1 plus belle harmonie. Héraclite Reconnaître nos différences Parlant de l’Absolu, que certains appellent Dieu, d’autres le Soi,

2 ou l’Être, Ramakrishna disait : « Il n’y a aucune différence , que vous l’appeliez ‟Toi” ou que vous pensiez ‟Je suis Lui”. » S’il

3 pensiez ‟Je suis Lui”. » S’il n’y avait « aucune différence  », il n’y aurait pas non plus d’antinomie foncière entre la foi chrét

4 use de l’Asie1. Sur d’autres plans, pourtant, les différences éclatent. Ce serait faire tort à l’homme que de nier leurs liens avec

5 e l’ancêtre aryen. Sur l’arrière-fond commun, les différences s’accusent. Elles ne cesseront de s’affirmer dans l’ensemble de notre

6 citais en tête de ce chapitre : « Il n’y a aucune différence , que vous l’appeliez Toi ou que Vous disiez Je suis Lui. » Nous y lis

7 ation de la personne postule la suppression de la différence entre le Toi divin et le moi de l’homme. En revanche, l’Occident s’at

8 che, l’Occident s’atteste et s’actualise là où la différence est tenue pour essentielle, car en elle seule se fonde la personne vé

9 guerrier. Je ne juge pas. Je constate. Il y a des différences . Et mon propos n’est pas de les mettre en relief pour inciter le lect

10 unir notre vieux continent à cause des profondes différences qui séparent nos nations depuis des siècles. Il n’y aurait donc, à le

11 cles. Il n’y aurait donc, à les en croire, pas de différences bien notables (dans le domaine de leur spécialité) entre l’Europe et

12 mouvement de ces esprits les porte à effacer les différences continentales, mais à exagérer les contrastes locaux. On sauve ainsi

13 donnerait une assise à cette union. Mais : 1° les différences de langue, de religion, de « race », de coutumes et de niveau de vie

14 e cette unification, d’ailleurs, n’a supprimé ces différences . (Encore que les écoles d’État s’y soient efforcées depuis un siècle 

15 ngues, les différentes religions et cette extrême différence de mœurs qui existent entre ses diverses parties. La nature a fait vo

16 itué et qui ne veut rien devoir à personne ? À la différence de l’Espagne, qui se replie sur son passé et dans son génie, de la Gr

17 erait-ce pas, précisément, la multiplicité de nos différences — régionales et nationales, religieuses et morales, philosophiques et

18 erait-ce pas, précisément, la multiplicité de nos différences — régionales et nationales, religieuses et morales, philosophiques et

19 sa pauvreté primitive. Comment alors expliquer la différence spectaculaire que l’on sait entre le destin de la péninsule indienne

20 t celui de la péninsule européenne ? Sinon par la différence des cultures, au sens le plus large du terme, qui va de la religion à

21 rimant non seulement les douanes, mais toutes les différences locales et nationales de traditions et de régimes ; ils peuvent vous

22 oi lui sont ouvertes. Il est donc probable que la différence s’accentue entre une majorité passive et moutonnière, et une minorité