1
ns, pourtant, les différences éclatent. Ce serait
faire
tort à l’homme que de nier leurs liens avec certaines options fondame
2
n ajoute même une3, multiplie les sous-castes, et
fait
durer le système pendant trois millénaires, en dépit de tous les effo
3
our la mystique) témoignent d’un sacré dont l’âge
fait
le prix, mais que l’on isole de la vie, et que cernent impatiemment l
4
nt, entre dans l’immanence et dans l’Histoire, se
fait
corps matériel, chair d’enfant pauvre, assume les pires souffrances e
5
n qu’elle aille vers l’Esprit, sachant ce qu’elle
fait
. « Ô bien-aimé ! si imprégné de la Connaissance, si détaché, si versé
6
r la nature en rapportant l’observation suivante,
faite
en Inde. « Trop de monde partout ! Trois domestiques pour ma simple c
7
rlé de l’Hindou « grégaire » ; terme inexact s’il
fait
penser à « collectif », à je ne sais quoi d’organisé ou d’encadré. Je
8
s’exprimer comme un bouddhiste. La Bhagavad-Gita
fait
l’éloge de l’action, le quiétisme celui de la passivité. Les plus gra
9
se en contradictions apparentes. Nos mystiques ne
font
pas nos mœurs, en Occident. Ils se fondent sur la négation de nos cro
10
’ont vraiment rien de commun, et l’usage qu’on en
fait
n’est pas du tout le même. La foule de Bénarès n’est pas la foule de
11
du royaume qui, en échange de tout ce qu’il avait
fait
pour Xerxès et son armée, pour l’équipement de la campagne contre les
12
rre un de ses cinq fils. Sur quoi Xerxès, irrité,
fait
mettre à mort ce seul fils et couper le corps en deux moitiés dans le
13
s faits et gestes. Ceci vaut surtout du cas qu’il
fait
de la vie même. Lorsqu’en 1194, le comte de Champagne, dans son voyag
14
e territoire des Assassins, leur grand-maître lui
fit
escorte et lui montra au passage ses palais et ses châteaux. Ils arri
15
ction sur chacune d’elles. Le grand maître voulut
faire
voir au comte que les siens lui obéissaient mieux qu’aux princes chré
16
garde des créneaux ; l’autre le pria de n’en rien
faire
, tout en confessant qu’il ne saurait attendre de ses vassaux une tell
17
x établissent la même liaison entre le peu de cas
fait
de la vie humaine, et la négation de la personne, ou simplement de l’
18
r condition la personne. On dira que l’Occident a
fait
les chambres à gaz, tandis que l’Orient professe un respect de la Vie
19
» de ceci sur cela offre le moins de sens, et de
fait
perd sa pointe, puisqu’on n’y dispose pas d’éléments mesurables, comm
20
s-caste, qui se couche le premier dans le lit, se
fait
abondamment piquer par poux et puces, dispensant de la sorte son maît
21
l faudrait unir, sont bien souvent les mêmes qui,
faisant
demi-tour, déclarent qu’on ne peut unir notre vieux continent à cause
22
ues, etc.), interdisent toute union politique, et
font
douter d’abord de l’unité de culture qui donnerait une assise à cette
23
istence de la Suisse, par exemple. Les historiens
font
remonter sa naissance au Pacte du Grütli, conclu par trois cantons en
24
tait la France ; réformez vos catégories pour les
faire
correspondre au réel, car il s’agit maintenant de sauver ce réel, et
25
e œuvre d’art : est-elle née de ce jour où l’on a
fait
son plan, ou reçu sa commande, ou senti son climat ? Ou de cette heur
26
vrai, le reste est mythe…) N’est-il pas temps de
faire
voir à ces nationalistes qu’une Europe fédérée serait seule en mesure
27
eté peut-être (si elle est le droit d’un groupe à
faire
ou à ne pas faire la guerre quand il l’entend) ; la prospérité sans d
28
elle est le droit d’un groupe à faire ou à ne pas
faire
la guerre quand il l’entend) ; la prospérité sans doute (si elle trad
29
ensemble humain n’est encore, aujourd’hui, qu’un
fait
de culture au sens large. Prendre conscience de notre appartenance à
30
, un système de valeurs, un certain sens donné au
fait
de vivre, à l’amour, à la mort, aux relations entre humains, à la mat
31
ceux qui pensent néanmoins que l’Europe reste à «
faire
» ; je dis seulement qu’on ne peut la vouloir et la faire — donc l’un
32
; je dis seulement qu’on ne peut la vouloir et la
faire
— donc l’unir par des liens fédéraux — si d’abord on nie qu’elle exis
33
post-scriptum d’Emmanuel Berl, que nous lui avons
fait
parvenir avant publication, Denis de Rougemont nous a envoyé la lettr
34
qui disent que l’Europe ne sera pas, si on ne la
fait
pas être : la plupart des “européens” furent donc des sophistes. Guéh
35
: Europe, il ne pensait pas que l’Europe fut déjà
faite
. M. de Rougemont me dit qu’il y a une Suisse, quoiqu’on puisse disput
36
effet. Mais on a généralement su où était, ce que
faisait
la Suisse. En 14, en 39, elle était neutre. Mais l’Europe ? était-ell
37
à Khrouchtchev et même à Dulles, et veut qu’elle
fasse
déjà sonner le sabre qu’elle n’a pas encore. Est-ce ma faute si elles
38
l’éthique et de l’esprit. Mais rien ne compte en
fait
que par la bourgeoisie. C’est elle seule, par ses franges cultivées e
39
, par ses franges cultivées et conscientes, qui a
fait
le succès posthume des grands génies maudits, ignorés ou refoulés par
40
l’intention polémique qui animait ces systèmes et
fit
leur grand succès, mais qui limite aussi leur valeur scientifique. Pe
41
ritèrent à ce point qu’on dise d’eux qu’ils ont «
fait
leur temps », au double sens de l’expression. Que Freud soit dépassé
42
a conscience humaine aux dimensions de la planète
fait
apparaître la psyché du monde bourgeois (seule étudiée par Freud auto
43
le « sens inévitable » de l’Histoire, mais de la
faire
. L’utopie masochiste d’Orwell prolongeait le cauchemar stalinien, l’
44
ice de l’État. Un certain déterminisme historique
faisait
prévoir la « décadence de l’Occident » et considérait comme fatal l’é
45
grer, choisirait en masse l’Amérique. Comme l’ont
fait
la plupart des ouvriers hongrois réfugiés en Autriche et libres de pa
46
nos États ne peut se défendre seul. Aucun ne peut
faire
la guerre sans lever la main pour demander la permission — qu’on lui
47
deau de fer, plus 100 millions récupérés à l’Est,
feraient
un ensemble supérieur aux Soviétiques et aux Américains additionnés.
