1 parlaient plus que d’une Crise de l’Esprit, d’une Décadence de l’Occident, d’une Trahison des Clercs, d’un Monde sans âme, de la

2 tain déterminisme historique faisait prévoir la «  décadence de l’Occident » et considérait comme fatal l’écrasement de l’Europe e

3 l’Ouest à l’Amérique, et le Centre neutralisé. Sa décadence paraissait donc irréversible. Le mouvement vers l’union fédérale, déc

4 est tout à fait optimiste : on parle en effet de décadence de l’Europe. Mais où voit-on cette décadence ? La planète entière est

5 t de décadence de l’Europe. Mais où voit-on cette décadence  ? La planète entière est en train de s’occidentaliser. Personne ne se

6 toute grandeur serait suivie nécessairement d’une décadence . Cette erreur s’explique en partie par le fait que les auteurs que je

7 n processus qu’on ne voit aucune raison de nommer décadence plutôt que renaissance. Observons qu’elles étaient locales, comme le

8 xe siècle a vu se multiplier les prophètes de la décadence européenne : et ces prophètes sont tous, ou presque tous Européens. A

9 tion, ni que la courbe de croissance, grandeur et décadence soit la même pour toutes les civilisations et surtout, dans tous les

10 surtout, dans tous les temps. Les prophètes de la décadence de l’Occident, Spengler, Valéry et Toynbee, se fondaient sur le précé