1 1957, Articles divers (1957-1962). La voie et l’aventure (janvier 1957)
1 it pas non plus d’antinomie foncière entre la foi chrétienne de l’Occident et la pensée religieuse de l’Asie1. Sur d’autres plans,
2 a démocratie hellénique, l’expansion de la morale chrétienne , la Renaissance et la Révolution française marquent les étapes de cet
3 un néant » ? Et à l’inverse, quel est le mystique chrétien qui nous rappelle « qu’après avoir écarté tout attachement » et s’êtr
4 ue les siens lui obéissaient mieux qu’aux princes chrétiens leurs sujets : il leva le bras, et deux des gardes se jetèrent dans l
5 nderai à l’Inde de représenter l’Orient, l’Europe chrétienne figurant l’Occident. Il y a là de l’arbitraire, mais comment y échapp
2 1957, Articles divers (1957-1962). De l’unité de culture à l’union politique (mai 1957)
6 , face à l’islam de Mahomet II, comme l’héritière chrétienne de Rome et de la Grèce. Chacun sait la fortune que devait connaître c
3 1957, Articles divers (1957-1962). Le rôle mondial des valeurs occidentales (octobre 1957)
7 urope ; la notion grecque d’individu et la notion chrétienne de personne. La première remonte aux philosophes présocratiques, mais
8 conjonction séculaire de ces valeurs grecques et chrétiennes que procède l’idée de liberté dans ses différentes acceptions, ces de
4 1959, Articles divers (1957-1962). La nature profonde de l’Europe (juin 1959)
9 et moins innovatrices que beaucoup d’entre nous, chrétiens ou athées pour qui le doute est une forme essentielle du culte que l’
5 1960, Articles divers (1957-1962). Éclipse ou disparition d’une civilisation ? (1960)
10 ais il a été fortement développé par la théodicée chrétienne , comme l’ont montré Nietzsche d’abord, puis dans ses commentaires sur
11 ur Nietzsche, le philosophe Karl Jaspers. Pour le chrétien , Dieu est la Vérité. On ne peut pas tricher avec lui, on ne peut pas
12 bilité personnelle. Il s’enracine dans la notion chrétienne de la personne humaine, c’est-à-dire de l’individu qui doit répondre
13 une aide qui ne leur est due qu’au nom de l’amour chrétien , nous avons le droit de leur dire : si nous, Européens, sommes en mes
14 ritique frondeuse, le risque individuel ; pour le chrétien , c’est un état de grâce, une disposition intérieure ; pour le Germain
15 rédisposait dès l’origine : j’entends la croyance chrétienne en la valeur égale de tout homme devant Dieu, quelle que soit sa nati
16 imites de leur empire. En revanche, la conception chrétienne , exprimée par saint Paul (« il n’y a plus ni juifs, ni Grecs, ni escl
17 carrefour d’un débat séculaire entre la théologie chrétienne et la philosophie des Lumières, au moment où se constituaient la soci
6 1960, Articles divers (1957-1962). Un péché mortel : la désunion des chrétiens (mars 1960)
18 Un péché mortel : la désunion des chrétiens (mars 1960)q r Posé devant le monde entier par l’annonce d’un nouv
19 le œcuménique, le problème de l’union des Églises chrétiennes concerne-t-il aussi les non-chrétiens, qui sont les deux tiers de not
20  ? Oui, sans doute, dans la mesure où la religion chrétienne est aussi une force historique, liée en fait et depuis plus d’un mill
21 de toutes les religions, et non pas seulement des chrétiens , que cet argument exigerait. La possibilité d’une telle union paraît
22 nts sont certainement bien moins nombreux que les chrétiens pratiquants des trois grandes confessions dans les pays de l’Europe d
23 mais de sauver son âme. Si tout homme qui se veut chrétien doit vouloir l’union des Églises, c’est pour des motifs spirituels co
24 que la désunion persistante et déclarée du monde chrétien est un scandale, j’entends bien : un scandale spirituel, la preuve d’
25 ve d’une infidélité à la vocation même de l’homme chrétien , comme à l’ordre divin : « Que tous soient un… » C’est au niveau des
26 plusieurs, je ne puis en appeler qu’à l’union des chrétiens comme étant l’unique voie qui me paraisse ouverte vers quelque forme
27 couvrir, cette voie qui passerait par l’union des chrétiens dans la réalité de leur existence me paraît au contraire praticable h
28 de part et d’autre, que, dans toutes les Églises chrétiennes , la catholique et l’orthodoxe, l’anglicane et la luthérienne, et cell