48
ité recommencera un purgatoire de mille ans. » Au
fait
, nous en sommes là, ce n’est plus une hypothèse. L’Histoire dépend de
49
e. L’Histoire dépend de nouveau de ce que nous en
ferons
, et non plus d’une courbe mythique, d’une Évolution bien tracée, ou d
50
va dominer nos existences disciplinées. C’en sera
fait
de la liberté, et du droit d’hésiter, d’errer… Les savants, apprentis
51
t déchaîné dans le monde des forces inconnues. Il
fait
trop chaud, il fait trop froid pour la saison, les accidents bizarres
52
onde des forces inconnues. Il fait trop chaud, il
fait
trop froid pour la saison, les accidents bizarres et les fous se mult
53
e les neuf dixièmes du genre humain. Un jour elle
fera
sauter la terre. J’entends cela tous les jours. Qui ne l’a pas dit ?
54
la Bombe, bien sûr. Mais la Bombe n’a jamais rien
fait
sans l’ordre exprès d’un président, d’un général. Ce n’est pas elle q
55
Et les cerveaux électroniques (par métaphore) ne
font
rien qu’on ne leur ait prescrit. Qu’ils travaillent pour nous, c’est
56
e déchaînait une force inconnue. Mais nos savants
font
tout le contraire : ils domestiquent des énergies décelées par leurs
57
depuis dix ans, consacré à militer pour l’idée de
faire
l’Europe comme a été faite l’Amérique. Il suffit, dit-il, de se trouv
58
militer pour l’idée de faire l’Europe comme a été
faite
l’Amérique. Il suffit, dit-il, de se trouver en Amérique, pour savoir
59
tenté dans mon livre et ma conclusion est tout à
fait
optimiste : on parle en effet de décadence de l’Europe. Mais où voit-
60
Mais je n’ai pas renoncé. Je prends des notes. Au
fait
, je considère et rédige comme un poème un livre tel que L’Aventure d
61
uire et comment ils expriment et transportent, en
fait
, tout un monde de valeurs complètement étranger à nos croyances tradi
62
ppelaient rien de leur musique indonésienne et ne
faisaient
que réinventer les lieux communs de chansons européennes qu’ils ne co
63
saient pas. Ainsi chaque machine exportée est, en
fait
, un cheval de Troie. Nous avons évacué nos guerriers et retiré nos fo
64
ne pouvant les communiquer, les expliquer et les
faire
vivre. Les trois aspects de notre message Que répondre à ces Ori
65
é du chapeau suivant : « Le grand schisme mondial
fait
parfois oublier le rôle que jouent les valeurs occidentales même dans
66
interposés ; mais il sait trop rarement ce qu’il
fait
, dans ce domaine tout au moins. D’autre part, les travaux des experts
67
nial des chercheurs, s’il reste seul. Mais qui le
fait
? Les experts des gouvernements ne sont pas libres. Les chercheurs li
68
t la règle du jeu. Nous ne demandions pas comment
faire
pour obtenir l’union économique, mais supposant le problème résolu, n
69
s peut-elle contribuer à cette union, ou bien lui
fait
-elle obstacle ? Je pense qu’il faut répondre oui aux deux questions.
70
es chroniques de notre culture millénaire. On ne
fera
pas l’Europe sans sa culture, car ce serait faire l’Europe sans ce qu
71
fera pas l’Europe sans sa culture, car ce serait
faire
l’Europe sans ce qui la définit. Cette culture fonde et manifeste l’u
72
visions mortelles qui s’opposent à l’union. On ne
fera
pas l’Europe en répétant qu’il est indispensable de s’unir : tout le
73
fallait ratifier des traités. Mais voilà qui est
fait
désormais. La condition nécessaire est acquise non la condition suffi
74
olutions dispersées, besoins communs Qu’a-t-on
fait
dans ce sens depuis que la grande question de l’union européenne s’es
75
perts des 16 gouvernements membres. Il élabore et
fait
ratifier une Convention culturelle européenne, convoque deux tables r
76
iats du CEC : éducation, information, recherches.
