1
de variation individuelles ; l’au-delà était tenu
pour
plus réel que l’ici-bas, dont il convenait par suite de s’évader, plu
2
nce, l’angle de divergence s’agrandit rapidement,
pour
atteindre à peu près 180° aux débuts de notre siècle technique. Alors
3
es centaines de vieux châteaux (symboles de l’âme
pour
la mystique) témoignent d’un sacré dont l’âge fait le prix, mais que
4
oute trace de religion primitive et de vénération
pour
les choses, les plantes, les animaux ou le surnaturel. Mais un confor
5
ctions maîtresses de sa Quête inlassable du Réel.
Pour
passer du sens géographique et historique de nos deux termes à leur s
6
’anecdotique. Car si le soleil se lève à l’Orient
pour
les Grecs, il en va de même pour les Hindous, et ceux-ci ne figurent
7
lève à l’Orient pour les Grecs, il en va de même
pour
les Hindous, et ceux-ci ne figurent pas pour autant l’Occident de la
8
même pour les Hindous, et ceux-ci ne figurent pas
pour
autant l’Occident de la Chine ou de la Malaisie, ni le Japon l’Occide
9
cceptant les passions et les corps à tous risques
pour
l’âme et l’esprit, en a tiré le principe d’une possible grandeur et d
10
s d’un roi de ce monde quitte son palais princier
pour
aller dans la solitude la plus dénuée, et là découvre que la voie du
11
t de refuser le monde, le corps et la souffrance,
pour
s’élever vers le Rien transcendant. Les deux mouvements — descente et
12
nce et la maîtrise de ses structures.) Le danger,
pour
l’Occidental, c’est l’incarnation trop complète. (On se perd soi-même
13
s.) Vérifier la Voie : deux formes d’expérience.
Pour
l’Hindou, il s’agit d’arriver à la connaissance du divin non par le «
14
s le yoga atteindre la libération. » (Yoga-anka.)
Pour
l’Occidental au contraire, il s’agit de connaître Dieu non pas en éca
15
hez les très rares qui disent y être parvenus, et
pour
les autres un solipsisme exténuant ?… Maîtriser les secrets du cosmos
16
égner sur la Maya ? Et chacun sera tenté de tenir
pour
illusoires les « preuves » dont l’autre se prévaut, puisqu’elles s’ap
17
ppliquent à une « réalité » qu’on tient elle-même
pour
illusion. Et il semble à chacun que les explications les plus sincère
18
Inde. « Trop de monde partout ! Trois domestiques
pour
ma simple chambre d’hôtel. Sept ou huit hommes, dont un travaille, da
19
happe au corps magique, s’isole enfin, mais c’est
pour
mieux se perdre en son accomplissement, puisque le moi est voie, et q
20
este et s’actualise là où la différence est tenue
pour
essentielle, car en elle seule se fonde la personne véritable, qui as
21
es), tandis qu’il ne manque pas d’écoles hindoues
pour
affirmer la réalité du Moi, l’action de la Grâce, voire un Dieu perso
22
u jeu de m’opposer des textes apparemment ruineux
pour
ma thèse des deux Voies. À quelle école mystique de l’hindouisme appa
23
yaume qui, en échange de tout ce qu’il avait fait
pour
Xerxès et son armée, pour l’équipement de la campagne contre les Grec
24
out ce qu’il avait fait pour Xerxès et son armée,
pour
l’équipement de la campagne contre les Grecs, demande au roi cette fa
25
ras, et deux des gardes se jetèrent dans le vide,
pour
s’écraser sur le sol rocheux. Puis il demanda au comte s’il devait d’
26
uteurs occidentaux n’est pas moins significative,
pour
notre objet présent que les histoires qu’ils rapportent. Tous les deu
27
de la personne, ou simplement de l’individualité.
Pour
tous les deux, la liberté de l’homme a pour condition la personne. On
28
lité. Pour tous les deux, la liberté de l’homme a
pour
condition la personne. On dira que l’Occident a fait les chambres à g
29
, si le moi libre et unique est une réalité tenue
pour
inviolable, rien ne peut justifier notre délire guerrier. Je ne juge
30
. Et mon propos n’est pas de les mettre en relief
pour
inciter le lecteur à des comparaisons tournant à l’avantage de l’un o
31
C’est de l’hindouisme qu’est issu le bouddhisme,
pour
recouvrir ensuite le Tibet et la Chine, la Malaisie, la Birmanie, et
32
n. C’est du catholicisme qu’est issue la Réforme,
pour
essaimer ensuite en Amérique du Nord. À la confrontation de l’Europe
33
igner de l’Europe dans n’importe quelle direction
pour
sentir la réalité de notre unité de culture. Aux USA déjà, en URSS sa
34
vateur des cultures, mais c’est un dernier refuge
pour
les nationalistes. Or il se trouve que l’argument, précisément, n’est
35
is, Insulaires et Continentaux, Suédois et Grecs (
pour
ne parler que de géographie, d’histoire récente et de modes de vie, m
36
ame qui vient. Au vrai, tout cela n’a de sens que
pour
les professeurs. Ceux-ci doivent circonscrire exactement l’objet d’un
37
isse, c’était la France ; réformez vos catégories
pour
les faire correspondre au réel, car il s’agit maintenant de sauver ce
38
é ? Une cantate peu connue de Beethoven, composée
pour
le congrès de Vienne, s’intitulait pourtant L’Europe est née ! Montes
39
s terres dont ils décrivaient les côtes16 ». Mais
pour
voir les vocables Europe et européen entrer dans le vocabulaire coura
40
quand elle est née ? Et combien d’arbres il faut
pour
former une forêt ? J’ai mes racines, voilà qui est vrai, le reste est
41
son, la Justice, le Droit, et Romain Rolland, que
pour
triompher d’un épouvantail auquel il accroche mon nom. Je n’attaquais
42
oin de mépriser l’Histoire ; je dis seulement que
pour
l’Histoire l’Europe existe, dans la mesure exacte où M. Berl lui-même
43
e suffit pas d’ignorer quand une personne est née
pour
avoir la certitude qu’elle vit. Filibusterie à part, je prétends rest
44
en a une de Pierre Dominique, qui espère en elle
pour
répondre du tac au tac à Khrouchtchev et même à Dulles, et veut qu’el
45
nt. Tels les philanthropes de Octave Mirbeau qui,
pour
défendre leur “œuvre” accablaient et exploitaient ceux qu’elle devait
46
aules et de répondre : “Tout cela n’a de sens que
pour
les professeurs.” Le mensonge n’est pas mon fort, fût-ce pour “favori
47
fesseurs.” Le mensonge n’est pas mon fort, fût-ce
pour
“favoriser l’union”. Je m’en excuse. »
48
it à citer Bergson, réclamant un supplément d’âme
pour
ce corps subitement agrandi, le monde technique. Deux guerres mondial
49
non moins que les âmes, mettons que ce fut assez
pour
justifier le scepticisme amer de nos élites à l’égard de l’idée de pr
50
phrase est plus subversive que tout ce qui passe
pour
tel dans les cafés, et sa foi prend l’allure d’un défi. On pourrait m
51
our en force de réalités religieuses qu’il tenait
pour
autant d’illusions ; que Marx se soit trompé dans toutes ses prévisio
52
t le « mouvement de l’histoire » un mauvais alibi
pour
nos démissions personnelles. Le droit d’opposition redevient créateur
