1
curieux que la pensée occidentale, découvrant le
péril
avec cent ans de retard, ait porté sa colère contre le remède… L’auto
2
us. Einstein n’a pas cessé de protester contre le
péril
atomique, ni d’afficher un pacifisme désarmant. Pourtant, un soir de
3
Devant le recul, ou la métamorphose prévisible du
péril
rouge, déguisé par les Russes en coexistence pacifique — nom qui aura
4
ait frémir Lénine ! — on reparle aujourd’hui d’un
péril
jaune, en attendant le péril noir. Je n’y crois guère. Notre éclipse
5
rle aujourd’hui d’un péril jaune, en attendant le
péril
noir. Je n’y crois guère. Notre éclipse n’est rien que notre aveuglem
6
vocation. Aux yeux du monde, il n’y a qu’un seul
péril
sérieux : le péril blanc ! La civilisation européenne, devenue mondia
7
du monde, il n’y a qu’un seul péril sérieux : le
péril
blanc ! La civilisation européenne, devenue mondiale, n’est menacée e
8
de sa vitalité créatrice, c’est en Europe, que ce
péril
doit être conjuré. Car ce qui nous menace de l’extérieur c’est aussi
9
n chez nous que Burckhardt en avait pressenti les
périls
. Mais nous n’y avons pas succombé, nous l’avons refusée sous sa forme
10
suisse n’a pas encore compris toute l’ampleur du
péril
, c’est bien le tout de notre vie suisse et non pas tel parti plutôt q
11
ge aux États-Unis. Pour la Suisse, cet été-là, le
péril
militaire s’éloignait. Le Gothard était devenu plus qu’un symbole. Ce