1
-être). La Ténèbre règne à demeure sur ce pays. «
Ceux
qui le cultivent viennent d’ailleurs… » (Thème de l’Exil.) Et ce clim
2
) est une circonscription intermédiaire : « C’est
celle
que l’on connaît le mieux… » (Il s’agit de notre vie terrestre.) Dans
3
le. Mais, du prestige de cet Orient qui n’est pas
celui
de l’atlas, l’Orient réel, qui va de la Perse au Japon bénéficie très
4
bole de la matière, et le cercle — ou la sphère —
celui
de l’esprit. En sorte que la quadrature du cercle est la transformati
5
empiternel ? Mais je vais aux quartiers anciens :
celui
qui entoure la grande pièce d’eau sacrée, rectangulaire. Petites rues
6
e disais que la voie de l’individu en Inde, comme
celle
du mystique médiéval, ne peut être que fuite en l’Absolu. Ainsi le mo
7
gavad-Gita fait l’éloge de l’action, le quiétisme
celui
de la passivité. Les plus grands mystiques de l’Europe ont pu se voir
8
ie est fuite » ? De quelle yâna bouddhique relève
celui
qui a dit : « Il faut que tu aimes Dieu comme non-Dieu, non-Esprit, n
9
lui monte au cœur. Cette horreur saisira toujours
celui
qui respecte en l’homme un noyau de liberté auquel il n’est pas permi
10
nels. Si le moi n’est qu’une illusion temporaire,
celui
qui tue ne détruit rien qui compte ; mais au contraire, si le moi lib
11
entre deux conceptions de l’homme et de ses fins,
celle
dont les conséquences ont formé l’Occident. 1. L’Occident étant re
12
çoit Dieu comme le Toi de l’homme ; et l’Asie par
ceux
des systèmes philosophiques et religieux de l’Inde qui conçoivent que
13
rifié, un négatif du présent qu’ils refusent. 3.
Celle
des Sudras, ou indigènes assujettis ; les parias ou hors-castes étant
14
. L’Inde a joué en Asie un rôle très comparable à
celui
de l’Europe en Occident. C’est de l’hindouisme qu’est issu le bouddhi
15
ouvera le texte des deux récits que je mentionne.
Celui
d’Avicenne s’intitule : Récit d’Havy ibn Yaqzân. Celui de Sohrawardi
16
d’Avicenne s’intitule : Récit d’Havy ibn Yaqzân.
Celui
de Sohrawardi : Récit de l’exil occidental de l’âme. Le premier date
17
et leur Orient n’est pas l’Inde ou la Chine, mais
celui
de la mystique « illuminée » de certaines traditions coraniques. 8.
18
r », « réactionnaire », etc. « Traditionnel » est
celui
qui estime que la tradition religieuse rend nulle et non avenue l’inn
19
définit avec une précision qui ne pardonne pas :
celle
du ressentiment, de l’envie, voire de la haine, plus souvent je le cr
20
voire de la haine, plus souvent je le crains, que
celle
de l’amour. Les Afro-Asiatiques et les Arabes savent trop bien ce qu’
21
ouloir ignorer Bandung. 2. J’ai cru remarquer que
ceux
des Européens qui insistent avec le plus d’emphase sur la nature univ
22
timent trop faible encore dans tous nos peuples :
celui
d’appartenir à un ensemble humain plus vaste, plus ancien, et plus fo
23
maine politique, qui n’est autre, à mon sens, que
celui
des moyens d’ordonner l’existence d’un groupe humain. Or un tel group
24
rope. Je suis très loin de qualifier de sophistes
ceux
qui pensent néanmoins que l’Europe reste à « faire » ; je dis seuleme
25
e que je ne pensais. Il regarde comme “sophistes”
ceux
qui disent que l’Europe ne sera pas, si on ne la fait pas être : la p
26
vec Staline ou avec Hitler ? Et, auparavant, avec
ceux
qui défendaient ou avec ceux qui démembraient l’Autriche ? Et à Leipz
27
Et, auparavant, avec ceux qui défendaient ou avec
ceux
qui démembraient l’Autriche ? Et à Leipzig, avec Napoléon ou contre l
28
défendre leur “œuvre” accablaient et exploitaient
ceux
qu’elle devait secourir. Je ne prônerai l’Europe ni contre la Vérité,
29
est voyait venir Quatre-vingt-quatre. Et soudain,
celle
de l’Est lui répond Quarante-huit. C’est quatre-vingt-quatre inversé.
