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cesseront de s’affirmer dans l’ensemble de notre
histoire
, nonobstant la longue parenthèse du Moyen Âge. À bien des égards, en
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é, transcendant, entre dans l’immanence et dans l’
Histoire
, se fait corps matériel, chair d’enfant pauvre, assume les pires souf
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conceptions de liberté, action, de personne et d’
histoire
n’ont plus de pointe ni de but. Le monde magique est en forme de Boul
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au chapitre où il décrit le corps magique : Une
histoire
d’Hérodote traite d’un grand du royaume qui, en échange de tout ce qu
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s significative, pour notre objet présent que les
histoires
qu’ils rapportent. Tous les deux établissent la même liaison entre le
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antécédents, ou qu’au contraire elles initient l’
histoire
, tout cela m’importe moins que de les avoir bien vues, et de suivre à
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s Autres. Vue de dehors, l’Europe est évidente. L’
histoire
que nous vivons la définit avec une précision qui ne pardonne pas : c
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sacrifie en passant notre tâche créatrice dans l’
histoire
, qui est l’union nécessaire de l’Europe. (Je ne parle pas ici de poli
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ois et Grecs (pour ne parler que de géographie, d’
histoire
récente et de modes de vie, mais il y a les religions, l’économie, le
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yeux pendant que j’écris14. Bien qu’auteur d’une
Histoire
de l’Europe, M. Berl estime aujourd’hui que l’Europe n’est pas une en
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de juste colère. Je suis très loin de mépriser l’
Histoire
; je dis seulement que pour l’Histoire l’Europe existe, dans la mesur
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mépriser l’Histoire ; je dis seulement que pour l’
Histoire
l’Europe existe, dans la mesure exacte où M. Berl lui-même peut écrir
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mesure exacte où M. Berl lui-même peut écrire une
Histoire
de l’Europe. Je suis très loin de qualifier de sophistes ceux qui pen
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u pessimisme (juin 1957)f Le fameux sens de l’
histoire
, argument numéro 1 de la séduction progressiste, paraissait avoir mis
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rogrès. C’est elle enfin qui cède au vertige de l’
histoire
, s’imagine que son heure est passée, que le Prolétariat doit la dépos
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d’une réalité terrifiante et d’un sens fatal de l’
Histoire
, dont Big Brother sera l’aboutissement. J’ai tu jusqu’ici deux grand
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mme eût dit Marx lui-même, et le « mouvement de l’
histoire
» un mauvais alibi pour nos démissions personnelles. Le droit d’oppos
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’est plus de supputer le « sens inévitable » de l’
Histoire
, mais de la faire. L’utopie masochiste d’Orwell prolongeait le cauch
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USA se voyaient condamnés par le « mouvement de l’
histoire
». Telle était la religion des « progressistes ». Voyons les faits. N
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S est l’avenir ! », répéteront nos maniaques de l’
Histoire
. Drôle d’avenir, qui s’essouffle à rejoindre un « passé » rituellemen
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prouver qu’ils le sont — se voyait promise par l’
Histoire
à des partages ignominieux : l’Est aux Russes, l’Ouest à l’Amérique,
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nous en sommes là, ce n’est plus une hypothèse. L’
Histoire
dépend de nouveau de ce que nous en ferons, et non plus d’une courbe
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re les ficelles. Cessons de chercher le sens de l’
Histoire
, alibi du refus de notre vocation ; apprenons à le décider. Troisièm
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définir la civilisation européenne à travers son
histoire
et d’en mesurer les effets. C’est ce que j’ai tenté dans mon livre et
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andinave, conservatoire et laboratoire de toute l’
histoire
, de toutes les valeurs et de tous les produits d’ordres divers qui on
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tique, et ce n’est qu’en vertu d’un accident de l’
histoire
que la France paraît seule en cause dans cette affaire, car en réalit
27
Et c’est sans doute la première fois dans toute l’
histoire
qu’un même problème crucial se pose au même moment à l’humanité tout
28
s de peinture, patronne la révision des manuels d’
histoire
, et prépare une série de publications scientifiques. Une Association
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n’est plus une classe ! Les décisions qui font l’
histoire
concrète, et l’opinion publique qui les prépare, résultent aujourd’hu
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obligent à un rappel des origines. Les manuels d’
histoire
suisse donnent la date du 1er août 1291 comme celle de la naissance d
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historiens suisses comme l’événement capital de l’
histoire
des Confédérés. Elle tira les leçons de cinq siècles d’expériences so
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a Suisse. Cet acte central, axial et décisif de l’
histoire
suisse appelle quelques commentaires qui en dégageront l’originalité.
