1
ue César devait en retrouver des traces en Gaule.
Cette
identité primitive, peut-être, cette parenté certaine au départ, ne r
2
es en Gaule. Cette identité primitive, peut-être,
cette
parenté certaine au départ, ne rendent que plus frappante la divergen
3
et la Révolution française marquent les étapes de
cette
dissolution du système social tripartite hérité de l’ancêtre aryen. S
4
if-sacral refoulait le rationnel-individuel. Dans
cette
situation « orientale », la tendance individualiste ne pouvait trouve
5
s liens matériels et passionnels, le lieu d’exil.
Cette
unanimité dans l’interprétation, uniquement favorable à l’Orient, de
6
ion (la mort). » Je voudrais à mon tour illustrer
cette
idée en l’exposant sous trois aspects variés. Christ et le Bouddha.
7
illusion d’être distincte. Tout se ramène enfin à
cette
opposition : panthéisme ou Dieu personnel. Car il n’est pas de person
8
s la région du yang. Vérifiée par les sexologues,
cette
relation d’inter-présence des opposés n’est pas moins évidente dans l
9
e mystique de l’hindouisme appartient l’auteur de
cette
phrase : « Écarte les choses, ô Amant, ta voie est fuite » ? De quell
10
t de la campagne contre les Grecs, demande au roi
cette
faveur : exempter de la guerre un de ses cinq fils. Sur quoi Xerxès,
11
l’horreur d’un monde étranger lui monte au cœur.
Cette
horreur saisira toujours celui qui respecte en l’homme un noyau de li
12
me inventé la guerre totale ! D’où provient alors
cette
« horreur » et ce « plus violent des refus » qu’éprouve l’Européen, s
13
t le mystique soufi écrivaient tous les deux dans
cette
« circonscription intermédiaire entre l’Orient et l’Occident », que f
14
nt et l’Occident », que forment, au sens physique
cette
fois, l’Arabie et l’Iran. Leur Occident, c’est la Grèce d’Aristote, e
15
en considéré, je n’en trouve pas de meilleure que
cette
fameuse communauté de culture qui échappe si facilement à nos définit
16
de l’unité de culture qui donnerait une assise à
cette
union. Mais : 1° les différences de langue, de religion, de « race »,
17
de l’Italie et des cantons suisses — pas plus que
cette
unification, d’ailleurs, n’a supprimé ces différences. (Encore que le
18
nion de l’Europe, et les dangers qu’on redoute de
cette
union sont également imaginaires, comme le prouve l’expérience de la
19
acte du Grütli, conclu par trois cantons en 1291.
Cette
alliance excluait à peu près les neuf dixièmes de la Suisse actuelle.
20
ou reçu sa commande, ou senti son climat ? Ou de
cette
heure où fut écrite sa première page, posée sa première touche, noté
21
rèce. Chacun sait la fortune que devait connaître
cette
définition de l’Europe par ses trois sources principales, reprise nag
22
large. Prendre conscience de notre appartenance à
cette
communauté de culture, c’est la condition nécessaire de l’union supra
23
culture entre les hommes qu’elle envisage d’unir.