Faire
l’Europe, c’est d’abord faire des Européens, et cela signifie d’une p
77
mation, recherches. Faire l’Europe, c’est d’abord
faire
des Européens, et cela signifie d’une part, éduquer dans les nouvelle
78
Bretagne et les États scandinaves). Enfin, il les
fait
bénéficier de ses moyens d’information européenne. Ceux-ci consistent
79
t encore de colonialisme, mais la maintiennent en
fait
sous la pression constante de leur expansion économique ou idéologiqu
80
s États-nations ne peut élaborer, et moins encore
faire
accepter à lui tout seul. Ces difficultés sont d’ordre culturel (spir
81
ssité de relations culturelles européennes qui se
fait
jour. Le besoin d’une coordination entre nos forces culturelles, et l
82
Einstein ? Il dit que, la guerre étant devenue le
fait
des nations, il faut créer l’autorité législative et judiciaire qui l
83
nct de mort, également essentiels à l’homme. « On
ferait
œuvre inutile à prétendre supprimer les penchants destructeurs des ho
84
erre ? Ici, Freud va nous étonner. D’une part, il
fait
appel (« sans rougir », mais vaguement) à l’amour qui relie les homme
85
lution culturelle, à tant d’égards contre nature,
fait
que certains hommes d’aujourd’hui éprouvent en présence de la guerre
86
que ce n’est plus une classe ! Les décisions qui
font
l’histoire concrète, et l’opinion publique qui les prépare, résultent
87
ce née de l’union de ses victimes. Mais, comme en
fait
il n’y avait pas d’union, cela revenait à opposer aux chars d’Hitler
88
de guerre, qui rendrait la guerre impossible ? En
fait
, la situation s’est renversée. Ce n’est pas un super-État qui attend
89
second élément fédérateur qu’indiquait Freud nous
fait
encore défaut : comment imaginer ce sentiment commun — idéal ou peur
90
bons offices… envers quiconque tenterait de leur
faire
violence, de les inquiéter ou molester, en leurs personnes et en leur
91
ait « s’il plaît à Dieu, durer à perpétuité ». De
fait
, il a duré jusqu’à nos jours. Mais ses auteurs étaient bien loin de s
92
existent entre ses diverses parties. La nature a
fait
votre État fédératif. Vouloir la vaincre, ne peut pas être d’un homme
93
1848, qu’au lendemain d’une guerre civile qui en
fit
éclater à tous les yeux la gravité littéralement mortelle. Crise écon
94
plus, un industriel de Saint-Gall avait intérêt à
faire
passer ses produits destinés à l’Italie par le Brenner autrichien, pl
95
, héritière d’un très vieil artisanat : les États
faisaient
tout pour l’étouffer, sous prétexte de défendre leurs privilèges doua
96
stabilité du futur État. Plus révolutionnaire en
fait
que les chartes revendiquées ailleurs par le mouvement de 1848, la Co
97
craintes, précisément, qui se révélèrent, dans le
fait
, « rêveries, chimères et utopies ». L’ascension économique d’un riche
98
les composantes, souvent contradictoires, qui ont
fait
l’Europe. Sources grecque, juive et phénicienne, romaine, celte et ge
99
e n’a pas seulement découvert le monde : elle l’a
fait
. Épousons cette idée d’une Europe qui n’existe que dans son dépasseme
100
les, et que chacun peut vérifier sans peine, nous
font
voir que l’Europe se définit d’abord par sa fonction mondiale et non
101
est le secret du fédéralisme. Mais tout ce qui a
fait
l’Europe illustre cette méthode. Prenez le dogme : la Trinité est ani
102
impose aux services de l’État la tâche idiote de
faire
coïncider des surfaces et des dogmes, des accidents de terrain jadis
103
ir ou escompter l’échec des Six serait adopter en
fait
la politique du Kremlin, très alertée sur le « danger » de l’Europe u
104
tour, pourront appeler les Six de l’Est : ce qui
ferait
au total vingt-trois, qui se trouve être le nombre des fils de ce Jap
105
intégrer, ses chances les plus sûres de durer. Ce
fait
patent, sans précédent, d’une culture devenue planétaire (et sans riv
106
cadence. Cette erreur s’explique en partie par le
fait
que les auteurs que je viens de citer se référaient tous au seul dest
107
isateurs de l’Europe, au lieu de s’émerveiller du
fait
que le génie européen rayonne sur le monde entier, ils préfèrent nous
108
erminent un destin non comparable, et même tout à
fait
différent à partir d’un certain moment, d’un certain seuil… Avant de
109
irement s’aiguiser en Europe plus qu’ailleurs, du
fait
même de la coexistence de nos diverses origines, en perpétuelle sessi
110
n autre, ou qu’il veut plaire ou intimider, ou se
faire
valoir. Il plaide, il marchande, il joue, pendant que nous vérifions
111
théorie, et il n’est pas d’idée plus exaltante en
fait
pour les Européens de toute nation et de toute classe, de toute croya
112
offre désormais au monde entier, et elle ne peut
faire
autrement, car toutes les créations que je viens d’énumérer sont en e
113
enne ne va pas se réaliser à nos dépens. C’est un
fait
que l’Europe a répandu sur toute la Terre, au hasard de la colonisati
114
l’Europe n’a pas exporté sa sagesse régulatrice,
faite
d’équilibres sans cesse remis en question, de tragédies entrecroisées
115
ent à l’effort civilisateur. Maintenant que c’est
fait
ou en train de se faire, maintenant que voilà franchi le « seuil mond
116
teur. Maintenant que c’est fait ou en train de se
faire
, maintenant que voilà franchi le « seuil mondial », comment imaginer
117
ges futurs, en même temps qu’elle redécouvrait et
faisait
revivre des cultures disparues ou en voie d’extinction. Valéry nous d
118
Valéry : « Si les civilisations mouraient tout à
fait
, Valéry ne pourrait pas le dire, car il n’en saurait rien. » Et il pr
119
s et retrouvent partout des fidèles, c’est par le
fait
des ethnographes, archéologues et philosophes de l’Europe, poursuivan
120
Russes en coexistence pacifique — nom qui aurait
fait
frémir Lénine ! — on reparle aujourd’hui d’un péril jaune, en attenda
121
on européenne, devenue mondiale, n’est menacée en
fait