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que elle se produisit comme à contre-courant de l’
Histoire
. Déjà, le pacte de 1291, dernier reflet du mouvement des communes ita
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sens du mot fédéralisme, qui est le mot-clé de l’
histoire
suisse. Les radicaux de 1848 voulaient une vraie fédération, mais ils
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s concrètes. Bibliographie Les sources de l’
histoire
suisse sont cantonales et locales, jusqu’au xixe siècle. Nous ne pou
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cantons ! Les meilleurs ouvrages d’ensemble sur l’
histoire
suisse considérée dans son unité datent des débuts du xxe siècle :
37
; id., Der älteste Schweizerbund, dans « Revue d’
Histoire
suisse », n. 1 et 2, 1924. Sur la Constitution de 1848 : F. Fleiner,
38
ie in der Schweiz, Zurich, 1916 ; William Martin,
Histoire
de la Suisse, Paris 1930 ; Gonzague de Reynold, Conscience de la Suis
39
Switzerland, Oxford, 1954. 22. William Martin,
Histoire
de la Suisse, Paris, 1926, p. 241. 23. Au facteur fédéralisant que r
40
rejeter la Constitution ! 26. Ernest Gagliardi,
Histoire
de la Suisse, Zurich, 1925, I, p. 79. n. Rougemont Denis de, « Une
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es gens, les droits de l’homme, et l’idée d’une «
histoire
universelle », dès Augustin. Dira-t-on que les spécialistes retrouven
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apitulation du genre humain est une création de l’
histoire
. Qui d’autre que l’Europe a su tendre ce piège à l’espace et au temps
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on, bon gré mal gré, pour la première fois dans l’
Histoire
. S’il est vrai que le monde, irréductiblement, tend à devenir un orga
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ique provincialiste. Elle se voit condamnée par l’
histoire
à reprendre son rôle d’animatrice des échanges internationaux. Par qu
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cœur les raisons de se haïr dans leurs manuels d’
histoire
primaires et secondaires, s’imaginent qu’on les voit différents, comm
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’elle est au centre de l’Europe, et à cause d’une
histoire
très ancienne ; l’Autriche est neutre aussi parce qu’elle touche la R
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ussi parce qu’elle touche la Russie, et à cause d’
histoires
très récentes. Ainsi tout sert nos souverainetés, tout leur est bon p
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dernières finiront par s’imposer, si toutefois l’
histoire
continue. Anticipons donc sur l’histoire et mettons entre parenthèses
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tefois l’histoire continue. Anticipons donc sur l’
histoire
et mettons entre parenthèses l’ère des souverainetés nationales, irré
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exploité et l’idéologie qui règne à sa surface, l’
histoire
telle qu’on la fige dans les manuels scolaires et le système des écha
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moins. Car, je le répète, l’Europe seule, dans l’
histoire
, a su rendre effective l’implicite ambition des civilisations majeure
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tion, car l’Europe justement, seule encore dans l’
histoire
, a su devenir une culture de dialogue, de discussion critique de ses
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deux ou trois siècles — de notre philosophie de l’
histoire
. De Montesquieu et de Gibbon au xviiie , jusqu’à Spengler et à Toynbe
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u nom. Et nous voyons maintenant que l’abîme de l’
histoire
est assez grand pour tout le monde. Nous sentons qu’une civilisation
