1 1957, Articles divers (1957-1962). La voie et l’aventure (janvier 1957)
1 ous l’appeliez ‟Toi” ou que vous pensiez ‟Je suis Lui ”. » S’il n’y avait « aucune différence », il n’y aurait pas non plus
2 e la Matière pure. L’ange qui apparaît à l’adepte lui décrit un cosmos dont les données apparemment physiques se transmuent
3 si détaché, si versé dans la Loi, et si maître de lui qu’il soit, un dieu lui-même ne peut sans le yoga atteindre la libéra
4 ue vous l’appeliez Toi ou que Vous disiez Je suis Lui . » Nous y lisons maintenant la vraie définition de l’attitude religie
5 ec le libre arbitre remonte à ses origines. Aussi lui reste-t-elle le plus souvent cachée ; il faut la déchiffrer dans ses
6 ha le territoire des Assassins, leur grand-maître lui fit escorte et lui montra au passage ses palais et ses châteaux. Ils
7 s Assassins, leur grand-maître lui fit escorte et lui montra au passage ses palais et ses châteaux. Ils arrivèrent devant u
8 d maître voulut faire voir au comte que les siens lui obéissaient mieux qu’aux princes chrétiens leurs sujets : il leva le
9 agne : il se verra mené à un point où éclatera en lui le plus sincère, le plus violent des refus. Les formes fondamentales
10 ées de leur place ; l’horreur d’un monde étranger lui monte au cœur. Cette horreur saisira toujours celui qui respecte en l
2 1957, Articles divers (1957-1962). De l’unité de culture à l’union politique (mai 1957)
11 L’Europe est née ! Montesquieu, et Leibniz avant lui , mettent l’Europe au-dessus de leur « nation ». Mais l’adjectif europ
3 1957, Articles divers (1957-1962). Lettre en réponse à Emmanuel Berl (mai 1957)
12 éponse au post-scriptum d’Emmanuel Berl, que nous lui avons fait parvenir avant publication, Denis de Rougemont nous a envo
13 ’Autriche ? Et à Leipzig, avec Napoléon ou contre lui  ? Il ne suffit pas d’ignorer quand une personne est née pour avoir la
4 1957, Articles divers (1957-1962). La fin du pessimisme (juin 1957)
14 r Quatre-vingt-quatre. Et soudain, celle de l’Est lui répond Quarante-huit. C’est quatre-vingt-quatre inversé. Jamais chiff
15 de la valeur des conventions ; mais n’est-ce pas lui qui ouvrit, en 1919, le grand courant du pessimisme européen, par cet
16 régime soviétique, et qu’Orwell a dit vrai malgré lui . Curieux pouvoir des pessimistes de l’autre siècle sur les héritiers
17 lever la main pour demander la permission — qu’on lui refuse. Aucun ne peut garder seul ses colonies. Aucun ne peut vivre e
5 1957, Articles divers (1957-1962). La fin justifie les moyens (9 juin 1957)
18 ir et quatre heures du matin, mais ce régime doit lui convenir puisqu’il annonce deux importants ouvrages : l’un qui établi
6 1958, Articles divers (1957-1962). Demain l’Europe sans frontières ?[préface] (1958)
19 et suivi par beaucoup de députés — n’hésite pas, lui , à jouer le jeu de « ce qui se passerait si… » Seulement, il a tendan
7 1958, Articles divers (1957-1962). Europe et culture (1958)
20 péens peut-elle contribuer à cette union, ou bien lui fait-elle obstacle ? Je pense qu’il faut répondre oui aux deux questi
21 t les mécènes virtuels du continent s’obstinent à lui refuser même le centième de l’aide que lui accordent chez eux les emp
22 nent à lui refuser même le centième de l’aide que lui accordent chez eux les empires ascendants et réalistes des USA et de
23 e peut élaborer, et moins encore faire accepter à lui tout seul. Ces difficultés sont d’ordre culturel (spirituel et sociol
8 1958, Articles divers (1957-1962). Pourquoi la guerre ? Un échange de lettres prophétique entre Einstein et Freud (avril 1958)
24 répond dans la rigueur de sa pensée : il est chez lui . Que dit Einstein ? Il dit que, la guerre étant devenue le fait des n
25 l’ait adoptée sans la moindre exigence critique, lui qui voyait pourtant et vivait de si près la montée d’Hitler au pouvoi
26 . Il la cherche en vain, ne voit rien… Et c’est à lui que Freud écrit prophétiquement, à lui parmi tous ses contemporains,
27 Et c’est à lui que Freud écrit prophétiquement, à lui parmi tous ses contemporains, à cet homme dont les découvertes ont dé
28 me si le calcul profond du daimôn qui habitait en lui , déjouant les conclusions sincères de sa raison, l’avait inconsciemme
9 1959, Articles divers (1957-1962).  Une expérience de fédéralisme : la Suisse (1959)
29 u roi de Sardaigne et du roi de Prusse. La France lui fournit en secret des canons et des fusils. Lorsque les cantons libér
10 1959, Articles divers (1957-1962). La nature profonde de l’Europe (juin 1959)
30 os pays ne peut résoudre, seul, les problèmes que lui pose l’économie moderne. La situation n’a guère changé depuis ce con
31 ion pour l’Europe. Malgré l’humiliant démenti que lui infligea l’affaire de Suez, l’illusion de la « souveraineté nationale
11 1960, Articles divers (1957-1962). Éclipse ou disparition d’une civilisation ? (1960)
32 de sa longue royauté mondiale. Déjà le communisme lui dispute non seulement en Asie et en Afrique, mais aux yeux d’une part