que par les maladies qu’elle a produites et propagées elle-même. C’es
122
ufs, empêchant au-dedans cette union fédérale qui
ferait
notre force pacifique, décuplant au-dehors la force belliqueuse de ce
123
nt au-dehors la force belliqueuse de ceux dont il
fait
nos ennemis. Quant au second virus secrété par l’Europe, et que je no
124
e, et les inventions qui les créent, auraient tôt
fait
de se mettre en grève, de débrayer, et de nous livrer sans défense au
125
le monde. Il nous faut l’Europe parce qu’il faut
faire
le monde. Et parce que l’Europe seule, en faisant le monde, accomplir
126
t faire le monde. Et parce que l’Europe seule, en
faisant
le monde, accomplira sa propre vocation. o. Rougemont Denis de, «
127
hrétienne est aussi une force historique, liée en
fait
et depuis plus d’un millénaire aux destins de l’Europe et de l’Occide
128
sation et les tentations de la puissance devaient
faire
prévaloir dans l’Église mère, puis dans les Églises séparées, la volo
129
n’est pas l’union libre et réelle, et qui eut tôt
fait
de transformer en divisions les diversités spirituelles. Tant et si b
130
t où nous en sommes, il nous faut constater qu’en
fait
et avant tout, ce qui s’oppose à la grande réunion, c’est paradoxalem
131
et les clichés des nationalismes religieux. J’ai
fait
depuis longtemps une autre observation dans l’étude passionnée que je
132
lez établir, chacun de vos combats sera un pas de
fait
vers la paix, l’humanité et le bonheur des peuples. Déjà, le Patriot
133
e servitude dont le genre humain, l’être suprême,
fera
justice tôt ou tard. Le 21 avril 1792, Cloots avait remis à la Conve
134
ale dont le centre serait Paris : Un corps ne se
fait
pas la guerre à lui-même, et le genre humain vivra en paix, lorsqu’il
135
ommunauté universelle. Mais le dantoniste Robert
fait
repousser ce Projet fantastique en adjurant la Convention de revenir
136
ens entre eux devait être libre. Il est facile de
faire
l’application à l’état actuel des choses. Si toute l’Europe chrétienn
137
nverse de celui du Marché commun [dont] Fichte se
fait
l’avocat : Toute la monnaie mondiale se trouvant dans les mains des
138
e restreindre périodiquement ce commerce et de le
faire
cesser entièrement après un laps de temps déterminé. Il lui faut donc
139
r, le gouvernement devrait même les encourager et
faire
voyager aux frais de l’État savants et artistes. Il est évident que d
140
un individu dans la marche de l’Histoire ». Il se
fait
par sa propre activité, s’épanouit, atteint sa pleine vigueur (surtou
141
. Une fois cette fin atteinte, il n’a plus rien à
faire
dans le monde. Et encore : À chaque époque domine le peuple qui inc
142
conduit à des guerres d’agression. Celles-ci ont
fait
surgir d’autres nationalismes, qui vont revendiquer à leur tour le dr
143
ialectique de l’Esprit, s’est trouvé déchaîner en
fait
des passions que l’esprit ne pouvait contrôler, mais que seuls les Ét
144
rs, c’est libérer l’Europe et le genre humain. En
fait
, la liberté de la nation, une fois acquise, ne sera rien que la souve
145
la fois moins humanitaire et moins unie. Tout se
fait
par les États et dans leur cadre au profit de leurs intérêts immédiat
146
Continent se multiplier, « s’équilibrer », et en
fait
se neutraliser, la France de 48 se considère comme une nation qui vie
147
entions de la nouvelle République : celle-ci « ne
fera
point de propagande sourde ou incendiaire chez ses voisins ». Certes,
148
goïstes. On peut écrire de telles choses, non les
faire
. Dans le même temps, le diplomate et philosophe prussien Constantin F
149
re, de recréer la communauté des nations et de se
faire
le précurseur d’un renouveau de tout le système européen… Faire de l’
150
rseur d’un renouveau de tout le système européen…
Faire
de l’Allemagne la base du nouveau système (fédéraliste), voilà qui se
151
ou à l’Allemagne voire à la Suisse fédéraliste de
faire
l’Europe et de s’y fondre, accomplissant ainsi une vocation nationale
152
dans la nature des choses, et ces oppositions ont
fait
mûrir l’esprit européen. Le danger que représentent pour l’unité fon
153
ent simplement pour une tendance de l’Histoire le
fait
que les souverainetés nationales vont nous dominer, ceux-là ne savent
154
enir au même groupe ethnographique, c’est d’avoir
fait
ensemble de grandes choses dans le passé et de vouloir en faire encor
155
de grandes choses dans le passé et de vouloir en
faire
encore dans l’avenir. … De nos jours, on commet une erreur plus grave
156
à celle des peuples réellement existants. (Or) le
fait
de la race, capital à l’origine, va donc toujours perdant de son impo
157
ne seule nation. Au contraire, la Suisse, si bien
faite
, puisqu’elle a été faite par l’assentiment de ses différentes parties
158
aire, la Suisse, si bien faite, puisqu’elle a été
faite
par l’assentiment de ses différentes parties, compte trois ou quatre
159
re unie, malgré la variété de ses idiomes, est un
fait
bien plus important qu’une similitude de langage souvent obtenue par
160
e Rhin, ce caractère de frontière naturelle qui a
fait
commettre tant d’infractions au droit fondamental, qui est la volonté
161
mmun de l’Europe : À tout cela s’ajoute un grand
fait
économique : les petits États de l’Europe — j’entends tous nos empire
162
n’a pas de chance. Tous ses habitants ne peuvent
faire
que mauvais voisinage. Quand on parle des États-Unis d’Europe, je vo
163
pe ne peuvent s’unir que dans une seule idée : se
faire
la guerre. … Et il y a le slavisme qui met son grain de sel là-dedans
164
dis que la guerre viendra de la Russie. …Comment
ferez
-vous pour fédérer des Slaves, ou religieux ou mystiques révolutionnai
165
ns la guerre et l’anarchie, comme elle a toujours
fait
deux ou trois fois par siècle. … Rien n’améliorera le sort de l’Europ
166
: « Une culture européenne, ça n’existe pas. » Le
fait
même qu’une telle phrase ne puisse être énoncée qu’en Europe, et seul