53
avenir historique, à tenir cette logique démente
pour
l’annonce d’une fatalité. A-t-il vraiment suffi d’un « dégel » tempor
54
ne révolte larvée de la jeunesse russe elle-même,
pour
briser le cours de cette fatalité et pour renverser nos destins ? Le
55
e-même, pour briser le cours de cette fatalité et
pour
renverser nos destins ? Le traumatisme provoqué par la brève tragédie
56
tal » et « l’exploitation du travailleur », avait
pour
agent historique le capitalisme ; l’autre définie par la remise au tr
57
as l’URSS n’est pas non plus l’Europe… On devine,
pour
quelles raisons. Mais que valent-elles ? Deuxième illusion fataliste
58
Aucun ne peut faire la guerre sans lever la main
pour
demander la permission — qu’on lui refuse. Aucun ne peut garder seul
59
inconnues. Il fait trop chaud, il fait trop froid
pour
la saison, les accidents bizarres et les fous se multiplient, les avi
60
aver. Que de mal, au contraire, dans ma campagne,
pour
obtenir le téléphone ! Vous me parlez de l’esclavage du téléphone ? M
61
en qu’on ne leur ait prescrit. Qu’ils travaillent
pour
nous, c’est tant mieux. Mais si vous me dites qu’ils vont penser pour
62
t mieux. Mais si vous me dites qu’ils vont penser
pour
vous, c’est que vous l’aurez bien mérité. L’Apprenti sorcier de la lé
63
, c’est un outil, que l’homme a conçu, justement,
pour
exécuter à sa place des travaux monotones, épuisants ou dangereux. On
64
largement, et tous les problèmes qui en dépendent
pour
l’éducation des enfants, des adultes, et des techniciens. C’est le pr
65
la fatalité des tyrannies prochaines, de laisser
pour
un temps ces sujets affligeants, leur ayant accordé assez de complais
66
onsidérer la nouveauté de l’époque : bel exercice
pour
une pensée régulatrice, que d’en maîtriser les vertiges ! Je propose
67
ire, et d’autres vont parler. Je n’étais pas venu
pour
conclure, mais pour ouvrir des portes. f. Rougemont Denis de, « La
68
t parler. Je n’étais pas venu pour conclure, mais
pour
ouvrir des portes. f. Rougemont Denis de, « La fin du pessimisme »
69
nt a remporté lundi le prix Ève-Delacroix décerné
pour
la deuxième fois par un jury étrange, composé à la fois de fonctionna
70
héâtre (Mary Morgan). Tout ce monde s’est entendu
pour
trouver dans l’œuvre de Denis de Rougemont un livre qui « exalte le p
71
jours, au dernier moment, quelqu’un qui se levait
pour
déclarer : Mais ce n’est pas possible ? Rougemont ? Un Suisse ? Un ét
72
losophe s’est, depuis dix ans, consacré à militer
pour
l’idée de faire l’Europe comme a été faite l’Amérique. Il suffit, dit
73
ue. Il suffit, dit-il, de se trouver en Amérique,
pour
savoir que l’Europe existe, ne serait-ce que dans l’esprit des Améric
74
Belgique, la Hollande, la Scandinavie, la Suisse,
pour
eux, c’est tout un. Et quand on me demande où commence et où finit l’
75
moyens. À condition que cette fin soit juste et,
pour
s’opposer à Nietzsche, en considérant que, par exemple, la puissance
76
stion de feux rouges et de feux verts, de contrat
pour
la commodité générale. Une morale personnaliste en quelque sorte et l
77
uts de Rougemont qui milita avec Emmanuel Mounier
pour
fonder une nouvelle philosophie de la personne humaine. Je m’attendai
78
eur réduit à peu de chose toute tentative verbale
pour
exprimer ce que l’homme européen a conçu de plus pur, de plus fort et
79
car la musique est le sublime de l’Occident, mais
pour
l’oreille d’un Oriental, c’est un bruit vague, une espèce de rumeur i
80
sures et leur sens. La machine passe généralement
pour
le produit le plus typique de l’Occident. D’où provient-elle ? De la
81
ettes et radicales se conçoivent : ou bien garder
pour
nous ce qui ne peut que troubler et déséquilibrer les autres, ou bien
82
e vit pas longtemps sans pain. Ainsi de l’Europe.
Pour
unir les 332 millions d’habitants qu’elle compte à l’ouest du rideau
83
en groupe, car ces problèmes sont trop complexes
pour
le plus génial des chercheurs, s’il reste seul. Mais qui le fait ? Le
84
d’économistes, à la fois réputés et indépendants,
pour
leur poser une question populaire et d’une simplicité presque choquan
85
ègle du jeu. Nous ne demandions pas comment faire
pour
obtenir l’union économique, mais supposant le problème résolu, nous d
86
bien des cas, assurés. Étrange Europe, qui a tout
pour
elle si elle s’unit mais qui a tant de peine à s’accepter, à saisir s
87
ure européenne et personne ne l’a jamais demandé,
pour
la simple raison qu’une culture ne se crée pas comme une institution,
88
le suivant : étant donné qu’il faut unir l’Europe
pour
les motifs que nous indique clairement la conjoncture mondiale du xxe
89
physiques et morales que son génie seul a créées
pour
le meilleur et pour le pire ; et que cette culture est commune à tous
90
s que son génie seul a créées pour le meilleur et
pour
le pire ; et que cette culture est commune à tous les peuples de l’Eu
91
ujours perdant sur l’homme, mais par l’esprit, et
pour
parler plus sobrement, par ces quelques actions précises : 1° Réduire
92
et de « l’éternité » de nos États-nations (formés
pour
la plupart depuis moins de cent ans…) 2° Informer les élites et les m
93
e s’unit. 3° Créer des instruments de coopération
pour
les différentes branches de la culture, sans tenir compte des frontiè
94
0. On en compte aujourd’hui plus d’une vingtaine,
pour
la plupart liés à des universités, ou de rang universitaire. En 1948,
95
res. Cet effort est immense. Est-il trop dispersé
pour
porter plein effet ? Est-il suffisamment soutenu par les pouvoirs pub
96
tenu par les pouvoirs publics et le mécénat privé
pour
répondre aux défis du temps ? Est-il coordonné à la mesure des besoin
97
J’essaierai donc de le décrire, très brièvement,
pour
illustrer les considérations, un peu théoriques, qui précèdent. La mi
98
ontières intérieures l’autre sur les conséquences
pour
la culture, l’éducation et les loisirs de la nouvelle révolution tech
99
Institut technologique de formation européenne,
pour
les ingénieurs ; convocation d’une Conférence « Afrique du Nord-Europ
100
onomique ou idéologique, l’Europe reste sans voix
pour
définir ses intérêts vitaux et affirmer sa vocation dans le monde act
101
ses nations « souveraines » loin de s’additionner
pour
constituer une politique commune, se contredisent souvent et ne conve
102
poussent dans le même sens. Rien de plus efficace
pour
unir nos élites que la confrontation de leurs diversités avec d’autre
103
sa Vienne natale en sursis — elle n’en aura plus
pour
longtemps — et le pacifisme d’Einstein se voit soumis à l’examen anal
104
celle d’un gouvernement mondial. J’y reviendrai.
