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rishna disait : « Il n’y a aucune différence, que
vous
l’appeliez ‟Toi” ou que vous pensiez ‟Je suis Lui”. » S’il n’y avait
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cune différence, que vous l’appeliez ‟Toi” ou que
vous
pensiez ‟Je suis Lui”. » S’il n’y avait « aucune différence », il n’y
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voyageur allemand9 demandait à un yogi : « N’avez-
vous
pas tenté, en Inde aussi, de calculer la quadrature du cercle ? » Le
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e ce chapitre : « Il n’y a aucune différence, que
vous
l’appeliez Toi ou que Vous disiez Je suis Lui. » Nous y lisons mainte
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aucune différence, que vous l’appeliez Toi ou que
Vous
disiez Je suis Lui. » Nous y lisons maintenant la vraie définition de
6
t de même la Suisse, c’était la France ; réformez
vos
catégories pour les faire correspondre au réel, car il s’agit mainten
7
re, dans ma campagne, pour obtenir le téléphone !
Vous
me parlez de l’esclavage du téléphone ? Mais a-t-on jamais vu qu’un a
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? C’est toujours quelqu’un qui l’actionne. Comme
vous
ne savez pas qui, et que le bruit vous agace, vous vous décidez à rép
9
nne. Comme vous ne savez pas qui, et que le bruit
vous
agace, vous vous décidez à répondre. Vous n’êtes donc pas l’esclave d
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ous ne savez pas qui, et que le bruit vous agace,
vous
vous décidez à répondre. Vous n’êtes donc pas l’esclave du téléphone,
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e savez pas qui, et que le bruit vous agace, vous
vous
décidez à répondre. Vous n’êtes donc pas l’esclave du téléphone, mais
12
e bruit vous agace, vous vous décidez à répondre.
Vous
n’êtes donc pas l’esclave du téléphone, mais de votre seule curiosité
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s n’êtes donc pas l’esclave du téléphone, mais de
votre
seule curiosité. Le règne des machines, à vous entendre, nous isolera
14
e votre seule curiosité. Le règne des machines, à
vous
entendre, nous isolerait de la Nature ? Mais je vois au contraire que
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l’homme, qui aurait ici le droit de se plaindre.
Vous
citez l’apprenti sorcier. Et qui ne l’a pas cité, quel journaliste ?
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travaillent pour nous, c’est tant mieux. Mais si
vous
me dites qu’ils vont penser pour vous, c’est que vous l’aurez bien mé
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ux. Mais si vous me dites qu’ils vont penser pour
vous
, c’est que vous l’aurez bien mérité. L’Apprenti sorcier de la légende
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me dites qu’ils vont penser pour vous, c’est que
vous
l’aurez bien mérité. L’Apprenti sorcier de la légende déchaînait une
19
ouvais aux côtés du maréchal Juin, j’ai pu dire :
Vous
rendez-vous compte ? Me photographier, moi, auprès du Maréchal ? Moi
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ôtés du maréchal Juin, j’ai pu dire : Vous rendez-
vous
compte ? Me photographier, moi, auprès du Maréchal ? Moi qui ne suis
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nt. Un intellectuel indonésien me dit un jour : «
Vous
autres Européens, vous nous envoyez des machines-outils ; c’est très
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onésien me dit un jour : « Vous autres Européens,
vous
nous envoyez des machines-outils ; c’est très joli, cela nous amuse e
23
s amuse et c’est utile, mais pourquoi n’y joignez-
vous
pas un petit livre expliquant d’où viennent ces objets, pourquoi vous
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vre expliquant d’où viennent ces objets, pourquoi
vous
avez eu l’idée de les construire et comment ils expriment et transpor
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sserait-il si… ? — Rien ou presque rien de ce que
vous
redoutiez, mais beaucoup de bonnes choses qu’il vous reste à vouloir
26
s redoutiez, mais beaucoup de bonnes choses qu’il
vous
reste à vouloir — avec au moins autant de lucidité que les totalitair
27
tent entre ses diverses parties. La nature a fait
votre
État fédératif. Vouloir la vaincre, ne peut pas être d’un homme sage
28
ur dire : si nous, Européens, sommes en mesure de
vous
secourir matériellement, c’est à cause du travail acharné que nous no
