1
’il n’y voit qu’agitation désordonnée, absence de
sens
et d’harmonie, et pas un seul vrai spirituel… Réalités internes de
2
es de sa Quête inlassable du Réel. Pour passer du
sens
géographique et historique de nos deux termes à leur sens symbolique
3
graphique et historique de nos deux termes à leur
sens
symbolique et spirituel, recourons aux récits visionnaires que deux g
4
rtant la chose ne me paraît pas si simple, et j’y
sens
une complexité dont j’essaierai maintenant d’indiquer la nature en ra
5
uscules. La chaussée envahie par la foule en tous
sens
qui entrave en permanence le passage des voitures. Les trottoirs couv
6
re ni contradiction. » Dépourvu de sensibilité au
sens
du xviiie siècle, de souci moralisateur ou d’esprit révolutionnaire,
7
l fils et couper le corps en deux moitiés dans le
sens
de la longueur. Et entre ces deux moitiés sectionnées depuis la tête
8
supériorité » de ceci sur cela offre le moins de
sens
, et de fait perd sa pointe, puisqu’on n’y dispose pas d’éléments mesu
9
e entre l’Orient et l’Occident », que forment, au
sens
physique cette fois, l’Arabie et l’Iran. Leur Occident, c’est la Grèc
10
10. L’adjectif traditionnel est pris ici dans son
sens
strict, initiatique et religieux, qui ne doit pas être confondu avec
11
vec le drame qui vient. Au vrai, tout cela n’a de
sens
que pour les professeurs. Ceux-ci doivent circonscrire exactement l’o
12
min du travail entrepris, qui a soudain changé de
sens
et trouvé son vrai sens ? Il importe assez peu, l’œuvre est là. Depui
13
, qui a soudain changé de sens et trouvé son vrai
sens
? Il importe assez peu, l’œuvre est là. Depuis quand parle-t-on de l’
14
dans le domaine politique, qui n’est autre, à mon
sens
, que celui des moyens d’ordonner l’existence d’un groupe humain. Or u
15
n style de vie, un système de valeurs, un certain
sens
donné au fait de vivre, à l’amour, à la mort, aux relations entre hum
16
prit, et au temps — en somme, par une culture, au
sens
où j’emploie le mot. Entre la politique et la culture, conçues comme
17
er les épaules et de répondre : “Tout cela n’a de
sens
que pour les professeurs.” Le mensonge n’est pas mon fort, fût-ce pou
18
La fin du pessimisme (juin 1957)f Le fameux
sens
de l’histoire, argument numéro 1 de la séduction progressiste, parais
19
dapest. Sa faculté de revendiquer et d’imposer un
sens
positif à la vie, niée par Kafka, s’est attestée dans le soulèvement
20
ée impuissante, d’une réalité terrifiante et d’un
sens
fatal de l’Histoire, dont Big Brother sera l’aboutissement. J’ai tu
21
contestaient leurs arguments. Il s’agit, au plein
sens
des termes, d’un succès de scandale, d’un choc profanateur, d’un renv
22
e d’eux qu’ils ont « fait leur temps », au double
sens
de l’expression. Que Freud soit dépassé dans son propre domaine, et s
23
ateur. Et la question n’est plus de supputer le «
sens
inévitable » de l’Histoire, mais de la faire. L’utopie masochiste d’
24
ît trop tire les ficelles. Cessons de chercher le
sens
de l’Histoire, alibi du refus de notre vocation ; apprenons à le déci
25
’homme. Le problème de la liberté. Le problème du
sens
de nos vies… Je propose à nos philosophes du déclin de la bourgeoisi
26
(Maurice Genevoix, Marcel Brion, Paul Vialar), de
critiques
(Robert Kemp) et d’une directrice de théâtre (Mary Morgan). Tout ce m
27
us clairement les qualités humaines et propose un
sens
moral au lecteur ». C’est donc sa récente Aventure de l’homme occiden
28
init ou qui limite leur mode d’emploi et donne un
sens
à l’aventure occidentale, ce système de valeurs reste ignoré, refusé
29
garantie interne des libertés consistant dans le
sens
de la responsabilité de chacun envers tous, ou solidarité ; l’unité,
30
que nos valeurs sont difficiles à « vendre » (au
sens