Cette
politique, ensuite, ne sera valable que si elle exprime, traduit et t
24
et tend à préserver ce qu’il y a de créateur dans
cette
communauté. J’en conclus que la forme politique que devrait revêtir u
25
u’on cesse de mettre en doute l’existence même de
cette
Europe qu’il faut sauver. d. Rougemont Denis de, « [Lettre en répo
26
a révolution de Budapest ont renversé le cours de
cette
immense dérive et restauré d’un coup l’espoir. La nature humaine, nié
27
919, le grand courant du pessimisme européen, par
cette
lettre fameuse qui nous rappelle d’abord que notre civilisation est m
28
arxistes à la Bourgeoisie même et au Prolétariat (
cette
figure de terreur longtemps refoulée dans l’inconscient de la Société
29
es comme la démarche scientifique par excellence,
cette
dialectique, devenue sans prises sur les faits, en est réduite à rest
30
d’angoisse avec notre avenir historique, à tenir
cette
logique démente pour l’annonce d’une fatalité. A-t-il vraiment suffi
31
jeunesse russe elle-même, pour briser le cours de
cette
fatalité et pour renverser nos destins ? Le traumatisme provoqué par
32
esurer l’ampleur des transformations initiées par
cette
libération technologique ? C’est le problème des loisirs qui s’ouvre
33
n effet de décadence de l’Europe. Mais où voit-on
cette
décadence ? La planète entière est en train de s’occidentaliser. Pers
34
a que la fin justifie les moyens. À condition que
cette
fin soit juste et, pour s’opposer à Nietzsche, en considérant que, pa
35
e fin juste. Le second ouvrage essaiera de situer
cette
morale de la vocation dans la vie sociale. C’est, dit Rougemont, une
36
s et les entraves ancestrales. Mais d’où venaient
cette
science et cette raison hardie rénovant les institutions, et cette am
37
ancestrales. Mais d’où venaient cette science et
cette
raison hardie rénovant les institutions, et cette ambition singulière
38
cette raison hardie rénovant les institutions, et
cette
ambition singulière de transformer le monde matériel ? Si l’on remont
39
histoire que la France paraît seule en cause dans
cette
affaire, car en réalité le problème est mondial, il concerne tout l’O
40
Puisse cet ouvrage contribuer à ranimer un peu de
cette
confiance en elle-même qui suffirait sans doute à la rendre capable d
41
parfois en réalité des adversaires politiques de
cette
union et le sort de la culture leur importe très peu ; mais ils sont
42
, la culture des Européens peut-elle contribuer à
cette
union, ou bien lui fait-elle obstacle ? Je pense qu’il faut répondre
43
créées pour le meilleur et pour le pire ; et que
cette
culture est commune à tous les peuples de l’Europe, puisque leurs nat
44
mêmes en sont nées, non l’inverse. D’autre part,
cette
institution devra s’efforcer de réduire les résistances invétérées à
45
ce serait faire l’Europe sans ce qui la définit.
Cette
culture fonde et manifeste l’unité qui est la vraie base de notre uni
46
drame de l’Europe, mais aussi le rôle décisif de
cette
Europe dans les transformations du monde au xxe siècle, sa vocation,
47
ure a été créée à Genève en 1954, et opère depuis
cette
année à Amsterdam. Enfin, la bibliographie des volumes, thèses, mémoi
48
sa culture et que, par suite, sans la vitalité de
cette
culture, elle se réduirait vite à ce qu’elle est sur la carte : 4 % d
49
inir) n’est pas un mal en soi, bien au contraire.
Cette
multiplicité traduit les diversités réelles et organiques qui sont l’
50
e du Droit ! » Traduite dans les termes de Freud,
cette
déclaration signifiait qu’à la violence d’un seul s’opposerait la vio
51
t Freud, par des voies différentes, parviennent à
cette
même conclusion, mais sont d’accord aussi pour redouter que la force
52
n’est pas un super-État qui attend son arme, mais
cette
arme qui attend un pouvoir à sa taille. Car le second élément fédérat
53
n État nouveau, lequel serait un jour, la Suisse.
Cette
première alliance locale d’hommes libres des campagnes, directement i
54
le de la foi jurée devaient rester, pendant toute
cette
période, le seul gage d’unité (relative) de ceux qui se désignaient c
55
d’imposer une Constitution unitaire aux cantons.
Cette
expérience jacobine de « République une et indivisible » échoua contr
56
différentes langues, les différentes religions et
cette
extrême différence de mœurs qui existent entre ses diverses parties.
57
problème brûlant qui se posait aux Suisses, dans
cette
Europe où les campagnes de Napoléon venaient de susciter les passions
58
s la Restauration22. » Nous verrons également que
cette
époque a connu toutes les raisons que l’on invoque aujourd’hui au pla
59
le patriciat de ses droits exclusifs à gouverner.
Cette
agitation et ces déséquilibres sociaux devaient nourrir le mouvement
60
modernes, c’est une des gloires de ces temps, que
cette
idée ait acquis plus de netteté, ce sentiment plus d’énergie. Ce mémo
61
œux, les projets d’un grand nombre de cantons, et
cette
anxiété elle-même, et ce malaise général qu’il est impossible de méco
62
e général qu’il est impossible de méconnaître, et
cette
espérance que dans un nouveau Pacte, dans une confédération plus soli
63
ivile et religieuse)25 contribua sans nul doute à
cette
célérité d’exécution, mais aussi à la stabilité du futur État. Plus r
64
. À vrai dire, elle portait toutes les marques de
cette
modération, née du juste équilibre des contraires, qui dénote la prés
65
rtisans d’une union institutionnelle de nos pays.