29
siècles, conformément à nos principes, tandis que
votre
misère est fort bien tolérée par la sagesse de vos élites, qui exclut
30
re misère est fort bien tolérée par la sagesse de
vos
élites, qui exclut comme illusoire la solidarité, puisqu’elle refuse
31
claves ni hommes libres, ni hommes ni femmes, car
vous
êtes tous fils de Dieu, vous êtes tous un en Jésus-Christ »), cette c
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ommes ni femmes, car vous êtes tous fils de Dieu,
vous
êtes tous un en Jésus-Christ »), cette conception devait (seule) perm
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roposait de corriger comme suit le passage que je
vous
ai cité : « Nous autres civilisations, nous avons depuis peu la certi
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ignes extérieurs. Il y a surtout l’URSS, penserez-
vous
. Mais qu’apporte-t-elle de nouveau du point de vue de la civilisation
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chez les autres qu’il triomphe. Permettez-moi de
vous
citer à ce propos deux textes dont le rapprochement éclaire cruelleme
36
le jure, au nom de la fraternité universelle que
vous
allez établir, chacun de vos combats sera un pas de fait vers la paix
37
ité universelle que vous allez établir, chacun de
vos
combats sera un pas de fait vers la paix, l’humanité et le bonheur de
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azette. Mais cette nation répondra : Quand m’avez-
vous
appelée ? Et la Liberté répondra : J’ai appelé par la bouche de ces p
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cliquetis des ukases. … Les Puissances ont rejeté
votre
pierre de l’édifice européen, et voici que cette pierre deviendra la
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La politique panslave… C’est gai pour demain ! Je
vous
dis que la guerre viendra de la Russie. …Comment ferez-vous pour fédé
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ue la guerre viendra de la Russie. …Comment ferez-
vous
pour fédérer des Slaves, ou religieux ou mystiques révolutionnaires ;
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niers ; des Hongrois guerriers ? Comment calmerez-
vous
ce panier rempli de crabes qui se pincent toute la sainte journée ? M
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n’améliorera le sort de l’Europe. Pourquoi voulez-
vous
qu’il s’améliore ? Que signifie ce vieux fond d’optimisme qui attend
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chimiques. Ça met le feu ; que diable ! Prenez-en
votre
parti ! IV. Liquidation de l’Europe des nations Sorel, qui par
45
ndrai d’un seul mot : Voyagez ! Quittez l’Europe,
vous
la découvrirez ! Et dès que vous commencerez à pressentir certaines r
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uittez l’Europe, vous la découvrirez ! Et dès que
vous
commencerez à pressentir certaines réalités vastes et inquiétantes, v
47
uiétantes, vraiment « étrangères » cette fois-ci,
vous
commencerez du même coup à sentir « cette inimitable saveur que l’on
48
t des sciences exactes, notamment. Voilà qui peut
vous
paraître banal, à vous Européens élevés dans le respect de la vérité
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notamment. Voilà qui peut vous paraître banal, à
vous
Européens élevés dans le respect de la vérité dite objective, de la s
50
t de travail. Voilà encore une banalité, me direz-
vous
. Mais comparez, une fois de plus. Les cultures totalitaires subordonn
51
ur dire : si nous, Européens, sommes en mesure de
vous
secourir matériellement, c’est à cause du travail acharné que nous no
52
siècles, conformément à nos principes, tandis que
votre
misère est fort bien tolérée par la sagesse de vos élites, qui exclut
53
re misère est fort bien tolérée par la sagesse de
vos
élites, qui exclut comme illusoire la solidarité, puisqu’elle refuse
54
e, et je l’ai déjà écrit37. Je me bornerai donc à
vous
rappeler, mais avec la plus vive insistance, que ce n’est pas par has
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qu’il soit le mot capital. Car la liberté, voyez-
vous
, ce n’est pas quelque chose dont nous devons parler, mais quelque cho
56
ibertés ne viennent pas seulement des régimes que
vous
savez. Elles viennent de la misère et de la faim pour une large parti
57
le Congrès comme je viens de le faire, j’ai voulu
vous
montrer qu’il n’agit pas au niveau de la politique proprement dite, m
58
ou, en tout cas, qu’elle doit et peut intervenir.
