1
’Orient et d’Occident. Contraster les contenus de
ces
termes sera l’objet des essais de mise au point qui suivent. Certains
2
bien plutôt la connaissance des raisons d’être de
ces
diversités. Vouloir les ignorer par gain de paix, les passer sous sil
3
r double aventure. Mieux compris, mieux réalisés,
ces
buts se révéleront un jour complémentaires, d’une façon qui nous deme
4
dresser une liste des caractères symboliques que
ces
deux auteurs attribuent à l’Orient et à l’Occident. Ajoutons-y les qu
5
Européen commente ainsi ce bref dialogue : « Dans
ces
deux voies de réalisations de soi, l’une allant du cercle au carré, e
6
j’ai vu cinq personnes sur une seule bicyclette !
Ces
gens ne seront-ils jamais seuls ? L’individu peut-il vraiment compter
7
ments de cloches, irréguliers, seuls bruits. Mais
ces
petits garages, aux portes grillagées, surmontés de clochetons baroqu
8
e ce mot : le corps magique, et il le commente en
ces
termes11 : « Âme corporisée, ou corps spiritualisé, sans Moi, ou avec
9
eux moitiés dans le sens de la longueur. Et entre
ces
deux moitiés sectionnées depuis la tête jusqu’au sexe, comme le corps
10
les armées qui marchent contre les Grecs, et dans
ces
armées se trouveront les quatre frères et le père du coupé en deux. C
11
mystique, la religion et leurs explications, que
ces
options pouvaient être surprises ; car on les voyait là dans leur éta
12
ment en Occident de la « pensée traditionnelle ».
Ces
utopistes à rebours projettent dans un passé qui souffre tout, sauf d
13
dispensant de la sorte son maître d’avoir à tuer
ces
insectes. (Anecdote citée par R. Kassner, op. cit.) a. Rougemont De
14
ux-ci et les Allemands, etc. Un même mouvement de
ces
esprits les porte à effacer les différences continentales, mais à exa
15
s que cette unification, d’ailleurs, n’a supprimé
ces
différences. (Encore que les écoles d’État s’y soient efforcées depui
16
Selma Lagerlöf, un Français et un Allemand lisant
ces
deux auteurs, y prendront à fort peu de choses près le même plaisir,
17
’auteur y qualifie d’Europenses les vainqueurs de
ces
grandes journées, et « répète avec complaisance ce nom qui indique l’
18
et des éditoriaux du temps de guerre. Passons sur
ces
excès, voyons la thèse elle-même, et le jugement qu’elle implique sur
19
s influences extracontinentales qu’elle a subies.
Ces
arguments prennent toute leur force contre le concept de cultures nat
20
e est mythe…) N’est-il pas temps de faire voir à
ces
nationalistes qu’une Europe fédérée serait seule en mesure de sauver
21
t avoir l’air de se passer dans le monde comme si
ces
choses n’existaient pas. Les grands industriels se croyaient « philan
22
relativiser, en les expliquant l’une par l’autre,
ces
deux révélations « uniques » qui semblaient au début exclusives et to
23
met en lumière l’intention polémique qui animait
ces
systèmes et fit leur grand succès, mais qui limite aussi leur valeur
24
u despotisme russe !) voilà qui n’empêche pas que
ces
deux grands génies aient puissamment modelé le xxe siècle et modifié
25
ient la plupart des penseurs occidentaux, jusqu’à
ces
toutes dernières années. Un certain déterminisme économique semblait
26
’examen des réalités en marche, loin de confirmer
ces
pronostics paralysants, dissipe les illusions tenaces qu’ils prolonge
27
s frappant de constater que l’avenir, aux yeux de
ces
Hongrois, s’il n’est pas l’URSS n’est pas non plus l’Europe… On devin
28
es tyrannies prochaines, de laisser pour un temps
ces
sujets affligeants, leur ayant accordé assez de complaisance, et de c
29
m’attendais à trouver en Denis de Rougemont un de
ces
théoriciens et philosophes qui sourient avec une pointe de condescend
30
même ses sommets. Elle n’est pas souvent digne de
ces
œuvres, mais c’est elle qui les a créées. Nous l’oublions souvent et
31
iquement refoulées. Reportées sur un planisphère,
ces
zones de diffusion pourraient être représentées par une petite tache
