1
formule d’union, qui ne peut survivre à l’aube !
Si
l’Orient et l’Occident doivent un jour converger au lieu de s’ignorer
2
n d’accidentel, de physique ou d’anecdotique. Car
si
le soleil se lève à l’Orient pour les Grecs, il en va de même pour le
3
de son aventure. b) Incarnation et Excarnation. —
Si
nous passons au plan des réalités vécues, métaphysiques et religieuse
4
’Esprit, sachant ce qu’elle fait. « Ô bien-aimé !
si
imprégné de la Connaissance, si détaché, si versé dans la Loi, et si
5
. « Ô bien-aimé ! si imprégné de la Connaissance,
si
détaché, si versé dans la Loi, et si maître de lui qu’il soit, un die
6
imé ! si imprégné de la Connaissance, si détaché,
si
versé dans la Loi, et si maître de lui qu’il soit, un dieu lui-même n
7
onnaissance, si détaché, si versé dans la Loi, et
si
maître de lui qu’il soit, un dieu lui-même ne peut sans le yoga attei
8
ent de valeur. Pourtant la chose ne me paraît pas
si
simple, et j’y sens une complexité dont j’essaierai maintenant d’indi
9
prétendre ceci : les contradictions représentent
si
peu dans son existence que rien au monde ne semble moins le mettre en
10
mords. Elle est divine, et nous sommes criminels.
Si
le moi n’est qu’une illusion temporaire, celui qui tue ne détruit rie
11
e ne détruit rien qui compte ; mais au contraire,
si
le moi libre et unique est une réalité tenue pour inviolable, rien ne
12
eut-être en Inde autant d’idoles que d’habitants,
si
l’on songe que le nombre des dieux connus du panthéon hindou est esti
13
e cette fameuse communauté de culture qui échappe
si
facilement à nos définitions, mais si difficilement au regard des Aut
14
qui échappe si facilement à nos définitions, mais
si
difficilement au regard des Autres. Vue de dehors, l’Europe est évide
15
le-même, au nom de laquelle on refuse l’union. 2°
Si
pittoresques et voyants que soient les contrastes entre Suédois et Gr
16
est guère. Conclusion : il n’y a pas d’Europe, et
si
l’on en veut une, il faudra l’inventer. Ce qui ne facilite guère l’œu
17
tat, elle est en général beaucoup plus grande. Et
si
l’on confond tout, patrie, État, nation, spirituel, culturel et polit
18
eau de la fédération : la souveraineté peut-être (
si
elle est le droit d’un groupe à faire ou à ne pas faire la guerre qua
19
re quand il l’entend) ; la prospérité sans doute (
si
elle traduit un mieux-vivre, et non pas simplement le résultat matéri
20
inement abrutissant) ; l’indépendance assurément (
si
elle est le pouvoir de ne pas subir la loi d’une puissance étrangère)
21
ir. Cette politique, ensuite, ne sera valable que
si
elle exprime, traduit et tend à préserver ce qu’il y a de créateur da
22
t la faire — donc l’unir par des liens fédéraux —
si
d’abord on nie qu’elle existe comme entité de culture et Aventure uni
23
ut cela. Mais pourquoi le crier contre moi, comme
si
vraiment j’avais préconisé le mensonge utile et le « massacre des aff
24
histes” ceux qui disent que l’Europe ne sera pas,
si
on ne la fait pas être : la plupart des “européens” furent donc des s
25
rait de la tyrannie. Je crierai : vive l’Europe !
si
elle rétablit la concorde, non si elle attise la discorde entre l’Est
26
vive l’Europe ! si elle rétablit la concorde, non
si
elle attise la discorde entre l’Est et l’Ouest, si elle nourrit les a
27
i elle attise la discorde entre l’Est et l’Ouest,
si
elle nourrit les affamés, non si elle les massacre, si elle apaise le
28
’Est et l’Ouest, si elle nourrit les affamés, non
si
elle les massacre, si elle apaise les nationalismes, non si elle leur
29
le nourrit les affamés, non si elle les massacre,
si
elle apaise les nationalismes, non si elle leur en superpose un nouve
30
s massacre, si elle apaise les nationalismes, non
si
elle leur en superpose un nouveau. Pourquoi donc accorderais-je au fé
31
le sabre qu’elle n’a pas encore. Est-ce ma faute
si
elles ne se ressemblent pas. La “filibusterie” consiste-t-elle à les
32
u à les confondre ? Je le vois, il y a des hommes
si
engagés dans les affaires européennes qu’ils oublient les motifs même
33
vait avoir l’air de se passer dans le monde comme
si
ces choses n’existaient pas. Les grands industriels se croyaient « ph
34
uite à restaurer des dogmes à coups de mensonges.