Vous
avez lu et entendu depuis longtemps tant de banalités, souvent exacte
59
, sur la culture et ses définitions, que là aussi
vous
me permettrez d’être assez bref, et de me borner à quelques traits dé
60
es. On nous demande souvent, de tous côtés : Êtes-
vous
un mouvement politique ? Il me semble que le commentaire que je viens
61
? Il me semble que le commentaire que je viens de
vous
donner de nos buts répond suffisamment à cette question. Mais on insi
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le Congrès comme je viens de le faire, j’ai voulu
vous
montrer qu’il n’agit pas au niveau de la politique proprement dite, m
63
ndrai d’un seul mot : Voyagez ! Quittez l’Europe,
vous
la découvrirez ! Et dès que vous commencerez à pressentir certaines r
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uittez l’Europe, vous la découvrirez ! Et dès que
vous
commencerez à pressentir certaines réalités vastes et inquiétantes, v
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quiétantes, vraiment « étrangère » cette fois-ci,
vous
commencerez du même coup à sentir cette inimitable saveur que l’on ne
66
ur dire : si nous, Européens, sommes en mesure de
vous
secourir matériellement, c’est à cause du travail acharné que nous no
67
siècles, conformément à nos principes, tandis que
votre
misère est fort bien tolérée par la sagesse de vos élites, qui exclut
68
re misère est fort bien tolérée par la sagesse de
vos
élites, qui exclut comme illusoire la solidarité, puisqu’elle refuse
69
avers le temps (1961)aa ab I. Qui d’entre
vous
ne se souvient de cette première phrase du Tristan rendu naguère au g
70
péen par les soins de Joseph Bédier : Seigneurs,
vous
plaît-il d’entendre un beau conte d’amour et de mort ? Seigneurs et
71
ur et de mort ? Seigneurs et dames ici présents,
vous
répondez tous dans vos cœurs : Rien au monde ne saurait nous plaire d
72
rs et dames ici présents, vous répondez tous dans
vos
cœurs : Rien au monde ne saurait nous plaire davantage. Or, songez-y
73
entre ces deux générations, Ernest Vinaver — que
vous
célébrez aujourd’hui. En restituant pour les lecteurs du xxe siècle
74
e vers la hauteur, où elle entraîne l’amant ravi.
Vous
avez reconnu la conclusion gnostique du Second Faust de Goethe, mais
75
Selon les sociologues, la passion doit mourir. Je
vous
dis que je n’en crois rien. Car s’il est vrai que la passion se nourr
76
vie de recherches. Je vais devoir me contenter de
vous
rappeler quelques exemples très typiques d’inventions techniques déci
77
es premiers astronautes quittèrent la Terre. Mais
vous
êtes tous témoins qu’il n’en est rien. C’est la nature de nos rêves c
78
écrivit en détail ses méthodes, et il conclut : «
Vous
voyez, notre activité réelle, c’est un mélange de poésie et de cuisin
79
echnocrate et un théoricien de l’économie peuvent
vous
faire en trois jours un plan géométrique d’unification rigoureuse du
80
ionales de traditions et de régimes ; ils peuvent
vous
démontrer que ce plan serait rentable, et que votre intérêt commande
81
ous démontrer que ce plan serait rentable, et que
votre
intérêt commande de l’appliquer. Un autre groupe peut vous rappeler q
82
rêt commande de l’appliquer. Un autre groupe peut
vous
rappeler que depuis Dante et Pierre Dubois, au début du xive siècle,
83
euples, respectant leurs diversités. Aux premiers
vous
direz : votre Europe technicienne marcherait sans nul doute, elle « r
84
ctant leurs diversités. Aux premiers vous direz :
votre
Europe technicienne marcherait sans nul doute, elle « rendrait » maté
85
nifiée mais ne serait plus l’Europe. Aux seconds,
vous
direz : votre Europe harmonieuse serait sans nul doute plus conforme
86
e serait plus l’Europe. Aux seconds, vous direz :
votre
Europe harmonieuse serait sans nul doute plus conforme au génie de no
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maisons, les étages et les noms de ces messieurs.
Vous
forcez la porte, vous coupez d’abord les fils de téléphone, puis vous
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les noms de ces messieurs. Vous forcez la porte,
vous
coupez d’abord les fils de téléphone, puis vous arrêtez les agents et
89
, vous coupez d’abord les fils de téléphone, puis
vous
arrêtez les agents et ramassez leurs papiers. Compris. Telle était l’
90
anne . « Voyez si les prescriptions de la censure
vous
permettent de publier cela. » Lundi 17 juin 1940 au soir Faisons le p
91
.-M. du Général. — Ici colonel Masson. C’est bien
vous
qui avez écrit l’article paru ce matin dans la Gazette ? — Oui, mon
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tin dans la Gazette ? — Oui, mon colonel. — Avez-
vous
demandé l’autorisation de vos supérieurs ? — Non, mon colonel. — Pour
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on colonel. — Avez-vous demandé l’autorisation de
vos
supérieurs ? — Non, mon colonel. — Pourquoi ? — Je ne suis pas offici
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urquoi ? — Je ne suis pas officier de carrière. —
Vous
deviez le faire quand même. Vous êtes accusé d’injures à chef d’État
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r de carrière. — Vous deviez le faire quand même.
