1
lisme y dominait dans tous les ordres ; les trois
grandes
castes tendaient à se reformer ; les rites, les traditions multipliée
2
isole de la vie, et que cernent impatiemment les
grands
faubourgs industriels et les décors de la technique. En Amérique : pa
3
ituel, recourons aux récits visionnaires que deux
grands
philosophes religieux de l’Iran et de l’Arabie, Avicenne et Sohraward
4
vais aux quartiers anciens : celui qui entoure la
grande
pièce d’eau sacrée, rectangulaire. Petites rues sinueuses, bordées de
5
al de la pensée chinoise (le cercle divisé par un
grand
S qui représente la Voie ou le tao) un point noir frappe la partie bl
6
ait nier, par exemple, qu’il y ait en Occident de
grands
spirituels, ou de grands physiciens en Orient ? Mais personne n’a l’i
7
’il y ait en Occident de grands spirituels, ou de
grands
physiciens en Orient ? Mais personne n’a l’idée de parler de l’Orient
8
ion, le quiétisme celui de la passivité. Les plus
grands
mystiques de l’Europe ont pu se voir accuser d’athéisme sur la foi de
9
ps magique : Une histoire d’Hérodote traite d’un
grand
du royaume qui, en échange de tout ce qu’il avait fait pour Xerxès et
10
blanc étaient en faction sur chacune d’elles. Le
grand
maître voulut faire voir au comte que les siens lui obéissaient mieux
11
eur y qualifie d’Europenses les vainqueurs de ces
grandes
journées, et « répète avec complaisance ce nom qui indique l’éveil d’
12
enfin dans les œuvres d’un homme qui fut d’abord
grand
humaniste sous le nom d’Æneas Silvius Piccolomini, puis grand pape so
13
ste sous le nom d’Æneas Silvius Piccolomini, puis
grand
pape sous le nom de Pie II, que l’Europe se voit définie, face à l’is
14
euve les fameuses souverainetés que nos ci-devant
grandes
puissances refusaient de sacrifier sur l’autel de l’Europe. Que l’idé
15
est pas l’État, elle est en général beaucoup plus
grande
. Et si l’on confond tout, patrie, État, nation, spirituel, culturel e
16
. de Rougemont me prouve que l’urgence était plus
grande
que je ne pensais. Il regarde comme “sophistes” ceux qui disent que l
17
s ; mais n’est-ce pas lui qui ouvrit, en 1919, le
grand
courant du pessimisme européen, par cette lettre fameuse qui nous rap
18
et conscientes, qui a fait le succès posthume des
grands
génies maudits, ignorés ou refoulés par ses ancêtres. Et c’est elle a
19
her sera l’aboutissement. J’ai tu jusqu’ici deux
grands
noms, qui dominent pourtant ce tableau. L’influence de Marx et de Fre
20
e monde comme si ces choses n’existaient pas. Les
grands
industriels se croyaient « philanthropes » ; les enfants naissaient d
21
it du bon sens, dès l’instant qu’on le produit au
grand
jour, explique tout. Il faudra plusieurs décennies pour qu’on en vien
22
on polémique qui animait ces systèmes et fit leur
grand
succès, mais qui limite aussi leur valeur scientifique. Peu de systèm
23
sme russe !) voilà qui n’empêche pas que ces deux
grands
génies aient puissamment modelé le xxe siècle et modifié notre appro
24
Staline, son long règne et sa chute posthume, les
grandes
explosions libertaires du « Printemps » polonais et de l’Octobre hong
25
ntrer poète et où Honegger trouva une de ses plus
grandes
réussites. Je songe toujours au roman, me confia Denis de Rougemont.