167
urdes, mais si courantes ? La première, celle qui
fait
dire que nous sommes trop différents pour pouvoir constituer jamais u
168
és de nos voisins. La seconde attitude, celle qui
fait
dire que nous n’avons pas de problèmes spécifiques, différents de ceu
169
r, à priori, l’originalité de notre culture et le
fait
qu’elle nous est commune du Cap Nord au Péloponnèse et de Madrid à Va
170
uffira, je crois, de ces brèves indications, pour
faire
bien voir que la formule de l’unité traditionnelle, et la formule de
171
iennent ces fameuses diversités, et comment il se
fait
que l’Europe en ait tant, et même les multiplie comme à plaisir, au l
172
. Culture de dialogue et de contestation, du seul
fait
de ses origines multiples et des valeurs souvent incompatibles qu’ell
173
irement s’aiguiser en Europe plus qu’ailleurs, du
fait
même de la coexistence de nos diverses origines en perpétuelle sessio
174
n autre, ou qu’il veut plaire ou intimider, ou se
faire
valoir. Il plaide, il marchande, il joue, pendant que nous vérifions
175
théorie, et il n’est pas d’idée plus exaltante en
fait
pour les Européens de toute nation et de toute classe, de toute croya
176
comprendre ce que nous sommes, ce que nous avons
fait
, et pourquoi. Et nous devons en même temps nous préparer à affronter
177
nt supprimée, et ne doit pas être masquée, par le
fait
actuel de sa diffusion mondiale. On nous répète à satiété que la scie
178
valeurs et aux vertus de cette culture. C’est un
fait
que l’Europe a répandu sur toute la terre, au hasard de la colonisati
179
l’Europe n’a pas exporté sa sagesse régulatrice,
faite
d’équilibres mouvants, de tragédies entrecroisées, d’innombrables ten
180
mer la civilisation née de nos œuvres. Alors, que
faire
? que devons-nous faire, nous qui sommes aussi les « produits » de la
181
de nos œuvres. Alors, que faire ? que devons-nous
faire
, nous qui sommes aussi les « produits » de la culture européenne ? Je
182
autres motifs, beaucoup plus vastes. Il nous faut
faire
l’Europe, parce qu’il faut faire le monde, et que l’Europe seule peut
183
es. Il nous faut faire l’Europe, parce qu’il faut
faire
le monde, et que l’Europe seule peut le faire, mais elle doit d’abord
184
aut faire le monde, et que l’Europe seule peut le
faire
, mais elle doit d’abord exister. Certains me diront, et une part de m
185
fois en sourdine : après tout, que peut bien nous
faire
le sort du monde ? Notre sort personnel, notre salut, le sens de notr
186
st bien moins de prévoir notre histoire que de la
faire
, pour l’ensemble du genre humain. 35. Paul Valéry. 36. Membres de
187
tés accusés de liberté d’esprit,— et nous l’avons
fait
. Mais nous voyons bien, aujourd’hui, que les menaces contre les liber
188
obale. En situant le Congrès comme je viens de le
faire
, j’ai voulu vous montrer qu’il n’agit pas au niveau de la politique p
189
apperons pas, et il est inutile d’insister sur ce
fait
, ici, dans ce Berlin où elle nous cerne de toute part. Mais nous refu
190
es — tant qu’un jour il n’y a plus rien d’autre à
faire
qu’à se jeter à mains nues contre les tanks, symboles écrasants de la
191
ien En situant le Congrès comme je viens de le
faire
, j’ai voulu vous montrer qu’il n’agit pas au niveau de la politique p
192
apperons pas, et il est inutile d’insister sur ce
fait
, ici, dans ce Berlin où elle nous cerne de toutes parts. Mais nous re
193
res, tant qu’un jour il n’y a plus rien d’autre à
faire
qu’à se jeter à mains nues contre les tanks, symboles écrasants de la
194
: « Une culture européenne, ça n’existe pas. » Le
fait
même qu’une telle phrase ne puisse être entendue qu’en Europe et seul
195
urdes, mais si courantes ? La première, celle qui
fait
dire que nous sommes trop différents pour pouvoir constituer jamais u
196
és de nos voisins. La seconde attitude, celle qui
fait
dire que nous n’avons pas de problèmes spécifiques, différents de ceu
197
r, à priori, l’originalité de notre culture et le
fait
qu’elle nous est commune du Cap Nord au Péloponnèse et de Madrid à Va
198
ont il révèle ainsi qu’il fait partie par le seul
fait
qu’il le conteste ? C’est donc dans le fait de notre exceptionnelle
199
seul fait qu’il le conteste ? C’est donc dans le
fait
de notre exceptionnelle diversité, non pas subie mais jalousement rev
200
uffira, je crois, de ces brèves indications, pour
faire
bien voir que la formule de l’unité, originelle, à base de traditions
201
iennent ces fameuses diversités, et comment il se
fait
que l’Europe en ait tant et même les multiplie comme à plaisir, au li
202
. Culture de dialogue et de contestation, du seul
fait
de ses origines multiples, et des valeurs souvent incompatibles qu’el
203
irement s’aiguiser en Europe plus qu’ailleurs, du
fait
même de la coexistence de nos diverses origines, en perpétuelle sessi
204
n autre, ou qu’il veut plaire ou intimider, ou se
faire
valoir. Il plaide, il marchande, il joue, pendant que nous vérifions
205
théorie, et il n’est pas d’idée plus exaltante en
fait
pour les Européens de toute nation, de toute classe, de toute croyanc
206
comprendre ce que nous sommes, ce que nous avons
fait
, et pourquoi. Et nous devons en même temps nous préparer à affronter
207
nt supprimée, et ne doit pas être masquée, par le
fait
actuel de sa diffusion mondiale. On nous répète à satiété que la scie
208
valeurs et aux vertus de cette culture. C’est un
fait
que l’Europe a répandu sur toute la terre, au hasard de la colonisati
209
l’Europe n’a pas exporté sa sagesse régulatrice,
faite
d’équilibres mouvants, de tragédies entrecroisées, d’innombrables ten
210
mer la civilisation née de nos œuvres. Alors, que
faire
? Que devons-nous faire, nous qui sommes aussi les « produits » de la
211
de nos œuvres. Alors, que faire ? Que devons-nous
faire
, nous qui sommes aussi les « produits » de la culture européenne ? Je