américain du verbe) et sont le plus souvent totalement ignorées. Mais
31
t, leurs vertus créatrices, leurs mesures et leur
sens
. La machine passe généralement pour le produit le plus typique de l’O
32
e la vérité objective, la dialectique et la libre
critique
d’une part, et d’autre part la conviction de la réalité de la matière
33
ersées, besoins communs Qu’a-t-on fait dans ce
sens
depuis que la grande question de l’union européenne s’est trouvée pos
34
furent entre autres le Congrès de compositeurs et
critiques
musicaux à Rome, en 1953, le Prix européen de littérature, et l’initi
35
onde nous appellent et nous poussent dans le même
sens
. Rien de plus efficace pour unir nos élites que la confrontation de l
36
e ces puissances pousseraient toutes dans le même
sens
à l’intérieur d’une même nation, la résultante de leur action serait
37
u’Einstein l’ait adoptée sans la moindre exigence
critique
, lui qui voyait pourtant et vivait de si près la montée d’Hitler au p
38
quand il s’exprimait en public. Dans son rôle de
critique
des clichés « pacifistes » Freud, au contraire, paraît plus actuel qu
39
Un enchevêtrement d’alliances particulières et un
sens
remarquable de la foi jurée devaient rester, pendant toute cette péri
40
Une dernière remarque s’impose. Elle concerne le
sens
du mot fédéralisme, qui est le mot-clé de l’histoire suisse. Les radi
41
e, le déchiffrement des langues mortes, l’édition
critique
des palimpsestes, la datation par le carbone 14, la manie publique et
42
su devenir une culture de dialogue, de discussion
critique
de ses propres fondements : une culture de la liberté, et qui trouve
43
ue. La Chine ? L’Afrique ? Elles paraissent moins
critiques
à notre égard, et plus promptes à nous imiter, le pire inclus, et moi
44
eler les trois vertus cardinales de l’Europe : le
sens
de la vérité objective, le sens de la responsabilité personnelle, et
45
de l’Europe : le sens de la vérité objective, le
sens
de la responsabilité personnelle, et le sens de la liberté. Ces trois
46
, le sens de la responsabilité personnelle, et le
sens
de la liberté. Ces trois vertus se conditionnent et s’impliquent mutu
47
plus efficaces de notre culture, ceux qui, à mon
sens
, la distinguent le mieux d’autres cultures, qui ont, elles, d’autres
48
res cultures, qui ont, elles, d’autres vertus. Le
sens
de la vérité objective nous vient sans doute des Grecs, eux-mêmes hér
49
ères les plus indiscutables de notre culture : ce
sens
de la vérité, qui a pour corollaire le sens critique, et qui a permis
50
Deuxième caractère original de notre culture : le
sens
de la responsabilité personnelle. Il s’enracine dans la notion chrét
51
is que l’Europe existe ! — mais décisive quant au
sens
qu’il donne à sa vie. D’où résulte une double exigence de recueilleme
52
e bonheur, la sagesse, la saveur de la vie, et le
sens
même de chaque vie. Les cultures traditionnelles au contraire, n’exig
53
ctère original de la culture européenne, c’est le
sens
de la liberté. Il est clair que ce sens est étroitement lié à celui d
54
c’est le sens de la liberté. Il est clair que ce
sens
est étroitement lié à celui de la responsabilité personnelle, et que
55
e mesure où ces actes sont faits librement. Notre
sens
de la liberté est aussi complexe que le sont nos origines. Car la lib
56
s origines. Car la liberté pour le Grec, c’est la
critique
frondeuse, le risque individuel ; pour le chrétien, c’est un état de
57
la revendication de la liberté (quel que soit le
sens
qu’on donne au mot) est sans nul doute le thème affectif le plus géné
58
ue ou de la Chine. Ou bien, s’il prend soudain un
sens
précis pour les meneurs nationalistes de ces peuples, c’est un sens e
59
es meneurs nationalistes de ces peuples, c’est un
sens
emprunté à l’Europe, même et surtout s’il justifie un élan de révolte
