1
que leur distinction progressive. Ils sont cela,
sans
nul doute, mais ils sont beaucoup plus : deux voies de l’homme, deux
2
al, tournant le dos au soleil, en lequel il croit
sans
le voir, décide d’imiter Dieu le Créateur en œuvrant dans Sa création
3
aître de lui qu’il soit, un dieu lui-même ne peut
sans
le yoga atteindre la libération. » (Yoga-anka.) Pour l’Occidental au
4
rmes11 : « Âme corporisée, ou corps spiritualisé,
sans
Moi, ou avec un Moi qui n’est qu’un simple centre. L’homme magique, l
5
nt, tout communique en la magie, tout se transmue
sans
nul obstacle, sans mesure, sans limites, sans distance, dans une iden
6
en la magie, tout se transmue sans nul obstacle,
sans
mesure, sans limites, sans distance, dans une identité inexprimable,
7
tout se transmue sans nul obstacle, sans mesure,
sans
limites, sans distance, dans une identité inexprimable, au sein de la
8
mue sans nul obstacle, sans mesure, sans limites,
sans
distance, dans une identité inexprimable, au sein de laquelle nos con
9
e ou Dieu personnel. Car il n’est pas de personne
sans
un Dieu qui interpelle. Et l’Orient ne connaît rien de tel. Soit qu’o
10
pend du rang qu’il assigne au libre arbitre. Même
sans
être philosophe, il s’entend sur ce point aux distinctions les plus f
11
cruauté de l’Oriental est fatidique, et par suite
sans
mesure, sans péché, sans contradiction ni remords. Elle est divine, e
12
Oriental est fatidique, et par suite sans mesure,
sans
péché, sans contradiction ni remords. Elle est divine, et nous sommes
13
fatidique, et par suite sans mesure, sans péché,
sans
contradiction ni remords. Elle est divine, et nous sommes criminels.
14
l y a là de l’arbitraire, mais comment y échapper
sans
brouiller le dessin de cet ouvrage ? Voici maintenant quelques raison
15
de notre unité de culture. Aux USA déjà, en URSS
sans
hésiter, en Asie au-delà de tous les doutes possibles, les Français e
16
3. L’argument des contrastes séculaires, invoqué
sans
fatigue contre l’union de l’Europe, n’est qu’une étourderie aux yeux
17
sser prendre dans une problématique artificielle,
sans
nul rapport avec le drame qui vient. Au vrai, tout cela n’a de sens q
18
ie siècle. On nous rappelle, non sans aigreur ni
sans
dédain, qu’elles sont la vraie réalité. Que dis-je, on les déclare mê
19
je prétends rester européen et même bon européen,
sans
souhaiter, et même sans accepter une Europe qui naîtrait de l’impostu
20
éen et même bon européen, sans souhaiter, et même
sans
accepter une Europe qui naîtrait de l’imposture et vivrait de la tyra
21
l’Occident, d’une Trahison des Clercs, d’un Monde
sans
âme, de la France contre les robots, de la machine contre l’homme, de
22
alitaires, tout annonçait une catastrophe humaine
sans
précédent, un asservissement sans recours de l’homme aux puissances a
23
strophe humaine sans précédent, un asservissement
sans
recours de l’homme aux puissances anonymes, la machine, la police et
24
ifique par excellence, cette dialectique, devenue
sans
prises sur les faits, en est réduite à restaurer des dogmes à coups d
25
in déterminisme économique semblait nous conduire
sans
merci vers le triomphe du plan total, ordonnant toute la vie au servi
26
t se défendre seul. Aucun ne peut faire la guerre
sans
lever la main pour demander la permission — qu’on lui refuse. Aucun n
27
ées par radio. Adieu Nature, flânerie, méditation
sans
but ! La monotonie mécanique va dominer nos existences disciplinées.
