1
voir aussi que l’union finale des esprits ne sera
jamais
acquise au prix du sacrifice de nos diversités vivantes ; elle suppos
2
sur une seule bicyclette ! Ces gens ne seront-ils
jamais
seuls ? L’individu peut-il vraiment compter, dans ce grouillement sem
3
ecteur de poèmes : il s’agit de légendes sacrées.
Jamais
la vie ne m’a paru plus solennelle ni plus simplement adorable. Tinte
4
ient efforcées depuis un siècle : or personne n’a
jamais
attendu rien de pareil d’un État fédéral européen.) Ainsi l’obstacle
5
Quarante-huit. C’est quatre-vingt-quatre inversé.
Jamais
chiffres ne furent plus chargés de symboles. Essayons de les interpré
6
? Si seulement ! Car elles sont très chères. Mais
jamais
une Talbot n’est entrée dans ma cour, spontanément, dans l’intention
7
parlez de l’esclavage du téléphone ? Mais a-t-on
jamais
vu qu’un appareil, prenant l’initiative, appelle son abonné ? C’est t
8
n pensant à la Bombe, bien sûr. Mais la Bombe n’a
jamais
rien fait sans l’ordre exprès d’un président, d’un général. Ce n’est
9
s créer une culture européenne et personne ne l’a
jamais
demandé, pour la simple raison qu’une culture ne se crée pas comme un
10
commune, se contredisent souvent et ne convergent
jamais
, faute d’une institution unique et compétente. L’Europe a donc besoin
11
tes » Freud, au contraire, paraît plus actuel que
jamais
. En réduisant l’opposition classique de la Force et du Droit à celle
12
e, commerciale et même culturelle. On n’insistera
jamais
assez sur le rôle décisif qu’il devait jouer dans la formation de la
13
uement requise pour les grandes décisions n’était
jamais
atteinte. (Les députés votaient sur instructions de leur État. La cha
14
ntion, fomentées l’une par l’autre et complices à
jamais
, comme la systole et la diastole du cœur humain. Europe, donc, cœur d
15
e du cœur humain. Europe, donc, cœur du monde, et
jamais
plus qu’au siècle où, par nos œuvres et nos techniques, toutes les au
16
culture de dialogue et de contestation. Elle n’a
jamais
pu, et surtout, elle n’a jamais voulu se laisser ordonner à une seule
17
station. Elle n’a jamais pu, et surtout, elle n’a
jamais
voulu se laisser ordonner à une seule doctrine qui eût régi à la fois
18
t de la civilisation créée par cette culture, n’a
jamais
été autre chose qu’une unité dans la diversité, une unité paradoxale
19
vons depuis peu la certitude que nous ne mourrons
jamais
entièrement et que nos cendres sont fécondes. Le temps est passé où l
20
énaire des paysans à vivre au petit bonheur est à
jamais
disparue. Quel énorme changement ! Reconnaissons que la religion de
21
n forcée, forme matérialiste du nationalisme, n’a
jamais
atteint en Europe de tels excès. Certes elle est née chez nous, et c’
22
e l’Europe et de l’Occident, encore qu’elle n’ait
jamais
cessé de se proclamer essentiellement universelle. Il se peut que l’u
23
tes et les Arméniens du Caucase). Le PC russe n’a
jamais
dépassé 8 millions de membres inscrits. Mais laissons ces spéculation
24
est vrai que l’Évangile demande l’union, ce n’est
jamais
aux dépens des vocations diverses, dont nulle instance humaine n’est
25
lée nationale, au nom du genre humain dont il n’a
jamais
mieux mérité d’être appelé l’ami. C’est en effet à Jean-Baptiste, di
26
e l’idée fédéraliste, voit l’inverse se réaliser.
Jamais
les idéaux n’ont été mieux démentis par les faits, ni mieux détournés
27
par les faits, ni mieux détournés de leurs buts.