33 , Dieu est la Vérité. On ne peut pas tricher avec lui , on ne peut pas tricher non plus avec la réalité du monde qu’il a cré
34 s hommes de notre continent, et l’on peut voir en lui le plus proche équivalent de l’invocation au sacré, dans notre civili
35 s autres cultures, mais ce sont les Européens qui lui ont donné son contenu concret et ont seuls démontré sa conscience. On
12 1960, Articles divers (1957-1962). Le nationalisme et l’Europe (mars 1960)
36 ique, il a pour résultante actuelle de s’opposer, lui aussi, à l’Occident, en retardant ou sabotant l’union de l’Europe, ma
37 entièrement après un laps de temps déterminé. Il lui faut donc prendre des mesures permettant d’atteindre bientôt sûrement
38 haque État en effet ne peut les utiliser que pour lui à l’intérieur et nullement pour en asservir d’autres et pour s’attrib
39 , il mobilise l’instinct patriotique et opère sur lui la première en date de toutes les nationalisations ; celle des commun
40 as les déterminations naturelles de la nation qui lui donnent son caractère, mais c’est son esprit national. » (On voit don
41 (On voit donc que nation et Patrie diffèrent pour lui comme esprit et nature.) Cet esprit national est « un individu dans l
42 le d’une Europe des nationalités, qu’il considère lui aussi comme une étape inévitable, quoique dangereuse de l’évolution h
43 fut, tout exige qu’elle reste la Hongrie. Enlevez- lui cette qualité, et elle n’est plus rien pour l’Europe, si peu que rien
44 aternité internationale sur le globe. Michelet, lui aussi, exalte « l’intime harmonie qui doit unir toutes les parties co
45 formule célèbre. Une nation ou une société, selon lui , ne conquiert que par sa culture le droit de jouer un rôle actif dans
46 e l’Europe les souverainetés nationales absolues, lui paraît beaucoup plus grave : Ceux qui tiennent simplement pour une t
47 la sainte journée ? Malheureuse Europe ! Pourquoi lui cacher ce qui l’attend ? Avant dix ans, elle sombrera dans la guerre
48 simiste de l’Europe des nationalismes. Et c’est à lui que 1914 donnera raison. Car 1914 sonne le glas non de l’Europe, cert
13 1960, Articles divers (1957-1962). Originalité de la culture européenne comparée aux autres cultures (juin 1960)
49 , Dieu est la Vérité. On ne peut pas tricher avec Lui , on ne peut pas tricher non plus avec la réalité du monde qu’il a cré
50 s hommes de notre continent, et l’on peut voir en lui le plus proche équivalent de l’invocation au sacré, dans notre civili
51 s autres cultures, mais ce sont les Européens qui lui ont donné son contenu concret et qui ont seuls démontré sa consistanc
14 1960, Articles divers (1957-1962). Allocution de Denis de Rougemont, président du Congrès pour la liberté de la culture, à la séance de clôture de la rencontre de Berlin (extraits) (juin-juillet 1960)
52 des fins qui dépassent la politique et qui seules lui donnent son vrai sens, son sens humain pour chaque personne. La polit
53 politique cette valeur absolue de fin en soi que lui donnent les totalitaires — tant qu’un jour il n’y a plus rien d’autre
15 1960, Articles divers (1957-1962). La liberté et le sens de la vie (8 juillet 1960)
54 des fins qui dépassent la politique et qui seules lui donnent son vrai sens, son sens humain, pour chaque personne. La poli
55 politique cette valeur absolue de fin en soi que lui donnent les totalitaires, tant qu’un jour il n’y a plus rien d’autre
16 1960, Articles divers (1957-1962). Originalité de la culture européenne comparée aux autres cultures (août 1960)
56 , Dieu est la Vérité. On ne peut pas tricher avec Lui , on ne peut pas tricher non plus avec la réalité du monde qu’il a cré
57 s hommes de notre continent, et l’on peut voir en lui le plus proche équivalent de l’invocation au sacré, dans notre civili
58 s autres cultures, mais ce sont les Européens qui lui ont donné son contenu concret et ont seuls démontré sa consistance. O
17 1960, Articles divers (1957-1962). Une fusée à trois étages : bref historique de la Fondation (octobre 1960)
59 our l’aider à faire face au défi tout nouveau que lui porte le Monde, — ce Monde du xxe siècle né de leurs propres œuvres 
60 Pour faciliter les débuts de la Fondation, le CEC lui avait offert de partager une partie de ses locaux et de son staff à G
61 ogramme, d’autre part de rassembler les fonds qui lui avaient été promis. Car elle ne disposait pas, comme les fondations a
18 1961, Articles divers (1957-1962). Tristan et Iseut à travers le temps (1961)
62 prends pas ce mot dans le sens noble et vague que lui donnent un peu trop facilement les poètes, ni dans le sens goethéen d
63 fameux coup de foudre romantique — a cru voir en lui la lueur, toujours fuyante mais en fuite vers la hauteur, où elle ent
64 amants ont perdu la vie, gagné l’amour. Le mari, lui , a partagé la vie d’Iseut. Il reste seul vivant, mais sans amour. Aux
65 , un amour qui s’adresse à la part immortelle que lui seul pourra deviner — ou susciter dans l’autre : la part de l’Ange.