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aque peuple est « un individu dans la marche de l’
Histoire
» et qu’il obéit donc, comme tout individu, à une loi de croissance,
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européenne marquait l’aboutissement suprême de l’
Histoire
. Mais en appliquant sa dialectique aux civilisations, on en venait à
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ensuite. Ce sont les Européens qui ont inventé l’
histoire
et l’historiographie, avec tout ce que cela implique : philosophie de
58
avec tout ce que cela implique : philosophie de l’
histoire
, enseignement de l’histoire, constitution d’archives, examen critique
59
ue : philosophie de l’histoire, enseignement de l’
histoire
, constitution d’archives, examen critique du passé, leçons qu’on en t
60
: superstition moderne du « sens inévitable de l’
histoire
», qui influence parfois si profondément les choix politiques des mas
61
nt les choix politiques des masses. À partir de l’
histoire
, ce sont les Européens qui ont inventé l’archéologie, comme ils ont i
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xpliquer ce phénomène sans précédent dans toute l’
histoire
? Nous avons vu que la civilisation européenne, née de la confluence
63
. Car le nationalisme est idéologie, avant d’être
histoire
. Il est né d’une dialectique idéale et non du jeu des forces économiq
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du nationalisme en Europe, — ce serait refaire l’
histoire
du plus long de nos siècles, le xixe , — marquons ici l’évolution du
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it national est « un individu dans la marche de l’
Histoire
». Il se fait par sa propre activité, s’épanouit, atteint sa pleine v
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végéter » précise Hegel, dans le bonheur et sans
histoire
. Nous assistons au transfert décisif de l’idée de vocation, passant d
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sa culture le droit de jouer un rôle actif dans l’
histoire
mondiale. La primauté appartient donc à l’ensemble européen, qu’il dé
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ux qui tiennent simplement pour une tendance de l’
Histoire
le fait que les souverainetés nationales vont nous dominer, ceux-là n
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ne, va donc toujours perdant de son importance. L’
histoire
humaine diffère essentiellement de la zoologie. La race n’y est pas t
70
La géographie est un des facteurs essentiels de l’
histoire
. […] Peut-on dire cependant, comme le croient certains partis, que le
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i ait plus qu’une autre un caractère bornal. Si l’
histoire
l’avait voulu, la Loire, la Seine, la Meuse, l’Elbe, l’Oder auraient,
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ensuite. Ce sont les Européens qui ont inventé l’
histoire
et l’historiographie, avec tout ce que cela implique : philosophie de
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avec tout ce que cela implique : philosophie de l’
histoire
, enseignement de l’histoire, constitution d’archives, examen critique
74
ue : philosophie de l’histoire, enseignement de l’
histoire
, constitution d’archives, examen critique du passé, leçons qu’on en t
75
finalement : superstition moderne du « sens de l’
histoire
», qui non seulement alimente les plus vives polémiques intellectuell
76
nt les choix politiques des masses. À partir de l’
histoire
, ce sont les Européens qui ont inventé l’archéologie comme ils ont in
77
culture est l’essence même de l’Europe et de son
histoire
, mais voici que cette culture crée le monde, par où j’entends la poss
78
voir aujourd’hui, est bien moins de prévoir notre
histoire
que de la faire, pour l’ensemble du genre humain. 35. Paul Valéry.
