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e sera jamais acquise au prix du sacrifice de nos
diversités
vivantes ; elle suppose bien plutôt la connaissance des raisons d’êtr
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plutôt la connaissance des raisons d’être de ces
diversités
. Vouloir les ignorer par gain de paix, les passer sous silence ou les
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e, ne saurait être que fédéraliste. En effet, nos
diversités
constituent le ressort principal de notre créativité, dans la mesure
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ous, ou solidarité ; l’unité, non exclusive de la
diversité
(ainsi les voix distinctes s’accordent dans nos chœurs) ; la reconnai
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bien au contraire. Cette multiplicité traduit les
diversités
réelles et organiques qui sont l’une des sources de la vitalité et de
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our unir nos élites que la confrontation de leurs
diversités
avec d’autres cultures ou civilisations : vue de l’extérieur, l’Europ
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rs anciennes traditions comme au respect de leurs
diversités
linguistiques, religieuses, politiques et sociales. Ils ne se demandè
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ons pauvres, enfin le nivellement au plus bas des
diversités
culturelles, des coutumes et traditions locales si chères aux Suisses
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fédéralisme, doctrine pratique de l’union dans la
diversité
. Le fédéralisme doit donc souligner le thème de l’union quand les div
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doit donc souligner le thème de l’union quand les
diversités
tendent à devenir des divisions, — ou le thème des autonomies locales
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st bien compris comme une méthode d’union dans la
diversité
. Or cette méthode n’est pas seulement la plus opportune qui se présen
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, n’a jamais été autre chose qu’une unité dans la
diversité
, une unité paradoxale consistant dans la seule volonté commune à tous
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le fédéralisme, art et science de l’union dans la
diversité
, donc art et science œcuméniques, universels par excellence ; — et la
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qui eut tôt fait de transformer en divisions les
diversités
spirituelles. Tant et si bien qu’au point où nous en sommes, il nous
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nationalité » représente la dernière défense des
diversités
européennes, pour les Hongrois et les Polonais écrasés par la Russie,
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s » politiques et spirituelles, sauvegardant leur
diversité
, entreraient dans un rapport d’union dialectique : La dictature du p
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urope sur le modèle fédéraliste : respectueux des
diversités
, exclusif de toute hégémonie d’une des parties contractantes. Mais le
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e connaissance trop méticuleuse et pédante de nos
diversités
, sur une expérience, vécue jusqu’à l’irritation, du tempérament, des
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ui en résultent, ne seraient-ce pas en un mot nos
diversités
mêmes qui dénoteraient le mieux l’originalité, la spécificité et la c
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l’unité paradoxale — j’entends de l’unité dans la
diversité
— avec d’autres formules d’unité qui ont régné sur d’autres cultures,
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resque informulable, que dans le libre jeu de ses
diversités
. Mais il est temps de nous demander d’où proviennent ces fameuses div
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ps de nous demander d’où proviennent ces fameuses
diversités
, et comment il se fait que l’Europe en ait tant, et même les multipli
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s réduire. La réponse me paraît assez simple. Les
diversités
caractéristiques de la culture européenne s’expliquent historiquement
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selon les écoles de pensée, ont pu jouer. Mais la
diversité
de nos origines et leur discussion millénaire suffisent dans tous les
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e connaissance trop méticuleuse ou pédante de nos
diversités
, sur une expérience vécue jusqu’à l’irritation, du tempérament, des c
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ui en résultent, ne seraient-ce pas en un mot nos
diversités
mêmes qui dénoteraient le mieux l’originalité, la spécificité et la c
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C’est donc dans le fait de notre exceptionnelle
diversité
, non pas subie mais jalousement revendiquée et cultivée, que l’on peu
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l’unité paradoxale — j’entends de l’unité dans la
diversité
— avec d’autres formules d’unité qui ont régné sur d’autres cultures,
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resque informulable, que dans le libre jeu de ses
diversités
. Mais il est temps de nous demander d’où proviennent ces fameuses di
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ps de nous demander d’où proviennent ces fameuses
diversités
, et comment il se fait que l’Europe en ait tant et même les multiplie
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s réduire. La réponse me paraît assez simple. Les
diversités
caractéristiques de la culture européenne s’expliquent historiquement
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selon les écoles de pensée, ont pu jouer. Mais la
diversité
de nos origines et leur discussion millénaire suffisent dans tous les
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veloppées jusqu’ici, relatives à l’origine de nos
diversités
et de nos vertus cardinales, paraîtront peut-être un peu abstraites.
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e union fédérale de nos peuples, respectant leurs
diversités
. Aux premiers vous direz : votre Europe technicienne marcherait sans
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s, c’est l’attitude fédéraliste : l’union dans la
diversité
. Il faut prendre au sérieux les deux termes ensemble. Tel est le secr
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, a sa source dans les tensions produites par nos
diversités
, — de religions, de races et de coutumes, d’idéologies, d’ambitions.
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umes, d’idéologies, d’ambitions. Mais lorsque ces
diversités
s’absolutisent, se ferment sur elles-mêmes, et deviennent en fait div
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rope a risqué d’en périr. Insister sur nos seules
diversités
détruit l’Europe matériellement. Vouloir nous unifier dans un cadre r
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x fronts pour une Europe unie, mais unie dans ses
diversités
, — voilà la tâche de la culture et sa vocation prospective. Il n’y a
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ière moitié du xxe siècle — en s’appuyant sur la
diversité
de nos langues. La première tâche sera donc d’illustrer l’unité de ba
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pre de l’Europe, qui est celui de l’union dans la
diversité
, c’est-à-dire du fédéralisme. Si l’on me dit que j’aligne ici des évi
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uel tous les Confédérés peuvent s’unir dans leurs
diversités
… Nous n’avons qu’un seul but : maintenir la Suisse dans le présent et
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la quasi-abolition des distances physiques et des
diversités
traditionnelles — tout cela contribue à ralentir et contraint à ordon