66 , jeune femme d’une beauté resplendissante et qui lui dit : — Je suis toi-même ! Mais si l’homme sur la Terre a maltraité s
67 ction, qui est d’orienter notre vie affective, de lui offrir un modèle simple et pur, une grande image ordonnatrice de la p
68 pas à rappeler le souvenir d’un prédécesseur. Il lui fut donc loisible d’y indiquer d’intéressantes théories sur le roman
69 t différent, M. Denis de Rougemont, qui a traité, lui , du « mythe » de Tristan et Iseut dans plusieurs ouvrages. M. Robert
19 1961, Articles divers (1957-1962). Nos meilleurs esprits (1961)
70 . En revanche, les noms d’hommes importants qu’on lui donnera sont inconnus hors du canton. Ces trois points appelleraient
20 1961, Articles divers (1957-1962). Culture et technique (juillet 1961)
71 be sont faites par l’homme et ne feront rien sans lui . J’écrivais au lendemain d’Hiroshima : La bombe n’est pas dangereu
72 est horriblement dangereux, c’est l’homme. C’est lui qui a fait la bombe et se prépare à l’employer. Le contrôle de la bom
73 ts nous ramènent au contraire vers la culture, et lui donnent un sérieux nouveau, une importance économique croissante. Cep
21 1961, Articles divers (1957-1962). Le Temps de la louange (été 1961)
74 aimait pas les discussions métaphysiques ni qu’on lui demandât ce qu’il croyait. D’une thèse ou d’un point de vue qu’on le
75 théologie. » Et l’on sentait qu’il s’agissait en lui non pas d’une objection logique ou de doctrine, mais d’une allergie s
76 la chute assourdie de la strophe. Le monde humain lui apparaissait lourd et fluent, informe et grouillant comme le ventre t
77 doute la morale. Pourtant, nul n’était moins que lui tenté par le nihilisme ou simplement par la révolte. Car il croyait q
78 références secrètes à son système d’évaluations) lui permettaient de donner le change au premier venu. Il protégeait en lu
79 onner le change au premier venu. Il protégeait en lui le grand poète qu’il se sentait devenir dans « le temps saugrenu » de
22 1962, Articles divers (1957-1962). Calvin (1962)
80 ire, et la langue des idées en France, et Bossuet lui concède « la gloire d’avoir aussi bien écrit qu’homme de son siècle »
81 ton quelconque, — l’idée même d’être original ne lui a pas fait perdre une seconde. On ne joue pas avec les mots quand on
82 relâche à l’individu naturel par ce qui n’est pas lui , mais qui vient l’appeler et le réalise à jamais. Toutes les vertus
83 pensée directrice : à Dieu seul tout est dû et de Lui seul tout vient. La phrase est souvent longue, mais d’une démarche fe
84 par toute une élite européenne, assemblée devant lui , au pied de la chaire, et dont il connaît bien les circonstances conc
85 ccident. Je cherche en vain l’esprit qu’on puisse lui comparer par l’ampleur et par la durée d’une action de cet ordre dans
23 1962, Articles divers (1957-1962). La culture et l’union de l’Europe (avril 1962)
86 il est question d’intégration européenne et qu’on lui parle de culture, l’homme d’aujourd’hui, qu’il soit d’ailleurs indust
24 1962, Articles divers (1957-1962). La Ligue du Gothard : premier mouvement de résistance : Journal d’un témoin II (25 juin 1962)
87 e audience du Conseil fédéral. Ils ont mission de lui déclarer que s’il cède aux exigences des nazis, tout est prêt pour le
88 er) envoie à Gazette de Lausanne un article qui lui vaut d’être mis aux arrêts (“Qui ne sait se taire nuit à son pays”).
25 1962, Articles divers (1957-1962). Dans vingt ans une Europe neuve (novembre 1962)
89 » par les divertissements (au sens pascalien) que lui offre une production massive de spectacles de tous ordres, de magazin
90 s nombres, des standards et des modes favorise en lui une attitude de consommateur hédoniste. D’autre part, des possibilité
91 plus vastes de création et de réalisation de soi lui sont ouvertes. Il est donc probable que la différence s’accentue entr
26 1962, Articles divers (1957-1962). La commune, base essentielle de notre civilisation (novembre-décembre 1962)
92 d’une table de bistrot ou d’un étalage de marché lui permettraient de trouver quelques-uns des secrets (pour nous trop évi
93 qui est celle des plans à grande échelle, allait lui porter le coup de grâce. Bien au contraire. Le bon usage et la santé