militaire ne veut pas de votre cas.
C’est
donc le général lui-même qui vous condamne au maximum de la peine : q
303
ant à Saint-Maurice. Tout ce que je vous demande,
c’est
de ne pas sortir dans les rues de Berne chaque soir avec une petite f
304
n’a pas encore compris toute l’ampleur du péril,
c’est
bien le tout de notre vie suisse et non pas tel parti plutôt qu’un au
305
’occupant hitlérien. Pour les intérêts matériels,
c’est
différent… Le fait est que la grande industrie boude la Ligue : elle
306
« Vous êtes imprudent au téléphone. Par bonheur,
c’est
moi qui suis chargé des rapports d’écoute. J’efface les rouleaux enre
307
à l’appel du danger, nos ancêtres se sont levés.
C’est
notre tour. 25 juillet 1940 Hier a eu lieu le rapport du Grütli. Tou
308
Leur complot ne visait que le Conseil fédéral, et
c’est
pourquoi il dut être un complot. Le général Guisan écrit dans son rap
309
u romantisme ! », ajoute-t-il. Romantique ou non,
c’est
la Ligue du Gothard qui agit seule en liaison avec les officiers pend
310
épendance. La civilisation technique s’humanise —
c’est
un mot d’ordre ancien, mais qui a fini par devenir populaire. Les vit
311
plans soient superposables. S’ils se ressemblent,
c’est
par leur complication, ou par leur manière d’être différents : premiè
312
lace — et il se trouve qu’elle l’est en général —
c’est
bien là qu’elle tire son sens originel. Les partis qui décident de la
313
des apports régionaux et des courants lointains :
c’est
cette vie de la place qui se traduit dans la vie des conseils et parl
314
ste de cette origine très précise des parlements,
c’est
la Landsgemeinde des petits cantons suisses, formant le Ring sur la p
315
nécessaire de toute place digne du nom : le café.
C’est
là qu’elle se parle d’abord, s’écrit bien souvent et se lit. C’est da
316
se parle d’abord, s’écrit bien souvent et se lit.
C’est
dans les cafés de Hollande que se réunissent les réfugiés huguenots q
317
e siècle des Lumières et la Révolution française.
C’est
dans les tavernes anglaises que se lisent à haute voix les éditoriaux
318
l que Daniel Defoe rédige seul de 1704 à 1713. Et
c’est
encore dans les cafés que le Spectator d’Addison, un peu plus tard, a