30
compter. Inutile de citer des noms : ce seraient
ceux
, justement, que tout le monde connaît, la liste complète des meilleur
31
luences dominantes sur nos élites créatrices sont
celles
de Nietzsche, de Rimbaud, de Kierkegaard et de Dostoïevski. Il est re
32
individuel, les révoltés contre le monde moderne,
ceux
qui remettent en question ses lieux communs : le Progrès, la Démocrat
33
en commun, et, par-dessus tout, leur succès parmi
ceux
qu’ils ont « démasqués » avec un zèle amer et quelque peu sadique. Ce
34
eprise, et qui imposa leur angle de vision même à
ceux
qui refusaient leurs thèses ou contestaient leurs arguments. Il s’agi
35
soit trompé dans toutes ses prévisions (sauf dans
celle
sur l’avenir du despotisme russe !) voilà qui n’empêche pas que ces d
36
t c’est une autre prophétie, qui deviendra vraie,
celle
de Proudhon, qui fut quarante-huitard : « Le xxe siècle ouvrira l’èr
37
loin d’augmenter le mal si longuement déploré par
ceux
qui ne le subissaient pas, peut dès maintenant délivrer l’ouvrier des
38
us. Je propose à l’intelligence un rôle nouveau :
celui
de créer la liberté en la cherchant, en acceptant d’envisager ses ris
39
rs européennes tient dans l’œuvre de Bach et dans
celle
de Mozart. La Messe en ut mineur réduit à peu de chose toute tentativ
40
fusion de nos valeurs n’est pas co-extensive avec
celle
de nos produits et n’en est pas non plus contemporaine ; elle reste l
41
nt entre le rythme d’expansion de nos produits et
celui
de nos valeurs régulatrices est en train de fomenter dans le monde en
42
ment, en Europe, une conjonction sans précédent :
celle
de la science, s’établissant enfin sur les bases autonomes du calcul
43
stes à « jouer » ainsi — répugnance sensible dans
celles
des études qu’on va lire qui s’attachent aux résultats acquis plus en
44
nt possible de construire notre union nécessaire.
Ceux
qui disent redouter on ne sait qu’elle « uniformisation culturelle »
45
ivise en autant de cultures qu’elle a de nations,
celles
-ci correspondant d’ailleurs aux langues, aux coutumes folkloriques, e
46
t que l’Association européenne des enseignants et
celle
des universitaires d’Europe proposent au CEC une forme « fédéraliste
47
certaines actions communes, et de mettre en pool
celles
de leurs activités ou de leurs ressources — mais celles-là seules ! —
48
de leurs activités ou de leurs ressources — mais
celles
-là seules ! — qui semblent bien devoir bénéficier d’une intégration p
49
ir l’ascension d’Hitler, puis sa ruine entraînant
celle
de l’Europe entière, la renaissance de l’idée d’union, et l’arme abso
50
s hommes ; d’autre part, à l’autorité : ce serait
celle
d’une élite véritable de chefs, défenseurs supérieurs qui dirigeraien
51
opose une seule idée, d’une irréfutable logique :
celle
d’un gouvernement mondial. J’y reviendrai. Pour le reste, son diagnos
52
l’opposition classique de la Force et du Droit à
celle
de deux violences, il définit les conditions de toute politique réali
53
amenés à la nécessité d’une autorité supérieure à
celle
des nations « souveraines ». Einstein et Freud, par des voies différe
54
ire suisse donnent la date du 1er août 1291 comme
celle
de la naissance de la Confédération. Il y a là un étrange anachronism
55
cette période, le seul gage d’unité (relative) de
ceux
qui se désignaient comme les « Confédérés » (Eidgenossen, compagnons
56
naient de susciter les passions nationales, était
celui
du renforcement de leur unité et de la création d’un État. Il est rem
57
he canton industriel comme Zurich fut immédiate ;
celle
d’un pauvre canton rural comme Glarus (son voisin) plus lente, mais c
58
moderne, les problèmes ne sont pas homologues de
ceux
de la petite Suisse du siècle dernier. A-t-on pris garde qu’il fallai
59
ir un lien fédéral efficace. De nos jours encore,
ceux
qui s’intitulent « fédéralistes », en Suisse, sont les adversaires de
60
de toute extension du pouvoir central, tandis que
ceux
qui s’intitulent « fédéralistes » au plan européen, sont les partisan
61
’est dans cette perspective ouverte et dynamique,
celle
d’une méthode pour fomenter de l’universel, non d’une nation reculant
62
lle des six pays qui ont initié le Marché commun.