Si
les ouvriers de Czepel ne sont pas des « fascistes importés », la dia
35
ll prolongeait le cauchemar stalinien, l’épurait,
si
j’ose dire, le rationalisait, et le poussait à ses extrêmes conséquen
36
ompte, la vraie réalité ? On pourrait s’inquiéter
si
d’autres séries de faits, indépendants d’ailleurs des récents événeme
37
» rituellement dénoncé par les toasts officiels.
Si
l’on néglige les étiquettes mystifiantes et qu’au lieu de lire les pr
38
ne classe ouvrière mieux informée qu’endoctrinée,
si
elle a à choisir d’émigrer, choisirait en masse l’Amérique. Comme l’o
39
elle et sa nécessité est inscrite dans les faits,
si
elle ne l’est pas encore dans l’esprit des nationalistes attardés. Au
40
donc fautive. Les machines envahissent nos vies ?
Si
seulement ! Car elles sont très chères. Mais jamais une Talbot n’est
41
ils travaillent pour nous, c’est tant mieux. Mais
si
vous me dites qu’ils vont penser pour vous, c’est que vous l’aurez bi
42
if. En revanche, l’invention du couteau, pourtant
si
rarement dénoncée, a provoqué la destruction de plusieurs millions de
43
tion complète de l’usine, loin d’augmenter le mal
si
longuement déploré par ceux qui ne le subissaient pas, peut dès maint
44
téresse l’avenir de tous les peuples de la Terre.
Si
l’on cherche à se figurer l’aire de diffusion de la civilisation occi
45
ion singulière de transformer le monde matériel ?
Si
l’on remonte à leurs origines, on trouve la Grèce et le christianisme
46
de la culture d’un honnête homme au xxe siècle,
si
l’on veut que la démocratie fonctionne. L’honnête homme vote, et sa v
47
nt agissante dans l’opinion : Que se passerait-il
si
… les frontières économiques étaient supprimées en Europe ? Telle étai
48
pas, lui, à jouer le jeu de « ce qui se passerait
si
… » Seulement, il a tendance à jouer perdant, à préjuger de catastroph
49
lyses d’une rare objectivité. Que se passerait-il
si
… ? — Rien ou presque rien de ce que vous redoutiez, mais beaucoup de
50
as, assurés. Étrange Europe, qui a tout pour elle
si
elle s’unit mais qui a tant de peine à s’accepter, à saisir ses chanc
51
monde au xxe siècle, sa vocation, et son avenir
si
elle s’unit. 3° Créer des instruments de coopération pour les différe
52
2° que la culture, en Europe, perdra sa vitalité
si
les États et les mécènes virtuels du continent s’obstinent à lui refu
53
aussi ses possibilités d’avenir au plan mondial,
si
elle unit ses forces pendant qu’il en est temps. Le Centre a donc sus
54
ssaire avec les autres traditions de culture, que
si
elles se présentent au nom de l’Europe entière, sûre de sa vocation,
55
ce critique, lui qui voyait pourtant et vivait de
si
près la montée d’Hitler au pouvoir, malgré l’opposition des partis, d
56
quer la bombe. Tout ne s’est-il point passé comme
si
le calcul profond du daimôn qui habitait en lui, déjouant les conclus
57
igarchies patriciennes pures ou mitigées. Un lien
si
lâche ne représentait en vérité qu’une faible garantie pour l’indépen
58
routes et des ponts également frappés de droits.
Si
l’industrie suisse put survivre à de telles conditions, elle ne le du
59
er dans leurs plans stratégiques la Suisse, comme
si
la grande forteresse des Alpes était un désert livré au premier occup
60
ution, la liberté et les droits du peuple (etc.).