60
liquent la plupart de nos créations. En effet, du
sens
de la vérité objective dérivent nos sciences, et par suite, nos techn
61
t nos sciences, et par suite, nos techniques ; du
sens
de la responsabilité personnelle, lié au sens de la liberté dérivent
62
du sens de la responsabilité personnelle, lié au
sens
de la liberté dérivent toutes nos institutions : et enfin, de la comb
63
nt de l’histoire, constitution d’archives, examen
critique
du passé, leçons qu’on en tire, renouvellement des arts, sujets de ro
64
itiques et finalement : superstition moderne du «
sens
inévitable de l’histoire », qui influence parfois si profondément les
65
ous savons que ce mouvement d’imitation s’opère à
sens
unique et n’est plus réversible. Mais comment expliquer ce phénomène
66
r le marxisme n’est pas une invention marxiste au
sens
politique de ce terme, et encore moins une invention soviétique. Ce n
67
aux réalités spirituelles, à tout ce qui donne un
sens
, une saveur à nos vies. Ce matérialisme plat ne serait guère plus dan
68
qui prime aujourd’hui celui-là. Qui est celui du
sens
de nos vies. q. Rougemont Denis de, « Un péché mortel : la désuni
69
and Heine accepte l’idée de nation, c’est dans le
sens
mazzinien d’une « Internationale des nationalités », et il loue Herde
70
elle de 1867, il a des phrases qui découragent la
critique
: Ces yeux saturés de nuit viennent regarder la vérité… Ils savent q
71
lissant ainsi une vocation nationale, au meilleur
sens
du terme, mais de portée universelle ? Non, disent les Russes, — ou t
72
orien allemand Léopold von Ranke est en plus d’un
sens
l’anti-Hegel, par sa volonté d’objectivité, de sobriété spirituelle,
73
espace et le temps, et leur mutuelle contestation
critique
, et toutes les tensions qui en résultent, ne seraient-ce pas en un mo
74
urs provisoires. Entre l’homme grec, astucieux et
critique
, le citoyen romain obéissant à la raison d’État, le fidèle chrétien o
75
eler les trois vertus cardinales de l’Europe : le
sens
de la vérité objective, le sens de la responsabilité personnelle, et
76
de l’Europe : le sens de la vérité objective, le
sens
de la responsabilité personnelle, et le sens de la liberté. Ces trois
77
, le sens de la responsabilité personnelle, et le
sens
de la liberté. Ces trois vertus se conditionnent et s’impliquent mutu
78
magico-religieux ou le sacré politico-social. Le
sens
de la vérité objective nous vient sans doute des Grecs, eux-mêmes hér
79
ères les plus indiscutables de notre culture : ce
sens
de la vérité, qui a pour corollaire le sens critique, et qui a permis
80
Deuxième caractère original de notre culture : le
sens
de la responsabilité personnelle. Il s’enracine dans la notion chréti
81
is que l’Europe existe ! — mais décisive quant au
sens
qu’il donne à sa vie. D’où résulte une double exigence de recueilleme
82
e bonheur, la sagesse, la saveur de la vie, et le
sens
même de chaque vie. Les cultures traditionnelles au contraire, n’exig
83
ctère original de la culture européenne, c’est le
sens
de la liberté. Il est clair que ce sens est étroitement lié à celui d
84
c’est le sens de la liberté. Il est clair que ce
sens
est étroitement lié à celui de la responsabilité personnelle, et que
85
a seule mesure où ils sont faits librement. Notre
sens
de la liberté est aussi complexe que le sont nos origines. Car la lib
86
s origines. Car la liberté pour le Grec, c’est la
critique
frondeuse, le risque individuel ; pour le chrétien, c’est un état de
87
la revendication de la liberté (quel que soit le
sens
qu’on donne au mot) est sans nul doute le thème affectif le plus géné
88
éveille aucune passion fondamentale, n’a guère de
sens
chez les peuplades africaines ou chez les « apparatchiks »36 de l’URS
89