Ceux
qui reprochent aux auteurs du traité de Rome d’avoir voulu « limiter
63
n dépit de leurs calculs réalistes, et sans eux ?
Ceux
qui opposent aujourd’hui à la Petite Europe, déjà réelle, une Grande
64
on, en d’autres termes, les chances de l’Europe ?
Celles
de la civilisation, ni plus ni moins. Car, je le répète, l’Europe seu
65
tions ont disparu sans laisser d’héritage actif ;
celle
de Lascaux, celle des Mayas, celle des Aztèques, sauvées seulement pa
66
sans laisser d’héritage actif ; celle de Lascaux,
celle
des Mayas, celle des Aztèques, sauvées seulement par quelques œuvres
67
ritage actif ; celle de Lascaux, celle des Mayas,
celle
des Aztèques, sauvées seulement par quelques œuvres d’art ; celle des
68
es, sauvées seulement par quelques œuvres d’art ;
celle
des Mongols qui ne laisse rien qu’une herbe rase. Mais les civilisati
69
constances qui enverraient les œuvres de Keats et
celles
de Baudelaire rejoindre les œuvres de Ménandre ne sont plus du tout i
70
e sais peu de phrases plus fréquemment citées que
celle
qui annonce que toutes les civilisations étant mortelles, la nôtre au
71
ement sur l’exemple le mieux connu des Européens,
celui
de la chute de Rome, qui est censée avoir entraîné la disparition de
72
les autres ? Est-elle donc vraiment comparable à
celles
qui l’ont précédée ? Son destin peut-il être prédit par extrapolation
73
ent le Moyen Âge ne furent pas moins violents que
ceux
que nous vivons. L’unité de notre culture et de la civilisation créée
74
e les idéaux les plus efficaces de notre culture,
ceux
qui, à mon sens, la distinguent le mieux d’autres cultures, qui ont,
75
ltures leur proposent de tout autres critères que
ceux
de la preuve « matérielle ». Quand un ingénieur européen énonce un ch
76
é. Il est clair que ce sens est étroitement lié à
celui
de la responsabilité personnelle, et que l’un n’irait pas sans l’autr
77
t »), cette conception devait (seule) permettre à
ceux
qu’elle formerait intimement, de considérer tous les hommes comme dig
78
constances qui enverraient les œuvres de Keats et
celles
de Baudelaire rejoindre les œuvres de Ménandre ne sont plus du tout i
79
paru sans nous laisser d’autre héritage actif que
celui
de leurs œuvres d’art : ainsi celle des Aurignaciens, ou plus près de
80
age actif que celui de leurs œuvres d’art : ainsi
celle
des Aurignaciens, ou plus près de nous celle des Hittites, plus près
81
insi celle des Aurignaciens, ou plus près de nous
celle
des Hittites, plus près encore celles des Mayas et des Aztèques. Mais
82
près de nous celle des Hittites, plus près encore
celles
des Mayas et des Aztèques. Mais les civilisations anciennes de l’Égyp
83
Nous connaissons les circonstances de la chute de
celles
qui nous ont précédés : c’était parfois une catastrophe naturelle, co
84
ique, décuplant au-dehors la force belliqueuse de
ceux
dont il fait nos ennemis. Quant au second virus secrété par l’Europe,
85
et c’est la plus forte du monde par le nombre de
ceux
qui s’y rattachent, qui est de l’ordre d’un milliard. S’il est vrai q
86
titution de l’Église : ecclesia, la communauté de
ceux
qu’assemble non la haine, la politique menteuse ou de courts intérêts
87
dèles eux-mêmes demeurent, quant aux croyances de
ceux
de l’Église d’en face. Beaucoup de catholiques se figurent que les pr
88
et l’orthodoxe, l’anglicane et la luthérienne, et
celles
qui sont issues du calvinisme, tous les dogmes fondamentaux sur Dieu,
89
e la consécration, de la communion et du baptême,
celles
du mariage et de la confirmation sont toujours identiques par l’espri
90
Églises communient dans la même Présence. Quant à
ceux
qui savent englober dans une seule et même Église les deux tendances
91
t qu’ils sont enfin chez eux ! Et je songe à tous
ceux
que laisse insatisfaits la confession dans laquelle ils sont nés (soi
92
problème qui prime aujourd’hui celui-là. Qui est
celui
du sens de nos vies. q. Rougemont Denis de, « Un péché mortel : l
93
c avec le bien de l’humanité, et ses ennemis sont
ceux
de la paix universelle ; pour leur imposer notre bien, toute guerre e