28
mbe, bien sûr. Mais la Bombe n’a jamais rien fait
sans
l’ordre exprès d’un président, d’un général. Ce n’est pas elle qui es
29
Éloquemment entretenu par Bernanos, un malentendu
sans
pareil s’attache à ce mot synthétique. Qu’est-ce qu’un robot ? Ce n’e
30
us. Ils sont littéralement incalculables. L’usine
sans
ouvriers, produisant jour et nuit sous la seule surveillance d’un gro
31
énéralisée dans l’avenir, elle rendra superflu et
sans
objet le moment dialectique de la révolution donnant le pouvoir aux o
32
e fiction, devant la création romanesque. C’était
sans
songer à l’auteur de ce Nicolas de Flue dont nous n’avons pas encor
33
e turque, en passant par les Balkans, est demeuré
sans
nul doute moins occidental que ne le sont devenus le Canada, le Chili
34
eurs guides spirituels et politiques. Le décalage
sans
cesse croissant entre le rythme d’expansion de nos produits et celui
35
des malentendus pathétiques, une menace de chaos
sans
précédent. Un intellectuel indonésien me dit un jour : « Vous autres
36
tionnaires, mais nous ramenons subrepticement, et
sans
le savoir, des occupants plus efficaces et plus puissants, car c’est
37
scendant, l’amour de Dieu et du prochain. On voit
sans
peine que nos produits sont les plus faciles à exporter et les plus r
38
produisit à ce moment, en Europe, une conjonction
sans
précédent : celle de la science, s’établissant enfin sur les bases au
39
ts et le recours à ces principes ne peuvent aller
sans
impliquer le système de valeurs dont ils procèdent. User des uns ou i
40
Demain l’Europe
sans
frontières ?[préface] (1958)j L’homme ne vit pas de pain seulement
41
pas de pain seulement, mais ne vit pas longtemps
sans
pain. Ainsi de l’Europe. Pour unir les 332 millions d’habitants qu’el
42
ée croient aux bienfaits automatiques de l’union,
sans
avoir toujours calculé son prix. Nos économistes se sont réunis deux
43
qui leur eût peut-être assuré un succès populaire
sans
lendemain, au détriment de leur véritable utilité. Elles ont déjà ser
44
Rougemont Denis de, « [Préface] Demain l’Europe
sans
frontières », Demain l’Europe sans frontières, Paris, Plon, 1958, p.
45
main l’Europe sans frontières », Demain l’Europe
sans
frontières, Paris, Plon, 1958, p. I-II.
46
otre culture millénaire. On ne fera pas l’Europe
sans
sa culture, car ce serait faire l’Europe sans ce qui la définit. Cett
47
ope sans sa culture, car ce serait faire l’Europe
sans
ce qui la définit. Cette culture fonde et manifeste l’unité qui est l
48
tion pour les différentes branches de la culture,
sans
tenir compte des frontières nationales quand les problèmes posés débo
49
ntaines de titres, parus dans toutes nos langues,
sans
parler de milliers de brochures. Cet effort est immense. Est-il trop
50
irectement issus de sa culture et que, par suite,
sans
la vitalité de cette culture, elle se réduirait vite à ce qu’elle est
51
’URSS21. ⁂ Le Centre européen de la culture
Sans
attendre que ce problème ait reçu la moindre promesse d’un début de s
52
naires, l’un sur l’avenir économique d’une Europe
sans
frontières intérieures l’autre sur les conséquences pour la culture,
53
pansion économique ou idéologique, l’Europe reste
sans
voix pour définir ses intérêts vitaux et affirmer sa vocation dans le
54
mise au défi en tant qu’ensemble culturel, reste
sans
voix. C’est ici la nécessité de relations culturelles européennes qui
55
eud va nous étonner. D’une part, il fait appel («
sans
rougir », mais vaguement) à l’amour qui relie les hommes ; d’autre pa
56
ient les masses. Mesures à trop longue échéance ?