ue ou de la Chine. Ou bien, s’il prend soudain un
sens
précis, pour les meneurs nationalistes de ces peuples, c’est un sens
90
es meneurs nationalistes de ces peuples, c’est un
sens
emprunté à l’Europe, même et surtout s’il justifie un élan de révolte
91
liquent la plupart de nos créations. En effet, du
sens
de la vérité objective dérivent nos sciences et par suite, nos techni
92
nos sciences et par suite, nos techniques. Et du
sens
de la responsabilité personnelle, lié au sens de la liberté, dérivent
93
du sens de la responsabilité personnelle, lié au
sens
de la liberté, dérivent toutes nos institutions et nos doctrines, ort
94
nt de l’histoire, constitution d’archives, examen
critique
du passé, leçons qu’on en tire, renouvellement des arts, sujets de ro
95
tiques, et finalement : superstition moderne du «
sens
de l’histoire », qui non seulement alimente les plus vives polémiques
96
du monde ? Notre sort personnel, notre salut, le
sens
de notre vie individuelle, n’est-il pas beaucoup plus important ? Que
97
Mais qui d’entre nous peut concevoir sa vie et le
sens
de sa vie en dehors du sort de l’Europe, dont dépend le sort du monde
98
o, d’elle ne sait quelle Toison d’or, symboles du
sens
dernier de la vie. Il ne porte pas des fuyards, des émigrants, des re
99
ins qui souffrent avant tout de ne pas trouver un
sens
à leur vie individuelle. L’absence de sens, dans une vie, voilà ce qu
100
ver un sens à leur vie individuelle. L’absence de
sens
, dans une vie, voilà ce qui ôte le goût de la liberté, voilà ce qui r
101
ent à constater que sa vie personnelle n’a pas de
sens
, la liberté perd un de ses points d’appui, et la dictature s’avance a
102
des activités proprement humaines qui donnent un
sens
à notre vie. Car la culture, c’est tout d’abord : transmettre des rec
103
lture, qui n’est plus seulement transmission mais
critique
et rupture s’il le faut ; qui n’est plus seulement tradition mais cré
104
mble la culture vivante, celle qui peut rendre un
sens
à l’existence humaine. Or il se trouve que la plupart des conférences
105
hnique et démocratique. Pour que notre vie ait un
sens
, il faut que la culture vivante recrée pour les hommes de ce temps de
106
t la politique et qui seules lui donnent son vrai
sens
, son sens humain pour chaque personne. La politique, nous n’y échappe
107
ique et qui seules lui donnent son vrai sens, son
sens
humain pour chaque personne. La politique, nous n’y échapperons pas,
108
La liberté et le
sens
de la vie (8 juillet 1960)v w Nous voyons bien, aujourd’hui, que l
109
ins qui souffrent avant tout de ne pas trouver un
sens
à leur vie individuelle. L’absence de sens, dans une vie, voilà ce qu
110
ver un sens à leur vie individuelle. L’absence de
sens
, dans une vie, voilà ce qui ôte le goût de la liberté, voilà ce qui r
111
ent à constater que sa vie personnelle n’a pas de
sens
, la liberté perd un de ses points d’appui, et la dictature s’avance a
112
ituer Le pire danger, c’est donc l’absence de
sens
: le sentiment de l’absurdité d’une vie sans but. Or la culture, c’es
113
des activités proprement humaines qui donnent un
sens
à notre vie. Car la culture, c’est tout d’abord : transmettre des rec
114
lture, qui n’est plus seulement transmission mais
critique
et rupture s’il le faut ; qui n’est plus seulement tradition mais cré
115
mble la culture vivante, celle qui peut rendre un
sens
à l’existence humaine. Or il se trouve que la plupart des conférences
116
hnique et démocratique. Pour que notre vie ait un
sens
, il faut que la culture vivante recrée pour les hommes de ce temps de
117
t la politique et qui seules lui donnent son vrai
sens
, son sens humain, pour chaque personne. La politique, nous n’y échapp
118
ique et qui seules lui donnent son vrai sens, son
sens