Vous
êtes accusé d’injures à chef d’État étranger. Vous mettez en danger l
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ous êtes accusé d’injures à chef d’État étranger.
Vous
mettez en danger la sécurité de la Suisse. C’est grave, c’est… très g
97
hef de la Ve Section. — Bonjour mon cher. Asseyez-
vous
. (Je me dis : C’est donc si grave que cela ?) — J’ai beaucoup aimé vo
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st donc si grave que cela ?) — J’ai beaucoup aimé
votre
article… Mais la Légation d’Allemagne a protesté, hier matin. J’ai l’
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Allemagne a protesté, hier matin. J’ai l’ordre de
vous
faire conduire chez vous pour y prendre les arrêts. Voulez-vous me la
100
r matin. J’ai l’ordre de vous faire conduire chez
vous
pour y prendre les arrêts. Voulez-vous me laisser votre pistolet ? Je
101
duire chez vous pour y prendre les arrêts. Voulez-
vous
me laisser votre pistolet ? Je dépose mon pistolet sur le bureau. Je
102
pour y prendre les arrêts. Voulez-vous me laisser
votre
pistolet ? Je dépose mon pistolet sur le bureau. Je me sens tout nu.
103
rutions diverses. Dialogue invariable : — Qu’avez-
vous
à dire pour votre défense ? — Absolument rien. Je suppose que vous êt
104
Dialogue invariable : — Qu’avez-vous à dire pour
votre
défense ? — Absolument rien. Je suppose que vous êtes d’accord avec m
105
votre défense ? — Absolument rien. Je suppose que
vous
êtes d’accord avec mon article. Là n’est pas la question… La question
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ttaché par un ruban. — Ça, c’est du chocolat pour
votre
femme, ça c’est des cigarettes parisiennes, pour vous. Maintenant, éc
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femme, ça c’est des cigarettes parisiennes, pour
vous
. Maintenant, écoutez. La justice militaire ne veut pas de votre cas.
108
ant, écoutez. La justice militaire ne veut pas de
votre
cas. C’est donc le général lui-même qui vous condamne au maximum de l
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de votre cas. C’est donc le général lui-même qui
vous
condamne au maximum de la peine : quinze jours au fort de Saint-Mauri
110
ce, au pain et à l’eau, sans visites ni courrier.
Vous
avez bien compris ? Vous êtes dès maintenant à Saint-Maurice. Tout ce
111
ans visites ni courrier. Vous avez bien compris ?
Vous
êtes dès maintenant à Saint-Maurice. Tout ce que je vous demande, c’e
112
es dès maintenant à Saint-Maurice. Tout ce que je
vous
demande, c’est de ne pas sortir dans les rues de Berne chaque soir av
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que soir avec une petite femme à chaque bras. — À
vos
ordres, mon colonel ! J’ai toujours été partisan des vacances payées.
114
’ai toujours été partisan des vacances payées. Je
vous
remercie. — Repos ! Le colonel a bien voulu prendre un verre, au term
115
l Guisan le 31 août 1939 par le Conseil fédéral :
Vous
avez pour mission de sauvegarder l’indépendance du pays et de mainten
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Suisse dans le présent et pour l’avenir. Nous ne
vous
promettons qu’un grand effort commun. Mais il nous rendra fiers d’êtr
117
e manière d’aller dire à un gouvernement : « Nous
vous
avertissons qu’il existe un complot pour vous renverser, et que nous
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ous vous avertissons qu’il existe un complot pour
vous
renverser, et que nous en sommes les fauteurs ! » Logiquement, si le
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du Gothard, me dit, quelques jours plus tard : «
Vous
êtes imprudent au téléphone. Par bonheur, c’est moi qui suis chargé d
120
orts d’écoute. J’efface les rouleaux enregistrant
vos
conversations ! » 41. Il s’agit de M. Auguste Lindt, aujourd’hui amb
121
délicate. « Le général est toujours furieux après
vous
! » m’a dit hier encore mon colonel, un Bernois. Mais quoi ! D’une pa
122
e 1962)as Anciens villages et villes d’Europe,
vous
n’en trouverez pas deux dont les plans soient superposables. S’ils se
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résume en un coup d’œil. Car autour de la place,
vous
trouvez, l’église et la mairie, souvent l’école, et les cafés, et le