Sans
aucun doute. Mais on ne peut prendre son parti de la guerre, pourtant
57
Et l’on peut s’étonner qu’Einstein l’ait adoptée
sans
la moindre exigence critique, lui qui voyait pourtant et vivait de si
58
en parle au seul homme qui en détienne le secret
sans
le savoir ! Rêvons là-dessus. Einstein n’a pas cessé de protester co
59
ouverte par le Pacte de 1815 devait se prolonger,
sans
progrès appréciable, pendant trente-trois ans. Elle ne fut résolue, t
60
in d’une guerre civile et religieuse)25 contribua
sans
nul doute à cette célérité d’exécution, mais aussi à la stabilité du
61
ations fondamentales, et que chacun peut vérifier
sans
peine, nous font voir que l’Europe se définit d’abord par sa fonction
62
4 % de leur revenu national. L’Europe n’est rien
sans
le monde : elle doit être mondiale, par une nécessité vitale. 4. C’es
63
4 %, ne l’oublions pas. L’Europe seule périrait,
sans
discussion possible, si elle en était réduite à vivre sur elle-même.
64
re historique à rester ou à redevenir — désormais
sans
hégémonie — ce qu’elle fut dès la Renaissance : une fonction mondiale
65
s nécessités individuelles de toutes nos nations,
sans
exception, et les nécessités collectives de la conjoncture mondiale.
66
amisme incomparable. Qu’un tel régime n’aille pas
sans
grands risques, toutes nos guerres le démontrent à l’envi. Mais le ri
67
rts n’ont plus de quoi l’intéresser. Le problème,
sans
cesse reposé par des historiens amateurs, des limites exactes de l’Eu
68
commencé en dépit de leurs calculs réalistes, et
sans
eux ? Ceux qui opposent aujourd’hui à la Petite Europe, déjà réelle,
69
iétique) n’est au fond qu’une mesure de fortune :
sans
elle, pourtant, rien ne se fût mis en branle et l’on ne parlerait pas
70
ncore, y parvenaient. Vouloir « réussir les Six »
sans
vouloir davantage conduirait donc nécessairement à rater les Six et à
71
st un double non-sens ; c’est d’abord méconnaître
sans
nulle raison avouable l’objectif manifeste de la première, qui est d’
72
pe qui ne serait pas elle-même si elle ne tendait
sans
cesse à être plus qu’elle-même. Ce qu’il y a de foncièrement européen
73
chances les plus sûres de durer. Ce fait patent,
sans
précédent, d’une culture devenue planétaire (et sans rivaux sérieux,
74
s précédent, d’une culture devenue planétaire (et
sans
rivaux sérieux, j’y reviendrai) nous oblige à revoir certaines catégo
75
mauvais. Bien d’autres civilisations ont disparu
sans
laisser d’héritage actif ; celle de Lascaux, celle des Mayas, celle d
76
nregistre des faits.) Les civilisations antiques,
sans
lesquelles l’Europe ne serait guère, n’ont pas été retirées du jeu mo
77
lieu d’entonner le chant séculaire de la victoire
sans
précédent remportée par les pouvoirs civilisateurs de l’Europe, au li
78
a vitalité d’une civilisation. L’une peut exister
sans
l’autre. L’une peut être perdue sans que l’autre soit ruinée du même
79
coup. Chacun sait que Gengis Khan eut l’hégémonie
sans
la civilisation, mais que l’Europe du Moyen Âge eut une civilisation
80
is que l’Europe du Moyen Âge eut une civilisation
sans
hégémonie. Secundo, il n’est pas du tout certain que les précédents
81
; c’est le but général, statistique et abstrait,
sans
relation directe ou immédiate avec le salut de la personne, le bonheu
82
sponsabilité personnelle, et que l’un n’irait pas
sans
l’autre. Un homme n’est vraiment libre que dans la seule mesure où il
83
té (quel que soit le sens qu’on donne au mot) est
sans
nul doute le thème affectif le plus généralement européen, le plus co
84
xporté sa sagesse régulatrice, faite d’équilibres
sans