Pour
le reste, son diagnostic joue sur des images d’Épinal. La « classe ré
105
à cette même conclusion, mais sont d’accord aussi
pour
redouter que la force suffisante manque au législateur. Comment contr
106
du genre humain ? Devrons-nous aller dans la Lune
pour
en éprouver le saisissement, ou plus loin, dans le noir absolu des es
107
nt, qu’il a fallu quelque six siècles à la Suisse
pour
devenir, par une évolution, l’État fédéral qu’elle est aujourd’hui. E
108
sion singulière de ce pays. En effet, ce fut bien
pour
assurer la garde du col au nom de l’Empire, contre les entreprises de
109
ne représentait en vérité qu’une faible garantie
pour
l’indépendance des cantons, en un siècle qui allait voir surgir deux
110
ieds, 60 espèces d’armes, 87 mesures de grain, 81
pour
les liquides et 50 poids différents. » Le régime monétaire n’était pa
111
ons que l’on invoque aujourd’hui au plan européen
pour
ne pas corriger des erreurs analogues. Les cantons se montraient inca
112
bligation de décharger chaque fois la marchandise
pour
la peser ». Le trafic étranger évitait donc la Suisse. Bien plus, un
113
n très vieil artisanat : les États faisaient tout
pour
l’étouffer, sous prétexte de défendre leurs privilèges douaniers et l
114
tats souverains, l’unanimité pratiquement requise
pour
les grandes décisions n’était jamais atteinte. (Les députés votaient
115
ontingents militaires levés et entretenus, chacun
pour
son compte, par les États souverains ? (Elle avait bien en propre une
116
trouvent dans une situation fausse. Ils doivent,
pour
ainsi dire, servir deux maîtres, être tour à tour les hommes de la Co
117
issances voisines se tenaient prêtes à intervenir
pour
empêcher toute modification de régime favorable au libéralisme. Seul,
118
ue leur laissaient, malgré elles, les Puissances,
pour
accomplir en quelques mois la transformation de leur séculaire Ligue
119
te et comprenant un délégué par canton, se réunit
pour
la première fois le 17 février 1848. La majorité des commissaires éta
120
s débats se tiendraient à huis clos, ceci surtout
pour
accélérer les travaux, éviter les discours démagogiques et les compte
121
4 septembre, la Diète se réunit une dernière fois
pour
prendre connaissance des résultats : 15 cantons et demi contre 6 et d
122
Enfin et surtout, le problème théoriquement tenu
pour
« insoluble » de l’abolition des souverainetés nationales se trouve r
123
qu’il fallait trois jours à un député des Grisons
pour
se rendre à Berne, tandis qu’il ne faut qu’une matinée à un délégué g
124
ut qu’une matinée à un délégué grec ou scandinave
pour
se rendre à Paris ou à Bruxelles ? L’Europe actuelle est pratiquement
125
e est le seul mouvement qui ait survécu au combat
pour
l’idée démocratique et communale au Moyen Âge ; elle représente le ré
126
oulaient une vraie fédération, mais ils passaient
pour
des centralistes unitaires. Leurs ennemis, catholiques et conservateu
127
es années 1820-1930. Toute la Suisse se passionna
pour
la liberté grecque — fortement financée par le Genevois Eynard — et t
128
ant le droit de vote, 55 % à peine se dérangèrent
pour
accepter ou rejeter la Constitution ! 26. Ernest Gagliardi, Histoire
129
ège à l’espace et au temps de l’humanité totale ?
Pour
ce qui est venu de l’Europe, on renonce à l’énumérer ; c’est « tout o
130
rre sont mises en communication, bon gré mal gré,
pour
la première fois dans l’Histoire. S’il est vrai que le monde, irréduc
131
d’autres n’en ont le même besoin vital. Écartons
pour
longtemps l’Afrique noire, le Sud-Est asiatique et les nations arabes
132
les satellites. Seuls les États-Unis se proposent
pour
la relève, avec les moyens que l’on sait ; mais ils n’y sont pas vita
133
rès d’étudiants internationaux : « Nous détestons
pour
telle raison précise les Anglais, les Français, les Portugais, mais e
134
puis ce congrès, qui marqua le départ de l’action
pour
l’Europe. Malgré l’humiliant démenti que lui infligea l’affaire de Su
135
si tout sert nos souverainetés, tout leur est bon
pour
croire qu’elles existent encore, puisqu’elles gardent au moins le pou
136
eté ou leurs nuances précises, non si on les mêle
pour
simplifier, ce qui ne donne que le brun des uniformes. Prenez, le cor
137
pective ouverte et dynamique, celle d’une méthode
pour
fomenter de l’universel, non d’une nation reculant un peu ses bornes,
138
urnaux parlèrent à peine (Staline avait autorisé,
pour
ce jour-là précisément, la publication d’une interview « sensationnel
139
s qu’elle assume, qu’elle fomente à plaisir comme
pour
mieux s’éprouver et se mettre elle-même au défi de les intégrer, ses
140
loppées par le Musée et le Laboratoire européens,
pour
être diffusées de nos jours sur toute la terre ? Il s’en faut de beau
141
es droits de l’Homme, qui définissent aujourd’hui
pour
Bandung, à peine moins que pour les peuples de l’OTAN, la dignité de
142
ssent aujourd’hui pour Bandung, à peine moins que
pour
les peuples de l’OTAN, la dignité de la personne humaine et les fonde
143
tiée par l’Europe au nom de sa religion et rendue
pour
la première fois possible par sa technique. La Chine ? L’Afrique ? El
144
es que beaucoup d’entre nous, chrétiens ou athées
pour
qui le doute est une forme essentielle du culte que l’homme sincère r
145
le de ces mondes avait aussi peu de signification
pour
nous que leur existence même. Mais France, Angleterre, Russie… ce ser
146
aussi pourrait périr, va donc probablement périr.
Pour
émouvante qu’elle soit, elle exprime, à mon avis, l’une des erreurs l
147
s civilisations, citait à peu près les mêmes noms
pour
illustrer le même argument que Valéry : Que sont devenues tant de br
148
e Valéry. Enfin Toynbee, dans un effort admirable
pour
embrasser l’ensemble des conditions du monde humain, croit pouvoir ét
149
it depuis cent ans les motifs de craindre le pire
pour
notre civilisation. Or voici que leurs prédictions semblent confirmée
150
es et morales que matérielles… N’est-ce pas assez
pour
justifier les prophètes du désastre européen ? Que faudrait-il de plu
151
de croissance, grandeur et décadence soit la même
pour
toutes les civilisations et surtout, dans tous les temps. Les prophèt
152
de l’Empire au moins. Cet exemple est-il valable
pour
nous ? La civilisation européenne est-elle une civilisation comme les
153
taires sur Nietzsche, le philosophe Karl Jaspers.
Pour
le chrétien, Dieu est la Vérité. On ne peut pas tricher avec lui, on
154
es de notre culture : ce sens de la vérité, qui a
pour
corollaire le sens critique, et qui a permis le développement des sci
155
de l’objectivité, et professent un dédain notoire
pour
la simple véracité. Leurs cultures leur proposent de tout autres crit
156
iel. De ce destin, il se croit ou se veut maître,
pour
une part tout au moins, grande ou infime, — cela se discute depuis qu
157
de l’individu que l’observation des rites sacrés.
Pour
le reste, l’homme n’est pas responsable. Le Karma, la magie, les sorc
158
le genre de vie que ces cultures permettent, soit
pour
modifier cette relation, dans le cas de l’Orient, soit pour en prendr
159
ier cette relation, dans le cas de l’Orient, soit
pour
en prendre mieux conscience, dans notre cas. Le troisième caractère o
160
ort, et à l’inverse, on ne saurait tenir un homme
pour
responsable de ses actes que dans la seule mesure où ces actes sont f
161
complexe que le sont nos origines. Car la liberté
pour
le Grec, c’est la critique frondeuse, le risque individuel ; pour le
162
est la critique frondeuse, le risque individuel ;
pour
le chrétien, c’est un état de grâce, une disposition intérieure ; pou
163
st un état de grâce, une disposition intérieure ;
pour
le Germain, symboliquement, c’est d’être armé ; pour le Romain, c’est
164
r le Germain, symboliquement, c’est d’être armé ;
pour
le Romain, c’est de jouir des droits du citoyen à part entière, et to
165
ie, et il n’est pas d’idée plus exaltante en fait
pour
les Européens de toute nation et de toute classe, de toute croyance e
166
Chine. Ou bien, s’il prend soudain un sens précis
pour
les meneurs nationalistes de ces peuples, c’est un sens emprunté à l’
167
ans et de pièces de théâtre, arsenal de citations
pour
les hommes politiques et finalement : superstition moderne du « sens
168
analytique, autres inventions de l’Europe. Enfin,
pour
emmagasiner tous les trésors ainsi ramenés du fond des temps et de l’
169
utre existât. L’agence Cook suffirait aujourd’hui
pour
les mettre à l’abri de ce genre d’illusion. Nous les Européens du xxe
170
’est trouvé la seule assez complexe et multiforme
pour
pouvoir sinon satisfaire, du moins séduire tous les peuples du monde.