Cette
contradiction apparente et purement verbale s’explique par la nature
66
quand l’union tend à devenir unification forcée.
Cette
dialectique, en Suisse, n’est pas abstraite : elle exprime la vie mêm
67
financée par le Genevois Eynard — et trouva dans
cette
passion un idéal commun, associant toutes les classes et toutes les r
68
ment découvert le monde : elle l’a fait. Épousons
cette
idée d’une Europe qui n’existe que dans son dépassement et qui ne ser
69
ns et des langues » qu’annonce l’Apocalypse. Avec
cette
source judéo-chrétienne vient confluer la source grecque : l’homme me
70
in de l’ère du colonialisme européen que coïncide
cette
contagion occidentale accélérée dans tous les peuples de Bandung. Dés
71
s dans les archives ; ce Musée est une invention,
cette
Mémoire du Monde est un acte, et cette immense Récapitulation du genr
72
invention, cette Mémoire du Monde est un acte, et
cette
immense Récapitulation du genre humain est une création de l’histoire
73
compte des unes et des autres, comment concevoir
cette
union ? On ne peut l’imaginer que fédérale, si le fédéralisme est bie
74
s comme une méthode d’union dans la diversité. Or
cette
méthode n’est pas seulement la plus opportune qui se présente : elle
75
alisme. Mais tout ce qui a fait l’Europe illustre
cette
méthode. Prenez le dogme : la Trinité est animée par l’union et la di
76
ui vit, tout ce qui crée, vit et crée en dépit de
cette
tendance vers l’uniformité dont les victoires s’appellent en politiqu
77
Déclencher un processus d’union C’est dans
cette
perspective ouverte et dynamique, celle d’une méthode pour fomenter d
78
voulaient du tout. Chacun voit, au contraire, que
cette
Petite Europe (qui égale sur plus d’un point les grands États-Unis et
79
eur serait suivie nécessairement d’une décadence.
Cette
erreur s’explique en partie par le fait que les auteurs que je viens
80
rend à la Vérité. Je me promets un jour de poser
cette
question à des sages des cinq continents ; si l’Europe devait dispara
81
nchée par l’Europe, en 1919, Paul Valéry écrivait
cette
phrase célèbre : Nous autres civilisations, nous savons maintenant q
82
vables : elles sont dans les journaux. L’écho de
cette
page fut immense, et je sais peu de phrases plus fréquemment citées q
83
il de l’œuvre en prose d’un de nos grands poètes,
cette
phrase résume et condense en quelques mots une assez longue tradition
84
es ruines de l’Empire austro-hongrois. Et bientôt
cette
Europe occupée à se déchirer à belles dents va se laisser arracher l’
85
ivilisation ». La Seconde Guerre mondiale, née de
cette
crise interne, va précipiter l’écroulement de l’hégémonie politique d
86
de notre culture et de la civilisation créée par
cette
culture, n’a jamais été autre chose qu’une unité dans la diversité, u
87
portunistes ou sentimentaux, de wishful thinking.
Cette
exigence de vérité, de véracité à tout prix, sera le moteur non seule
88
songer cependant que l’Asie et l’Afrique ignorent
cette
exigence de l’objectivité, et professent un dédain notoire pour la si
89
e que ces cultures permettent, soit pour modifier
cette
relation, dans le cas de l’Orient, soit pour en prendre mieux conscie
90
révisible. Avant de concentrer leurs énergies sur
cette
exploration de la matière, les Européens avaient entrepris, avec non
91
et des arts, des morales et des gouvernements et
cette
sociologie totale, ou planétaire, prépare elle aussi les voies de l’u
92
loré ses variétés. La question reste de savoir si
cette
unité fomentée par la culture européenne ne va pas se réaliser à nos
93
n même — mais incomplète — dans toute l’humanité,
cette
crise va-t-elle devenir « mortelle » comme l’ont prédit depuis un siè
94
nôtre. Elles se trompaient, tout simplement, mais
cette
erreur ne saurait plus être commise, à présent que la Terre entière e
95
able qu’aucune autre. Mais il faut voir enfin que
cette
civilisation n’a pu devenir universelle qu’en vertu de quelque chose
96
ls de Dieu, vous êtes tous un en Jésus-Christ »),
cette
conception devait (seule) permettre à ceux qu’elle formerait intimeme
97
es civilisations étaient mortelles. » J’ajouterai
cette
simple remarque : si tant de civilisations qu’on croyait endormies so
98
n des mandarins ! C’est l’URSS qui introduit dans
cette
Chine si fermée le nouveau cheval de Troie de l’Occident : la Techniq
99
dit-on, chez certains indigènes de la Papouasie.
