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xprimable, au sein de laquelle nos conceptions de
liberté
, action, de personne et d’histoire n’ont plus de pointe ni de but. Le
2
non-moi, le oui et le non, le bien et le mal, la
liberté
et le destin, la personne même et son individu sont en contradiction,
3
que de mesure et, en liaison avec elle, l’idée de
liberté
. Seule l’idée de la mesure de l’homme renferme l’idée de son individu
4
oujours celui qui respecte en l’homme un noyau de
liberté
auquel il n’est pas permis de porter atteinte. Ce qui s’y passe, et c
5
lement de l’individualité. Pour tous les deux, la
liberté
de l’homme a pour condition la personne. On dira que l’Occident a fai
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s créé l’illusion romantique d’un renouveau de la
liberté
, d’un faux réveil rêvé pendant un long cauchemar qui serait, en fin d
7
le une tendance générale au réveil des valeurs de
liberté
. Première illusion fataliste : « L’URSS est l’avenir… » — L’URSS éta
8
nos existences disciplinées. C’en sera fait de la
liberté
, et du droit d’hésiter, d’errer… Les savants, apprentis sorciers, ont
9
u temps, qui se pose à l’homme. Le problème de la
liberté
. Le problème du sens de nos vies… Je propose à nos philosophes du dé
10
’intelligence un rôle nouveau : celui de créer la
liberté
en la cherchant, en acceptant d’envisager ses risques et de les couri
11
toute solution concevable serait la fin de notre
liberté
. J’imagine au contraire le progrès véritable dans l’accroissement du
12
n de leurs rapports ; l’égalité devant la loi, la
liberté
de l’individu ou du groupe garantie par la justice (habeas corpus et
13
ition du progrès de la recherche autant que de la
liberté
, l’interdépendance étroite de la liberté et de la justice, le but de
14
ue de la liberté, l’interdépendance étroite de la
liberté
et de la justice, le but de la justice étant de protéger les libertés
15
stice, le but de la justice étant de protéger les
libertés
et la garantie interne des libertés consistant dans le sens de la res
16
protéger les libertés et la garantie interne des
libertés
consistant dans le sens de la responsabilité de chacun envers tous, o
17
urs grecques et chrétiennes que procède l’idée de
liberté
dans ses différentes acceptions, ces dernières permettant de rendre c
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dstätten sentirent la menace grandir contre leurs
libertés
locales et contre leur mission de gardiens du Col. Et c’est pourquoi,
19
limites fixées à l’art. 3, leur constitution, la
liberté
et les droits du peuple (etc.). Si l’on ajoute que la Constitution as
20
.). Si l’on ajoute que la Constitution assure les
libertés
d’établissement, de culte, d’association, de pétition et d’expression
21
s 1820-1930. Toute la Suisse se passionna pour la
liberté
grecque — fortement financée par le Genevois Eynard — et trouva dans
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que de ses propres fondements : une culture de la
liberté
, et qui trouve dans les risques qu’elle assume, qu’elle fomente à pla
23
e la responsabilité personnelle, et le sens de la
liberté
. Ces trois vertus se conditionnent et s’impliquent mutuellement en Eu
24
nal de la culture européenne, c’est le sens de la
liberté
. Il est clair que ce sens est étroitement lié à celui de la responsab
25
ces actes sont faits librement. Notre sens de la
liberté
est aussi complexe que le sont nos origines. Car la liberté pour le G
26
t aussi complexe que le sont nos origines. Car la
liberté
pour le Grec, c’est la critique frondeuse, le risque individuel ; pou
27
permutent à doses variables dans notre idée de la
liberté
. Il n’est pas de concept plus difficile à définir, plus facile à nier
28
te croyance et de toute incroyance. L’appel de la
liberté
, la revendication de la liberté (quel que soit le sens qu’on donne au
29
ce. L’appel de la liberté, la revendication de la
liberté
(quel que soit le sens qu’on donne au mot) est sans nul doute le thèm
30
ns notre civilisation profane. Or, ce même mot de
liberté
n’éveille aucune passion fondamentale chez les peuplades africaines o
31
la responsabilité personnelle, lié au sens de la
liberté
dérivent toutes nos institutions : et enfin, de la combinaison des tr
32
et la technique tourne en routine, et toutes nos
libertés
morales et civiques s’enlisent dans l’euphorie d’un confort insipide,
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une mission historique d’une portée universelle (
Liberté
, Progrès, Culture, gouvernement exemplaire, richesse, nombre, puissan
34
, parce que c’est de la France que doit partir la
liberté
et le bonheur du monde. Il faut donc protéger par les armes cette Fr
35
annonce la paix universelle et qui représente la
liberté
. Deux ans plus tard, le 9 novembre 1792, la Convention décide de célé
36
décide de célébrer les victoires de l’armée de la
Liberté
par une « fête de l’Humanité », que Vergniaud célèbre en ces termes :
37
patriotes, tel est le vœu de tous les amis de la
liberté
répandus sur la surface de l’Europe, qui n’attendent plus que cette h
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e humain totalement « nivelé » par les lois de la
Liberté
: Nous ne sommes pas libres, si un seul obstacle moral arrête notre