171
e et du delta du Nil. Il y avait un mot différent
pour
désigner les habitants des terres voisines, à mi-chemin entre l’anima
172
isines, à mi-chemin entre l’animal et l’Égyptien.
Pour
les Grecs et les Chinois également, il existait deux espèces différen
173
loppées par le Musée et le Laboratoire européens,
pour
être diffusées de nos jours sur toute la Terre ? II s’en faut de beau
174
es droits de l’Homme, qui définissent aujourd’hui
pour
tous les peuples de Bandung, à peine moins que pour les peuples de l’
175
ur tous les peuples de Bandung, à peine moins que
pour
les peuples de l’OTAN, la dignité de la personne humaine et les fonde
176
devenu protestant, et qui écrivait en Angleterre
pour
le New York Herald Tribune ! Le marxisme est né en Europe et de l’Eur
177
a renouvelé l’entreprise de Pierre le Grand et a
pour
la seconde fois européanisé la Russie. Et c’est l’URSS maintenant qui
178
ux que la bêtise humaine en général, s’il n’avait
pour
effet de détendre les ressorts créateurs du progrès dont il est trop
179
s. Ces maladies de l’Europe sont plus dangereuses
pour
le reste du genre humain que pour l’Europe elle-même, où elles sont n
180
lus dangereuses pour le reste du genre humain que
pour
l’Europe elle-même, où elles sont nées. Car l’Europe, à travers des c
181
liminé, et je crois qu’elle s’en trouve immunisée
pour
très longtemps contre la tentation totalitaire, qui est l’essence du
182
trompettes sonnèrent et des sifflets retentirent
pour
le rassemblement de la population de la commune Spoutnik. Un quart d’
183
a condition même de notre action dans le monde et
pour
le monde. Il nous faut l’Europe parce qu’il faut faire le monde. Et p
184
a vérité de l’Esprit en est une autre. Il s’agit,
pour
le christianisme, non de gagner le monde mais de sauver son âme. Si t
185
chrétien doit vouloir l’union des Églises, c’est
pour
des motifs spirituels commandés par la substance même du christianism
186
et de la Vérité qui ne saurait être qu’une. C’est
pour
cela, et non point en vertu d’une conjoncture mondiale actuelle ou pr
187
ent, et que les fidèles ignorent. Que faudrait-il
pour
rapprocher tous ces fidèles, qui ramèneraient ensuite leurs guides à
188
es conditionnés, finalement force politique, il a
pour
résultante actuelle de s’opposer, lui aussi, à l’Occident, en retarda
189
paraissent comme les survivances d’une autre ère.
Pour
comprendre la vraie nature du phénomène c’est dans le mouvement de sa
190
et ses ennemis sont ceux de la paix universelle ;
pour
leur imposer notre bien, toute guerre est sainte, et de plus elle est
191
qui n’attendent plus que cette heureuse diversion
pour
attaquer et renverser leurs tyrans… C’est à cette guerre sainte qu’An
192
islateur de la France oublie un instant l’univers
pour
ne s’occuper que de son pays ; je veux cette espèce d’égoïsme nationa
193
ons nos devoirs, sans lequel nous stipulerons ici
pour
ceux qui ne nous ont pas commis, et non en faveur de ceux au profit d
194
nivers. Le refus de la formule fédéraliste, tant
pour
la France que pour l’Europe, le délire d’unité universelle nivelée et
195
e la formule fédéraliste, tant pour la France que
pour
l’Europe, le délire d’unité universelle nivelée et centralisée, devai
196
ère très rigoureuse, par une foule de conditions.
Pour
eux, l’étranger était un ennemi ou un barbare. On peut au contraire c
197
é que comme général de la chrétienté, devant être
pour
l’Église entière ce qu’étaient les patrons pour les évêchés ou les co
198
e pour l’Église entière ce qu’étaient les patrons
pour
les évêchés ou les couvents, — commencèrent à avoir cours des idées e
199
de l’ancien ensemble, déterminés en grande partie
pour
leur étendue, par le hasard. … Les citoyens d’un même État doivent to
200
Europe n’en est encore qu’à la période des essais
pour
former de véritables Nations. Il s’agit donc de pousser vivement ce p
201
rnement diminue le nombre des fabriques calculées
pour
les débits à l’étranger, et consacre les bras qui travaillaient jusqu
202
et consacre les bras qui travaillaient jusqu’ici
pour
les étrangers à des travaux pour les nationaux, de la manière convena
203
laient jusqu’ici pour les étrangers à des travaux
pour
les nationaux, de la manière convenable. Il ne cherche pas en effet à
204
leur ennui. Les voyages des premiers s’effectuent
pour
le plus grand bien de l’humanité et de l’État ; loin de les empêcher,
205
que chaque État en effet ne peut les utiliser que
pour
lui à l’intérieur et nullement pour en asservir d’autres et pour s’at
206
utiliser que pour lui à l’intérieur et nullement
pour
en asservir d’autres et pour s’attribuer sur eux une prépondérance qu
207
térieur et nullement pour en asservir d’autres et
pour
s’attribuer sur eux une prépondérance quelconque. De toutes les utop
208
réromantique, il faut avouer que celle de Fichte,
pour
absurde qu’elle nous paraisse, se trouve avoir le mieux correspondu a
209
ens forment un seul peuple reconnaissant l’Europe
pour
leur patrie commune, et d’un bout à l’autre du continent cherchent le
210
gnifie pas « Vive mon pays », mais « Vive l’idéal
pour
lequel je me bats ». Or cet idéal, étant celui du Parti qui a saisi l
211
Valmy, se représente la nation comme une croisade
pour
l’idée : « Ce ne sont pas les déterminations naturelles de la nation
212
l. » (On voit donc que nation et Patrie diffèrent
pour
lui comme esprit et nature.) Cet esprit national est « un individu da
213
tant que républicain ! Pauvres petits-fils ! Si
pour
Heine la « nationalité » représente la dernière défense des diversité
214
e la dernière défense des diversités européennes,
pour
les Hongrois et les Polonais écrasés par la Russie, elle est le synon
215
nlevez-lui cette qualité, et elle n’est plus rien
pour
l’Europe, si peu que rien même ; car elle ne peut devenir que l’avant
216
vers toi, nation, afin d’avoir un morceau de fer
pour
défense et une poignée de poudre, et toi tu m’as donné un article de
217
doctrines ! » s’écriait le Polonais, désespérant
pour
sa patrie. Les Italiens, qui se sentent au seuil de leur indépendance
218
talie (« cet Orient de l’Occident ») devait jouer
pour
l’Europe le rôle de nation-guide, sous la haute direction du pape, Ro
219
is à l’Europe et au monde : Christ, en assignant
pour
but terrestre ultime à la société civile, l’unification totale de la
220
sont des nations encore à naître. On conçoit que
pour
ces pays, l’idée nationale se confonde avec l’idée de Liberté, et s’h
221
ais briller de sa place sur l’horizon des peuples
pour
les devancer et les guider à la fois… La raison, rayonnant de partout
222
manque d’égoïsme, parce qu’elle ne travaille pas
pour
elle seule, parce qu’elle est créatrice d’espérances universelles, pa
223
gravité douce d’une aînée. […] Cette nation aura
pour
capitale Paris, et ne s’appellera point la France ; elle s’appellera
224
ns son domaine des idées et des principes féconds
pour
l’ensemble des États européens, principes qui sont destinés à garanti
225
ion » d’une vocation nationale dont rêvaient Hugo
pour
la France et Mazzini pour l’Italie ; mais voilà qui ne paraît conceva
226
nale dont rêvaient Hugo pour la France et Mazzini
pour
l’Italie ; mais voilà qui ne paraît concevable que dans le cas d’une
227
penseurs russes du xixe , — c’est la Russie qui a
pour
mission de régénérer l’Europe et de l’unir un jour, car c’est ainsi s
228
ierre le Grand : le salut de l’Europe sera russe.