26
rquer des points rouges, indiquant la plupart des
grandes
villes, quelques taches roses et, sporadiquement, des stries plus ou
27
finie par les premiers conciles, à l’occasion des
grands
débats sur la Trinité, et se lia par la suite indissolublement à la n
28
, p. 39-42. i. Précédé du chapeau suivant : « Le
grand
schisme mondial fait parfois oublier le rôle que jouent les valeurs o
29
t, et leur future intégration dans le cadre d’une
Grande
Europe associée aux nations africaines ne supposent pas seulement une
30
es, et une prise de conscience économique dans le
grand
public. L’étude des réalités de base et des problèmes présents de l’é
31
fessionnels restent généralement inaccessibles au
grand
public, même s’ils sont édités en librairie ; leurs auteurs ne prévoi
32
certaines craintes vagues mais courantes. Car le
grand
public — précédé par beaucoup d’intellectuels et suivi par beaucoup d
33
ires en apportent à vouloir un monde inhumain. Au
grand
public, ces études donneront une idée précise de la complexité des pr
34
muns Qu’a-t-on fait dans ce sens depuis que la
grande
question de l’union européenne s’est trouvée posée, au lendemain de l
35
adre d’un programme commun. Quelles sont donc les
grandes
lignes de ce programme ? Laissant de côté des réalisations passées, q
36
ropéenne des festivals de musique , qui groupe 21
grands
festivals, poursuivent la coordination de leurs programmes et de leur
37
tification » créatrice de communauté. Passant aux
grandes
questions naïves anxieusement posées par Einstein, Freud les déconte
38
État, pour une fois tous hostiles à la guerre. Ce
grand
homme, plein de bon sens dans sa conversation, cédait facilement aux
39
n un siècle qui allait voir surgir deux nouvelles
grandes
puissances unifiées, aux portes mêmes de la Suisse : l’Italie et l’Al
40
de pratiquer une politique commune à l’égard des
grandes
nations voisines, mais ils n’hésitaient pas à décréter des mesures de
41
erains, l’unanimité pratiquement requise pour les
grandes
décisions n’était jamais atteinte. (Les députés votaient sur instruct
42
s leurs plans stratégiques la Suisse, comme si la
grande
forteresse des Alpes était un désert livré au premier occupant ». Il
43
ttéraires et savantes, les vœux, les projets d’un
grand
nombre de cantons, et cette anxiété elle-même, et ce malaise général
44
tional » à l’époque. C’est ainsi qu’un député (le
grand
savant A.-P. de Candolle) pouvait s’écrier en 1832 au Parlement de Ge
45
nombre et en armement. Mais ils savaient que les
grandes
puissances voisines se tenaient prêtes à intervenir pour empêcher tou
46
uropéenne. On ne manquera pas de dire que dans la
grande
Europe moderne, les problèmes ne sont pas homologues de ceux de la pe
47
laboratoire annonçant des applications futures à
grande
échelle, il faut relever qu’à son époque elle se produisit comme à co
48
in issu du Dieu unique de la Genèse et destiné au
grand
rassemblement « des nations et des langues » qu’annonce l’Apocalypse.
49
Alexandre d’avoir voulu « réunir comme en un seul
grand
vase tous les peuples du monde entier » et d’avoir « ordonné que tous
50
est elle qui les a mis en branle dès l’époque des
grandes
découvertes, en balisant les voies du commerce maritime. C’est elle q
51
ganisme, on ne voit pas quelle autre partie de ce
grand
corps peut prétendre à pareille fonction ou s’y trouve à ce point pré
52
quement qu’à tomber sous la coupe d’un des deux «
grands
». L’Espagne est souveraine, la Hongrie l’est aussi… La France est «
53
raine, la Hongrie l’est aussi… La France est « un
grand
pays qui n’a besoin de personne ». L’Angleterre est liée aux dominion
54
e incomparable. Qu’un tel régime n’aille pas sans
grands
risques, toutes nos guerres le démontrent à l’envi. Mais le risque de
55
aujourd’hui à la Petite Europe, déjà réelle, une
Grande
Europe qu’ils n’ont cessé depuis dix ans de refuser comme utopique —
56
te, et que leurs détracteurs actuels la voulaient
grande
ou la voulaient du tout. Chacun voit, au contraire, que cette Petite
57
Petite Europe (qui égale sur plus d’un point les
grands
États-Unis et dépasse bien souvent le « colosse » soviétique) n’est a
58
is semaines auparavant et qui chassa l’Europe des
grands
titres…) Opposer la Petite Europe à la Grande est un double non-sens