94
es : Chantez donc, chantez une victoire qui sera
celle
de l’humanité. Il a péri des hommes ; mais c’est pour qu’il n’en péri
95
os devoirs, sans lequel nous stipulerons ici pour
ceux
qui ne nous ont pas commis, et non en faveur de ceux au profit desque
96
x qui ne nous ont pas commis, et non en faveur de
ceux
au profit desquels nous pouvons stipuler. J’aime tous les hommes ; j’
97
. C’est la fin du processus exactement inverse de
celui
du Marché commun [dont] Fichte se fait l’avocat : Toute la monnaie m
98
l lien qui devra subsister entre les peuples sera
celui
de la Science : … Grâce à elle, mais à elle seule, les hommes s’unir
99
la philosophie préromantique, il faut avouer que
celle
de Fichte, pour absurde qu’elle nous paraisse, se trouve avoir le mie
100
éal pour lequel je me bats ». Or cet idéal, étant
celui
du Parti qui a saisi le pouvoir par la violence, provoque des résista
101
première en date de toutes les nationalisations ;
celle
des communautés locales, des attachements sentimentaux et des intérêt
102
par l’État, a conduit à des guerres d’agression.
Celles
-ci ont fait surgir d’autres nationalismes, qui vont revendiquer à leu
103
déologie de Herder et des romantiques allemands :
celle
d’une Europe des nationalités, qu’il considère lui aussi comme une ét
104
nne. Passons sur des exclamations lyriques comme
celle
qui ouvre son poème « Germania » : « Oui ! le monde entier sera un jo
105
laire et la clef de voûte de l’édifice futur ; et
celui
sur qui elle tombera, elle l’écrasera, et celui qui se heurtera contr
106
t celui sur qui elle tombera, elle l’écrasera, et
celui
qui se heurtera contre elle, il tombera et ne se relèvera point. Et d
107
à sa puissance et à sa vérité : se sacrifier pour
ceux
qui, en Europe, sont opprimés et abandonnés au nom des prétendus inté
108
nales absolues, lui paraît beaucoup plus grave :
Ceux
qui tiennent simplement pour une tendance de l’Histoire le fait que l
109
plutôt linguistiques, une souveraineté analogue à
celle
des peuples réellement existants. (Or) le fait de la race, capital à
110
nes ne sauraient découper des États. Quelles sont
celles
qui séparent et celles qui ne séparent pas ? De Biarritz à Tornea, il
111
er des États. Quelles sont celles qui séparent et
celles
qui ne séparent pas ? De Biarritz à Tornea, il n’y a pas une embouchu
112
oblèmes, en Europe, sont à peu près les mêmes que
ceux
qui se posent dans le reste du monde. Comment expliquer ces deux atti
113
doute absurdes, mais si courantes ? La première,
celle
qui fait dire que nous sommes trop différents pour pouvoir constituer
114
des préjugés de nos voisins. La seconde attitude,
celle
qui fait dire que nous n’avons pas de problèmes spécifiques, différen
115
avons pas de problèmes spécifiques, différents de
ceux
du reste du monde, s’explique par une glorieuse méconnaissance des ré
116
reste du monde. La première attitude est en somme
celle
d’un myope, et la seconde celle d’un presbyte. Essayons maintenant de
117
tude est en somme celle d’un myope, et la seconde
celle
d’un presbyte. Essayons maintenant de corriger notre vision. Éloignon
118
se immédiatement et sans hésitation à l’esprit de
ceux
qui l’observent, que ce soit en amis ou en ennemis, et peut-être surt
119
ou en ennemis, et peut-être surtout en ennemis. À
ceux
qui seraient tentés de nier, à priori, l’originalité de notre culture
120
uelques civilisations fondées sur le Sacré, comme
celles
de Sumer, de l’Égypte des Pharaons, de l’Inde védantique, ou encore d
121
omparée à ces deux groupes de cultures unitaires,
celle
de l’Europe nous apparaît immédiatement comme à la fois pluraliste et
122
ent le Moyen Âge ne furent pas moins violents que
ceux
que nous vivons. Cependant, cet état de polémique permanente portant
123
ltures leur proposent de tout autres critères que
ceux
de la preuve « matérielle ». Quand un ingénieur européen énonce un ch
124
é. Il est clair que ce sens est étroitement lié à
celui
de la responsabilité personnelle, et que l’un n’irait pas sans l’autr
125
rayonnement mondial de la Chine est resté faible,
