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e corps et la matière, l’activité désordonnée, la
passion
, la dégradation, la connaissance égarée, et obscurcie par les liens m
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de « s’enfoncer dans la matière », acceptant les
passions
et les corps à tous risques pour l’âme et l’esprit, en a tiré le prin
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lise où l’on chante des chœurs. Messes de Mozart,
Passions
de Bach : je ne sais rien de plus européen, ni de plus véritablement
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e plaisir, parce qu’ils y reconnaîtront les mêmes
passions
, les mêmes souffrances, les mêmes espoirs et les mêmes doutes, et mal
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n’attaquais rien de ce qu’il défend avec tant de
passion
et de juste colère. Je suis très loin de mépriser l’Histoire ; je dis
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es campagnes de Napoléon venaient de susciter les
passions
nationales, était celui du renforcement de leur unité et de la créati
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a guerre de Sécession américaine) fut suivie avec
passion
par l’opinion européenne, et apporta par son issue un encouragement e
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cée par le Genevois Eynard — et trouva dans cette
passion
un idéal commun, associant toutes les classes et toutes les régions.
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fane. Or, ce même mot de liberté n’éveille aucune
passion
fondamentale chez les peuplades africaines ou chez les fonctionnaires
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n, chez certains indigènes de la Papouasie. Cette
passion
qui enfièvre et qui ruine l’Europe depuis près d’un siècle et demi, e
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t que nous refusons de prendre au tragique, cette
passion
, quand elle atteint l’Asie, ou le monde arabe, ou l’Afrique, dresse c
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ts du progrès sont l’inquiétude philosophique, la
passion
de défier le destin, le refus des choses comme elles vont, inquiétude
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le refus des choses comme elles vont, inquiétude,
passion
et refus sans quoi la science et la technique, et les inventions qui
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e de l’Esprit, s’est trouvé déchaîner en fait des
passions
que l’esprit ne pouvait contrôler, mais que seuls les États surent ex
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mouvement Jeune Europe, qui voulait utiliser les
passions
nationales au service de l’idée fédéraliste, voit l’inverse se réalis
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fane. Or, ce même mot de liberté n’éveille aucune
passion
fondamentale, n’a guère de sens chez les peuplades africaines ou chez
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e plus insidieusement la dignité d’un homme et sa
passion
de lutter pour la liberté. Chaque fois qu’un homme ou une femme en vi
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e plus insidieusement la dignité d’un homme et sa
passion
de lutter pour la liberté. Chaque fois qu’un homme ou une femme en vi
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la légende de Tristan, c’est l’étymologie de nos
passions
que ces savants ont retrouvée. Selon Littré : Les étymologies serven
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’âme est en propre le domaine des émotions et des
passions
. L’émotion est la preuve de l’âme, tout comme la sensation est la pre
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corps, et la pensée, la preuve de l’intellect. La
passion
, c’est une impulsion qui outrepasse les lois et routines de l’instinc
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licité majestueuse, c’est l’intensité de l’amour,
passion
de l’âme ouverte sur l’esprit, libérée des corps dont elle vient, et
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ité toujours irréductible à l’image idéale que la
passion
s’en fait. Cette image, étant idéale, doit demeurer toujours fuyante,
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stan, n’est pas Iseut, et n’est pas non plus leur
passion
, qui triomphe au contraire de tout. La vraie victime, c’est le roi Ma
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orciser la société future, évacuant les dernières
passions
? Une analyse sociologique de la dégradation du mythe, au cours des s
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le-t-il, irréversible, des obstacles opposés à la
passion
. Or on sait que la passion vit d’obstacles, naturels ou sacrés, coutu
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obstacles opposés à la passion. Or on sait que la
passion
vit d’obstacles, naturels ou sacrés, coutumiers ou légaux ; qu’elle s
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tif du héros —, il n’y aurait pas de roman, ni de
passion
mortelle, il n’y aurait donc pas eu de mythe. On ne saurait imaginer
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Marc s’inclinant devant les « droits divins de la
passion
» qu’inventera bien plus tard le romantisme, puis acceptant le divorc
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plus un lien sacré, adversaire à la taille de la
passion
; et que, loin de provoquer celle-ci par ses refus intransigeants, il
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ythe en même temps que ses propres fondements. La
passion
se fait rare de nos jours, s’il faut en croire nos romanciers. Ils sa
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ers tabous viennent à céder, c’en sera fait de la
passion
. Que deviendront nos romanciers ? Il leur reste le réalisme, le regar
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es drames du spirituel. Selon les sociologues, la
passion
doit mourir. Je vous dis que je n’en crois rien. Car s’il est vrai qu
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que je n’en crois rien. Car s’il est vrai que la
passion
se nourrit d’obstacles choisis, et que notre culture tend à les suppr
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acle suprême, celui-là justement dont triomphe la
passion
de Tristan et d’Iseut : et c’est la mort. J’ai laissé jusqu’ici dans
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e à notre amour d’un être, à l’Amour même ? Si la
passion
vit de séparations, il est bien clair que la séparation la plus irrém
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i, se récusent et se taisent. Or c’est ici que la
passion
mythique va se dresser dans sa pleine stature. En buvant le breuvage
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s l’obstacle dernier à notre amour, provoquant la
passion
créatrice, ce ne serait plus la mort, ce serait dès ici-bas, l’altéri
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imple et pur, une grande image ordonnatrice de la
passion
. En restituant à notre temps ce modèle de l’amour-passion, dans sa gr
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soit-elle, qui ne puisse être mise au service des
passions
meurtrières de l’homme : le couteau de cuisine a sûrement fait plus d
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es servir, mais d’autres hommes conduits par leur
passion
de produire sans tenir compte du facteur humain et de la dignité de l
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Ici-bas régnaient l’à-peu-près, l’injustice, les
passions
cannibales, la bêtise vaniteuse, les calculs dérisoires. Tous les pro
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e était sous la IIIe République, par exemple. Ses
passions
sont transposées à l’échelle européenne et à l’échelle mondiale. Le m