Cette
passion qui enfièvre et qui ruine l’Europe depuis près d’un siècle et
100
emi, et que nous refusons de prendre au tragique,
cette
passion, quand elle atteint l’Asie, ou le monde arabe, ou l’Afrique,
101
ns l’esprit de peuples neufs, empêchant au-dedans
cette
union fédérale qui ferait notre force pacifique, décuplant au-dehors
102
’est pas chez nous, en Europe, mais en Chine, que
cette
prédiction se réalise. Voici ce qu’écrit le quotidien de la jeunesse
103
irus du nationalisme et au virus du matérialisme,
cette
forme d’asthénie du spirituel. C’est dire que notre vocation est dés
104
eligieuses, et politiques autant que culturelles,
cette
union fédérale est la condition même de notre action dans le monde et
105
ien donné au monde, et tout d’abord à l’Occident,
cette
formule de la communauté fondée sur l’espérance, non sur la loi du sa
106
plusieurs demeures dans la maison de mon Père. »
Cette
parole ne peut être écartée. Elle reste au centre du mystère de l’uni
107
x de la vérité. La voie vers l’unité à découvrir,
cette
voie qui passerait par l’union des chrétiens dans la réalité de leur
108
, et déjà pratiquée par beaucoup. Qu’en est-il de
cette
existence, dans les diverses confessions ? Je suis frappé de la voir
109
munion. On ignore simplement que Calvin défendait
cette
doctrine contre l’Église romaine, où l’habitude était, au xvie siècl
110
ile de la dernière chance », et est introduit par
cette
note : « L’auteur de L’Amour et l’Occident et de L’Aventure occide
111
. Dans son discours du 15 mai 1790, Robespierre a
cette
formule parfaite : Il est de l’intérêt des nations de protéger la na
112
ur du monde. Il faut donc protéger par les armes
cette
France qui annonce la paix universelle et qui représente la liberté.
113
la surface de l’Europe, qui n’attendent plus que
cette
heureuse diversion pour attaquer et renverser leurs tyrans… C’est à c
114
pour attaquer et renverser leurs tyrans… C’est à
cette
guerre sainte qu’Anacharsis Cloots est venu inviter l’Assemblée natio
115
qui croise l’instinct universel, je m’y oppose ;
cette
résistance est un état de guerre et de servitude dont le genre humain
116
ivers pour ne s’occuper que de son pays ; je veux
cette
espèce d’égoïsme national sans lequel nous trahirons nos devoirs, san
117
ué. Ce sera une autre nation absolument nouvelle.
Cette
introduction d’une monnaie nationale en est véritablement la création
118
mes choses et sont attirés par les mêmes buts… ».
Cette
tendance unitive fournit à Fichte le point de départ d’un plan mondia
119
ialisme… Nous n’en sommes peut-être pas loin dans
cette
seconde moitié du xxe siècle ; mais le « processus dialectique » aur
120
sance et par la loi de leur formation historique.
