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des catholiques et des protestants européens, qui
conçoit
Dieu comme le Toi de l’homme ; et l’Asie par ceux des systèmes philos
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ystèmes philosophiques et religieux de l’Inde qui
conçoivent
que le Tout n’est autre que le Je pleinement réalisé. 2. C’est l’att
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emploie le mot. Entre la politique et la culture,
conçues
comme on vient de l’indiquer, le rapport devrait être analogue au rap
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craindre le règne inexorable des machines, et qui
conçoit
, avec cent ans de retard, un pessimisme fataliste et résigné. Dans ce
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, ni plus ni moins, c’est un outil, que l’homme a
conçu
, justement, pour exécuter à sa place des travaux monotones, épuisants
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e verbale pour exprimer ce que l’homme européen a
conçu
de plus pur, de plus fort et de plus exaltant. Voilà l’Europe suprême
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oriquement, deux solutions nettes et radicales se
conçoivent
: ou bien garder pour nous ce qui ne peut que troubler et déséquilibr
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e et non par ses limites. 1. C’est l’Europe qui a
conçu
l’idée d’humanité, la vision planétaire d’un genre humain issu du Die
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le. Tenant compte des unes et des autres, comment
concevoir
cette union ? On ne peut l’imaginer que fédérale, si le fédéralisme e
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resseux, tantôt fanatique et jacobin, répugnent à
concevoir
l’équilibre en tension de réalités valables mais contradictoires comm
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r de rayonnement planétaire, ne saurait donc être
conçue
selon le modèle archaïque d’un État-nation. Les questions de bornes e
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réunion, c’est paradoxalement l’exigence d’unité,
conçue
dans un esprit de sagesse politique, toujours méfiante, et non de con
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et l’Italie sont des nations encore à naître. On
conçoit
que pour ces pays, l’idée nationale se confonde avec l’idée de Libert
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péenne par excellence. Mais qui d’entre nous peut
concevoir
sa vie et le sens de sa vie en dehors du sort de l’Europe, dont dépen
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péenne par excellence. Mais qui d’entre nous peut
concevoir
sa vie et le sens de sa vie en dehors du sort de l’Europe, dont dépen
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rend qu’en dehors des études. Cherchons d’abord à
concevoir
les grands buts spirituels de l’homme, la technique sera donnée par-d
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l’équilibre humain. Il appartient à la culture de
concevoir
cet équilibre, d’en formuler les conditions morales ; à la technique
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marche ferme, conduisant vers un but si fortement
conçu
qu’il semble que jamais le moindre doute frivole n’ait fait broncher
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d’abuser contre l’homme, du moins tel que nous le
concevons
. En admettant qu’une armature d’institutions s’impose tout de même à