celui
de l’Inde appartient au passé, mais celui de l’Europe est maximum. Le
126
faible, celui de l’Inde appartient au passé, mais
celui
de l’Europe est maximum. Le dynamisme d’une culture proviendrait-il p
127
ne porte pas aujourd’hui nos seuls destins, mais
ceux
de l’humanité entière, embarquée pour la découverte d’elle ne sait qu
128
au grand projet mondial qu’elle-même a suscité. À
ceux
qui demandent d’abord des apaisements moraux, des certitudes bien cal
129
t. Texte très proche, mais non sans variantes, de
celui
publié sous le même titre en août 1960.
130
erre, et qui, sous les meilleurs prétextes, comme
celui
de nourrir les corps et de réduire des misères matérielles, boulevers
131
ovation représentent ensemble la culture vivante,
celle
qui peut rendre un sens à l’existence humaine. Or il se trouve que la
132
retrouver et rassembler leurs grands symboles : —
celles
du corps et de l’intellect (d’où la technique) dont s’occupe surtout
133
a technique) dont s’occupe surtout l’Occident ; —
celles
de l’âme vitale que l’Afrique a le mieux préservées (par le chant, pa
134
le chant, par la danse, le rythme, l’émotion) ; —
celles
de l’esprit enfin, apanage millénaire de l’Inde traditionnelle. C’est
135
erre, et qui, sous les meilleurs prétextes, comme
celui
de nourrir les corps et de réduire des misères matérielles, boulevers
136
ovation représentent ensemble la culture vivante,
celle
qui peut rendre un sens à l’existence humaine. Or il se trouve que la
137
retrouver et rassembler leurs grands symboles : —
celles
du corps et de l’intellect (d’où la technique) dont s’occupe surtout
138
a technique) dont s’occupe surtout l’Occident ; —
celles
de l’âme vitale que l’Afrique a le mieux préservée (par le chant, par
139
le chant, par la danse, le rythme, l’émotion) ; —
celles
de l’esprit enfin, apanage millénaire de l’Inde traditionnelle. C’es
140
is ceci dans la perspective qui nous est propre :
celle
des incidences du progrès sur les vraies libertés humaines. On nous d
141
oblèmes, en Europe, sont à peu près les mêmes que
ceux
qui se posent dans le reste du monde. Comment expliquer ces deux atti
142
doute absurdes, mais si courantes ? La première,
celle
qui fait dire que nous sommes trop différents pour pouvoir constituer
143
des préjugés de nos voisins. La seconde attitude,
celle
qui fait dire que nous n’avons pas de problèmes spécifiques, différen
144
avons pas de problèmes spécifiques, différents de
ceux
du reste du monde, s’explique par une glorieuse méconnaissance des ré
145
reste du monde. La première attitude est en somme
celle
d’un myope, et la seconde, celle d’un presbyte. (Il est d’autant plus
146
ude est en somme celle d’un myope, et la seconde,
celle
d’un presbyte. (Il est d’autant plus curieux de les trouver souvent r
147
se immédiatement et sans hésitation à l’esprit de
ceux
qui l’observent, que ce soit en amis ou en ennemis, et peut-être surt
148
u en ennemis, et peut-être surtout en ennemis ! À
ceux
qui seraient tentés de nier, à priori, l’originalité de notre culture
149
ndées sur le Sacré (das Heilige, the Holy), comme
celles
de Sumer, de l’Égypte des Pharaons, de l’Inde védantique, ou encore d
150
omparée à ces deux groupes de cultures unitaires,
celle
de l’Europe nous apparaît immédiatement comme à la fois pluraliste et
151
ent le Moyen Âge ne furent pas moins violents que
ceux
que nous vivons. Cependant, cet état de polémique permanente portant
152
ltures leur proposent de tout autres critères que
ceux
de la preuve « matérielle ». Quand un ingénieur européen énonce un ch
153
é. Il est clair que ce sens est étroitement lié à
celui
de la responsabilité personnelle, et que l’un n’irait pas sans l’autr
154
ne porte pas aujourd’hui nos seuls destins, mais
ceux
de l’humanité entière, embarquée pour la découverte d’elle ne sait qu
155
cité, et qui commande au préalable notre union. À
ceux
qui demandent d’abord des apaisements moraux, des certitudes bien cal
156
y. Texte très proche, mais non sans variantes, de
celui
publié sous le même titre en juin 1960.
