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Directoire français, en 1798, tenta d’imposer une
Constitution
unitaire aux cantons. Cette expérience jacobine de « République une e
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de 15 membres fut chargée de rédiger un projet de
Constitution
. Le rapport qu’elle présenta après quelques mois comportait un commen
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ntreprendre sans plus de délai la rédaction d’une
Constitution
fédérale. Plus qu’une victoire des protestants sur les catholiques, l
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électeurs contre 72 000 (environ) acceptaient la
Constitution
. Le 6 novembre, les nouvelles Chambres se réunirent à Berne (choisie
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nécessités pratiques de l’union d’autre part, la
Constitution
de 1848 ne mérite pas seulement l’épithète de fédérale : elle est pré
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nt que leur souveraineté n’est pas limitée par la
constitution
fédérale, et, comme tels, ils exercent tous les droits qui ne sont pa
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eraineté dans les limites fixées à l’art. 3, leur
constitution
, la liberté et les droits du peuple (etc.). Si l’on ajoute que la Con
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es droits du peuple (etc.). Si l’on ajoute que la
Constitution
assure les libertés d’établissement, de culte, d’association, de péti
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. 4. Une expérience-témoin L’adoption de la
Constitution
de 1848 est saluée par la quasi-unanimité des historiens suisses comm
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evendiquées ailleurs par le mouvement de 1848, la
Constitution
fédérale fut présentée au peuple comme un compromis, non point comme
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evue d’Histoire suisse », n. 1 et 2, 1924. Sur la
Constitution
de 1848 : F. Fleiner, Schweizer Bundesstaatsrecht, Tubingue, 1922 ; W
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atsrecht, Tubingue, 1922 ; William E. Rappard, La
Constitution
fédérale de 1848, Neuchâtel, 1948 (ouvrage de base, contenant de larg
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W. E. Rappard, dans son ouvrage essentiel sur la
Constitution
fédérale de 1848, présente ainsi la très curieuse figure de Rossi : «
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peine se dérangèrent pour accepter ou rejeter la
Constitution
! 26. Ernest Gagliardi, Histoire de la Suisse, Zurich, 1925, I, p. 7