cesse remis en question, de tragédies entrecroisées, d’innombrables t
85
s réversible. Mais comment expliquer ce phénomène
sans
précédent dans toute l’histoire ? Nous avons vu que la civilisation e
86
Nous avons aussi vu qu’elle exporte ses produits
sans
les valeurs qui contribuèrent à les créer. Elle envoie, dans le monde
87
ous les peuples puisse s’éclipser ou disparaître,
sans
entraîner le genre humain dans son désastre ? Deuxième raison : la ci
88
donc très variable. Certes, plusieurs ont disparu
sans
nous laisser d’autre héritage actif que celui de leurs œuvres d’art :
89
es comme elles vont, inquiétude, passion et refus
sans
quoi la science et la technique, et les inventions qui les créent, au
90
e mettre en grève, de débrayer, et de nous livrer
sans
défense aux fanatiques du statu quo, par où j’entends les bureaucrate
91
— et la seconde, c’est la recherche spirituelle,
sans
quoi la science elle-même s’endort, et la technique tourne en routine
92
e de l’unité. Voies vers l’union Parlant ici
sans
nulle autorité, ignorant même si c’est en mon seul nom ou peut-être a
93
a patrie n’est pas le monde… Voici qu’ils peuvent
sans
la trahir aller plus loin, vers le But qu’elle leur désignait. Je ne
94
avril 1793.) Mais ce libéralisme universel vire
sans
transition au collectivisme totalitaire. Cloots poursuit en effet dan
95
on pays ; je veux cette espèce d’égoïsme national
sans
lequel nous trahirons nos devoirs, sans lequel nous stipulerons ici p
96
national sans lequel nous trahirons nos devoirs,
sans
lequel nous stipulerons ici pour ceux qui ne nous ont pas commis, et
97
r avec méthode, et ne laisser passer aucun moment
sans
retirer quelque avantage en faveur de la fin poursuivie. Tous les ans
98
de « végéter » précise Hegel, dans le bonheur et
sans
histoire. Nous assistons au transfert décisif de l’idée de vocation,
99
tique des États, après s’y être opposée, s’empare
sans
vergogne. Le grand élan libertaire des quarante-huitards échoue dans
100
auté européenne. Elle n’aura pas vécu en vain, ni
sans
gloire. Ainsi se réaliserait ce passage à l’Europe, cette « transfig
101
ïste, querelleur ; qui ne pourrait rien supporter
sans
dégainer, serait le plus insupportable des hommes. … Les nations ne s
102
vante : démocratie totale ou despotisme absolu et
sans
lois, ce dernier n’étant plus exercé par des dynasties, désormais tro
103
i règnent aujourd’hui avec l’aide du patriotisme,
sans
soupçonner à quel point leur politique de désunion est fatalement une
104
pendant en venir aux excès de l’autarcie affirmée
sans
scrupules (« Le Droit est ce qui sert le peuple allemand », proclame
105
’unité de notre culture s’impose immédiatement et
sans
hésitation à l’esprit de ceux qui l’observent, que ce soit en amis ou
106
re rigide à la culture. Pour fixer les idées, et
sans
vouloir entrer dans de périlleuses analyses, j’illustrerai la premièr
107
isation. Et elles sont entretenues ou renouvelées
sans
cesse par notre refus déclaré de toute doctrine unique et unifiante,
108
les cas à rendre compte d’un dynamisme unique et
sans
rival dans les annales du genre humain. En dépit de ce que je viens d
109
; c’est un but général, statistique et abstrait,
sans
relation directe ou immédiate avec le salut de la personne, le bonheu
110
sponsabilité personnelle, et que l’un n’irait pas
sans
l’autre. Un homme n’est vraiment libre que dans la seule mesure où il
111
té (quel que soit le sens qu’on donne au mot) est
sans
nul doute le thème affectif le plus généralement européen, le plus co
112
ù j’entends la possibilité d’un genre humain qui,
sans