Cette
liaison nécessaire, Hegel l’a marquée le premier. Comme Goethe assist
121
principe auquel il tend comme à sa fin. Une fois
cette
fin atteinte, il n’a plus rien à faire dans le monde. Et encore : À
122
iquer à leur tour le droit de dominer l’époque. À
cette
fin, chacun prétendra qu’il incarne « le plus haut concept de l’espri
123
s esprits de la fin du xixe siècle, enregistrant
cette
dissolution de l’idéal européen, de Ranke à Renan et de Nietzsche à S
124
de notre civilisation. Voici des textes jalonnant
cette
double évolution des idées et des faits, en divergence vertigineuse,
125
peuples de l’Europe et du monde devront traverser
cette
agonie, pour que la vie surgisse de la mort et pour qu’à la nationali
126
tout exige qu’elle reste la Hongrie. Enlevez-lui
cette
qualité, et elle n’est plus rien pour l’Europe, si peu que rien même
127
ilence de l’Europe » : L’Europe se tait… Honte à
cette
Europe silencieuse Et qui n’a pas conquis sa liberté ! Lâches, les pe
128
et toi tu m’as donné un article de gazette. Mais
cette
nation répondra : Quand m’avez-vous appelée ? Et la Liberté répondra
129
votre pierre de l’édifice européen, et voici que
cette
pierre deviendra la pierre angulaire et la clef de voûte de l’édifice
130
r-dessus les frontières, a créé entre les esprits
cette
grande nationalité intellectuelle qui sera l’achèvement de la Révolut
131
autre la grandiose ambiguïté de l’idée nationale.
Cette
généreuse et sincère volonté de se perdre dans l’universel, de se tra
132
xxe siècle, il y aura une nation extraordinaire.
Cette
nation sera grande, ce qui ne l’empêchera pas d’être libre. Elle sera
133
nité. Elle aura la gravité douce d’une aînée. […]
Cette
nation aura pour capitale Paris, et ne s’appellera point la France ;
134
ire. Ainsi se réaliserait ce passage à l’Europe,
cette
« transfiguration » d’une vocation nationale dont rêvaient Hugo pour
135
ie paysanne, adversaires donc de « l’Europe », et
cette
revue s’intitule Europa ! Par la plume d’Ivan Kirievsky, son principa
136
et que nos pays de l’Ouest auraient perdue ; mais
cette
notion se trouve empruntée à Schelling… À l’égard de l’Europe décompo
137
harmonieusement, il est nécessaire qu’il existe à
cette
fin un centre déterminé, un peuple qui domine les autres de sa supéri
138
e les organes politiques reconnaissent la vérité,
cette
vérité même du Christ telle quelle est reconnue par le simple croyant
139
ésar, par sa conquête des Gaules a rendu possible
cette
configuration, dont Charlemagne, « prince de la Culture », a créé la
140
aient été des grands malheurs pour l’Europe, car
cette
bipolarité … est trop profondément fondée dans la nature des choses,
141
tes d’une nation sont écrites sur la carte et que
cette
nation a le droit de s’adjuger ce qui est nécessaire pour arrondir ce
142
ndant toutes les frontières. Le dernier mot, sur
cette
évolution, sera dit par Georges Sorel, quelques années avant la catas
143
un récipient. L’Europe est un récipient rempli de
cette
sorte de composés chimiques. Ça met le feu ; que diable ! Prenez-en v
144
pe des nations Sorel, qui parlait en 1908 de «
cette
Europe qui est la terre-type du malheur de l’humanité », et qui réinv
145
fois-ci, vous commencerez du même coup à sentir «
cette
inimitable saveur que l’on ne trouve qu’à soi-même »35 et que je ne t
146
ncipe formateur, et d’une continuelle référence à
cette
source, qui assure la cohérence et l’homogénéité des traditions. Tand
147
uropéenne ; j’entends les caractères par lesquels
cette
culture se distingue très évidemment soit des anciennes cultures sacr
148
portunistes ou sentimentaux, de wishful thinking.