59
des grands titres…) Opposer la Petite Europe à la
Grande
est un double non-sens ; c’est d’abord méconnaître sans nulle raison
60
ns maintenant que l’abîme de l’histoire est assez
grand
pour tout le monde. Nous sentons qu’une civilisation a la même fragil
61
succès ? Au seuil de l’œuvre en prose d’un de nos
grands
poètes, cette phrase résume et condense en quelques mots une assez lo
62
rope dans le monde, et que d’autre part, les plus
grands
esprits du siècle précédent n’ont cessé d’annoncer les catastrophes q
63
t ou se veut maître, pour une part tout au moins,
grande
ou infime, — cela se discute depuis que l’Europe existe ! — mais déci
64
rsque les pays « sous-développés » revendiquent à
grands
cris et non sans haine une aide qui ne leur est due qu’au nom de l’am
65
t prédit depuis un siècle la majorité de nos plus
grands
penseurs ? J’oserai dire contre eux tous que je ne le crois nullement
66
le ministre, jusqu’à l’indifférence bovine de la
grande
masse aux réalités spirituelles, à tout ce qui donne un sens, une sav
67
Je prendrai le premier dans la correspondance du
grand
historien suisse Jacob Burckhardt, à la fin du siècle passé ; et le s
68
a le plus étrange… l’État militaire va devenir le
Grand
Fabricant. Ces masses humaines dans les grandes usines ne peuvent pas
69
le Grand Fabricant. Ces masses humaines dans les
grandes
usines ne peuvent pas être éternellement abandonnées à leur pauvreté
70
nombreux que les chrétiens pratiquants des trois
grandes
confessions dans les pays de l’Europe de l’Est et en Russie (on compt
71
astiques, par-dessus la tête des fidèles, que les
grandes
divisions historiques se sont produites. Il n’est rien que je respect
72
er qu’en fait et avant tout, ce qui s’oppose à la
grande
réunion, c’est paradoxalement l’exigence d’unité, conçue dans un espr
73
ile annoncé, et le même Notre Père prié ; que les
grands
moments de la liturgie, les formules de la consécration, de la commun
74
que les vêtements ecclésiastiques, voire que les
grandes
disputes théologiques qui ont formé la pensée de l’Europe au cours de
75
: voilà qui m’apparaît l’objectif raisonnable du
grand
élan œcuménique au xxe siècle. Au concret, cela signifierait ce que
76
onde de l’Europe” en juin 1959) est l’un des plus
grands
essayistes chrétiens de notre temps. Calviniste de la Suisse romande,
77
utôt par la séparation et la division d’une seule
grande
masse humaine, faiblement unie. Ainsi les divers États de l’Europe ch
78
es voyages des premiers s’effectuent pour le plus
grand
bien de l’humanité et de l’État ; loin de les empêcher, le gouverneme
79
nnes aux nations. II. nation et Liberté, ou le
grand
paradoxe de 1848 Mais cet État-nation, une fois doué de toute la p
80
menti au terme même du processus de formation des
grandes
et petites nations européennes, qui était censé produire la paix univ
81
a nécessairement la guerre, au point précis où la
grande
Dialectique idéaliste prévoyait l’avènement de la paix. Le grand élan
82
ue idéaliste prévoyait l’avènement de la paix. Le
grand
élan organisateur donné par Henri de Saint-Simon aboutit entre autres
83
près s’y être opposée, s’empare sans vergogne. Le
grand
élan libertaire des quarante-huitards échoue dans les manuels d’école
84
de tout équilibre mondial. Et c’est pourquoi les
grands
esprits de la fin du xixe siècle, enregistrant cette dissolution de
85
e Herder d’avoir considéré l’humanité « comme une
grande
harpe dans la main d’un grand maître », chaque nation étant une des c
86
manité « comme une grande harpe dans la main d’un
grand
maître », chaque nation étant une des cordes et contribuant par un so
87
e elle, il tombera et ne se relèvera point. Et du
grand
édifice politique européen, il ne restera pas pierre sur pierre. « A
88
au plus vaste ensemble. Mais qu’en sera-t-il des
grands
aînés, de l’Espagne, de la Grande-Bretagne et de la France, ces modèl
89
us les frontières, a créé entre les esprits cette
grande
nationalité intellectuelle qui sera l’achèvement de la Révolution fra
90
aura une nation extraordinaire. Cette nation sera
grande
, ce qui ne l’empêchera pas d’être libre. Elle sera illustre, riche, p
91
nale des Suisses pourra se dissoudre dans la plus
grande
communauté européenne. Elle n’aura pas vécu en vain, ni sans gloire.