elle, n’eût jamais pris conscience de son unité virtuelle, ni des pro
113
chose que nous devons reconquérir chaque jour et
sans
relâche, sur nous-mêmes tout d’abord, et pour les autres. Revendiquer
114
e de sens : le sentiment de l’absurdité d’une vie
sans
but. Or la culture, c’est justement l’ensemble des activités propreme
115
’unité de notre culture s’impose immédiatement et
sans
hésitation à l’esprit de ceux qui l’observent, que ce soit en amis ou
116
dre rigide à la culture. Pour fixer les idées, et
sans
vouloir entrer dans de périlleuses analyses, j’illustrerai la premièr
117
sation ; et elles sont entretenues ou renouvelées
sans
cesse par notre refus déclaré de toute doctrine unique et unifiante,
118
les cas à rendre compte d’un dynamisme unique et
sans
rival dans les annales du genre humain. 4. En dépit de ce que je vien
119
, fixé par le gouvernement, au nom d’une doctrine
sans
ampleur ; c’est un but général, statistique et abstrait, sans relatio
120
; c’est un but général, statistique et abstrait,
sans
relation directe ou immédiate avec le salut de la personne, le bonheu
121
sponsabilité personnelle, et que l’un n’irait pas
sans
l’autre. Un homme n’est vraiment libre que dans la seule mesure où il
122
té (quel que soit le sens qu’on donne au mot) est
sans
nul doute le thème affectif le plus généralement européen, le plus co
123
, elle crée la possibilité d’un genre humain qui,
sans
elle, n’eût jamais pris conscience de son existence virtuelle, ni des
124
. Deux départements spécialisés furent donc créés
sans
plus attendre : celui de l’éducation et celui des Beaux-Arts. Le prem
125
artagé la vie d’Iseut. Il reste seul vivant, mais
sans
amour. Aux yeux du mythe, il est perdant. À ce premier aspect de notr
126
’elle s’en nourrit et même les invente au besoin.
Sans
les obstacles accumulés entre les amants légendaires — le principal é
127
acle qui résiste, et n’en trouvent guère. L’Homme
sans
qualités, de Musil, la Lolita de Nabokov, sont les derniers échos du
128
ichiers de cartes perforées : c’est littéralement
sans
histoire. Ou bien encore, et ce serait mieux, je crois, il leur reste
129
bord une dualité entre l’individu et le vrai moi,
sans
laquelle on ne saurait s’aimer soi-même, puisqu’« il faut être deux p
130
’en a l’air. Trois raisons l’excusent à mes yeux,
sans
la justifier pour autant. Et tout d’abord il faut bien constater que
131
de la Suisse. Vingt-cinq États distincts quoique
sans
frontières visibles ; deux confessions majeures et trente-six sectes,
132
t de dialectes, jalousement préservés, et presque
sans
mélange ; une douzaine de paysages ou décors types, et l’on va de l’u
133
pécialisée est le type même du faux problème. Car
sans
culture occidentale, point de technique, au sens actuel, au sens univ
134
uel, au sens universel du terme ; et à l’inverse,
sans
technique, point d’avenir pour la culture, au sens occidental du term
135
al du terme. L’une se nourrit de l’autre et l’une
sans
l’autre serait condamnée à dépérir en peu de temps. Pour établir cett
136
a trouvaille du petit garçon qui avait été ainsi,
sans
le savoir, l’inventeur de l’automation créatrice de loisir. Dans aucu
137
rent les siècles de notre civilisation, modifient
sans
nul doute notre pouvoir de rêve, son imagerie et ses orientations, —
138
a bombe sont faites par l’homme et ne feront rien
sans
lui. J’écrivais au lendemain d’Hiroshima : La bombe n’est pas dang
139
tres hommes conduits par leur passion de produire
sans
tenir compte du facteur humain et de la dignité de la personne humain
140
la supprimer, à la limite. L’utopie de « l’usine
