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s ou vallées, petits États indépendants, abbayes,
ligues
locales, bailliages et pays sujets, toutes unités de langues et d’éco
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ore, après cinq siècles, guère plus qu’une simple
Ligue
d’États souverains, une alliance visant à assurer leur sécurité colle
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t pas expressément cédés au pouvoir fédéral ». La
Ligue
des cantons, enfin dotée d’organes législatifs, exécutifs, judiciaire
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stes sur les nationalistes cantonaux. 3. De la
Ligue
d’États à l’État fédératif (17 février-17 novembre 1848) Tandis qu
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quelques mois la transformation de leur séculaire
Ligue
d’États en un État fédératif durable et fort. La commission de révisi
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nces dans le domaine de la vie publique : tout se
ligue
instantanément contre celui qui ferait mine de dépasser la mesure com
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août 1940. Il insiste notamment sur la fameuse «
ligue
des officiers », affaire dont M. Kurz, de son côté, souhaite qu’elle
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mières sur les circonstances qui firent naître la
ligue
des officiers, et surtout à replacer le lecteur d’aujourd’hui dans le
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La
Ligue
du Gothard : premier mouvement de résistance : Journal d’un témoin II
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ifeste de notre mouvement, qui a pris le nom de «
Ligue
du Gothard », pour ma plus grande satisfaction. Discuté et corrigé ce
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tigable Gottlieb Duttweiler. L’organisation de la
Ligue
est double. Clandestine dans l’armée, sous l’impulsion d’un groupe de
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és à faire converger nos efforts, nous fondons la
Ligue
du Gothard. Bastion naturel de la Suisse, cœur de l’Europe et limite
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us a remise le capitaine E., l’un des chefs de la
ligue
des officiers — tout ce qu’il possède, paraît-il. 26 juin 1940 Hier,
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mpagne, soit avec des membres du Directoire de la
Ligue
, soit avec notre seul homme de liaison entre la Ligue dans l’armée et
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e, soit avec notre seul homme de liaison entre la
Ligue
dans l’armée et la Ligue civile : le sergent Lindt41. Une maison de B
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omme de liaison entre la Ligue dans l’armée et la
Ligue
civile : le sergent Lindt41. Une maison de Berne, à double entrée, no
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es contacts discrets avec les représentants de la
Ligue
dans l’armée. La presse a publié le Manifeste. Elle en parle ! Beauco
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ent… Le fait est que la grande industrie boude la
Ligue
: elle attend de voir comment les choses tournent. Le Conseil fédéral
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et de leur analyse détaillée, le directoire de la
Ligue
du Gothard entreprend alors une démarche que je crois sans précédent
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déral résiste, il aura l’appui sans réserve de la
Ligue
civile et militaire. L’audience est aussitôt demandée, et accordée. T
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e démarche était ratée, et au surplus couvrait la
Ligue
de ridicule. En fait, celui qui reçut cette délégation comprit très b
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de mes amis, syndicaliste, membre fondateur de la
Ligue
du Gothard, me dit, quelques jours plus tard : « Vous êtes imprudent
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Rougemont Denis de, « Journal d’un témoin II : La
Ligue
du Gothard, premier mouvement de résistance », Tribune de Genève, Gen
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rédige une brochure intitulée : Qu’est-ce que la
Ligue
du Gothard ? Dernière page : La création de la Ligue du Gothard a pr
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e du Gothard ? Dernière page : La création de la
Ligue
du Gothard a produit un choc salutaire sur l’opinion suisse. Elle a r
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côté des partis. Il est incontestable que sans la
Ligue
, les « communautés de travail », esquissées dans divers cantons, n’au
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s pages. Mi-août 1940 Réunion du Directoire de la
Ligue
à Zurich, dans une villa de l’Utliberg. Tandis que nous nous dirigeon
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rapidement : « Soyez prudent. Quatre chefs de la
Ligue
dans l’armée viennent d’être arrêtés, sur l’ordre du colonel Labhardt
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Fair. J’avais longtemps tergiversé. Je faisais la
Ligue
. Puis il y eut l’incident de mon article sur Paris. Je n’étais certes
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rait une réalité. L’opinion s’était ressaisie. La
Ligue
du Gothard, fondée sur l’idée simple d’organiser les volontés de rési
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dans le détail des problèmes qui se posaient à la
Ligue
, assassinats et tortures en moins. Les mêmes peuvent rire de l’armée
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as ressaisi. Le seul fait qu’à ce redressement la
Ligue
ait contribué si peu que ce fût, voilà qui suffit à mes yeux. En ce m
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is consacraient leur éditorial au programme de la
Ligue
. Les notes personnelles qu’on vient de lire me paraissent de nature à
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ieurs points que je relèverai maintenant. 1. La «
ligue
des officiers » s’est bien constituée aux dates qu’indique M. Kimche
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gulièrement à sa table. 2. Il est probable que la
ligue
des officiers et la ligue civile naquirent simultanément, et il est c
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Il est probable que la ligue des officiers et la
ligue
civile naquirent simultanément, et il est certain qu’elles « s’imbriq
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imche commet une curieuse erreur en confondant la
ligue
civile de juin 1940 avec ce qu’il appelle tantôt « l’Action nationale
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Unis », d’autre part qu’elle se forma « contre la
Ligue
du Gothard ». « Le Gothardbund, c’était du romantisme ! », ajoute-t-i
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sme ! », ajoute-t-il. Romantique ou non, c’est la
Ligue
du Gothard qui agit seule en liaison avec les officiers pendant la cr
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e l’été 1940. 3. L’absence de toute mention de la
Ligue
du Gothard et la substitution à cette ligue d’un mouvement qui n’eut
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de la Ligue du Gothard et la substitution à cette
ligue
d’un mouvement qui n’eut d’autre tort à mes yeux que celui de n’avoir
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ir une « simple » coïncidence dans le fait que la
Ligue
civile et militaire prit le nom de ce Gothard qui, quelques semaines
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avec quelques amis groupés sous l’enseigne de la
Ligue
du Gothard alors que le Troisième Reich venait de triompher des armée
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te aujourd’hui. Face à la Chine, à l’Inde, et aux
ligues
encore instables du monde arabe et de l’Afrique noire, l’Occident se