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en effet, le Moyen Âge a représenté la période «
orientale
» de l’Occident. Le symbolisme y dominait dans tous les ordres ; les
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t le rationnel-individuel. Dans cette situation «
orientale
», la tendance individualiste ne pouvait trouver d’exutoire que dans
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n’ai vu que des foules, pas une personne ! » Et l’
Oriental
qui circule dans nos villes songe qu’il n’y voit qu’agitation désordo
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s ce qui nie la créature. Foi et Connaissance. L’
Oriental
, tournant le dos au « monde » décide d’atteindre le salut par tout so
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ive dans l’ombre de la foi. Le danger que court l’
Oriental
, c’est l’ex-carnation trop facile. (On perd en chemin le monde créé,
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du cosmos, et peut-être demain de la vie, pense l’
Oriental
, n’est-ce pas régner sur la Maya ? Et chacun sera tenté de tenir pour
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nant la vraie définition de l’attitude religieuse
orientale
. Car il est bien certain que l’identité qu’elle pose évacue l’existen
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e l’Européen, selon Jünger, devant la cruauté des
Orientaux
? Nous ne sommes pas moins cruels, mais nous le sommes autrement. Car
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ntraire, notre foi nous condamne. La cruauté de l’
Oriental
est fatidique, et par suite sans mesure, sans péché, sans contradicti