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e, mais dont le pressentiment nous accompagne.
Réalités
externes de l’opposition Admettons l’hypothèse d’une origine commu
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° aux débuts de notre siècle technique. Alors, la
réalité
de l’opposition à peu près diamétrale des deux mondes s’atteste aux y
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et d’harmonie, et pas un seul vrai spirituel…
Réalités
internes de l’opposition a) Symbolisme de l’Orient et de l’Occiden
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ion et Excarnation. — Si nous passons au plan des
réalités
vécues, métaphysiques et religieuses, l’opposition de l’Orient et de
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, on perd de vue les exigences et la maîtrise des
réalités
spirituelles.) Vérifier la Voie : deux formes d’expérience. Pour l’H
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tre se prévaut, puisqu’elles s’appliquent à une «
réalité
» qu’on tient elle-même pour illusion. Et il semble à chacun que les
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saint, comme les idoles le bord ou la lisière des
Réalités
divines. » Toute magie dépasse la personne, ou plutôt la dissout dans
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ne manque pas d’écoles hindoues pour affirmer la
réalité
du Moi, l’action de la Grâce, voire un Dieu personnel. L’idée de la «
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s au contraire, si le moi libre et unique est une
réalité
tenue pour inviolable, rien ne peut justifier notre délire guerrier.
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pe dans n’importe quelle direction pour sentir la
réalité
de notre unité de culture. Aux USA déjà, en URSS sans hésiter, en Asi
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ocaux. On sauve ainsi l’utopie mondialiste et les
réalités
nationalistes, mais on sacrifie en passant notre tâche créatrice dans
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ns aigreur ni sans dédain, qu’elles sont la vraie
réalité
. Que dis-je, on les déclare même éternelles dans la prose poétique de
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elle-même, et le jugement qu’elle implique sur la
réalité
. On a souvent tenté de nier l’existence d’une vraie culture européenn
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de leur culture. En vérité, sur ce plan-là, nulle
réalité
créatrice ne se confond avec les limites accidentelles et souvent for
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autres plans, qui ne voit du premier coup que les
réalités
décisives ont cessé d’être nationales au xxe siècle ? Notre économie
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réel, naît l’idée d’une pensée impuissante, d’une
réalité
terrifiante et d’un sens fatal de l’Histoire, dont Big Brother sera l
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ine, et surtout débordé par le retour en force de
réalités
religieuses qu’il tenait pour autant d’illusions ; que Marx se soit t
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cauchemar qui serait, en fin de compte, la vraie
réalité
? On pourrait s’inquiéter si d’autres séries de faits, indépendants d
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annonçait le règne des robots. Mais l’examen des
réalités
en marche, loin de confirmer ces pronostics paralysants, dissipe les
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f. Rougemont Denis de, « La fin du pessimisme »,
Réalités
, Paris, juin 1957, p. 27-29.
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ordent dans nos chœurs) ; la reconnaissance de la
réalité
de la matière et du corps ; la croyance à la raison et à la rationali
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e d’une part, et d’autre part la conviction de la
réalité
de la matière, objet futur des sciences physiques (réalité niée par l
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e la matière, objet futur des sciences physiques (
réalité
niée par la plupart des religions de l’Orient mais affirmée par le do
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ence économique dans le grand public. L’étude des
réalités
de base et des problèmes présents de l’économie, incroyablement négli
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de lettres prophétique entre Einstein et Freud »,
Réalités
, Paris, avril 1958, p. 39-40.
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f dans deux cas. L’opposition avait joué sur la «
réalité
prépondérante » du sentiment cantonal, souvent qualifié de « national
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» l’idée d’une Union suisse s’opposant aux seules
réalités
solides : le sentiment national et la souveraineté des cantons. Cepen
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, répugnent à concevoir l’équilibre en tension de
réalités
valables mais contradictoires comme l’union et l’autonomie — qui est
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auxquelles ils tentent abusivement de réduire des
réalités
aussi hétérogènes que la langue, la défense militaire, la religion, l
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ont Denis de, « La nature profonde de l’Europe »,
Réalités
, Paris, juin 1959, p. 80, 87-88 et 91.