Pour
Kirievsky et ses amis, la notion d’hégémonie organisatrice est capita
229
sie, à sa puissance et à sa vérité : se sacrifier
pour
ceux qui, en Europe, sont opprimés et abandonnés au nom des prétendus
230
sans cela ? Au nom de la véritable religion, et
pour
leur bien, les Européens opprimés par une fausse civilisation sont in
231
e et de la Réforme, aient été des grands malheurs
pour
l’Europe, car cette bipolarité … est trop profondément fondée dans l
232
ir l’esprit européen. Le danger que représentent
pour
l’unité foncière de l’Europe les souverainetés nationales absolues, l
233
aucoup plus grave : Ceux qui tiennent simplement
pour
une tendance de l’Histoire le fait que les souverainetés nationales v
234
tionales vont nous dominer, ceux-là ne savent pas
pour
qui sonne le glas. Car ces efforts se sont conjugués avec tant de ten
235
ulture et le christianisme qui seraient menacés.
Pour
Renan, la menace porterait plutôt sur « les intérêts de la raison et
236
e qu’une nation ? » il écrit : Une nation, c’est
pour
nous une âme, un esprit, une famille spirituelle, résultant, dans le
237
ion a le droit de s’adjuger ce qui est nécessaire
pour
arrondir certains contours, pour atteindre telle montagne, telle rivi
238
i est nécessaire pour arrondir certains contours,
pour
atteindre telle montagne, telle rivière, à laquelle on prête une sort
239
idu qui aurait les défauts tenus chez les nations
pour
des qualités, qui se nourrirait de vaine gloire ; qui serait à ce poi
240
. Dans une de ses lettres à von Preen, il prévoit
pour
les masses ouvrières entassées dans les usines et condamnées à la mis
241
r, mais par des chefs militaires qui se donneront
pour
républicains. Mais personne mieux que Nietzsche, disciple de Burckha
242
quelques heures et se passe en quelques heures :
pour
les uns, il faut la moitié d’une année, pour les autres la moitié d’u
243
es : pour les uns, il faut la moitié d’une année,
pour
les autres la moitié d’une vie humaine, selon la rapidité de leurs fa
244
re Europe hâtive, auraient besoin de demi-siècles
pour
surmonter de tels excès de patriotisme atavique et d’attachement à la
245
patriotisme atavique et d’attachement à la glèbe,
pour
revenir à la raison, je veux dire au « bon européanisme ». Grâce aux
246
e sel là-dedans. La politique panslave… C’est gai
pour
demain ! Je vous dis que la guerre viendra de la Russie. …Comment fer
247
guerre viendra de la Russie. …Comment ferez-vous
pour
fédérer des Slaves, ou religieux ou mystiques révolutionnaires ; des
248
e les choses s’arrangent ? Il n’y a aucune raison
pour
cela. Des composés chimiques, qui sont séparément amorphes, provoquen
249
u de mots près la phrase d’Ivan Karamazov partant
pour
l’Europe : « Je sais bien que je vais dans un cimetière, mais c’est l
250
s et les Italiens, sont trop différents entre eux
pour
former une unité quelconque ; secundo : il ne saurait y avoir de cult
251
lle qui fait dire que nous sommes trop différents
pour
pouvoir constituer jamais une unité de culture, se fonde souvent sur
252
ique imposée comme un cadre rigide à la culture.
Pour
fixer les idées, et sans vouloir entrer dans de périlleuses analyses,
253
telles que l’URSS de Staline et la Chine de Mao (
pour
ne rien dire des tentatives rapidement avortées du national-socialism
254
l-socialisme et du fascisme) serviront d’exemples
pour
la deuxième formule. Il suffira, je crois, de ces brèves indications,
255
Il suffira, je crois, de ces brèves indications,
pour
faire bien voir que la formule de l’unité traditionnelle, et la formu
256
taires sur Nietzsche, le philosophe Karl Jaspers.
Pour
le chrétien, Dieu est la Vérité. On ne peut pas tricher avec Lui, on
257
es de notre culture : ce sens de la vérité, qui a
pour
corollaire le sens critique, et qui a permis le développement des sci
258
de l’objectivité, et professent un dédain notoire
pour
la simple véracité. Leurs cultures leur proposent de tout autres crit
259
el, destin dont il se croit ou se veut le maître,
pour
une part tout au moins — grande ou infime —, cela se discute depuis q
260
de l’individu que l’observation des rites sacrés.
Pour
le reste, l’homme n’est pas responsable. Le karma, la magie, les sorc
261
genre de vie que ces cultures permettent, — soit
pour
modifier cette relation, soit pour en prendre mieux conscience. Le tr
262
ettent, — soit pour modifier cette relation, soit
pour
en prendre mieux conscience. Le troisième caractère original de la cu
263
ort, et à l’inverse, on ne saurait tenir un homme
pour
responsable de ses actes que dans la seule mesure où ils sont faits l
264
complexe que le sont nos origines. Car la liberté
pour
le Grec, c’est la critique frondeuse, le risque individuel ; pour le
265
est la critique frondeuse, le risque individuel ;
pour
le chrétien, c’est un état de grâce, une disposition intérieure ; pou
266
st un état de grâce, une disposition intérieure ;
pour
le Germain, symboliquement, c’est d’être armé ; pour le Romain, c’est
267
r le Germain, symboliquement, c’est d’être armé ;
pour
le Romain, c’est de jouir des droits du citoyen à part entière, et to
268
ie, et il n’est pas d’idée plus exaltante en fait
pour
les Européens de toute nation et de toute classe, de toute croyance e
269
hine. Ou bien, s’il prend soudain un sens précis,
pour
les meneurs nationalistes de ces peuples, c’est un sens emprunté à l’
270
ans et de pièces de théâtre, arsenal de citations
pour
les hommes politiques, et finalement : superstition moderne du « sens
271
analytique, autres inventions de l’Europe. Enfin
pour
emmagasiner tous les trésors ainsi ramenés du fond des temps et de l’
272
politique que nous sommes bien forcés d’imaginer
pour
y faire face. Nous devons tout d’abord, nous les Européens, prendre u
273
culture européenne ? Je crois en avoir assez dit
pour
suggérer l’angle de vision que voici : le sort du monde dépend aujour
274
stins, mais ceux de l’humanité entière, embarquée
pour
la découverte d’elle ne sait quel Eldorado, d’elle ne sait quelle Toi
275
moins de prévoir notre histoire que de la faire,
pour
l’ensemble du genre humain. 35. Paul Valéry. 36. Membres de l’Appa
276
ution de Denis de Rougemont, président du Congrès
pour
la liberté de la culture, à la séance de clôture de la rencontre de B
277
is aussi, ils éprouvèrent le besoin de se grouper
pour
dialoguer et réfléchir ensemble sur les immenses problèmes que pose,
278
et sans relâche, sur nous-mêmes tout d’abord, et
pour
les autres. Revendiquer la liberté, quand nous avons formé notre Cong
279
savez. Elles viennent de la misère et de la faim
pour
une large partie de l’humanité. Elles viennent aussi des formes de vi
280
ent la dignité d’un homme et sa passion de lutter
pour
la liberté. Chaque fois qu’un homme ou une femme en vient à constater
281
points d’appui, et la dictature s’avance aussitôt
pour
l’occuper. C’est ici qu’intervient la Culture, ou, en tout cas, qu’el
282
de la culture peuvent devenir également dangereux
pour
l’homme et pour sa liberté réelle, s’ils restent séparés, isolés l’un
283
uvent devenir également dangereux pour l’homme et
pour
sa liberté réelle, s’ils restent séparés, isolés l’un de l’autre. En
284
it un sens, il faut que la culture vivante recrée
pour
les hommes de ce temps des ensembles intelligibles. Il faut que nos a
285
une commune mesure, un style commun. Et ceci vaut
pour
l’Occident surtout. Mais désormais, c’est à l’échelle mondiale aussi
286
seules lui donnent son vrai sens, son sens humain
pour
chaque personne. La politique, nous n’y échapperons pas, et il est in
287
tre de Berlin (extraits) », Informations. Congrès
pour
la liberté de la culture, Paris, juin–juillet 1960, p. 2.