32
et intellectuelles qui explique seul la genèse de
ces
« produits », qui définit ou qui limite leur mode d’emploi et donne u
33
-vous pas un petit livre expliquant d’où viennent
ces
objets, pourquoi vous avez eu l’idée de les construire et comment ils
34
trois aspects de notre message Que répondre à
ces
Orientaux, et bientôt à ces Africains, qui nous demandent avec anxiét
35
age Que répondre à ces Orientaux, et bientôt à
ces
Africains, qui nous demandent avec anxiété, non point de les laisser
36
Mais ce qu’il m’importe de montrer, c’est comment
ces
produits et ces principes procèdent en réalité de nos valeurs, et ne
37
importe de montrer, c’est comment ces produits et
ces
principes procèdent en réalité de nos valeurs, et ne trouvent que par
38
personnelle. C’est de la conjonction séculaire de
ces
valeurs grecques et chrétiennes que procède l’idée de liberté dans se
39
’idée de liberté dans ses différentes acceptions,
ces
dernières permettant de rendre compte des tendances plus ou moins éga
40
n activité, il apparaît clairement que l’usage de
ces
produits et le recours à ces principes ne peuvent aller sans implique
41
ement que l’usage de ces produits et le recours à
ces
principes ne peuvent aller sans impliquer le système de valeurs dont
42
ules d’équilibre ou de compromis tolérables entre
ces
extrêmes idéaux. C’est la tâche la plus importante de la seconde moit
43
miques, et il faudrait y réfléchir en groupe, car
ces
problèmes sont trop complexes pour le plus génial des chercheurs, s’i
44
au point réciproque. Que pouvons-nous attendre de
ces
études ? Nous nous sommes refusés à leur donner après coup le tour jo
45
ent à vouloir un monde inhumain. Au grand public,
ces
études donneront une idée précise de la complexité des problèmes qui
46
pas son temps à expliquer que tout est faux dans
ces
notions, hélas ! courantes, mais qu’aucune science digne du nom ne ca
47
par l’esprit, et pour parler plus sobrement, par
ces
quelques actions précises : 1° Réduire les préjugés, nés d’une mauvai
48
serait temps que nos États prennent conscience de
ces
deux vérités primordiales, à savoir : 1° que l’Europe n’a dû sa puiss
49
, et moins encore faire accepter à lui tout seul.
Ces
difficultés sont d’ordre culturel (spirituel et sociologique à la foi
50
relles, et le besoin de représentation commune de
ces
forces vis-à-vis du reste du monde nous appellent et nous poussent da
51
reur d’y recourir… Que pensaient et pressentaient
ces
deux génies de premier ordre, à la veille même du déchaînement dont i
52
? Freud confie son espoir lointain à l’action de
ces
deux éléments : le développement de la culture, et la crainte des eff
53
mais plutôt de leurs dissensions. Quand bien même
ces
puissances pousseraient toutes dans le même sens à l’intérieur d’une
54
rt des cas, par imposer la décision. « Je mènerai
ces
gens à la baguette, il suffit de les diviser ! », écrivait alors à so
55
droits exclusifs à gouverner. Cette agitation et
ces
déséquilibres sociaux devaient nourrir le mouvement de « Régénération
56
r la forme actuelle des délibérations fédérales ?
Ces
instructions discutées séparément, souvent un peu au hasard, dans vin
57
t pas les motifs qui peuvent agir sur les autres…
Ces
députés obligés quelquefois de résister aux vérités les mieux démontr
58
eurs des temps modernes, c’est une des gloires de
ces
temps, que cette idée ait acquis plus de netteté, ce sentiment plus d
59
s élaborèrent un projet de 17 articles. Nombre de
ces
articles s’inspiraient du projet de 1832, mais les plus importants fu
60
l’autre les États. L’exécutif collégial, élu par
ces
chambres réunies, combine les attributs d’un chef d’État à sept têtes
61
aditions locales si chères aux Suisses. Ce furent
ces
craintes, précisément, qui se révélèrent, dans le fait, « rêveries, c
62
ues dans les religions de l’Inde et de la Chine ?