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avec lui, on ne peut pas tricher non plus avec la
réalité
du monde qu’il a créé. Dans nos rapports avec Dieu et le monde, nous
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me illusoire la solidarité, puisqu’elle refuse la
réalité
du prochain, la dignité de la personne distincte. Et certes, cela ne
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qu’à l’indifférence bovine de la grande masse aux
réalités
spirituelles, à tout ce qui donne un sens, une saveur à nos vies. Ce
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e qui passerait par l’union des chrétiens dans la
réalité
de leur existence me paraît au contraire praticable hic et nunc, et d
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dèles, qui ramèneraient ensuite leurs guides à la
réalité
œcuménique ? Un peu plus de connaissance mutuelle (par exemple assist
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« Un péché mortel : la désunion des chrétiens »,
Réalités
, Paris, mars 1960, p. 66-67. r. Cet article paraît dans le dossier «
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ture occidentale de l’homme (que les lecteurs de
Réalités
connaissent bien par ses articles sur “La fin du pessimisme” en juin
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tique en adjurant la Convention de revenir à la «
réalité
» : Laissons aux philosophes, laissons-leur le soin d’examiner l’hum
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araisse, se trouve avoir le mieux correspondu aux
réalités
historiques des cent-cinquante ans qui allaient suivre. Quelques anné
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, s’explique par une glorieuse méconnaissance des
réalités
de ce reste du monde. La première attitude est en somme celle d’un my
41
t dès que vous commencerez à pressentir certaines
réalités
vastes et inquiétantes, vraiment « étrangères » cette fois-ci, vous c
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on contrainte, sont en violent contraste avec les
réalités
et principes caractéristiques de la culture européenne. La première v
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avec Lui, on ne peut pas tricher non plus avec la
réalité
du monde qu’il a créé. Dans nos rapports avec Dieu et le monde, nous
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me illusoire la solidarité, puisqu’elle refuse la
réalité
du prochain. Et certes, cela ne signifie pas théoriquement que la sag
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e la science et la technique sont aujourd’hui des
réalités
mondiales, et n’appartiennent plus à l’Europe, mais plutôt aux Améric
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, s’explique par une glorieuse méconnaissance des
réalités
de ce reste du monde. La première attitude est en somme celle d’un my
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t dès que vous commencerez à pressentir certaines
réalités
vastes et inquiétantes, vraiment « étrangère » cette fois-ci, vous co
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ets étatiques, sont en violent contraste avec les
réalités
et principes caractéristiques de la culture européenne. La première v
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avec Lui, on ne peut pas tricher non plus avec la
réalité
du monde qu’il a créé. Dans nos rapports avec Dieu et le monde, nous
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me illusoire la solidarité, puisqu’elle refuse la
réalité
du prochain. Et certes, cela ne signifie pas théoriquement que la sag
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e la science et la technique sont aujourd’hui des
réalités
mondiales, et n’appartiennent plus à l’Europe, mais plutôt aux Améric
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animé » d’un pianiste, par exemple, manifeste une
réalité
qui n’est ni proprement physique ni proprement spirituelle, qui n’est
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téré par l’érosion de la vie « courante », par la
réalité
des caractères qui se heurtent à propos de rien, et des tempéraments
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image aimée d’une Béatrice à peine connue dans sa
réalité
terrestre. Ce que le mythe de Tristan élève ainsi devant nos yeux, ce
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amour de l’Amour, plus que de l’être aimé dans sa
réalité
toujours irréductible à l’image idéale que la passion s’en fait. Cett
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demeurer toujours fuyante, inaccessible. Mais la
réalité
est lourdement présente. Elle ne saurait donc que freiner l’élan de l
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l’Ange désiré. « Ce n’est pas amour, qui tourne à
réalité
», s’écrie un troubadour tardif, contemporain de nos légendes tristan
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st le faux amour qui « tourne » ainsi, « tourne à
réalité
» ? Ce n’est pas le désir comblé, au sens sexuel de l’expression, car
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n réflexe de doute. L’Europe qui se fait, dans la
réalité
concrète, n’est-elle pas avant tout l’Europe économique, c’est-à-dire
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ser croire qu’en quelques mois il deviendrait une
réalité
. L’opinion s’était ressaisie. La Ligue du Gothard, fondée sur l’idée
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population et de la production du globe. À cette
réalité
de géographie humaine correspond une activité politique, économique e
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là des ivresses de l’indépendance, découvrent les
réalités
de l’interdépendance. La civilisation technique s’humanise — c’est un