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indivisible du genre humain ; car nous voulons la
liberté
plénière, intacte, irrésistible, nous ne voulons pas d’autre maître q
40
toujours le sacrifice « temporaire » de certaines
libertés
. Or il n’est presque aucune de ces mesures d’urgence, prises par l’Ét
41
ssant des personnes aux nations. II. nation et
Liberté
, ou le grand paradoxe de 1848 Mais cet État-nation, une fois doué
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tes et bernées. Ils croient tous que nation égale
liberté
. Ils s’inspirent tous du messianisme de la Révolution française : lib
43
libérer l’Europe et le genre humain. En fait, la
liberté
de la nation, une fois acquise, ne sera rien que la souveraineté de l
44
s par la Russie, elle est le synonyme concret des
libertés
élémentaires. Et malheur à l’Europe si elle abandonne ces peuples ! V
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ette Europe silencieuse Et qui n’a pas conquis sa
liberté
! Lâches, les peuples t’ont abandonné Ô Magyar ! Toi seul continues à
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ndonné Ô Magyar ! Toi seul continues à combattre…
Liberté
, que ton regard s’abaisse sur nous, Reconnais-nous ! Reconnais ton p
47
ous versons notre sang. Te faut-il encore plus, ô
Liberté
, Pour que ta grâce daigne sur nous descendre ? Adam Mickiewicz, dan
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’Est européen abandonné par l’Ouest : Lorsque la
Liberté
siègera dans la capitale du monde, elle jugera les nations. Et elle d
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tion répondra : Quand m’avez-vous appelée ? Et la
Liberté
répondra : J’ai appelé par la bouche de ces pèlerins, et tu ne m’as p
50
pays, l’idée nationale se confonde avec l’idée de
Liberté
, et s’harmonise avec l’idée d’Europe unie : une nation en devenir n’a
51
e la responsabilité personnelle, et le sens de la
liberté
. Ces trois vertus se conditionnent et s’impliquent mutuellement en Eu
52
nal de la culture européenne, c’est le sens de la
liberté
. Il est clair que ce sens est étroitement lié à celui de la responsab
53
ure où ils sont faits librement. Notre sens de la
liberté
est aussi complexe que le sont nos origines. Car la liberté pour le G
54
t aussi complexe que le sont nos origines. Car la
liberté
pour le Grec, c’est la critique frondeuse, le risque individuel ; pou
55
permutent à doses variables dans notre idée de la
liberté
. Il n’est pas de concept plus difficile à définir, plus facile à nier
56
ute croyance et de toute incroyance. L’appel à la
liberté
, la revendication de la liberté (quel que soit le sens qu’on donne au
57
nce. L’appel à la liberté, la revendication de la
liberté
(quel que soit le sens qu’on donne au mot) est sans nul doute le thèm
58
ns notre civilisation profane. Or, ce même mot de
liberté
n’éveille aucune passion fondamentale, n’a guère de sens chez les peu
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la responsabilité personnelle, lié au sens de la
liberté
, dérivent toutes nos institutions et nos doctrines, orthodoxes, hérét
60
oduit non seulement les notions de personne et de
liberté
, mais aussi les sciences et enfin les machines, si hétérogènes que pu
61
otre volonté de les surmonter, qui est volonté de
liberté
, volonté de responsabilité, et volonté de vérité à n’importe quel pri
62
Denis de Rougemont, président du Congrès pour la
liberté
de la culture, à la séance de clôture de la rencontre de Berlin (extr
63
s trois termes qui forment notre titre : Congrès,
Liberté
, Culture. Nous sommes donc d’abord un Congrès — un congrès permanent,
64
e créer ainsi, en cas d’urgence et au service des
libertés
de l’esprit partout où elles sont attaquées, une certaine force de fr
65
que pose, à cette génération, le progrès dans la
liberté
. Sur ce mot Liberté, je serai très bref bien qu’il soit le mot capita
66
énération, le progrès dans la liberté. Sur ce mot
Liberté
, je serai très bref bien qu’il soit le mot capital. Car la liberté, v
67
très bref bien qu’il soit le mot capital. Car la
liberté
, voyez-vous, ce n’est pas quelque chose dont nous devons parler, mais
68
tout d’abord, et pour les autres. Revendiquer la
liberté
, quand nous avons formé notre Congrès, c’était d’abord lutter contre
69
u plus pressé, secourir les persécutés accusés de
liberté
d’esprit,— et nous l’avons fait. Mais nous voyons bien, aujourd’hui,
70
ons bien, aujourd’hui, que les menaces contre les
libertés
ne viennent pas seulement des régimes que vous savez. Elles viennent
71
iler. Elles viennent enfin, ces menaces contre la
liberté
, de la misère morale où vivent (en Occident au moins autant que dans
72
ens, dans une vie, voilà ce qui ôte le goût de la
liberté
, voilà ce qui ruine le plus insidieusement la dignité d’un homme et s
73
ignité d’un homme et sa passion de lutter pour la
liberté
. Chaque fois qu’un homme ou une femme en vient à constater que sa vie
74
stater que sa vie personnelle n’a pas de sens, la
liberté
perd un de ses points d’appui, et la dictature s’avance aussitôt pour
75
venir également dangereux pour l’homme et pour sa
liberté
réelle, s’ils restent séparés, isolés l’un de l’autre. En revanche, é
76
erlin (extraits) », Informations. Congrès pour la
liberté
de la culture, Paris, juin–juillet 1960, p. 2.