Ces
spécialistes sont Européens sans doute ; et, que l’on sache, ces noti
63
s sont Européens sans doute ; et, que l’on sache,
ces
notions ne sont point parvenues à provoquer là-bas les mêmes effets,
64
ême outrage, de leurs cousins américains… Sauf si
ces
Asiatiques ont été les sujets de nos États colonialistes : ils except
65
quilibre en tension. L’impossible solitude À
ces
nécessités externes et globales, dictées par l’attente des élites d’o
66
vidences économiques, géopolitiques et mondiales.
Ces
dernières finiront par s’imposer, si toutefois l’histoire continue. A
67
c’est qu’ils sont vitalement intéressés à devenir
ces
Dix-Sept que tout en eux appelle et qui, à leur tour, pourront appele
68
es Pères de l’Église. Et quand les descendants de
ces
vingt-trois fils (ou « nations », ou même « langues », selon les text
69
ier les prophètes de la décadence européenne : et
ces
prophètes sont tous, ou presque tous Européens. Au lieu d’entonner le
70
aient de beaux noms vagues, et la ruine totale de
ces
mondes avait aussi peu de signification pour nous que leur existence
71
es créations de la main de l’homme ? Où sont-ils,
ces
remparts de Ninive, ces murs de Babylone, ces palais de Persépolis ?
72
de l’homme ? Où sont-ils, ces remparts de Ninive,
ces
murs de Babylone, ces palais de Persépolis ? Hélas, j’ai visité les l
73
ls, ces remparts de Ninive, ces murs de Babylone,
ces
palais de Persépolis ? Hélas, j’ai visité les lieux qui furent le thé
74
ur croissance, et de leur dissolution inévitable.
Ces
historiens et philosophes, armés d’une écrasante érudition, ont d’aut
75
sible de notre civilisation ? Avant de répondre à
ces
questions, formulons tout de suite deux remarques dictées par une élé
76
e uniforme, imposée à tous par l’État. Comparée à
ces
deux groupes de cultures homogènes, uniformes et sacrées, la culture
77
onsabilité personnelle, et le sens de la liberté.
Ces
trois vertus se conditionnent et s’impliquent mutuellement en Europe.
78
social. Je voudrais maintenant définir brièvement
ces
trois vertus et ce ne sera pas dans un esprit d’orgueil occidental, m
79
damentales de nos cultures et le genre de vie que
ces
cultures permettent, soit pour modifier cette relation, dans le cas d
80
ponsable de ses actes que dans la seule mesure où
ces
actes sont faits librement. Notre sens de la liberté est aussi comple
81
uir des droits du citoyen à part entière, et tous
ces
éléments spirituels, juridiques, sociaux ou philosophiques, se combin
82
un sens précis pour les meneurs nationalistes de
ces
peuples, c’est un sens emprunté à l’Europe, même et surtout s’il just
83
lisme périmé. Si j’ai cru bon de mettre en valeur
ces
trois vertus cardinales de l’Europe, ce n’est pas seulement parce qu’
84
phique du monde. Et l’on sait le rôle décisif que
ces
sciences ont joué dans l’évolution de la sociologie et de la psycholo
85
es Européens ont inventé le Musée. Et à partir de
ces
condensations prodigieuses de siècles et de continents que sont nos m
86
hilosophiques, qui expliquent seules la genèse de
ces
produits, et qui seules permettraient de les maintenir en composition
87
anière les autres continents menacent d’abuser de
ces
pouvoirs — contre l’Europe d’abord, mais aussi aux dépens de leur pro
88
i n’étaient pas vraiment et complètement humains.