Cette
exigence de vérité, de véracité à tout prix, sera le moteur non seule
149
songer cependant que l’Asie et l’Afrique ignorent
cette
exigence de l’objectivité, et professent un dédain notoire pour la si
150
que ces cultures permettent, — soit pour modifier
cette
relation, soit pour en prendre mieux conscience. Le troisième caractè
151
ression démographique dans l’aire géographique de
cette
civilisation ? Je n’en crois rien. Il existe sur notre planète trois
152
révisible. Avant de concentrer leurs énergies sur
cette
exploration de la matière, les Européens avaient entrepris, avec non
153
t des arts, des morales et des gouvernements ; et
cette
sociologie totale, ou planétaire, prépare, elle aussi, les voies de l
154
n’est pas par hasard mais c’est en vertu même de
cette
dialectique infinie et toujours ouverte que je décrivais plus haut, e
155
erte que je décrivais plus haut, en vertu même de
cette
séculaire discussion et dissension entre nos origines multiples, entr
156
me de l’Europe et de son histoire, mais voici que
cette
culture crée le monde, par où j’entends la possibilité d’un genre hum
157
de sa culture, grâce aux valeurs et aux vertus de
cette
culture. C’est un fait que l’Europe a répandu sur toute la terre, au
158
irrésistiblement le souvenir d’un autre moment de
cette
aventure, les petites caravelles de Colomb, au matin du départ à Palo
159
r ensemble sur les immenses problèmes que pose, à
cette
génération, le progrès dans la liberté. Sur ce mot Liberté, je serai
160
art. Mais nous refusons d’accorder à la politique
cette
valeur absolue de fin en soi que lui donnent les totalitaires — tant
161
de vous donner de nos buts répond suffisamment à
cette
question. Mais on insiste, la presse insiste, et les interviewers ins
162
rts. Mais nous refusons d’accorder à la politique
cette
valeur absolue de fin en soi que lui donnent les totalitaires, tant q
163
Paris, juillet 1960, p. 1 et 6. w. Présenté par
cette
note : « Du 16 au 22 juin s’est tenu à Berlin (Ouest), le 3e Congrès
164
e fois-ci, vous commencerez du même coup à sentir
cette
inimitable saveur que l’on ne trouve qu’à l’Europe38. 2. Poussons plu
165
poser à la culture de leurs sujets. 3. Esquissons
cette
comparaison, limitée pour l’instant aux formules d’unité. Si nous con
166
incipe formateur et d’une continuelle référence à
cette
source, qui assure la cohérence et l’homogénéité des traditions. Tand
167
uropéenne ; j’entends les caractères par lesquels
cette
culture se distingue très évidemment soit des anciennes cultures sacr
168
portunistes ou sentimentaux, de wishful thinking.
Cette
exigence de vérité, de véracité à tout prix, sera le moteur non seule
169
ux preuves par neuf. L’Asie et l’Afrique ignorent
cette
exigence de l’objectivité, et professent un dédain notoire pour la si
170
que ces cultures permettent — soit pour modifier
cette
relation, soit pour en prendre mieux conscience. Le troisième caractè
171
mprévisible. Avant de concentrer ses énergies sur
cette
exploration de la matière, les Européens avaient entrepris, avec guèr
172
et des arts, des morales et des gouvernements, et
cette
sociologie totale ou planétaire, prépare elle aussi les voies de l’un
173
n’est pas par hasard mais c’est en vertu même de
cette
dialectique infinie et toujours ouverte que je décrivais dans la prem
174
a première partie de mon exposé, en vertu même de
cette
séculaire discussion et dissension entre nos origines multiples, entr
175
de sa culture, grâce aux valeurs et aux vertus de
cette
culture. C’est un fait que l’Europe a répandu sur toute la terre, au
176
de recourir à l’aide des fondations américaines.
Cette
situation n’est ni normale ni saine, et peut même devenir démoralisan
177
ue adoptée par le Conseil des gouverneurs, durant
cette
première période, se basait sur l’idée saine en soi que les fonds vie
178
claircies du même coup. Je comparerais volontiers
cette
opération à la mise à feu du 2e étage d’une fusée de l’espace, se sép
179
r les moyens nécessaires à la mise en pratique de
cette
troisième étape. Si notre Fondation atteint ainsi, en 1960, le but qu
180
ab I. Qui d’entre vous ne se souvient de
cette
première phrase du Tristan rendu naguère au grand public européen par
181
e choix de l’expression. Il me plaît de traduire
cette
belle définition dans les termes de notre sujet, et cela donne à peu
182
conventions sociales. Ainsi, l’amour-passion est
cette
forme de l’amour qui se libère des contraintes naturelles, des rythme
183
ctible à l’image idéale que la passion s’en fait.
Cette
image, étant idéale, doit demeurer toujours fuyante, inaccessible. Ma
184
ion du mythe, au cours des siècles, inclinerait à
cette
conclusion. Elle consisterait à montrer la dégradation continue et, s
185
the essentiel, la mort transfigurante des amants.