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ensuite. Ce sont les Européens qui ont inventé l’
histoire
et l’historiographie, avec tout ce que cela implique : philosophie de
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avec tout ce que cela implique : philosophie de l’
histoire
, enseignement de l’histoire, constitution d’archives, examen critique
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ue : philosophie de l’histoire, enseignement de l’
histoire
, constitution d’archives, examen critique du passé, leçons qu’on en t
82
finalement : superstition moderne du « sens de l’
histoire
», qui non seulement alimente les plus vives polémiques intellectuell
83
nt les choix politiques des masses. À partir de l’
histoire
, ce sont les Européens qui ont inventé l’archéologie, comme ils ont i
84
ues, techniques et machines, découverte du globe,
histoire
, archéologie, ethnographie, sociologie, psychologie, philosophie crit
85
culture est l’essence même de l’Europe et de son
histoire
, et voici que pourtant elle crée le monde, elle crée la possibilité d
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voir aujourd’hui, est bien moins de prévoir notre
histoire
que de la faire, pour l’ensemble du genre humain. 38. Si l’on me pe
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ait. Un mythe, au sens où je l’entends, c’est une
histoire
, généralement très simple, et invariable en sa donnée — bien qu’offra
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rconstances individuelles les plus diverses — une
histoire
qui décrit et révèle d’une manière imagée, symbolique, une structure
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amants séparés, mais fut aussi transfigurante. L’
histoire
du mythe, dans nos mœurs et coutumes, ne serait-elle que l’histoire d
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dans nos mœurs et coutumes, ne serait-elle que l’
histoire
d’une longue profanation ? Faut-il penser que les pouvoirs du mythe s
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rs de cartes perforées : c’est littéralement sans
histoire
. Ou bien encore, et ce serait mieux, je crois, il leur reste le mythe
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de tous. Fait n° 1. Pour la première fois dans l’
histoire
, une civilisation devient vraiment mondiale, et c’est la civilisation
93
militaires que présenterait un jour l’aviation. L’
histoire
du vol d’Icare est le récit d’un rêve que presque tous les hommes ont
94
dans sa caisse. Qu’on ne nous raconte donc pas d’
histoires
. Ce qu’il nous faut, c’est un contrôle de l’homme. Il n’est pas d’in
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isine a sûrement fait plus de victimes dans notre
histoire
que les bombes atomiques larguées sur le Japon. C’est l’homme lui-mêm
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ustrées dans notre langue par ses écrits : fait d’
histoire
mais non pas de présence continuée. Ce qu’on entend de nos jours par
97
s rares livres qui aient changé le cours de notre
histoire
occidentale. Et de nouveau, il fuit devant l’éclat que fait dans le m
98
les épreuves il m’a examiné, ce serait une longue
histoire
. » Semblable au roi David molesté par les guerres et navré au milieu
99
Picard, devint Calvin, nom de sa personne dans l’
Histoire
. Suivre sa vocation, au contraire de ce qu’on croit, n’est pas suivre
100
et par la durée d’une action de cet ordre dans l’
Histoire
. J’écarte Rousseau son disciple mais aussi sa parfaite antithèse : qu
101
rx. Mais le marxisme en dépit d’une doctrine de l’
Histoire
quasiment prédestinatienne, et presque aussi paradoxale que celle des
102
ns la mesure encore où cet homme accablé a fait l’
histoire
des cités les plus libres, parce qu’il ne croyait pas à l’Histoire dé
103
s les plus libres, parce qu’il ne croyait pas à l’
Histoire
déifiée mais qu’il en appelait à son juge. 39. Introduction à la No
104
sse et le film, par un meilleur enseignement de l’
histoire
, par des comparaisons globales entre l’Europe et les cultures réellem
105
: c’est ce qui peut faire leur intérêt. La petite
histoire
reste la meilleure source des historiens soucieux de reconstituer la
106
atégique du Saint-Gothard dès les débuts de notre
histoire
. Le 11 mai, les nazis ayant envahi la Belgique et la Hollande, une no
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pas spécialement frappés. Cela passera donc sans
histoires
. Vers la fin de la matinée, téléphone de mon beau-frère, M. P., qui e
108
, M. P., qui est à la Censure. Oui, il y aura des
histoires
, paraît-il. Mais rien de nouveau jusqu’à six heures. Je me prépare à
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souterrains — ou simplement peu connus — de notre
histoire
pendant le dernier conflit mondial. Dans cet ouvrage, Kimche avait si
110
s une démarche que je crois sans précédent dans l’
histoire
des conjurations politiques. Trois de ses membres, conduits par le pr
111
t pas — je le dis une fois de plus — de deviner l’
histoire
qui vient, mais de la faire. Dans cette seconde hypothèse, l’Europe d