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choses qui nous engagerait au sacrifice de notre
nationalité
. » Un autre député qualifiait de « chimère » l’idée d’une Union suiss
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tisme, en appelant lyriquement la formation des «
nationalités
» comme autant d’étapes nécessaires d’une dialectique de l’Esprit, s’
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es romantiques allemands : celle d’une Europe des
nationalités
, qu’il considère lui aussi comme une étape inévitable, quoique danger
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ur que la vie surgisse de la mort et pour qu’à la
nationalité
païenne succède la fraternité chrétienne. Passons sur des exclamatio
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dans le sens mazzinien d’une « Internationale des
nationalités
», et il loue Herder d’avoir considéré l’humanité « comme une grande
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icain ! Pauvres petits-fils ! Si pour Heine la «
nationalité
» représente la dernière défense des diversités européennes, pour les
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métropole d’un monde au sein duquel toutes les «
nationalités
» politiques et spirituelles, sauvegardant leur diversité, entreraien
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autre origine. La Pologne et la Hongrie sont des
nationalités
opprimées et qui ont perdu l’indépendance ; l’Allemagne et l’Italie s
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n, « les mouvements légitimes de croissance et de
nationalité
des peuples ». Cependant, elle n’entend pas : incendier le monde, ma
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frontières, a créé entre les esprits cette grande
nationalité
intellectuelle qui sera l’achèvement de la Révolution française et la
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’Europe… Lorsque cet idéal sera réalisé, alors la
nationalité
internationale des Suisses pourra se dissoudre dans la plus grande co
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». Grâce aux divisions morbides que la folie des
nationalités
a mises et met encore entre les peuples de l’Europe, grâce aux politi