Ces
très hautes civilisations devaient donc nécessairement demeurer régio
89
es Aztèques et des Incas. Il s’agissait dans tous
ces
cas, de civilisations locales, entourées de « Barbares » mal connus.
90
’entends les bureaucrates et la police des États.
Ces
maladies de l’Europe sont plus dangereuses pour le reste du genre hum
91
travers des crises atroces, s’est vaccinée contre
ces
maladies. L’Europe a secrété Hitler, mais en douze ans, elle l’a élim
92
… l’État militaire va devenir le Grand Fabricant.
Ces
masses humaines dans les grandes usines ne peuvent pas être éternelle
93
ssé 8 millions de membres inscrits. Mais laissons
ces
spéculations aux commentateurs politiques un peu frottés de sociologi
94
son « succès » dans le monde et sur sa condition.
Ces
motifs sont bien évidents. Le christianisme est la religion d’un Dieu
95
eraient les débats sur le dogme entre docteurs de
ces
mêmes confessions. Et frappé plus encore par l’ignorance naïve où les
96
es ignorent. Que faudrait-il pour rapprocher tous
ces
fidèles, qui ramèneraient ensuite leurs guides à la réalité œcuméniqu
97
« fête de l’Humanité », que Vergniaud célèbre en
ces
termes : Chantez donc, chantez une victoire qui sera celle de l’huma
98
ivisme totalitaire. Cloots poursuit en effet dans
ces
termes : De ces données incontestables résulte nécessairement la sou
99
e. Cloots poursuit en effet dans ces termes : De
ces
données incontestables résulte nécessairement la souveraineté solidai
100
’y a plus qu’à tirer les conséquences logiques de
ces
prémices : fermer les États, interdire entre eux les échanges, divers
101
D’une année à l’autre le public a moins besoin de
ces
marchandises qui ne peuvent être produites en leur pureté ni remplacé
102
puissance réunie de l’espèce humaine, avance même
ces
fins terrestres particulières… Ce système une fois généralisé, et la
103
certaines libertés. Or il n’est presque aucune de
ces
mesures d’urgence, prises par l’État, qu’on ait vu rapportée une fois
104
entaires. Et malheur à l’Europe si elle abandonne
ces
peuples ! Voici deux textes brefs comme deux cris, échappés au chef d
105
a Liberté répondra : J’ai appelé par la bouche de
ces
pèlerins, et tu ne m’as pas écoutée ; va donc en servitude, là où il
106
des nations encore à naître. On conçoit que pour
ces
pays, l’idée nationale se confonde avec l’idée de Liberté, et s’harmo
107
l’Espagne, de la Grande-Bretagne et de la France,
ces
modèles de l’État national fortement constitué et qui ne veut rien de
108
, il a des phrases qui découragent la critique :
Ces
yeux saturés de nuit viennent regarder la vérité… Ils savent qu’il ex
109
ive, est dès à présent entrevue par les penseurs,
ces
contemplateurs des pénombres ; mais ce à quoi assiste le xixe siècle
110
nationale, congénitale aux Allemagnes, confère à
ces
régions centrales du Continent la vocation d’unir l’Europe sur le mod
111
profondément fondée dans la nature des choses, et
ces
oppositions ont fait mûrir l’esprit européen. Le danger que représen
112
ceux-là ne savent pas pour qui sonne le glas. Car
ces
efforts se sont conjugués avec tant de tendances destructives, que si
113
ugués avec tant de tendances destructives, que si
ces
dernières prenaient le dessus, c’est la Culture et le christianisme q
114
ontagnes ou bien sont-ce les rivières qui forment
ces
prétendues frontières naturelles ? Il est incontestable que les monta
115
agments posthumes, Nietzsche précise la nature de
ces
« grands intérêts » et prévoit la nécessité d’un Marché commun de l’E
116
posent dans le reste du monde. Comment expliquer
ces
deux attitudes négatives, d’ailleurs contradictoires, et sans doute a
117
our la deuxième formule. Il suffira, je crois, de
ces
brèves indications, pour faire bien voir que la formule de l’unité tr
118
is il est temps de nous demander d’où proviennent
ces
fameuses diversités, et comment il se fait que l’Europe en ait tant,
119
, d’Athènes, de Rome et de Jérusalem, et derrière
ces
trois villes illustres, du Proche-Orient sémite, de l’Iran, et de l’I
120
fois même du monde arabe et du monde slave. Entre
ces
origines diverses, hétérogènes, se sont produits au cours des siècles
121
formation ou de réglementation forcée. Comparée à
ces
deux groupes de cultures unitaires, celle de l’Europe nous apparaît i
122
onsabilité personnelle, et le sens de la liberté.
