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libération technologique ? C’est le problème des
loisirs
qui s’ouvre largement, et tous les problèmes qui en dépendent pour l’
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conséquences pour la culture, l’éducation et les
loisirs
de la nouvelle révolution technique que symbolise le terme d’automati
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n et d’action, ou traduit en langage moderne : de
loisir
vraiment libre, et de travail. Ici encore, comparons avec ce qui se p
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leurs. Les cultures totalitaires subordonnent les
loisirs
eux-mêmes — dûment organisés — au travail productif et collectif, qui
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’action, ou, traduit en langage plus moderne : de
loisir
vraiment libre, et de travail. Voilà encore une banalité, me direz-vo
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plus. Les cultures totalitaires subordonnent les
loisirs
eux-mêmes — dûment organisés — au travail productif et collectif, qui
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de donner un sens à sa vie tant de travail que de
loisir
, et tant d’action que de méditation. Ce n’est point par des statistiq
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’action, ou, traduit en langage plus moderne : de
loisir
vraiment libre, et de travail. Voilà encore une banalité, me dira-t-o
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plus ! Les cultures totalitaires subordonnent les
loisirs
— dûment organisés — au travail productif et collectif, qui devient l
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savoir, l’inventeur de l’automation créatrice de
loisir
. Dans aucun de ces exemples d’inventions techniques, le motif n’est u
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sation de l’industrie, en fin de compte, c’est le
loisir
! La réduction du temps de travail moyen à l’usine ou au bureau, obte
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ellement libérée du travail mécanique, pourvue de
loisirs
tout nouveaux, et privée du même coup du droit de se plaindre qu’elle
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ver ! Bien sûr, nous ne confondrons pas le simple
loisir
et la culture. La culture ne consiste pas seulement à se cultiver, à
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u pourra l’être. Nous allons vers un temps où les
loisirs
deviendront quantitativement plus importants que le travail routinier
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e, mais une meilleure utilisation qualitative des
loisirs
: par la radio, la télévision et les disques, toute la musique occide
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tion de la curiosité intellectuelle, résultant de
loisirs
accrus. Bergson, qui réclamait si anxieusement un « supplément d’âme
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ginaux. La culture serait au mieux l’ornement des
loisirs
, un luxe flatteur, une dernière touche que mettraient les décorateurs
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res frais d’énergie. L’accroissement du temps des
loisirs
et l’accroissement de la population produisent des résultantes contra