157
pécialisés furent donc créés sans plus attendre :
celui
de l’éducation et celui des Beaux-Arts. Le premier mit sur pied une s
158
réés sans plus attendre : celui de l’éducation et
celui
des Beaux-Arts. Le premier mit sur pied une série d’expériences-pilot
159
ion, de « mettre à feu » le 3e et dernier étage :
celui
de l’aide effective aux efforts culturels tendant à l’union de l’Euro
160
lecture des légendes arthuriennes, et d’abord de
celle
de Tristan, ce plaisir « à jamais littéraire » pour reprendre le mot
161
s sources, d’une de ses dimensions constitutives,
celle
de l’émotion, celle de l’âme. Je voudrais résumer leur œuvre en une s
162
ses dimensions constitutives, celle de l’émotion,
celle
de l’âme. Je voudrais résumer leur œuvre en une seule expression, moi
163
physique ni proprement spirituelle, qui n’est pas
celle
du corps ni celle de l’intellect, encore qu’elle tienne aux deux, c’e
164
ment spirituelle, qui n’est pas celle du corps ni
celle
de l’intellect, encore qu’elle tienne aux deux, c’est l’évidence, mai
165
deux, c’est l’évidence, mais qui est bien plutôt
celle
du « cœur » comme on dit —, celle de l’âme. L’âme est en propre le do
166
est bien plutôt celle du « cœur » comme on dit —,
celle
de l’âme. L’âme est en propre le domaine des émotions et des passions
167
and homme d’une vallée, d’une cité, plus rarement
celui
d’un canton, presque jamais celui de la nation entière. Cette situati
168
, plus rarement celui d’un canton, presque jamais
celui
de la nation entière. Cette situation entraîne de curieuses conséquen
169
ie publique : tout se ligue instantanément contre
celui
qui ferait mine de dépasser la mesure commune et d’être un chef. Un F
170
lus directement, au niveau de la création comme à
celui
des effets extérieurs, et s’inter-déterminent de la manière la mieux
171
à diviser ses forces en deux camps : d’une part,
ceux
qui sont prêts à sacrifier la culture générale aux exigences techniqu
172
qui se nomment les progressistes ; d’autre part,
ceux
qui défendent nos traditions humanistes, ceux qui s’opposent de toute
173
rt, ceux qui défendent nos traditions humanistes,
ceux
qui s’opposent de toutes leurs forces instinctives à la technique, et
174
ui devint la turbine. Enfin, la machine à vapeur.