Ces
trois vertus se conditionnent et s’impliquent mutuellement en Europe.
123
damentales de nos cultures et le genre de vie que
ces
cultures permettent, — soit pour modifier cette relation, soit pour e
124
uir des droits du citoyen à part entière, et tous
ces
éléments spirituels, juridiques, subversifs ou philosophiques se comb
125
un sens précis, pour les meneurs nationalistes de
ces
peuples, c’est un sens emprunté à l’Europe, même et surtout s’il just
126
lisme périmé. Si j’ai cru bon de mettre en valeur
ces
trois vertus cardinales de l’Europe, ce n’est pas seulement parce qu’
127
ues n’ont pas produit les mêmes conséquences dans
ces
trois régions. Le rayonnement mondial de la Chine est resté faible, c
128
phique du monde. Et l’on sait le rôle décisif que
ces
sciences ont joué dans l’évolution récente de la sociologie et de la
129
s Européens ont inventé le Musée. Et, à partir de
ces
condensations prodigieuses de siècles et de continents que sont leurs
130
’elle offre désormais au monde entier. Or, toutes
ces
créations sont nées des profondeurs de la culture européenne, et rest
131
s d’autre part, nous venons d’observer que toutes
ces
créations sont en expansion vers le monde, qu’elles appellent le mond
132
ines, si hétérogènes que puissent nous apparaître
ces
différentes créations. Non, ce n’est pas par hasard mais c’est en ver
133
anière les autres continents menacent d’abuser de
ces
pouvoirs, — contre l’Europe d’abord, mais aussi aux dépens de leur pr
134
hilosophiques, qui expliquent seules la genèse de
ces
produits, et qui seules permettraient de les maintenir en composition
135
maintenir en composition. Il retourne contre nous
ces
produits — tels que le nationalisme par exemple — au nom de valeurs h
136
préparées à les assimiler. Elles viennent enfin,
ces
menaces contre la liberté, de la misère morale où vivent (en Occident
137
i n’est plus seulement initiation mais invention.
Ces
deux aspects de la culture peuvent devenir également dangereux pour l
138
préparées à les assimiler. Elles viennent enfin,
ces
menaces contre la liberté, de la misère morale où vivent (en Occident
139
i n’est plus seulement initiation mais invention.
Ces
deux aspects de la culture peuvent devenir également dangereux pour l
140
pour nous un moyen dominé par des fins humaines,
ces
fins que l’esprit seul peut entrevoir, imaginer et proposer à nos dés
141
oi. Et alors, la liberté serait-elle du nombre de
ces
fins dernières, serait-elle à son tour un absolu ? Non, certes, mais
142
posent dans le reste du monde. Comment expliquer
ces
deux attitudes négatives, d’ailleurs contradictoires, je le répète, e
143
our la deuxième formule. Il suffira, je crois, de
ces
brèves indications, pour faire bien voir que la formule de l’unité, o
144
is il est temps de nous demander d’où proviennent
ces
fameuses diversités, et comment il se fait que l’Europe en ait tant e
145
, d’Athènes, de Rome et de Jérusalem, et derrière
ces
trois villes illustres, du Proche-Orient sémite, de l’Iran, et de l’I
146
germanique, et parfois même du monde arabe. Entre
ces
origines diverses, hétérogènes, se sont produits au cours des siècles
147
formation ou de réglementation forcée. Comparée à
ces
deux groupes de cultures unitaires, celle de l’Europe nous apparaît i
148
onsabilité personnelle, et le sens de la liberté.