92
maintenant le processus, illustré par toutes les
grandes
voix de 48, et de la période qui suit, à l’Est comme à l’Ouest, et en
93
». III. Les prophètes de la catastrophe Le
grand
historien allemand Léopold von Ranke est en plus d’un sens l’anti-Heg
94
s du catholicisme et de la Réforme, aient été des
grands
malheurs pour l’Europe, car cette bipolarité … est trop profondément
95
pe ethnographique, c’est d’avoir fait ensemble de
grandes
choses dans le passé et de vouloir en faire encore dans l’avenir. … D
96
s remplacera. On connaît la célèbre prophétie du
grand
Jacob Burckhardt, historien bâlois, sur la venue des « terribles simp
97
s posthumes, Nietzsche précise la nature de ces «
grands
intérêts » et prévoit la nécessité d’un Marché commun de l’Europe :
98
ché commun de l’Europe : À tout cela s’ajoute un
grand
fait économique : les petits États de l’Europe — j’entends tous nos e
99
bles, économiquement parlant, sous la pression du
grand
commerce et des échanges mondiaux transcendant toutes les frontières.
100
ques années avant la catastrophe annoncée par les
grands
historiens contre les grands poètes du xixe . Plus européen, sans dou
101
phe annoncée par les grands historiens contre les
grands
poètes du xixe . Plus européen, sans doute, qu’aucun de ses compatrio
102
s, l’unité provient d’une origine unique, ou d’un
grand
principe formateur, et d’une continuelle référence à cette source, qu
103
se veut le maître, pour une part tout au moins —
grande
ou infime —, cela se discute depuis que l’Europe existe ! — mais déci
104
rsque les pays « sous-développés » revendiquent à
grands
cris de haine une aide qui ne leur est due qu’au nom de l’amour chrét
105
notre Europe, et de son pouvoir de faire face au
grand
projet mondial qu’elle-même a suscité. À ceux qui demandent d’abord d
106
de l’homme peuvent retrouver et rassembler leurs
grands
symboles : — celles du corps et de l’intellect (d’où la technique) do
107
de l’homme peuvent retrouver et rassembler leurs
grands
symboles : — celles du corps et de l’intellect (d’où la technique) do
108
ions on notait la présence de MM. Oppenheimer, le
grand
savant atomiste, et George Kennan, ancien ambassadeur à Moscou, pour
109
niversel, soit avec l’homme d’une seule nation du
grand
complexe européen, dont il révèle ainsi qu’il fait partie par le seul
110
s, l’unité provient d’une origine unique, ou d’un
grand
principe formateur et d’une continuelle référence à cette source, qui
111
u se veut le maître, pour une part tout au moins,
grande
ou infime — cela se discute depuis que l’Europe existe — mais décisiv
112
rsque les pays « sous-développés » revendiquent à
grands
cris de haine une aide qui ne leur est due qu’au nom de l’amour chrét
113
notre Europe, et de son pouvoir de faire face au
grand
projet mondial qu’elle-même a suscité, et qui commande au préalable n
114
ais comptait stimuler l’intérêt d’un nombre aussi
grand
que possible de donateurs dans tous nos pays. La politique adoptée p
115
tion décida également d’organiser chaque année un
grand
congrès destiné à faire mieux connaître ses buts et à recueillir des
116
à recueillir des fonds plus importants d’un plus
grand
nombre de sources. Le premier de ces congrès se tint à Amsterdam en 1
117
cette première phrase du Tristan rendu naguère au
grand
public européen par les soins de Joseph Bédier : Seigneurs, vous pla
118
pourtant précis à l’extrême, de quelques-uns des
grands
érudits de ce siècle, Gaston Paris et Joseph Bédier en premier lieu,
119
ons, comme les épiphanies quasi sacrées, d’un des
grands
mythes de l’âme occidentale. Mais qu’est-ce qu’un mythe, et qu’est-ce
120
’est-ce que l’âme ? Tout auteur qui se permet ces
grands
mots doit au public une justification de l’usage personnel qu’il en f
121