Si
l’on ajoute que la Constitution assure les libertés d’établissement,
61
s culturelles, des coutumes et traditions locales
si
chères aux Suisses. Ce furent ces craintes, précisément, qui se révél
62
t souvent, de moins ancienne tradition nationale…
Si
, à bien des égards, la formation de la Suisse comme État représente u
63
La nature profonde de l’Europe (juin 1959)m
Si
l’Europe disparaissait, le monde perdrait le secret d’un certain équi
64
ns son dépassement et qui ne serait pas elle-même
si
elle n’était plus qu’elle-même. Quatre constatations fondamentales, e
65
e vue de l’économie des échanges, elle n’est rien
si
elle n’est pas l’animatrice d’une circulation planétaire. Qui peut en
66
’Europe seule périrait, sans discussion possible,
si
elle en était réduite à vivre sur elle-même. L’Europe seule ne peut p
67
uprême outrage, de leurs cousins américains… Sauf
si
ces Asiatiques ont été les sujets de nos États colonialistes : ils ex
68
mondiales. Ces dernières finiront par s’imposer,
si
toutefois l’histoire continue. Anticipons donc sur l’histoire et mett
69
cette union ? On ne peut l’imaginer que fédérale,
si
le fédéralisme est bien compris comme une méthode d’union dans la div
70
rope). Prenez la peinture : les couleurs chantent
si
elles sont bien opposées dans leur pureté ou leurs nuances précises,
71
s dans leur pureté ou leurs nuances précises, non
si
on les mêle pour simplifier, ce qui ne donne que le brun des uniforme
72
déclencher un processus d’union, il serait manqué
si
les Six, dès maintenant, tentaient de se suffire à eux-mêmes ou, pire
73
t-à-dire d’une Europe qui ne serait pas elle-même
si
elle ne tendait sans cesse à être plus qu’elle-même. Ce qu’il y a de
74
cette question à des sages des cinq continents ;
si
l’Europe devait disparaître, emportée par un cataclysme ou défaite, n
75
t je n’ai vu qu’abandon et que solitude… Qui sait
si
sur les rivages de la Seine, de la Tamise ou du Zuyderzee… qui sait s
76
la Seine, de la Tamise ou du Zuyderzee… qui sait
si
un voyageur comme moi ne s’assiéra pas un jour sur de muettes ruines,
77
mour chrétien, nous avons le droit de leur dire :
si
nous, Européens, sommes en mesure de vous secourir matériellement, c’
78
e contre elle, prétextant un colonialisme périmé.
Si
j’ai cru bon de mettre en valeur ces trois vertus cardinales de l’Eur
79
ois vertus résulte notre dynamisme irrépressible.
Si
nous avons tout d’abord découvert puis marqué de notre empreinte la T
80
inévitable de l’histoire », qui influence parfois
si
profondément les choix politiques des masses. À partir de l’histoire,
81
exploré ses variétés. La question reste de savoir
si
cette unité fomentée par la culture européenne ne va pas se réaliser
82
lerie à propos de la célèbre phrase de Valéry : «
Si
les civilisations mouraient tout à fait, Valéry ne pourrait pas le di
83
mortelles. » J’ajouterai cette simple remarque :
si
tant de civilisations qu’on croyait endormies sont tirées de l’oubli
84
endormies sont tirées de l’oubli au xxe siècle,
si
tant d’écoles antiques de sagesse et de mystiques voient leurs livres
85
ins ! C’est l’URSS qui introduit dans cette Chine
si
fermée le nouveau cheval de Troie de l’Occident : la Technique et tou
86
servons simplement que son émancipation actuelle,
si
spectaculaire, ne consiste nullement dans l’avènement d’une civilisat
87
e, non de gagner le monde mais de sauver son âme.
Si
tout homme qui se veut chrétien doit vouloir l’union des Églises, c’e
88
diverses confessions ? Je suis frappé de la voir
si
différente de l’idée qu’en donneraient les débats sur le dogme entre
89
en dépit des formules et définitions dogmatiques,
si
l’on s’en tient aux attitudes existentielles, les fidèles de diverses
90
lois de la Liberté : Nous ne sommes pas libres,
si
un seul obstacle moral arrête notre marche physique sur un seul point
91
ion de la volonté générale, absolue, suprême. Or,
si
je rencontre sur la terre une volonté particulière qui croise l’insti
92
e faire l’application à l’état actuel des choses.