Ces
trois vertus se conditionnent et s’impliquent mutuellement en Europe.
149
damentales de nos cultures et le genre de vie que
ces
cultures permettent — soit pour modifier cette relation, soit pour en
150
ir des droits du citoyen à part entière — et tous
ces
éléments spirituels, juridiques, subversifs ou philosophiques se comb
151
je vais énumérer tout simplement quelques-uns de
ces
résultats les plus typiques. Tout d’abord, ce sont les Européens qui
152
phique du monde. Et l’on sait le rôle décisif que
ces
sciences ont joué dans l’évolution récente de la sociologie et de la
153
s Européens ont inventé le Musée. Et, à partir de
ces
condensations prodigieuses de siècles et de continents, ils ont élabo
154
u’elle offre désormais au monde entier. Or toutes
ces
créations sont nées des profondeurs de la culture européenne, et rest
155
ctique de nos valeurs ; mais d’autre part, toutes
ces
créations sont en expansion vers le monde, elles appellent le monde,
156
ines, si hétérogènes que puissent nous apparaître
ces
différentes créations. Non, ce n’est pas par hasard mais c’est en ver
157
anière les autres continents menacent d’abuser de
ces
pouvoirs, — contre l’Europe d’abord, mais aussi au détriment de leur
158
hilosophiques, qui expliquent seules la genèse de
ces
produits, et qui seules permettraient de les maintenir en composition
159
maintenir en composition. Il retourne contre nous
ces
produits — tels que le nationalisme par exemple — au nom de valeurs h
160
R. Silva, G. Villiers et le Baron van Zeeland, —
ces
huit personnes constituant le premier noyau du Conseil des gouverneur
161
d’un plus grand nombre de sources. Le premier de
ces
congrès se tint à Amsterdam en 1957, le second à Milan en 1958 et le
162
et Gottfried Weber plus récemment, et puis entre
ces
deux générations, Ernest Vinaver — que vous célébrez aujourd’hui. En
163
légende, et leur contexte culturel et historique,
ces
hommes ont fait bien plus qu’une œuvre scientifique, et sérieuse aux
164
e Tristan, c’est l’étymologie de nos passions que
ces
savants ont retrouvée. Selon Littré : Les étymologies servent à fair
165
t qu’est-ce que l’âme ? Tout auteur qui se permet
ces
grands mots doit au public une justification de l’usage personnel qu’
166
est son vrai moi, et qui est un ange au ciel. Et
ces
anges, nommés Fravartis, sont des entités féminines. On retrouve ici
167
es deux orateurs, l’Académie s’avisa de compléter
ces
exposés de deux philologues sur la grande œuvre médiévale en invitant
168
s qu’on lui donnera sont inconnus hors du canton.
Ces
trois points appelleraient d’infinis commentaires, un livre entier :
169
. Mais ce n’est pas en grimpant sur nos Alpes que
ces
hommes s’illustrèrent et apprirent à voir grand ; c’est au contraire
170
nsplantée en Chine, elle est devenue, au cours de
ces
dernières années, non seulement l’idéal, mais la revendication parfoi
171
, si l’on y regarde de près, réfutent précisément
ces
théories. À l’origine des inventions européennes du xvie au xixe si
172
e l’automation créatrice de loisir. Dans aucun de
ces
exemples d’inventions techniques, le motif n’est utilitaire, économiq
173
: mais ceci n’explique pas cela. Au début, il y a
ces
jouets pour grandes personnes qui font sourire l’économiste, l’homme
174
de leurs « lois économiques », et prétendent que
ces
lois expriment les besoins matériels de l’homme des masses. La vérité
175
fous et rêveurs de génie inventèrent un beau jour
ces
mécaniques, qui devaient permettre l’industrie moderne. Si le besoin
176
peut savoir à quoi cela servira. Ce qui explique
ces
dilapidations délirantes et même scandaleuses, aux yeux de l’utilitar
177
un poète français un peu loufoque, Charles Cros.