sans
ouvriers » commence à se réaliser en Occident. Et l’on s’aperçoit que
141
ancestrales et de leurs équilibres traditionnels,
sans
leur expliquer les dangers et les bienfaits de notre apport. Nous leu
142
de notre apport. Nous leur donnerons des drogues
sans
mode d’emploi, et nos remèdes deviendront des poisons. Il est donc te
143
de nous, une assistance éducatrice et culturelle,
sans
laquelle tous nos dons, même désintéressés, ne créeront outre-mer que
144
à Genève. Une espèce de rêve impérial d’autorité
sans
pouvoir apparent passait parfois dans ses propos. (Il eût fait un for
145
e.) Un certain ton de gouaille anarchisante, mais
sans
trace de vulgarité, et dans l’abord des êtres, un laisser-aller appar
146
ent, — dont il semble qu’on ait abusé — s’origine
sans
nul doute chez Calvin et n’a jamais encore égalé son modèle. Calvin n
147
ant que j’avais toujours ce but de vivre en privé
sans
être connu, Dieu m’a tellement promené et fait tournoyer par divers c
148
t de cet abandon, de cette juste défaite infligée
sans
relâche à l’individu naturel par ce qui n’est pas lui, mais qui vient
149
tionnent réciproquement ; 5° enfin, que l’Europe,
sans
sa culture, ne serait pas l’Europe mais un cap de l’Asie. Doutes su
150
vous direz : votre Europe technicienne marcherait
sans
nul doute, elle « rendrait » matériellement. Elle serait unifiée mais
151
nds, vous direz : votre Europe harmonieuse serait
sans
nul doute plus conforme au génie de nos peuples divers, mais voilà si
152
vocation prospective. Il n’y aurait pas d’Europe
sans
tout ce que la culture a su tirer de nos pauvres conditions physiques
153
uloir faire l’Europe par des procédés techniques,
sans
tenir compte de cette situation morale, ne serait pas seulement dange
154
lement utopique et vouée dès le départ à un échec
sans
gloire. Prendre au sérieux nos principes et nos valeurs, c’est une af
155
t de s’occuper dès maintenant d’autre chose. Mais
sans
l’action éducatrice de toutes nos forces culturelles, décuplées par u
156
irect le danger d’avoir une idée et de l’exprimer
sans
précautions — avant d’avoir calculé la dépense. Le 12 juin 1940 Débâc
157
ssent pas spécialement frappés. Cela passera donc
sans
histoires. Vers la fin de la matinée, téléphone de mon beau-frère, M.
158
urs au fort de Saint-Maurice, au pain et à l’eau,
sans
visites ni courrier. Vous avez bien compris ? Vous êtes dès maintenan
159
othard entreprend alors une démarche que je crois
sans
précédent dans l’histoire des conjurations politiques. Trois de ses m
160
raire le Conseil fédéral résiste, il aura l’appui
sans
réserve de la Ligue civile et militaire. L’audience est aussitôt dema
161
ndue du côté des partis. Il est incontestable que
sans
la Ligue, les « communautés de travail », esquissées dans divers cant
162
e bastion de l’Europe libre dont nous avions rêvé
sans
oser croire qu’en quelques mois il deviendrait une réalité. L’opinion
163
leurs activités qu’il connaissait ou pressentait
sans
aucun doute : certains d’entre eux dînaient régulièrement à sa table.
164
t une erreur de fait que l’auteur pourra corriger
sans
peine. Elle empêche d’évaluer correctement la situation psychologique
165
est a passé de la ruine générale à une prospérité
sans
précédent : d’une position dépendante des États-Unis à une position c
166
c les colonies et dans la désunion, à la richesse
sans
le tiers-monde et par l’union. Si l’on relit la presse de l’époque, o
167
ébarqué de Mars ou de Vénus pourrait reconstituer
sans
trop d’erreurs les structures essentielles de notre civilisation. Un