Cette
mince bande jaune sur la mer, dans le nouveau décor de Bayreuth, cett
186
ne sur la mer, dans le nouveau décor de Bayreuth,
cette
frileuse aurore jaune au bas du ciel, c’est un jour qui renaît, non p
187
état déchu. Je ne puis m’empêcher d’imaginer que
cette
« rencontre aurorale » avec le moi céleste en forme d’ange, et femme,
188
près la mort d’amour. Iseut n’évoque-t-elle point
cette
forme de lumière qu’on ne rejoint que dans un au-delà, et qui aurait
189
anton, presque jamais celui de la nation entière.
Cette
situation entraîne de curieuses conséquences dans le domaine de la vi
190
sa prison. Mais s’il monte sur la montagne… Alors
cette
ivresse des sommets. L’intuition de la grandeur. Et plus d’obstacle d
191
ture occidentale et s’en nourrit, et à quel point
cette
culture occidentale peut à son tour bénéficier de la technique. Je su
192
condamnée à dépérir en peu de temps. Pour établir
cette
thèse centrale, il faudrait des volumes et toute une vie de recherche
193
es qu’est née l’auto, comme le prouve le récit de
cette
invention que, dans son livre intitulé Ma Vie, nous donne l’inventeur
194
condensation. Un jour, un jeune enfant chargé de
cette
besogne, Humphrey Potter, eut l’idée de relier à un balancier les rob
195
elles procèdent de nos mêmes rêves fondamentaux.
Cette
thèse présente l’avantage de nous faire mieux comprendre la nature de
196
erveaux électroniques. Que faut-il donc penser de
cette
longue plainte qui fut mise à la mode par Bergson, et de ce pessimism
197
rt ». Mais déjà nous voyons s’approcher la fin de
cette
ère primitive, inhumaine et cruelle, de la technique occidentale. Cho
198
culture deviendra le sérieux de la vie. Je résume
cette
première partie de mon propos : la culture de l’Europe a produit la t
199
produit la technique ; on a pu craindre alors que
cette
technique asservisse l’homme et tue la vraie culture ; mais nous voyo
200
et universitaire à la seule formation technique.
Cette
formation obligatoire absorbe 67 % du temps d’étude, et ne laisse à p
201
hnique. Mais toute l’expérience européenne dément
cette
conception simpliste. Je demandais un jour à l’un des trois physicien
202
sé la fission de l’atome comment il travaillait à
cette
époque. Il me décrivit en détail ses méthodes, et il conclut : « Vous
203
, de soutenir la culture sous toutes ses formes :
cette
culture qui n’est pas seulement la source de nos inventions mais la s
204
msterdam, juillet 1961, p. 5-9. af. Présenté par
cette
note : « Avec la clarté de l’écrivain et sa connaissance des problème
205
le. Il excellait en tout et passait au-delà, avec
cette
« casual brilliance » dont a parlé le Times au lendemain de sa mort.
206
vraiment, écrivait-il alors, être « nettoyé » par
cette
maladie mortelle, en vue d’un « nouveau travail » ? ⁂ Il n’aimait pas
207
e, il le savait absolument ; il pouvait être dans
cette
vie reporter et bohème, romancier ou poète, — il voulut même, un temp
208
le. Il excellait en tout et passait au-delà, avec
cette
« brillante désinvolture » dont a parlé le Times au lendemain de sa m
209
vraiment, écrivait-il alors, être « nettoyé » par
cette
maladie mortelle, en vue d’un « nouveau travail » ? at. Rougemont
210
et créatrice de valeurs générales dans la cité, —
cette
attitude « classique » ou sociale de l’esprit, que j’ai tenté dans me
211
r bride… » Son efficacité naît de cet abandon, de
cette
juste défaite infligée sans relâche à l’individu naturel par ce qui n
212
ais. Toutes les vertus de son style découlent de
cette
tension instaurée par sa vocation ; comme aussi ses défauts, à notre
213
ne au bûcher, de Paul Claudel et Arthur Honegger,
cette
bouleversante déclamation chorale, vers la fin : « Il y a l’espérance
214
ur. On n’oserait pas l’avouer n’était l’humour et
cette
espèce de rigueur féminine — déconcertant toutes les valeurs nordique
215
e longue tradition culturelle européenne ; 3° que
cette
tradition, éclairant la conjoncture actuelle, exige la création d’une
216
si elle insistait pour qu’on augmente son budget.