Ces
successeurs modernes d’un Archimède et d’un Léonard de Vinci, on les
178
r vivre mieux en disposant de leurs services. De
ces
trop rapides analyses — je tirerai maintenant quelques conclusions :
179
de tous les amateurs de musique, et le nombre de
ces
amateurs est en même temps multiplié. Il en va de même pour les pièce
180
illeurs, de plus vert que sa prose. Mais laissons
ces
questions de goût. Ce qui m’importe ici, c’est l’efficacité d’une œuv
181
sous la menace, en ces derniers mois de sa paix.
Ces
heures dans la roseraie de Bagatelle, transfigurée par les rayons obl
182
out, qu’une sorte de prémonition avait rassemblés
ces
jours-là dans la capitale de l’Europe, ultime colloque d’une société
183
naliste, des particularismes périmés ? Répondre à
ces
questions me paraît vital, et non seulement pour notre Fondation, mai
184
Un combat sur deux fronts Que veut dire, dans
ces
conditions, l’expression courant : « faire l’Europe » ? L’Europe exis
185
e tabou de la souveraineté, cet orgueil national,
ces
méfiances séculaires, pour périmés qu’ils soient, sont profondément e
186
est vraiment un dialogue culturel. La synthèse de
ces
deux doctrines, c’est l’attitude fédéraliste : l’union dans la divers
187
coutumes, d’idéologies, d’ambitions. Mais lorsque
ces
diversités s’absolutisent, se ferment sur elles-mêmes, et deviennent
188
européenne de la culture Traduisons maintenant
ces
principes en termes d’activités culturelles. Nous voyons que le progr
189
e sera donc d’illustrer l’unité de base de toutes
ces
cultures prétendument « nationales » ; de montrer que la culture comm
190
nsée, mais fondamentalement commun. En inculquant
ces
vérités incontestables à la génération présente et aux générations mo
191
u sens des responsabilités sociales d’autre part.
Ces
deux grandes tâches, je le répète, sont vitales et elles relèvent de
192
èveront l’union, mais aussi et surtout à orienter
ces
mesures, conformément au génie propre de l’Europe, qui est celui de l
193
intention. Mais je demanderai que l’on confronte
ces
évidences avec les croyances populaires que je rappelais en débutant,
194
la ville, les maisons, les étages et les noms de
ces
messieurs. Vous forcez la porte, vous coupez d’abord les fils de télé
195
n les dix personnes que nous avons « contactées »
ces
jours derniers. Secret bien gardé jusqu’ici. Ce matin, un officier de
196
nt en chef rendit inutile toute action directe de
ces
mouvements qui ont toutefois joué un rôle non négligeable en faisant
197
ambiant. Denis de Rougemont, témoin et acteur de
ces
événements nous a envoyé certains feuillets de son journal de juin et
198
t et les expliquent… Nous avons choisi de publier
ces
pages en cette fin de juin, à peu près à l’époque, vingt-deux après,
199
résistants ». Un ou deux indécis. Sur la base de
ces
informations et de leur analyse détaillée, le directoire de la Ligue
200
istance à tout prix. Voici la suite du journal de
ces
jours dramatiques. »
201
que j’ignorais, naturellement, quand j’ai rédigé
ces
quelques pages. Mi-août 1940 Réunion du Directoire de la Ligue à Zuri
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conservé la lettre, signée par le ministre B.) ⁂
Ces
prudences officielles — bien typiques de l’époque — n’eurent d’autre
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resse de l’époque, on s’aperçoit que presque tous
ces
phénomènes avaient été prévus par des esprits lucides, quoique jugés
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moteur unique depuis cinq siècles. Elle équilibre
ces
échanges, elle les dose, elle les adapte aux possibilités d’assimilat
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— donc une limite, un centre ou un passage : tous
ces
accidents naturels peuvent servir de prétexte à une concentration qui
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ils ne sont guère enracinés, ils sont en marche.
Ces
maisons boisées, espacées, bordant une route, on dirait les wagons-co