212
autres motifs, beaucoup plus vastes. Il nous faut
faire
l’Europe, parce qu’il faut faire le monde, et que l’Europe seule peut
213
es. Il nous faut faire l’Europe, parce qu’il faut
faire
le monde, et que l’Europe seule peut le faire. Or, elle doit d’abord
214
aut faire le monde, et que l’Europe seule peut le
faire
. Or, elle doit d’abord exister. Mais on me dira, et une part de moi-m
215
moi-même me dit : après tout, que peut bien nous
faire
le sort du monde ? Notre sort personnel, notre salut, le sens de notr
216
st bien moins de prévoir notre histoire que de la
faire
, pour l’ensemble du genre humain. 38. Si l’on me permet de paraphra
217
d’être fiers d’une telle culture. Cependant, que
font
-ils aujourd’hui non seulement pour la conserver, mais encore et surto
218
organiser chaque année un grand congrès destiné à
faire
mieux connaître ses buts et à recueillir des fonds plus importants d’
219
r contexte culturel et historique, ces hommes ont
fait
bien plus qu’une œuvre scientifique, et sérieuse aux yeux des confrèr
220
rouvée. Selon Littré : Les étymologies servent à
faire
entendre la force des mots et à les retenir par la liaison qui se tro
221
ès ceci : « Les restitutions de Tristan servent à
faire
entendre la force du mythe, par la liaison qui se trouve entre la lég
222
c une justification de l’usage personnel qu’il en
fait
. Un mythe, au sens où je l’entends, c’est une histoire, généralement
223
irréductible à l’image idéale que la passion s’en
fait
. Cette image, étant idéale, doit demeurer toujours fuyante, inaccessi
224
siècle jusqu’à nos jours, comme j’ai tenté de le
faire
jadis, serait hélas illustrer la lente dégradation du mythe, grandios
225
e temps que ses propres fondements. La passion se
fait
rare de nos jours, s’il faut en croire nos romanciers. Ils savent bie
226
i les derniers tabous viennent à céder, c’en sera
fait
de la passion. Que deviendront nos romanciers ? Il leur reste le réal
227
he, ose parler d’un plaisir que l’usage en moi a
fait
si fort qu’il me donne l’audace de négocier avec la mort. Et Wagne
228
un jour abandonner, mais tient à l’être même, au
fait
de la personne. Nulle technique et nulle science de l’homme ne peut n
229
un exposé, comme seul M. de Rougemont pouvait le
faire
, sur le phénomène qu’illustre le mythe, sur son secret…” M. Carlo Bro
230
ne présente guère que des inconvénients. Car pour
faire
un grand musicien, un grand poète ou un grand peintre, il faut un mil
231
es, et physiquement nos petits compartiments. Que
fera
l’homme de talent, d’ambition, de génie ? Il ne peut que se cacher da
232
qui est bien dit et bien vu, mais le Français ne
fait
-il pas trop belle la part des Suisses dans la culture humaine, tandis
233
tout vécu en Suisse, ce n’est pas la Suisse qui a
fait
leur nom et qui l’a propagé au loin ; c’est au contraire de l’étrange
234
ou civiques, éducatifs ou spirituels, comme si le
fait
d’être utile excusait leurs grands dons aux yeux de leur conscience h
235
n Suisse de purs poètes, ni de peintres qui aient
fait
époque, ni de compositeurs du plus haut rang. Hölderlin et Keats, Moz
236
faits qui ont l’avantage d’être connus de tous.
Fait
n° 1. Pour la première fois dans l’histoire, une civilisation devient
237
l’Occident, en tout cas à l’Occident politique.
Fait
n° 2. Presque partout, on manque de techniciens, d’ingénieurs et de c
238
t les Anglo-Saxons nomment encore les humanités.
Fait
n° 3. Depuis plusieurs dizaines d’années, les plus grands penseurs de
239
ique occidentale ; et que la technique ne saurait
faire
de vrais progrès si elle se coupe de la culture. Je pense donc que l’
240
e récit d’un rêve que presque tous les hommes ont
fait
une nuit ou l’autre, y compris Léonard de Vinci. Le motif onirique du
241
e, rendant ainsi le processus automatique ; et il
fit
cela, nous disent les récits de l’époque, afin de pouvoir aller jouer
242
de pouvoir aller jouer. James Watt, plus tard, ne
fit
que perfectionner la trouvaille du petit garçon qui avait été ainsi,
243
but, il y a ces jouets pour grandes personnes qui
font
sourire l’économiste, l’homme d’affaires et l’homme politique. (Adolp
244
strie répondaient aux besoins matériels, pourquoi
ferait
-on de la publicité ? Il n’en reste pas moins qu’aujourd’hui, l’explic
245
mentaux. Cette thèse présente l’avantage de nous
faire
mieux comprendre la nature des deux dangers majeurs que la technique
246
blie simplement que les machines et la bombe sont
faites
par l’homme et ne feront rien sans lui. J’écrivais au lendemain d’Hi
247
achines et la bombe sont faites par l’homme et ne
feront
rien sans lui. J’écrivais au lendemain d’Hiroshima : La bombe n’es
248
blement dangereux, c’est l’homme. C’est lui qui a
fait
la bombe et se prépare à l’employer. Le contrôle de la bombe est une
249
Chine. Si on laisse la bombe tranquille, elle ne
fera
rien, c’est clair. Elle se tiendra coite dans sa caisse. Qu’on ne nou
250
res de l’homme : le couteau de cuisine a sûrement
fait
plus de victimes dans notre histoire que les bombes atomiques larguée
251
réduite aux cours de marxisme-léninisme. Mais le
fait
est que les Russes ont lancé les premiers Spoutniks, et tout le monde
252
Ce que je sus, c’est que nous aurions beaucoup à
faire
ensemble. Deux ans plus tard, il devenait mon collaborateur le plus a
253
apparent passait parfois dans ses propos. (Il eût
fait
un fort bel empereur romain-germanique et d’expression française.) Un
254
e s’y mêler — de les diriger, pourquoi pas ? — ne
fait
pas précisément œuvre d’écrivain », alors Calvin n’est pas un écrivai
255
u’homme de son siècle », mais ce n’était pas pour
faire
de la littérature : c’était pour enseigner des vérités religieuses da
256
à leur fin de salut. Il n’a écrit que pour mieux
faire
comprendre l’Écriture, parlé que pour mieux faire entendre la Parole.