77
La
liberté
et le sens de la vie (8 juillet 1960)v w Nous voyons bien, aujourd
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ons bien, aujourd’hui, que les menaces contre les
libertés
ne viennent pas seulement des formes de vie matérialistes que notre c
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iler. Elles viennent enfin, ces menaces contre la
liberté
, de la misère morale où vivent (en Occident au moins autant que dans
80
ens, dans une vie, voilà ce qui ôte le goût de la
liberté
, voilà ce qui ruine le plus insidieusement la dignité d’un homme et s
81
ignité d’un homme et sa passion de lutter pour la
liberté
. Chaque fois qu’un homme ou une femme en vient à constater que sa vie
82
stater que sa vie personnelle n’a pas de sens, la
liberté
perd un de ses points d’appui, et la dictature s’avance aussitôt pour
83
venir également dangereux pour l’homme et pour sa
liberté
réelle, s’ils restent séparés, isolés l’un de l’autre. En revanche, é
84
: celle des incidences du progrès sur les vraies
libertés
humaines. On nous demande souvent, de tous côtés : Êtes-vous un mouve
85
rai donc à mon tour. Au-delà de la politique :
Liberté
, Progrès et Bien En situant le Congrès comme je viens de le faire,
86
son, à notre volonté et à notre foi. Et alors, la
liberté
serait-elle du nombre de ces fins dernières, serait-elle à son tour u
87
, mais elle seule nous conduit à nos fins. Car la
liberté
se concrétise dans l’augmentation continuelle des possibilités, pour
88
ution, que se mesure en fin de compte le degré de
liberté
atteint par l’homme dans telle ou telle société. Mais c’est par la na
89
ès, mais un Bien. v. Rougemont Denis de, « La
liberté
et le sens de la vie », France catholique, Paris, juillet 1960, p. 1
90
rlin (Ouest), le 3e Congrès international pour la
liberté
de la culture. Parmi les délégués des différentes nations on notait l
91
e la responsabilité personnelle, et le sens de la
liberté
. Ces trois vertus se conditionnent et s’impliquent mutuellement en Eu
92
nal de la culture européenne, c’est le sens de la
liberté
. Il est clair que ce sens est étroitement lié à celui de la responsab
93
ure où ils sont faits librement. Notre sens de la
liberté
est aussi complexe que le sont nos origines. Car la liberté pour le G
94
t aussi complexe que le sont nos origines. Car la
liberté
pour le Grec, c’est la critique frondeuse, le risque individuel ; pou
95
permutent à doses variables dans notre idée de la
liberté
. Il n’est pas de concept plus difficile à définir, ni plus facile à n
96
ute croyance et de toute incroyance. L’appel à la
liberté
, la revendication de la liberté (quel que soit le sens qu’on donne au
97
nce. L’appel à la liberté, la revendication de la
liberté
(quel que soit le sens qu’on donne au mot) est sans nul doute le thèm
98
oduit non seulement les notions de personne et de
liberté
, mais aussi les sciences et enfin les machines, si hétérogènes que pu
99
otre volonté de les surmonter, qui est volonté de
liberté
, volonté de responsabilité, et volonté de vérité à n’importe quel pri
100
, président du comité exécutif du Congrès pour la
liberté
de la culture, et gouverneur de la Fondation européenne de la culture
101
t, une sédition le chasse. Peut-il se croire « en
liberté
et quitte de sa vocation » ? Déjà Bucer exige sa présence à Strasbour
102
ont appris aux siècles futurs qu’il n’est pas de
liberté
concrète qui ne soit responsable en retour devant Dieu et dans la cit
103
de l’esprit. Faut-il ranger Calvin au camp de la
liberté
? Oui certes, dans la mesure où par la seule vertu de la vocation qu’
104
ine de la recherche, par la double exigence de la
liberté
d’investigation individuelle d’une part, et de l’organisation du trav
105
dynamique dans le progrès de l’humanité vers les
libertés
personnelles, — non vers les grandeurs nationales. Au terme de l’inté
106
22 juin 1940 Céder à l’ennemi sur le point de la
liberté
d’expression, n’est-ce point perdre, avant de se battre, l’une des ra
107
iscussion, sur le libre jeu des partis, et sur la
liberté
de l’opposition, majorité de possible de demain. Or, les partis de l’