Cette
vue très populaire, née d’un xixe siècle utilitariste et mercantile,
217
s ou florins. Mais quelle que soit sa popularité,
cette
courte vue matérialiste se révèle au premier examen non seulement fau
218
ise et réclamée par tous les bons économistes. Or
cette
attitude politique, ce tabou de la souveraineté, cet orgueil national
219
par des procédés techniques, sans tenir compte de
cette
situation morale, ne serait pas seulement dangereux mais vain. Cette
220
ale, ne serait pas seulement dangereux mais vain.
Cette
méthode soi-disant réaliste serait simplement utopique et vouée dès l
221
tiateurs, elles risqueront, un jour, de dénaturer
cette
Europe que l’on croyait « faire ». Car, en fin de compte, pourquoi fa
222
placer le lecteur d’aujourd’hui dans le climat de
cette
période angoissée, telle que j’ai pu la voir de près, à Berne. Il s’a
223
rs projets de plan révèle l’idée qui me hantait à
cette
époque : il décrit en effet l’importance symbolique et stratégique du
224
érale. Des camions sont alignés dans la cour pour
cette
éventualité. Voici le plan de la ville, les maisons, les étages et le
225
demi-heures, des avions passent, volant très bas.
Cette
prairie dominant la ville serait un terrain d’atterrissage tout désig
226
en fête. Raisons de croire que le coup nazi, raté
cette
nuit, sera suivi à bref délai de manifestations plus énergiques. Mard
227
iquent… Nous avons choisi de publier ces pages en
cette
fin de juin, à peu près à l’époque, vingt-deux après, où Denis de Rou
228
e Rougemont les vécut. » al. Pour les besoins de
cette
édition numérique, on a attribué un style spécifique aux dates de ce
229
olonel a bien voulu prendre un verre, au terme de
cette
petite cérémonie. 22 juin 1940 Céder à l’ennemi sur le point de la li
230
ue l’on aurait de se battre, l’une des marques de
cette
indépendance que l’armée est chargée de défendre ? Je relis les instr
231
ont été plantées. (Note de 1962 : nulle trace de
cette
démarche dans les archives fédérales. On devait s’y attendre. Et pers
232
s coup. Il y avait une sorte de pari insensé dans
cette
manière d’aller dire à un gouvernement : « Nous vous avertissons qu’i
233
it la Ligue de ridicule. En fait, celui qui reçut
cette
délégation comprit très bien qu’il s’agissait pour nous d’appuyer les
234
léger ridicule qu’aux yeux de beaucoup présentera
cette
comparaison, pourtant valable dans le détail des problèmes qui se pos
235
ntion de la Ligue du Gothard et la substitution à
cette
ligue d’un mouvement qui n’eut d’autre tort à mes yeux que celui de n
236
r le centre du Réduit ? Je tenterai de répondre à
cette
question dans un prochain article. 42. On se rappelle, en Suisse, q
237
. Sommes-nous autorisés à prolonger les lignes de
cette
récente évolution et à prévoir une accélération continuée des rythmes
238
ux, les buts, la volonté de ceux qui luttent pour
cette
union. Car il ne s’agit pas — je le dis une fois de plus — de deviner
239
iner l’histoire qui vient, mais de la faire. Dans
cette
seconde hypothèse, l’Europe de 1980 est redevenue à tous égards le ce
240
de la population et de la production du globe. À
cette
réalité de géographie humaine correspond une activité politique, écon
241
Paris, novembre 1962, p. 9-14. ar. Présenté par
cette
note : « Né à Neuchâtel, en Suisse, Denis de Rougemont, qui fit ses é
242
afés, et le marché et la circulation. À partir de
cette
place, banale et donc typique, un savant débarqué de Mars ou de Vénus
243
ports régionaux et des courants lointains : c’est
cette
vie de la place qui se traduit dans la vie des conseils et parlements
244
s de l’Europe. (La dernière image qui subsiste de
cette
origine très précise des parlements, c’est la Landsgemeinde des petit