257
faire comprendre l’Écriture, parlé que pour mieux
faire
entendre la Parole. L’idée de surprendre par des tournures de phrases
258
onque, — l’idée même d’être original ne lui a pas
fait
perdre une seconde. On ne joue pas avec les mots quand on est « minis
259
ent illustrées dans notre langue par ses écrits :
fait
d’histoire mais non pas de présence continuée. Ce qu’on entend de nos
260
chose où Calvin ne trouverait pas sa place et, de
fait
, ne joue plus aucun rôle. En revanche, l’une des traditions maîtresse
261
x qui la suivent, nous dit-il. Dieu toutefois me
fit
tourner bride… Ayant donc reçu quelque goût et connaissance de la vra
262
angeaient à moi pour apprendre, combien que je ne
fisse
que commencer moi-même. De mon côté, d’autant qu’étant d’un naturel u
263
vé sans être connu, Dieu m’a tellement promené et
fait
tournoyer par divers changements que toutefois il ne m’a jamais laiss
264
malgré mon naturel, il m’a produit en lumière et
fait
venir en jeu, comme on dit. L’aventure se noue en 1535, année crucia
265
entale. Et de nouveau, il fuit devant l’éclat que
fait
dans le monde ce « petit livret », comme il l’appelle. Passant à Genè
266
en haut étendu sa main pour m’arrêter ». C’en est
fait
de la paix de ses études, maudite par les cris de Farel. Il n’accepte
267
urg « usant d’une semblable remonstrance qu’avait
faite
Farel auparavant ». Calvin devient le pasteur de la première Église r
268
osée de retourner à ma première charge… ce que je
fis
avec tristesse, larmes, grande sollicitude et détresse… Maintenant, s
269
rien ne nous inclinait. J’étais l’homme le moins
fait
pour cela ! gémit l’individu quand une force inconnue, l’arrachant à
270
me, le jette à sa personne. Et Calvin : « Dieu me
fit
tourner bride… » Son efficacité naît de cet abandon, de cette juste d
271
semble que jamais le moindre doute frivole n’ait
fait
broncher l’esprit qui la préméditait. C’est ici le langage d’un chef
272
son pouvoir de contagion. Ce ministre du Verbe a
fait
un monde. Il est même le seul écrivain dont les doctrines aient susci
273
uguenote, enfin toute l’Amérique du Nord, et cela
fait
la moitié de l’Occident. Je cherche en vain l’esprit qu’on puisse lui
274
u au moins de son nom : mais est-il justifié à le
faire
? Certes, on peut bien soutenir que les États-Unis seraient aussi sév
275
; et dans la mesure encore où cet homme accablé a
fait
l’histoire des cités les plus libres, parce qu’il ne croyait pas à l’
276
diques, et trop facilement rationnelles — qu’elle
fait
régner sur les relations humaines. Un jour le Sud aura sa revanche su
277
e, a d’abord un réflexe de doute. L’Europe qui se
fait
, dans la réalité concrète, n’est-elle pas avant tout l’Europe économi
278
sonnable. Mais qu’est-ce que la culture viendrait
faire
là-dedans ? Quelles contributions efficaces a-t-elle apportées à l’un
279
ur tous ceux qui ont travaillé depuis longtemps à
faire
l’Europe, chacun dans son domaine professionnel. J’essaierai donc de
280
culture Le grand public pense aujourd’hui que
faire
l’Europe, c’est une question de tarifs douaniers, de prix de revient,
281
n xixe siècle utilitariste et mercantile, est en
fait
partagée par les élites sociales de notre continent : il suffit pour
282
ès peu de choses plus une certaine culture, qui a
fait
d’une pauvre terre découpée et cloisonnée le cœur et le cerveau de la
283
re, dans ces conditions, l’expression courant : «
faire
l’Europe » ? L’Europe existe depuis des millénaires. Il n’est pas que
284
question de culture, d’éducation nouvelle. Mais «
faire
l’Europe » ne veut pas dire seulement réduire les obstacles à l’union
285
crate et un théoricien de l’économie peuvent vous
faire
en trois jours un plan géométrique d’unification rigoureuse du contin
286
ecret spirituel de notre avenir. L’énergie tout à
fait
extraordinaire qu’ont dégagée les peuples de ce continent, et qui leu
287
ent, se ferment sur elles-mêmes, et deviennent en
fait
divisions, le corps européen se déchire et s’étiole : c’est ce qui s’
288
à leurs valeurs, à leurs idéaux, à tout ce qui a
fait
la grandeur de l’Europe ? Et que sert de prêcher l’union européenne à
289
roposer au tiers-monde récemment libéré ? Vouloir
faire
l’Europe par des procédés techniques, sans tenir compte de cette situ
290
our, de dénaturer cette Europe que l’on croyait «
faire
». Car, en fin de compte, pourquoi faut-il créer un grand marché euro
291
royances populaires ont raison, le peu que l’on a
fait
jusqu’ici pour la culture était de trop. Si au contraire mes argument
292
jeter quelques lumières sur les circonstances qui
firent
naître la ligue des officiers, et surtout à replacer le lecteur d’auj
293