est-à-dire de l’amour-réalité, se rattachent deux
grandes
traditions de la culture occidentale : le romantisme et le roman. Ret
122
t donc pas eu de mythe. On ne saurait imaginer le
grand
roi Marc s’inclinant devant les « droits divins de la passion » qu’in
123
ctive, de lui offrir un modèle simple et pur, une
grande
image ordonnatrice de la passion. En restituant à notre temps ce modè
124
compléter ces exposés de deux philologues sur la
grande
œuvre médiévale en invitant à sa tribune, pour y évoquer Tristan et I
125
ou. Il entendait que la Suisse n’a pas produit de
grands
hommes, comme l’Italie a produit Dante, l’Allemagne Goethe, la France
126
Et finalement, il faut avouer que le statut du «
grand
homme » en Suisse, en vertu de lois non écrites, mais très anciennes,
127
l’homme de poids y sera surtout local. Il sera le
grand
homme d’une vallée, d’une cité, plus rarement celui d’un canton, pres
128
te guère que des inconvénients. Car pour faire un
grand
musicien, un grand poète ou un grand peintre, il faut un milieu, une
129
convénients. Car pour faire un grand musicien, un
grand
poète ou un grand peintre, il faut un milieu, une école, un public ex
130
our faire un grand musicien, un grand poète ou un
grand
peintre, il faut un milieu, une école, un public excité, un snobisme
131
néralement que ce fut un Suisse qui bâtit le plus
grand
dôme du monde, Saint-Pierre de Rome ; qu’un autre Suisse construit de
132
u’un troisième a donné à l’Amérique les deux plus
grands
ponts « in the world », le Golden Gate et le Washington Bridge. Les T
133
l’Alémanique Ammann, autant de Suisses qui ont vu
grand
, mais pas chez eux. Lucien Febvre, admirable historien de la culture,
134
synthèse et dans les larges vues panoramiques les
grandes
dimensions qui leur manquent. Paracelse était Suisse, comme C. G. Jun
135
que ces hommes s’illustrèrent et apprirent à voir
grand
; c’est au contraire en quittant leur pays. Paracelse quitta très tôt
136
é au loin ; c’est au contraire de l’étranger, des
grands
pays voisins et parfois de l’Amérique, que ce nom nous est revenu, co
137
rmateurs politiques ou religieux, négociateurs de
grandes
affaires publiques, théologiens et pédagogues, nous les voyons tous a
138
els, comme si le fait d’être utile excusait leurs
grands
dons aux yeux de leur conscience helvétique… Nous n’avons pas en Suis
139
es en tant que Suisses. Une certaine démesure, un
grand
théâtre, un sens de la pompe et du style, libre de tout souci d’appli
140
os coutumes les plus invétérées. En revanche, les
grands
noms que j’énumérais plus haut ne seraient guère pensables hors du co
141
à eux que la Suisse doit de représenter une plus
grande
densité de conscience européenne et d’efficacité transformatrice qu’o
142
° 3. Depuis plusieurs dizaines d’années, les plus
grands
penseurs de l’Europe et des États-Unis, suivis par les chroniqueurs d
143
uvailles par hasard, des rêves qui sont aussi les
grands
thèmes directeurs des créations de notre culture. Pourquoi l’homme fa
144
e la technique répètent jusqu’à nos jours que les
grandes
inventions ont « répondu à des besoins », économiques, alimentaires e
145
plique pas cela. Au début, il y a ces jouets pour
grandes
personnes qui font sourire l’économiste, l’homme d’affaires et l’homm
146
ploitation sont pris par les bureaux d’études des
grandes
firmes industrielles ou des offices de recherches militaires. Mais ce
147
d’un confort défini en termes physiques. Les très
grandes
inventions de notre siècle vérifient, en revanche, une fois de plus,
148
fusées vers la Lune et Vénus me suffira. Les plus
grandes
sommes — des milliards de dollars — que dépensent nos plus grands Éta
149
des milliards de dollars — que dépensent nos plus
grands
États, sont affectées à la recherche des moyens d’explorer le cosmos.