288
ent la dignité d’un homme et sa passion de lutter
pour
la liberté. Chaque fois qu’un homme ou une femme en vient à constater
289
points d’appui, et la dictature s’avance aussitôt
pour
l’occuper. C’est ici qu’intervient la Culture, ou, en tout cas, qu’el
290
de la culture peuvent devenir également dangereux
pour
l’homme et pour sa liberté réelle, s’ils restent séparés, isolés l’un
291
uvent devenir également dangereux pour l’homme et
pour
sa liberté réelle, s’ils restent séparés, isolés l’un de l’autre. En
292
it un sens, il faut que la culture vivante recrée
pour
les hommes de ce temps des ensembles intelligibles. Il faut que nos a
293
une commune mesure, un style commun. Et ceci vaut
pour
l’Occident surtout. Mais désormais, c’est à l’échelle mondiale aussi
294
t, vers la recherche d’une sagesse globale. Voilà
pour
les trois termes qui forment notre titre. J’en déduis que la fonction
295
eules lui donnent son vrai sens, son sens humain,
pour
chaque personne. La politique, nous n’y échapperons pas, et il est in
296
e totale et absolutisée. La politique doit rester
pour
nous un moyen dominé par des fins humaines, ces fins que l’esprit seu
297
dans l’augmentation continuelle des possibilités,
pour
chaque homme, de courir son risque personnel, de donner un sens à sa
298
enu à Berlin (Ouest), le 3e Congrès international
pour
la liberté de la culture. Parmi les délégués des différentes nations
299
e, et George Kennan, ancien ambassadeur à Moscou,
pour
les États-Unis, entourés d’éminents universitaires américains, de MM.
300
iens, par exemple, sont trop différents entre eux
pour
former une unité quelconque. Et ils affirment secundo : qu’il ne saur
301
lle qui fait dire que nous sommes trop différents
pour
pouvoir constituer jamais une unité de culture, se fonde souvent sur
302
sujets. 3. Esquissons cette comparaison, limitée
pour
l’instant aux formules d’unité. Si nous considérons les cultures de l
303
tique imposée comme un cadre rigide à la culture.
Pour
fixer les idées, et sans vouloir entrer dans de périlleuses analyses,
304
telles que l’URSS de Staline et la Chine de Mao (
pour
ne rien dire des brèves tentatives avortées du national-socialisme et
305
l-socialisme et du fascisme) serviront d’exemples
pour
la deuxième formule. Il suffira, je crois, de ces brèves indications,
306
Il suffira, je crois, de ces brèves indications,
pour
faire bien voir que la formule de l’unité, originelle, à base de trad
307
taires sur Nietzsche, le philosophe Karl Jaspers.
Pour
le chrétien, Dieu est la Vérité. On ne peut pas tricher avec Lui, on
308
es de notre culture : le sens de la vérité, qui a
pour
corollaire le sens critique, et qui a permis le développement des sci
309
de l’objectivité, et professent un dédain notoire
pour
la simple véracité. Leurs cultures leur proposent de tout autres crit
310
el, destin dont il se croit ou se veut le maître,
pour
une part tout au moins, grande ou infime — cela se discute depuis que
311
iscute depuis que l’Europe existe — mais décisive
pour
le sens qu’il donne à sa vie. D’où résulte une double exigence de rec
312
de l’individu que l’observation des rites sacrés.
Pour
le reste, l’homme n’est pas responsable. Le karma, la magie, les sorc
313
e genre de vie que ces cultures permettent — soit
pour
modifier cette relation, soit pour en prendre mieux conscience. Le tr
314
mettent — soit pour modifier cette relation, soit
pour
en prendre mieux conscience. Le troisième caractère original de la cu
315
ort, et à l’inverse, on ne saurait tenir un homme
pour
responsable de ses actes que dans la seule mesure où ils sont faits l
316
complexe que le sont nos origines. Car la liberté
pour
le Grec, c’est la critique frondeuse, le risque individuel ; pour le
317
est la critique frondeuse, le risque individuel ;
pour
le chrétien, c’est un état de grâce, une disposition intérieure ; pou
318
st un état de grâce, une disposition intérieure ;
pour
le Germain, symboliquement, c’est d’être armé ; pour le Romain, c’est
319
r le Germain, symboliquement, c’est d’être armé ;
pour
le Romain, c’est de jouir des droits du citoyen à part entière — et t
320
ie, et il n’est pas d’idée plus exaltante en fait
pour
les Européens de toute nation, de toute classe, de toute croyance et
321
ans et de pièces de théâtre, arsenal de citations
pour
les hommes politiques, et finalement : superstition moderne du « sens
322
analytique, autres inventions de l’Europe. Enfin,
pour
emmagasiner tous les trésors ainsi ramenés du fond des temps et de l’
323
eux, et sur la politique que nous devons imaginer
pour
y faire face. Nous devons tout d’abord, nous les Européens, prendre u
324
culture européenne ? Je crois en avoir assez dit
pour
suggérer l’angle de vision que voici : le sort du monde dépend aujour
325
stins, mais ceux de l’humanité entière, embarquée
pour
la découverte d’elle ne sait quel Eldorado, d’elle ne sait quelle Toi
326
moins de prévoir notre histoire que de la faire,
pour
l’ensemble du genre humain. 38. Si l’on me permet de paraphraser ai
327
L’idée d’une Fondation européenne fut exposée
pour
la première fois par le directeur du Centre européen de la culture, l
328
ent ce jour-là le Club européen. Ce club se donna
pour
tâche principale l’élaboration d’un projet qui s’inspirait des consid
329
Cependant, que font-ils aujourd’hui non seulement
pour
la conserver, mais encore et surtout, pour l’aider à faire face au dé
330
lement pour la conserver, mais encore et surtout,
pour
l’aider à faire face au défi tout nouveau que lui porte le Monde, — c
331
e à trois reprises, au cours de l’année suivante,
pour
discuter et mettre au point les objectifs, le mode de financement et
332
n’a cessé de l’exercer effectivement depuis lors.