Jamais
l’Europe, qui crée par la révolution industrielle les moyens d’unifie
28
enir ; s’ils appartinrent à une patrie, ce ne fut
jamais
que par les régions superficielles de leur intelligence, ou aux heure
29
ures (juin 1960)s t C’est en Europe seulement,
jamais
ailleurs, qu’il m’est arrivé d’entendre dire : « Une culture européen
30
us sommes trop différents pour pouvoir constituer
jamais
une unité de culture, se fonde souvent sur les clichés traditionnels
31
incompatibles qu’elle en a héritées, l’Europe n’a
jamais
pu s’ordonner à une seule doctrine qui eût régi à la fois ses institu
32
ssibilité d’un genre humain qui, sans elle, n’eût
jamais
pris conscience de son unité virtuelle, ni des problèmes effrayants q
33
ures (août 1960)x y C’est en Europe seulement,
jamais
ailleurs, qu’il m’est arrivé bien souvent d’entendre prononcer la phr
34
us sommes trop différents pour pouvoir constituer
jamais
une unité de culture, se fonde souvent sur les clichés traditionnels
35
incompatibles qu’elle en a héritées, l’Europe n’a
jamais
pu s’ordonner à une seule doctrine qui eût régi à la fois ses institu
36
ssibilité d’un genre humain qui, sans elle, n’eût
jamais
pris conscience de son existence virtuelle, ni des problèmes effrayan
37
s, et d’abord de celle de Tristan, ce plaisir « à
jamais
littéraire » pour reprendre le mot de Valéry, mais aussi à jamais ado
38
e » pour reprendre le mot de Valéry, mais aussi à
jamais
adolescent, nous le devons tous aux travaux inspirés, et pourtant pré
39
et dans nos sociétés occidentales, son pouvoir à
jamais
contagieux. Ceci posé — et je m’excuse du ton quelque peu didactique
40
pport concret avec un Autre toujours insuffisant,
jamais
digne de son image, jamais digne de l’Ange dont le premier regard, pa
41
toujours insuffisant, jamais digne de son image,
jamais
digne de l’Ange dont le premier regard, par une intuition fulgurante
42
ers. Ils savent bien que le roman véritable n’est
jamais
qu’une version renouvelée de l’archétype de Tristan et Iseut. Ils che
43
s disent-ils, dans les voies d’une destinée « qui
jamais
ne leur fauldra jour de leur vie, car ils ont beu leur destruction et
44
te suivante : « Le fauteuil où il est élu n’ayant
jamais
eu de titulaire depuis la fondation de l’Académie, M. Eugène Vinaver,
45
une personne sur mille, prise dans la rue, n’aura
jamais
entendu ce nom. En revanche, les noms d’hommes importants qu’on lui d
46
ne cité, plus rarement celui d’un canton, presque
jamais
celui de la nation entière. Cette situation entraîne de curieuses con
47
née par-dessus. Troisième conclusion : Ne perdons
jamais
de vue le contexte culturel de la technique. Car c’est ce contexte c
48
usé — s’origine sans nul doute chez Calvin et n’a
jamais
encore égalé son modèle. Calvin n’est pas aimable, on le sait de rest
49
er par divers changements que toutefois il ne m’a
jamais
laissé de repos en lieu quelconque jusques à ce que, malgré mon natur
50
pas lui, mais qui vient l’appeler et le réalise à
jamais
. Toutes les vertus de son style découlent de cette tension instaurée
51
t vers un but si fortement conçu qu’il semble que
jamais
le moindre doute frivole n’ait fait broncher l’esprit qui la prémédit
52
paradoxale que celle des Pères de la Réforme, n’a
jamais
pu créer une éthique, ni même une formule d’équilibre entre la nation
53
ns froides. L’étiquette de la cour victoriale n’a
jamais
été codifiée : plus mystérieuse que la Constitution anglaise, elle ne
54
par les plus capricieuses tolérances. On ne sait
jamais
, mais si l’on ne s’inquiète pas de trop savoir, on est admis, on est
55
commun serait impensable (et au surplus n’aurait
jamais
vu le jour) s’il ne s’inscrivait pas dans une longue tradition cultur
56
onner, l’indispensable union économique ne pourra
jamais
prendre vie : trop de contre-courants psychologiques, trop de préjugé
57
ent pas, une Europe techniquement unifiée ne sera
jamais
qu’une coque vide. L’apport vital des forces culturelles à notre int
58
s la démission de notre Directoire : or il n’en a
jamais
été membre. Rien de plus normal. En dépit du choc causé par la défait
59
ociologiques. D’une part, l’individu est plus que
jamais
tenté de se « laisser vivre », c’est-à-dire de se laisser « être-vécu