humain, pour chaque personne. La politique, nous n’y échapperons pas,
119
mme, de courir son risque personnel, de donner un
sens
à sa vie tant de travail que de loisir, et tant d’action que de médit
120
en. v. Rougemont Denis de, « La liberté et le
sens
de la vie », France catholique, Paris, juillet 1960, p. 1 et 6. w. P
121
espace et le temps, et leur mutuelle contestation
critique
, et toutes les tensions qui en résultent, ne seraient-ce pas en un mo
122
urs provisoires. Entre l’homme grec, astucieux et
critique
, le citoyen romain obéissant à la raison d’État, le fidèle chrétien o
123
eler les trois vertus cardinales de l’Europe : le
sens
de la vérité objective, le sens de la responsabilité personnelle, et
124
de l’Europe : le sens de la vérité objective, le
sens
de la responsabilité personnelle, et le sens de la liberté. Ces trois
125
, le sens de la responsabilité personnelle, et le
sens
de la liberté. Ces trois vertus se conditionnent et s’impliquent mutu
126
e sacré religieux ou le sacré politico-social. Le
sens
de la vérité objective nous vient sans doute des Grecs, eux-mêmes hér
127
ères les plus indiscutables de notre culture : le
sens
de la vérité, qui a pour corollaire le sens critique, et qui a permis
128
Deuxième caractère original de notre culture : le
sens
de la responsabilité personnelle. Il s’enracine dans la notion chréti
129
epuis que l’Europe existe — mais décisive pour le
sens
qu’il donne à sa vie. D’où résulte une double exigence de recueilleme
130
e bonheur, la sagesse, la saveur de la vie, et le
sens
même de chaque vie. Les cultures traditionnelles au contraire, n’exig
131
ctère original de la culture européenne, c’est le
sens
de la liberté. Il est clair que ce sens est étroitement lié à celui d
132
c’est le sens de la liberté. Il est clair que ce
sens
est étroitement lié à celui de la responsabilité personnelle, et que
133
a seule mesure où ils sont faits librement. Notre
sens
de la liberté est aussi complexe que le sont nos origines. Car la lib
134
s origines. Car la liberté pour le Grec, c’est la
critique
frondeuse, le risque individuel ; pour le chrétien, c’est un état de
135
la revendication de la liberté (quel que soit le
sens
qu’on donne au mot) est sans nul doute le thème affectif le plus géné
136
nt de l’histoire, constitution d’archives, examen
critique
du passé, leçons qu’on en tire, renouvellement des arts, sujets de ro
137
tiques, et finalement : superstition moderne du «
sens
de l’histoire », qui non seulement alimente les plus vives polémiques
138
thnographie, sociologie, psychologie, philosophie
critique
, — et je n’indique ici que des têtes de chapitre, et j’ai laissé de c
139
ité où les Européens, ayant créé « le monde » (au
sens
que je viens d’indiquer) se voient menacés d’être dépossédés de leurs
140
du monde ? Notre sort personnel, notre salut, le
sens
de notre vie individuelle, n’est-il pas beaucoup plus important ? Que
141
Mais qui d’entre nous peut concevoir sa vie et le
sens
de sa vie en dehors du sort de l’Europe, dont dépend le sort du monde
142
o, d’elle ne sait quelle Toison d’or, symboles du
sens
dernier de la vie. Ceci m’évoque les petites caravelles de Colomb, au
143
justesse dans le style de nos émotions. » À mon
sens
, en effet, les textes primitifs de la légende de Tristan, qui remonte
144
de l’usage personnel qu’il en fait. Un mythe, au
sens
où je l’entends, c’est une histoire, généralement très simple, et inv
145
e, qui est l’âme. Je ne prends pas ce mot dans le
sens
noble et vague que lui donnent un peu trop facilement les poètes, ni
146
ent un peu trop facilement les poètes, ni dans le
sens
goethéen de « belle âme », encore moins dans le sens religieux de l’é
147
s goethéen de « belle âme », encore moins dans le
sens
religieux de l’éloquence classique de la chaire, quand elle parle du
