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les termes symboliques, plus que géographiques, d’
Orient
et d’Occident. Contraster les contenus de ces termes sera l’objet des
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ule d’union, qui ne peut survivre à l’aube ! Si l’
Orient
et l’Occident doivent un jour converger au lieu de s’ignorer ou de se
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e servir, que par son dépassement réalisé. Mais l’
Orient
n’a pas eu de Renaissance. La durée même de son Moyen Âge, confronté
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agé par toutes les classes. L’Occidental retour d’
Orient
s’écrie : « Je n’ai vu que des foules, pas une personne ! » Et l’Orie
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és internes de l’opposition a) Symbolisme de l’
Orient
et de l’Occident 5. — L’Orient et l’Occident ne sont donc pas seuleme
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a) Symbolisme de l’Orient et de l’Occident 5. — L’
Orient
et l’Occident ne sont donc pas seulement des entités géographiques fa
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tal6. Le récit d’Avicenne est une initiation à l’
Orient
, monde des Formes de lumière, contrastant avec l’Occident du monde te
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vitation à entreprendre le voyage mystique vers l’
Orient
. Quel est ce cosmos symbolique ? À droite, l’Orient des Formes et du
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ient. Quel est ce cosmos symbolique ? À droite, l’
Orient
des Formes et du Soleil levant, au-delà duquel réside l’univers angél
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’un emprunt procuré d’un lieu lointain ». Entre l’
Orient
et l’Occident (c’est-à-dire au lieu de rencontre de la matière et de
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dans leurs noires forteresses, son départ vers l’
Orient
de l’illumination, de l’origine et de la délivrance. Et l’on retrouve
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uve ici les mêmes significations symboliques de l’
Orient
et de l’Occident que dans le récit d’Avicenne, auquel l’auteur rattac
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s symboliques que ces deux auteurs attribuent à l’
Orient
et à l’Occident. Ajoutons-y les qualificatifs que, des présocratiques
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tableau suivant, formé de quatorze antithèses :
Orient
: l’aurore, le matin, le haut, la droite, l’extrême raffinement, la l
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é dans l’interprétation, uniquement favorable à l’
Orient
, de nos deux termes symboliques ne peut manquer d’impressionner. On n
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ue ou d’anecdotique. Car si le soleil se lève à l’
Orient
pour les Grecs, il en va de même pour les Hindous, et ceux-ci ne figu
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e la psyché occidentale. Mais, du prestige de cet
Orient
qui n’est pas celui de l’atlas, l’Orient réel, qui va de la Perse au
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e de cet Orient qui n’est pas celui de l’atlas, l’
Orient
réel, qui va de la Perse au Japon bénéficie très largement dans nos e
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, métaphysiques et religieuses, l’opposition de l’
Orient
et de l’Occident revêt une valeur différente, encore que par sa forme
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dition. — Que l’Occident soit individualiste et l’
Orient
traditionaliste, il paraît difficile de le mettre en doute10 : tous l
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pas de personne sans un Dieu qui interpelle. Et l’
Orient
ne connaît rien de tel. Soit qu’on pense qu’il n’y a pas de Dieu — se
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as moins évidente dans les zones respectives de l’
Orient
et de l’Occident. Qui voudrait nier, par exemple, qu’il y ait en Occi
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de grands spirituels, ou de grands physiciens en
Orient
? Mais personne n’a l’idée de parler de l’Orient scientifique, ou de
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Orient ? Mais personne n’a l’idée de parler de l’
Orient
scientifique, ou de l’Occident mystique. Un Sankara parfois préfigure
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de nos institutions. Ils représentent le point d’
Orient
dans notre sphère. En revanche, l’Orient ne connaît pas d’Églises. La
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point d’Orient dans notre sphère. En revanche, l’
Orient
ne connaît pas d’Églises. La Bible et les Vedas n’ont vraiment rien d
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n obtient les réponses les plus révélatrices de l’
Orient
et de l’Occident, et rien n’illustre mieux la divergence réelle des r
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’Occident a fait les chambres à gaz, tandis que l’
Orient
professe un respect de la Vie qui va jusqu’au refus de détruire la ve
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xception, je demanderai à l’Inde de représenter l’
Orient
, l’Europe chrétienne figurant l’Occident. Il y a là de l’arbitraire,
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ans cette « circonscription intermédiaire entre l’
Orient
et l’Occident », que forment, au sens physique cette fois, l’Arabie e
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Leur Occident, c’est la Grèce d’Aristote, et leur
Orient
n’est pas l’Inde ou la Chine, mais celui de la mystique « illuminée »