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La fin du
pessimisme
(juin 1957)f Le fameux sens de l’histoire, argument numéro 1 de l
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pas lui qui ouvrit, en 1919, le grand courant du
pessimisme
européen, par cette lettre fameuse qui nous rappelle d’abord que notr
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ines, et qui conçoit, avec cent ans de retard, un
pessimisme
fataliste et résigné. Dans ce décalage séculaire entre la conscience
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des portes. f. Rougemont Denis de, « La fin du
pessimisme
», Réalités, Paris, juin 1957, p. 27-29.
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à saisir ses chances de grandeur, à guérir de son
pessimisme
et de ses crampes nationalistes… Puisse cet ouvrage contribuer à rani
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se en quelques mots une assez longue tradition de
pessimisme
européen. Dès 1791, le philosophe français Volney, méditant sur la mo
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connaissent bien par ses articles sur “La fin du
pessimisme
” en juin 1957 et “La nature profonde de l’Europe” en juin 1959) est l
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inte qui fut mise à la mode par Bergson, et de ce
pessimisme
général, que l’invention de la bombe H risque de transformer en paniq
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anique planétaire ? Si je ne partage nullement ce
pessimisme
, c’est que les motifs de craindre la technique me paraissent déjà dép