148
u « d’immortalité de l’âme ». Je prends le mot au
sens
précis et véritablement traditionnel, qui se retrouve dans certains d
149
use du ton quelque peu didactique de ce rappel au
sens
des mots — considérons le mythe lui-même dans sa pleine stature et se
150
ne à réalité » ? Ce n’est pas le désir comblé, au
sens
sexuel de l’expression, car cet acte instinctif, lié aux lois du corp
151
e, mais l’horizon du nouveau Jour qui révélera le
sens
caché de nos « apparences actuelles », le jour de l’Ange. Cet horizon
152
ur de l’Ange. Cet horizon de la mort est l’ultime
sens
du mythe. Mais il faut croire aux anges pour y croire. Selon la mytho
153
un public excité, un snobisme ou une cour, et un
sens
de la démesure. C’est tout cela qu’interdisent moralement nos coutume
154
sses. Une certaine démesure, un grand théâtre, un
sens
de la pompe et du style, libre de tout souci d’application « morale »
155
sans culture occidentale, point de technique, au
sens
actuel, au sens universel du terme ; et à l’inverse, sans technique,
156
cidentale, point de technique, au sens actuel, au
sens
universel du terme ; et à l’inverse, sans technique, point d’avenir p
157
ans technique, point d’avenir pour la culture, au
sens
occidental du terme. L’une se nourrit de l’autre et l’une sans l’autr
158
hines, et le danger — beaucoup plus sérieux à mon
sens
— d’un épuisement des sources vives de l’invention, par la réduction
159
la fois fabulatrice et fabricatrice, poétique au
sens
étymologique. Et nous pouvons aisément vérifier que leurs effets, au
160
lisme » biblique décidément incompatible avec son
sens
du symbolisme universel. Bach en automne est un poème luthérien, le
161
, par son acquiescement au monde charnel, par son
sens
cosmique du langage musical, par sa rondeur, sa pesanteur et sa bonho
162
il croyait que notre incohérence aveugle avait un
sens
ailleurs, heureux et grand pour l’âme, et des lois dont certains indi
163
. Je l’avais connue cosmopolite et parisienne, au
sens
noble que définit la seule Société des esprits. Et j’ai vu qu’elle ét
164
nniques et de science. L’intuition, l’émotion, le
sens
de l’Arbre animeront un nouvel ordre humain, une sagesse orientée par
165
péenne ? Sinon par la différence des cultures, au
sens
le plus large du terme, qui va de la religion à la technique en passa
166
l’union. Les uns et les autres ont raison, en ce
sens
qu’ils sont nécessaires, soit comme moteur, soit comme volant ; les u
167
r la double exigence du développement de l’esprit
critique
et de l’information d’une part, de l’esprit communautaire et du sens
168
ation d’une part, de l’esprit communautaire et du
sens
des responsabilités sociales d’autre part. Ces deux grandes tâches, j
169
let ? Je dépose mon pistolet sur le bureau. Je me
sens
tout nu. Faute de soldats baïonnette au canon — on n’en trouve point
170
(Beaucoup de précautions sont nécessaires, car je
sens
qu’on écoute mes téléphones.)40 Le risque individuel prend sa place n
171
é le noyau du premier mouvement de résistance, au
sens
que ce mot devait prendre un peu plus tard dans les pays occupés par
172
. Mais le fait est qu’elles jouèrent dans le même
sens
. Le 20 août, à 7 heures du matin, je prenais la route de Lisbonne. J’
173
’imagination débridée court vers l’avenir dans le
sens
de nos désirs ou de nos craintes, selon notre tempérament. La mémoire
174
laisser « être-vécu » par les divertissements (au
sens
pascalien) que lui offre une production massive de spectacles de tous
175
l’est en général — c’est bien là qu’elle tire son
sens
originel. Les partis qui décident de la composition des conseils de l
176
Lire et parler Il n’est pas de démocratie, au
sens
européen du terme, qui ne repose sur la libre discussion, sur le libr