150
issement de notre vie par la machine. Et tous nos
grands
penseurs de se lamenter sur le déclin des valeurs spirituelles, et su
151
imiter. En Europe comme en Afrique, on réclame à
grands
cris l’intensification de la formation de techniciens, aux dépens de
152
hnique ; elle se nomme culture générale. Les plus
grands
inventeurs de tous les temps n’ont pas été des techniciens au sens ét
153
isée, il en résultera 1° que nous aurons moins de
grands
inventeurs et 2° que c’est alors que nous courrons le risque d’être s
154
ors des études. Cherchons d’abord à concevoir les
grands
buts spirituels de l’homme, la technique sera donnée par-dessus. Troi
155
atre heures du matin, et je tirais les cartes. Un
grand
et fort garçon, dans la trentaine, beau visage plein et carré, aux ye
156
érence aveugle avait un sens ailleurs, heureux et
grand
pour l’âme, et des lois dont certains indices — nombres, accords, rém
157
es, petits remous dans la « platitude divine » du
grand
fleuve d’un seul tenant reliant « l’origine et la perfection des temp
158
e change au premier venu. Il protégeait en lui le
grand
poète qu’il se sentait devenir dans « le temps saugrenu » de la vie b
159
vraie piété, je fus incontinent enflammé d’un si
grand
désir de profiter, qu’encore que je ne quittasse pas du tout les autr
160
5, année cruciale où, tandis que paraissent trois
grandes
traductions de la Bible (en Allemagne, celle de Luther, en Angleterre
161
ère charge… ce que je fis avec tristesse, larmes,
grande
sollicitude et détresse… Maintenant, si je voulais réciter les divers
162
bonté de l’homme naturel ? J’écarte Machiavel, ce
grand
mal-entendu. J’écarte Nietzsche. Je ne vois plus que Marx, et encore.
163
s prospèrent, les intellectuels s’humanisent, les
grands
noms deviennent des prénoms, les titres doivent être mérités, la fami
164
es » sont pardonnées si elles s’affirment dans un
grand
style tumultueux à la mongole, à l’espagnole ou à la russe. Les souri
165
urs du parc, vers les barrancas mélancoliques aux
grands
arbres fleuris habités d’oiseaux-mouches, vers le Río calme et violet
166
i vu qu’elle était Argentine avant tout, dans ses
grandes
dimensions vitales, as large as life and twice as natural comme le di
167
Lewis Carroll. La grandeur simple, la simplicité
grande
, sont les lois de son existence. Et c’est pourquoi son amitié est un
168
’Asie. Doutes sur l’utilité de la culture Le
grand
public pense aujourd’hui que faire l’Europe, c’est une question de ta
169
et si elle est encore aujourd’hui l’une des trois
grandes
puissances de la planète, ce n’est pas à ses richesses naturelles qu’
170
es à la fois libres et responsables. C’est là son
grand
atout, c’est le secret de son dynamisme incomparable. Et cela se trad
171
s responsabilités sociales d’autre part. Ces deux
grandes
tâches, je le répète, sont vitales et elles relèvent de la culture au
172
Car, en fin de compte, pourquoi faut-il créer un
grand
marché européen ? Sinon pour mettre ou remettre l’Europe en mesure d’
173
ire mes arguments sont « évidents », alors il est
grand
temps que la très riche Europe en tire les conséquences logiques — et
174
tout prix, avec le Gothard comme symbole et comme
grand
atout militaire. » Il acquiesce. Je poursuis : « Une action qui réuni
175
pris le nom de « Ligue du Gothard », pour ma plus
grande
satisfaction. Discuté et corrigé ce texte jusqu’à cinq heures du mati
176
e l’Europe et limite des races, le Gothard est le
grand
symbole autour duquel tous les Confédérés peuvent s’unir dans leurs d
177
t et pour l’avenir. Nous ne vous promettons qu’un
grand
effort commun. Mais il nous rendra fiers d’être hommes, et d’être Sui
178
vrais « meneurs de jeu » seraient à la fois : la
grande
industrie, les Groupes d’Oxford, la Migros, les Anglais, voire Gonzag
179
ts matériels, c’est différent… Le fait est que la
grande
industrie boude la Ligue : elle attend de voir comment les choses tou
180
1 : renvoi immédiat des directeurs des trois plus
grands
journaux suisses allemands.) D’autres seraient très nettement « résis
181
nce à beaucoup de citoyens, elle a fait naître un
grand
espoir et dissipé certaines brumes de défaitisme. La crainte de la co
182
péenne et à l’échelle mondiale. Le mythe des deux
grands
a disparu, on ne s’en souvient guère davantage que de la Triplice et
183
cords économiques et culturels). En Europe, deux
grandes
tendances s’affrontent, en lieu et place de la droite et de la gauche
184
s, de manifestations sportives, etc. Le règne des
grands
nombres, des standards et des modes favorise en lui une attitude de c
185
ar des tests d’entrée (dans une firme ou dans une
grande
école). Dans l’ensemble, les changements survenus entre 1962 et 1980
186
re que l’ère technique, qui est celle des plans à
grande
échelle, allait lui porter le coup de grâce. Bien au contraire. Le bo