29 mme en termes techniques « l’intercommunion » des chrétiens  : qu’un fidèle, en tous lieux et tous temps, n’importe où, dans le mo
30 ont Denis de, « Un péché mortel : la désunion des chrétiens  », Réalités, Paris, mars 1960, p. 66-67. r. Cet article paraît dans
31 en juin 1959) est l’un des plus grands essayistes chrétiens de notre temps. Calviniste de la Suisse romande, il représente, au se
32 u rapprochement entre les différentes communautés chrétiennes . »
7 1960, Articles divers (1957-1962). Le nationalisme et l’Europe (mars 1960)
33 aire considérer les peuples de la nouvelle Europe chrétienne comme formant une seule nation. Unis par une même origine, par les mê
34 iblement unie. Ainsi les divers États de l’Europe chrétienne sont des morceaux de l’ancien ensemble, déterminés en grande partie p
35 e État doivent tous trafiquer entre eux. L’Europe chrétienne formant un tout, le commerce des Européens entre eux devait être libr
36 ion à l’état actuel des choses. Si toute l’Europe chrétienne avec les colonies et les places de commerce qui s’y sont ajoutées dan
37 29 Fichte revenait sur l’idée que « les Européens chrétiens forment un seul peuple reconnaissant l’Europe pour leur patrie commun
38 qu’à la nationalité païenne succède la fraternité chrétienne . Passons sur des exclamations lyriques comme celle qui ouvre son poè
39 de l’Europe, en tant qu’amphictyonie des nations chrétiennes et degré supérieur du processus d’unification qui tend à embrasser le
40 Grèce s’est transfigurée, et est devenue le monde chrétien  ; la France se transfigurera et deviendra le monde humain. La Révolut
8 1960, Articles divers (1957-1962). Originalité de la culture européenne comparée aux autres cultures (juin 1960)
41 en romain obéissant à la raison d’État, le fidèle chrétien obéissant à la déraison de la foi, le guerrier germain qui se sent li
42 ais il a été fortement développé par la théodicée chrétienne , comme l’ont montré Nietzsche d’abord, puis dans ses commentaires sur
43 ur Nietzsche, le philosophe Karl Jaspers. Pour le chrétien , Dieu est la Vérité. On ne peut pas tricher avec Lui, on ne peut pas
44 abilité personnelle. Il s’enracine dans la notion chrétienne de la personne humaine, c’est-à-dire de l’individu qui doit répondre
45 une aide qui ne leur est due qu’au nom de l’amour chrétien , nous avons le droit de leur dire : si nous, Européens, sommes en mes
46 ritique frondeuse, le risque individuel ; pour le chrétien , c’est un état de grâce, une disposition intérieure ; pour le Germain
9 1960, Articles divers (1957-1962). Originalité de la culture européenne comparée aux autres cultures (août 1960)
47 en romain obéissant à la raison d’État, le fidèle chrétien obéissant à la déraison de la foi, le guerrier germain qui se sent li
48 ais il a été fortement développé par la théodicée chrétienne , comme l’ont montré Nietzsche d’abord, puis dans ses commentaires sur
49 ur Nietzsche, le philosophe Karl Jaspers. Pour le chrétien , Dieu est la Vérité. On ne peut pas tricher avec Lui, on ne peut pas
50 abilité personnelle. Il s’enracine dans la notion chrétienne de la personne humaine, c’est-à-dire de l’individu qui doit répondre
51 une aide qui ne leur est due qu’au nom de l’amour chrétien , nous avons le droit de leur dire : si nous, Européens, sommes en mes
52 ritique frondeuse, le risque individuel ; pour le chrétien , c’est un état de grâce, une disposition intérieure ; pour le Germain
10 1961, Articles divers (1957-1962). Tristan et Iseut à travers le temps (1961)
53 as le secret dernier de notre mythe. La tradition chrétienne de l’amour du prochain ne s’en trouverait-elle pas éclairée, à son to
11 1962, Articles divers (1957-1962). Calvin (1962)
54 e Navarre, puis à Bâle, où il écrit L’Institution chrétienne qu’il publie en 1536. Après un séjour à Ferrare, il est retenu à Genè
12 1962, Articles divers (1957-1962). La commune, base essentielle de notre civilisation (novembre-décembre 1962)
55 gora, l’autel romain sur le forum, enfin l’église chrétienne ou ecclesia (qui veut dire assemblée et non plus temple), représenten