Pour
faciliter les débuts de la Fondation, le CEC lui avait offert de part
333
8 et le troisième à Vienne, en 1959. Un séminaire
pour
« jeunes responsables » et une table ronde des institutions culturell
334
entre ses membres des subventions et des bourses
pour
des projets déterminés. Reprenant maintenant notre comparaison avec l
335
fusée, nous constaterons que le moment est venu,
pour
la Fondation, de « mettre à feu » le 3e et dernier étage : celui de l
336
rope, permettant la création de comités nationaux
pour
la recherche en commun des fonds, doit fournir les moyens nécessaires
337
le de Tristan, ce plaisir « à jamais littéraire »
pour
reprendre le mot de Valéry, mais aussi à jamais adolescent, nous le d
338
er — que vous célébrez aujourd’hui. En restituant
pour
les lecteurs du xxe siècle les textes originaux de la légende, et le
339
comédies à succès sur le thème du triangle, roman
pour
midinettes et films de série, dont le love interest est l’ingrédient
340
ur destruction et leur mort ». Certes, c’est vrai
pour
leur existence dans ce monde, mais ils ont aussi bu l’Amour, un amour
341
time sens du mythe. Mais il faut croire aux anges
pour
y croire. Selon la mythologie de l’ancien Iran, du mazdéisme de Zarat
342
rait s’aimer soi-même, puisqu’« il faut être deux
pour
aimer », comme dit la sagesse populaire. Aimer vraiment, ce serait ai
343
eut nous être ici d’aucun secours. Il faut aimer,
pour
le comprendre et rapporter l’amour à ses fins spirituelles. Le mythe
344
grande œuvre médiévale en invitant à sa tribune,
pour
y évoquer Tristan et Iseut sous un angle tout différent, M. Denis de
345
raisons l’excusent à mes yeux, sans la justifier
pour
autant. Et tout d’abord il faut bien constater que dans la petite phr
346
elle ne présente guère que des inconvénients. Car
pour
faire un grand musicien, un grand poète ou un grand peintre, il faut
347
ont l’avantage d’être connus de tous. Fait n° 1.
Pour
la première fois dans l’histoire, une civilisation devient vraiment m
348
; et à l’inverse, sans technique, point d’avenir
pour
la culture, au sens occidental du terme. L’une se nourrit de l’autre
349
autre serait condamnée à dépérir en peu de temps.
Pour
établir cette thèse centrale, il faudrait des volumes et toute une vi
350
ixe siècle répond en chœur : que l’homme invente
pour
des motifs utilitaires. Et presque tous les historiens de la techniqu
351
l’homme invente, c’est par défi aux dieux, c’est
pour
ravir le feu du ciel, comme Prométhée, et pour soumettre la Nature à
352
st pour ravir le feu du ciel, comme Prométhée, et
pour
soumettre la Nature à notre volonté de puissance et de richesse. Et p
353
n’explique pas cela. Au début, il y a ces jouets
pour
grandes personnes qui font sourire l’économiste, l’homme d’affaires e
354
tion utilitaire ou économique, entièrement fausse
pour
les périodes qui nous précèdent, peut nous sembler en train de deveni
355
descendants diront : c’est à cause de cela, c’est
pour
cela que les premiers astronautes quittèrent la Terre. Mais vous êtes
356
la bombe est une absurdité. On nomme des Comités
pour
la retenir ! C’est comme si tout d’un coup on se jetait sur une chais
357
mme si tout d’un coup on se jetait sur une chaise
pour
l’empêcher d’aller casser les vases de Chine. Si on laisse la bombe t
358
une douloureuse tragédie depuis plus d’un siècle
pour
une partie de nos populations occidentales, ce fut le sort du travail
359
emps de travail mécanique et routinier sera gagné
pour
la culture, ou pourra l’être. Nous allons vers un temps où les loisir
360
sés d’avance à les servir, au lieu d’être éduqués
pour
vivre mieux en disposant de leurs services. De ces trop rapides anal
361
urs est en même temps multiplié. Il en va de même
pour
les pièces de théâtre, grâce à la radio, pour les œuvres d’art grâce
362
ême pour les pièces de théâtre, grâce à la radio,
pour
les œuvres d’art grâce aux procédés de reproduction en couleur, et po
363
grâce aux procédés de reproduction en couleur, et
pour
toute la littérature, et même pour la philosophie. Le succès stupéfia
364
en couleur, et pour toute la littérature, et même
pour
la philosophie. Le succès stupéfiant des pocket books, aux États-Unis
365
réclamait si anxieusement un « supplément d’âme »
pour
notre société technique se voit doté, grâce aux paperbacks, d’un supp
366
érale, et elle a produit les Spoutniks. Je crains
pour
elle que ses premiers succès ne l’aveuglent et que sa politique éduca
367
mèdes deviendront des poisons. Il est donc temps,
pour
nous Occidentaux, d’adjoindre à l’assistance technique dont tout le m
368
que dépend de la culture créatrice. Il est vital
pour
l’avenir de l’économie en Occident, de soutenir la culture sous toute
369
d’un équilibre humain assez riche et assez souple
pour
servir de modèle à tous les hommes. Il appartient donc conjointement
370
nnaliste, président du comité exécutif du Congrès
pour
la liberté de la culture, et gouverneur de la Fondation européenne de
371
aveugle avait un sens ailleurs, heureux et grand
pour
l’âme, et des lois dont certains indices — nombres, accords, réminisc
372
al ordonnée, et les besognes dont il s’acquittait
pour
s’en tirer ne l’atteignaient pas, quoique l’empêchant, hélas ! d’écri
373
» de la vie brève, et qu’il deviendra parmi nous,
pour
quelques-uns, dans le temps signifiant de l’esprit, temps de louange
374
rit qu’homme de son siècle », mais ce n’était pas
pour
faire de la littérature : c’était pour enseigner des vérités religieu
375
’était pas pour faire de la littérature : c’était
pour
enseigner des vérités religieuses dans les vicissitudes de l’époque,
376
les hommes à leur fin de salut. Il n’a écrit que
pour
mieux faire comprendre l’Écriture, parlé que pour mieux faire entendr
377
pour mieux faire comprendre l’Écriture, parlé que
pour
mieux faire entendre la Parole. L’idée de surprendre par des tournure
378
» dans les milieux où elle se crée et se cultive
pour
elle-même, se définit précisément comme quelque chose où Calvin ne tr
379
ion. Son père le destinait à la science des lois,
pour
la raison qu’elle enrichit ceux qui la suivent, nous dit-il. Dieu to
380
que désir de la pure doctrine se rangeaient à moi
pour
apprendre, combien que je ne fisse que commencer moi-même. De mon côt
381
Calvin qui fuit de ville en ville arrive à Bâle,
pour
y vivre caché, connu de peu de gens. Mais les nouvelles de France, où
382
s les nouvelles de France, où l’on brûle ses amis
pour
les calomnier plus à l’aise, l’obligent à prendre la défense des « sa
383
table, comme si Dieu eût d’en haut étendu sa main
pour
m’arrêter ». C’en est fait de la paix de ses études, maudite par les
384
, et il la dote d’une liturgie, qu’il met en vers
pour
être mieux chantée. Trois ans s’écoulent et sa pensée mûrit, mais voi
385
ne nous inclinait. J’étais l’homme le moins fait
pour
cela ! gémit l’individu quand une force inconnue, l’arrachant à lui-m
386
s qui ne voulaient qu’être clairs et convaincants
pour
l’auditeur d’alors. À la rhétorique éloquente, — maniériste à la Mich
387
s dominions, la Hollande et la Suisse, la Hongrie
pour
un temps, la France huguenote, enfin toute l’Amérique du Nord, et cel
388
à ces questions me paraît vital, et non seulement
pour
notre Fondation, mais pour tous ceux qui ont travaillé depuis longtem
389
ital, et non seulement pour notre Fondation, mais
pour
tous ceux qui ont travaillé depuis longtemps à faire l’Europe, chacun
390
es élites sociales de notre continent : il suffit
pour
s’en assurer de comparer nos budgets de la culture avec ceux de l’URS
391
nt fausse en soi mais particulièrement dangereuse
pour
l’Europe. L’équation européenne Si l’Europe a pu dominer le mon
392
t cloisonnée le cœur et le cerveau de la planète,
pour
plus de cinq siècles déjà, — et c’est bien loin d’être fini ! Selon l
393
une vingtaine d’États tous trop petits désormais
pour
se suffire. Tel étant le problème véritable, on voit qu’il est bien m
394
, cet orgueil national, ces méfiances séculaires,
pour
périmés qu’ils soient, sont profondément enracinés dans un millénaire
395
suffisants, à eux seuls. Leur dialogue est vital
pour
l’avenir de l’Europe. Ce n’est pas un dialogue politique, et encore m
396
Europe spirituellement. Le combat sur deux fronts
pour
une Europe unie, mais unie dans ses diversités, — voilà la tâche de l
397
es instituts et associations culturelles militant
pour
l’Europe unie apportent une contribution essentielle à l’intégration
398
oi faut-il créer un grand marché européen ? Sinon
pour
mettre ou remettre l’Europe en mesure d’exercer sa fonction planétair
399
ation consiste donc d’abord à préparer le terrain
pour
les mesures politiques qui achèveront l’union, mais aussi et surtout
400
ires ont raison, le peu que l’on a fait jusqu’ici
pour
la culture était de trop. Si au contraire mes arguments sont « éviden
401
e fédérale. Des camions sont alignés dans la cour
pour
cette éventualité. Voici le plan de la ville, les maisons, les étages
402
s jours suivants à la troupe, où je suis retourné
pour
une semaine, que des hommes décidés à se battre, gonflés à bloc. Voic
403
e l’époque. ⁂ Le 3 juin 1940al À Radio-Lausanne,
pour
l’émission nationale, Theophil Spoerri, de l’Université de Zurich, pa
404
o, nous apprenons que Paris vient d’être bombardé
pour
la première fois. Dans le train qui nous ramène à Berne le lendemain
405
. Il faudrait déclencher une action dans le pays,
pour
la résistance à tout prix, avec le Gothard comme symbole et comme gra
406
juin 1940 au soir Faisons le point, bon exercice
pour
rester maître de soi-même. Petite maison louée, à mi-pente du Gurten.