elles, mais prises sur le vif : c’est ce qui peut
faire
leur intérêt. La petite histoire reste la meilleure source des histor
294
s de causeries à l’usage des officiers chargés de
faire
la « théorie » quotidienne à leur troupe. C’était au mois de mars 194
295
… Seulement ce n’est rien d’en parler. Il faut le
faire
! » J’ai senti sous son regard direct le danger d’avoir une idée et
296
». Samedi 15 juin 1940 À 11 heures, l’ordonnance
fait
irruption dans mon bureau. « Mon premier-lieutenant, on vient d’enten
297
ent de publier cela. » Lundi 17 juin 1940 au soir
Faisons
le point, bon exercice pour rester maître de soi-même. Petite maison
298
esure du tragique dans lequel nous baignons… L’ai
fait
lire au lieutenant-colonel M. et aux autres camarades, ils le trouven
299
e suis pas officier de carrière. — Vous deviez le
faire
quand même. Vous êtes accusé d’injures à chef d’État étranger. Vous m
300
agne a protesté, hier matin. J’ai l’ordre de vous
faire
conduire chez vous pour y prendre les arrêts. Voulez-vous me laisser
301
qui ont toutefois joué un rôle non négligeable en
faisant
front contre un certain défaitisme ambiant. Denis de Rougemont, témoi
302
ue la préoccupation des petites choses précises à
faire
. 20 juin 1940 Mon colonel se présente à la porte de notre petite mais
303
tous les points de l’horizon politique, décidés à
faire
converger nos efforts, nous fondons la Ligue du Gothard. Bastion natu
304
Pour les intérêts matériels, c’est différent… Le
fait
est que la grande industrie boude la Ligue : elle attend de voir comm
305
transmettre à ses collègues, et bien sûr, n’a pu
faire
davantage. Mais les banderilles ont été plantées. (Note de 1962 : nul
306
oque. On comprend donc que M. Kimche n’ait pas pu
faire
état de l’incident, si pittoresque et surprenant qu’il puisse apparaî
307
, si le gouvernement nous croyait, il devait nous
faire
arrêter sur-le-champ. S’il ne nous croyait pas, notre démarche était
308
, et au surplus couvrait la Ligue de ridicule. En
fait
, celui qui reçut cette délégation comprit très bien qu’il s’agissait
309
’il s’agissait pour nous d’appuyer les durs et de
faire
peur aux mous. Le Conseil fédéral devait donc nous croire et ne pas n
310
a rendu confiance à beaucoup de citoyens, elle a
fait
naître un grand espoir et dissipé certaines brumes de défaitisme. La
311
Un jeune lieutenant inconnu de moi saute à terre,
fait
quelques pas à mes côtés et me dit rapidement : « Soyez prudent. Quat
312
ire qu’il marchait, et à 6 heures ce matin, les a
fait
boucler. » Le lieutenant remonte, la voiture s’éloigne. Demain, je su
313
anger » m’avait proposé d’aller à New York et d’y
faire
jouer ma pièce sur Nicolas de Flüe (musique d’Arthur Honegger) à l’
314
la World’s Fair. J’avais longtemps tergiversé. Je
faisais
la Ligue. Puis il y eut l’incident de mon article sur Paris. Je n’éta
315
Helvetia m’avait renouvelé la demande. J’aurais à
faire
aussi des conférences. Je proposai, pour voir, les quatre sujets suiv
316
le moral du pays ne s’était pas ressaisi. Le seul
fait
qu’à ce redressement la Ligue ait contribué si peu que ce fût, voilà
317
bas qu’il me serait donné, quoique « neutre », de
faire
la guerre à ma façon, d’entrer dans le coup. Poussé dans le dos, atti
318
Palais fédéral pour favoriser mon voyage. Mais le
fait
est qu’elles jouèrent dans le même sens. Le 20 août, à 7 heures du ma
319
décrit Kimche, n’est pas seulement une erreur de
fait
que l’auteur pourra corriger sans peine. Elle empêche d’évaluer corre
320
: peut-on voir une « simple » coïncidence dans le
fait
que la Ligue civile et militaire prit le nom de ce Gothard qui, quelq
321
lus — de deviner l’histoire qui vient, mais de la
faire
. Dans cette seconde hypothèse, l’Europe de 1980 est redevenue à tous
322
0 à 1970. Le succès du fédéralisme européen les a
fait
réfléchir et leurs nouvelles générations, au-delà des ivresses de l’i
323
é à Neuchâtel, en Suisse, Denis de Rougemont, qui
fit
ses études dans diverses villes européennes, participa à Paris, en 19
324
enier plus tard les interprétations qui en furent
faites
. Envoyé aux USA et en Argentine pour y faire des conférences en 1940,
325
ent faites. Envoyé aux USA et en Argentine pour y
faire
des conférences en 1940, il devint en 1942-1943 le principal rédacteu
326
ui permettra de définir l’Europe, Unité non point
faite
d’uniformité, mais au contraire, de variété des formes, de complexité
327
its du travail — une vitalité librement ordonnée,
faite
de visions multiples, entrecroisées. Que la mairie (l’hôtel de ville,
328
ator d’Addison, un peu plus tard, a l’ambition de
faire
pénétrer la philosophie, enfin sortie des cabinets d’études et de l’é