Celle
qui existait au début du xviiie siècle était des plus rudimentaire :
175
êve, son imagerie et ses orientations, — qui sont
celles
de nos découvertes. En résumé — notre technique occidentale est née d
176
lture générale. Le danger qui apparaît ici, c’est
celui
de stériliser les sources vives de l’invention technique qui tient à
177
’avenir de l’Occident est donc entre les mains de
ceux
qui assumeront à la fois les conditions morales et matérielles d’un é
178
. Son parti pris fondamental, seul déclaré, était
celui
d’un absolu monothéisme, au nom duquel il récusait toutes les constru
179
de structures, d’événements en puissance : comme
celle
de Jean Monnet, qui le fascinait, ou comme celle, un peu clandestine,
180
celle de Jean Monnet, qui le fascinait, ou comme
celle
, un peu clandestine, que nous poursuivions à Genève. Une espèce de rê
181
des traditions maîtresses de la pensée française,
celle
qui considère l’écrivain comme chargé d’une mission normative et créa
182
science des lois, pour la raison qu’elle enrichit
ceux
qui la suivent, nous dit-il. Dieu toutefois me fit tourner bride… Ay
183
e fus tout ébahi que devant que l’an passât, tous
ceux
qui avaient quelque désir de la pure doctrine se rangeaient à moi pou
184
is grandes traductions de la Bible (en Allemagne,
celle
de Luther, en Angleterre, celle de Tyndale, en Suisse, celle de Rober
185
le (en Allemagne, celle de Luther, en Angleterre,
celle
de Tyndale, en Suisse, celle de Robert Olivétan), François Ier signe
186
ther, en Angleterre, celle de Tyndale, en Suisse,
celle
de Robert Olivétan), François Ier signe un arrêt totalitaire interdis
187
jours je n’eusse à soutenir quelque combat, ou de
ceux
du dehors, ou de ceux de dedans ». Ainsi donc, d’appel en appel, Jeha
188
tenir quelque combat, ou de ceux du dehors, ou de
ceux
de dedans ». Ainsi donc, d’appel en appel, Jehan Chauvin, le frêle Pi
189
uté la plus abrupte et prosaïque. Son baroque est
celui
du bon sens et du langage quotidien de son temps : nous jugeons pitto
190
prédestinatienne, et presque aussi paradoxale que
celle
des Pères de la Réforme, n’a jamais pu créer une éthique, ni même une
191
Aires le groupe de Sur, honneur du Sud, autour de
celle
qui l’avait suscité, c’était à la fois le passé, si proche et déjà lé
192
on seulement pour notre Fondation, mais pour tous
ceux
qui ont travaillé depuis longtemps à faire l’Europe, chacun dans son
193
ssurer de comparer nos budgets de la culture avec
ceux
de l’URSS et des USA, puissances modernes ; et surtout de comparer la
194
nes, qui se chiffre en milliards de dollars, avec
celle
des quelque 300 fondations culturelles existant dans nos pays, qui ne
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sait entre le destin de la péninsule indienne et
celui
de la péninsule européenne ? Sinon par la différence des cultures, au
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! Selon la plus célèbre équation de notre époque,
celle
d’Einstein, l’énergie est égale au produit de la masse par le carré d
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pe n’est pas une addition de cultures nationales.
Celles
-ci sont des apparitions relativement récentes, et plus ou moins artif
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conformément au génie propre de l’Europe, qui est
celui
de l’union dans la diversité, c’est-à-dire du fédéralisme. Si l’on me
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royances populaires que je rappelais en débutant,
celles
qui inspirent la méfiance courante à l’endroit de la culture et de so
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rmé d’officiers — qui entendait barrer la route à
ceux
qui auraient pu être tentés d’intégrer notre pays au système du Trois
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u surplus couvrait la Ligue de ridicule. En fait,
celui
qui reçut cette délégation comprit très bien qu’il s’agissait pour no
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itique quelconque. Des sujets de conférence comme
ceux
qui sont indiqués sous les chiffres 1 à 3 devraient, par conséquent,
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aisons qui m’animaient n’étaient point exactement
celles
qu’on eut alors au Palais fédéral pour favoriser mon voyage. Mais le
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n mouvement qui n’eut d’autre tort à mes yeux que
celui
de n’avoir pas existé pendant la période que décrit Kimche, n’est pas
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désormais avec les vœux, les buts, la volonté de
ceux
qui luttent pour cette union. Car il ne s’agit pas — je le dis une fo
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ulaire. Les vitesses plusieurs fois supérieures à
celle
du son n’étonnent plus ; on découvre au contraire les charmes souvera
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62 et 1980 sont probablement moins essentiels que
ceux
dont nous fûmes les témoins depuis la dernière guerre, mais ils sont
208
s plus remarquables et « inouïes » sont désormais
celles
qui adaptent la technique à l’homme. J’écris ceci pour amuser les lec
209
s temple), représentent l’autre pôle de la cité :
celui
de l’unanimité fondamentale qui doit transcender les partis, les ambi
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s. On pouvait croire que l’ère technique, qui est
celle
des plans à grande échelle, allait lui porter le coup de grâce. Bien