407
lle serait un terrain d’atterrissage tout désigné
pour
des parachutistes. Je la regarde de temps à autre en écartant le ride
408
n se précise. Ph. Mottu est en train de convoquer
pour
le 22 juin les dix personnes que nous avons « contactées » ces jours
409
ais aucun n’était Français. La population, sortie
pour
voir, avait l’air en fête. Raisons de croire que le coup nazi, raté c
410
in. J’ai l’ordre de vous faire conduire chez vous
pour
y prendre les arrêts. Voulez-vous me laisser votre pistolet ? Je dépo
411
rses. Dialogue invariable : — Qu’avez-vous à dire
pour
votre défense ? — Absolument rien. Je suppose que vous êtes d’accord
412
ux après, où Denis de Rougemont les vécut. » al.
Pour
les besoins de cette édition numérique, on a attribué un style spécif
413
e par heure, les nouvelles de l’action entreprise
pour
notre « défense à tout prix ». (Beaucoup de précautions sont nécessai
414
uet attaché par un ruban. — Ça, c’est du chocolat
pour
votre femme, ça c’est des cigarettes parisiennes, pour vous. Maintena
415
votre femme, ça c’est des cigarettes parisiennes,
pour
vous. Maintenant, écoutez. La justice militaire ne veut pas de votre
416
e 31 août 1939 par le Conseil fédéral : Vous avez
pour
mission de sauvegarder l’indépendance du pays et de maintenir l’intég
417
tenir l’intégrité du territoire. Il est clair que
pour
défendre un territoire, il est parfois indiqué de céder du terrain :
418
es retraites nécessaires (des silences opportuns)
pour
défendre l’indépendance du pays. Cela se discute, mais j’ai pris mon
419
moment même, chez Mottu, nos conjurés sont réunis
pour
la fondation du mouvement de résistance à tout prix, contre tous les
420
ement, qui a pris le nom de « Ligue du Gothard »,
pour
ma plus grande satisfaction. Discuté et corrigé ce texte jusqu’à cinq
421
seul but : maintenir la Suisse dans le présent et
pour
l’avenir. Nous ne vous promettons qu’un grand effort commun. Mais il
422
tin, un officier de l’E.-M. du Général me dit : «
Pour
la première fois de ma vie, j’ai eu honte d’être Suisse. » Début de j
423
ance de « s’arranger » avec l’occupant hitlérien.
Pour
les intérêts matériels, c’est différent… Le fait est que la grande in
424
s’il cède aux exigences des nazis, tout est prêt
pour
le renverser, des troupes et des blindés sont en alerte à Lucerne, un
425
eaucoup de calme, a pris note de leur déclaration
pour
la transmettre à ses collègues, et bien sûr, n’a pu faire davantage.
426
: « Nous vous avertissons qu’il existe un complot
pour
vous renverser, et que nous en sommes les fauteurs ! » Logiquement, s
427
tte délégation comprit très bien qu’il s’agissait
pour
nous d’appuyer les durs et de faire peur aux mous. Le Conseil fédéral
428
t-commissaire de l’Organisation des Nations unies
pour
les réfugiés. am. Rougemont Denis de, « Journal d’un témoin II : La
429
suis convoqué au Palais fédéral. Est-ce vraiment
pour
y discuter une fois de plus ce voyage aux États-Unis ? Ici, je dois r
430
urais à faire aussi des conférences. Je proposai,
pour
voir, les quatre sujets suivants : 1) les causes spirituelles du dram
431
accepter la proposition de voyage aux États-Unis.
Pour
la Suisse, cet été-là, le péril militaire s’éloignait. Le Gothard éta
432
alertée. Et notre petit mouvement de résistance,
pour
préventif qu’il soit resté, eût certainement passé à la pratique si l
433
actement celles qu’on eut alors au Palais fédéral
pour
favoriser mon voyage. Mais le fait est qu’elles jouèrent dans le même
434
de résistance » n’intervint qu’« après mon départ
pour
les États-Unis », d’autre part qu’elle se forma « contre la Ligue du
435
rs supérieurs de l’armée sur la prairie du Grütli
pour
leur exposer son plan de défense à outrance autour du massif du Gotha
436
Tribune de Genève des 23 et 25 juin). Rappelons,
pour
la compréhension de cet article, que l’auteur de L’Amour et l’Occide
437
efs — il était incorporé à l’état-major général —
pour
avoir écrit, au lendemain de la chute de Paris, un papier à la gloire
438
e de la capitale française qui n’était pas tendre
pour
le Führer triomphant. »
439
ormera, mais dans la mesure où nous le formerons.
Pour
tenter d’estimer l’ordre de grandeur des changements qu’apporteront l
440
es vœux, les buts, la volonté de ceux qui luttent
pour
cette union. Car il ne s’agit pas — je le dis une fois de plus — de d
441
e a permis de généraliser la maison transparente,
pour
les masses. Les élites redécouvrent le mur plein, l’isolement, l’anti
442
une insistance simultanée sur la culture générale
pour
tous (studium generale) et sur les recherches spécialisées poursuivie
443
qui adaptent la technique à l’homme. J’écris ceci
pour
amuser les lecteurs de 1980, s’ils retrouvent par hasard mon petit es
444
en furent faites. Envoyé aux USA et en Argentine
pour
y faire des conférences en 1940, il devint en 1942-1943 le principal
445
en Europe en 1946, il s’engagea dans le mouvement
pour
une fédération européenne et il organisa, en 1949, à Lausanne, le Con
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ermettraient de trouver quelques-uns des secrets (
pour
nous trop évidents) du dynamisme européen, c’est-à-dire de la communa