Si
toute l’Europe chrétienne avec les colonies et les places de commerce
93
doit rester libre, comme il l’était à l’origine.
Si
elle est au contraire divisée en plusieurs États sous divers gouverne
94
Il s’agit donc de pousser vivement ce processus,
si
l’on veut sortir de l’état d’anarchie commerciale et politique où nou
95
narchie commerciale et politique où nous vivons.
Si
l’on veut supprimer la guerre, il faut en supprimer la cause. Il faut
96
en tant que républicain ! Pauvres petits-fils !
Si
pour Heine la « nationalité » représente la dernière défense des dive
97
des libertés élémentaires. Et malheur à l’Europe
si
elle abandonne ces peuples ! Voici deux textes brefs comme deux cris,
98
ns ne savent pas que nous sommes invincibles, que
si
nous pouvons fort bien perdre des batailles, nous n’en resterons pas
99
onjugués avec tant de tendances destructives, que
si
ces dernières prenaient le dessus, c’est la Culture et le christianis
100
nt pas une seule nation. Au contraire, la Suisse,
si
bien faite, puisqu’elle a été faite par l’assentiment de ses différen
101
ve qui ait plus qu’une autre un caractère bornal.
Si
l’histoire l’avait voulu, la Loire, la Seine, la Meuse, l’Elbe, l’Ode
102
urs contradictoires, et sans doute absurdes, mais
si
courantes ? La première, celle qui fait dire que nous sommes trop dif
103
e deviendra vraiment sensible et convaincant, que
si
nous comparons notre formule de l’unité paradoxale — j’entends de l’u
104
s tentent d’imposer à la culture de leurs sujets.
Si
nous considérons les cultures de l’Antiquité et les cultures extraeur
105
te unique, incontestable : le dynamisme européen.
Si
nous avons tous d’abord découvert, puis marqué de notre empreinte le
106
mour chrétien, nous avons le droit de leur dire :
si
nous, Européens, sommes en mesure de vous secourir matériellement, c’
107
e contre elle, prétextant un colonialisme périmé.
Si
j’ai cru bon de mettre en valeur ces trois vertus cardinales de l’Eur
108
e dynamisme d’une culture proviendrait-il plutôt,
si
l’on en croit Toynbee, des défis auxquels elle se voit soumise ? S’il
109
é, mais aussi les sciences et enfin les machines,
si
hétérogènes que puissent nous apparaître ces différentes créations. N
110
e ? Ou bien ne faut-il pas nous demander, plutôt,
si
l’homme qui les conduit a la foi nécessaire ? Beaucoup hésitent encor
111
oires, je le répète, et sans doute absurdes, mais
si
courantes ? La première, celle qui fait dire que nous sommes trop dif
112
e deviendra vraiment sensible et convaincant, que
si
nous comparons notre formule de l’unité paradoxale — j’entends de l’u
113
son, limitée pour l’instant aux formules d’unité.
Si
nous considérons les cultures de l’Antiquité et les cultures extraeur
114
te unique, incontestable : le dynamisme européen.
Si
nous avons découvert et conquis, ou en tout cas marqué de notre empre
115
mour chrétien, nous avons le droit de leur dire :
si
nous, Européens, sommes en mesure de vous secourir matériellement, c’
116
é, mais aussi les sciences et enfin les machines,
si
hétérogènes que puissent nous apparaître ces différentes créations. N
117
s ? Ou bien ne faut-il pas nous demander, plutôt,
si
l’homme qui les conduit a la foi nécessaire ? Je sais bien que certai
118
la faire, pour l’ensemble du genre humain. 38.
Si
l’on me permet de paraphraser ainsi un vers fameux de Paul Valéry. x
119
et qui s’inspirait des considérations suivantes :
Si
l’Europe, simple cap de l’Asie, a tenu le premier rang dans le monde
120
s à la mise en pratique de cette troisième étape.
Si
notre Fondation atteint ainsi, en 1960, le but qu’elle s’était fixé a
121
, l’un des auteurs de la légende primitive ? Mais
si
le mythe est épuisé, et s’il était vraiment un mythe de l’âme, faut-i
122
lyste l’eût guéri, et le roman n’eût pas eu lieu.
Si
les derniers tabous viennent à céder, c’en sera fait de la passion. Q
123
oppose à notre amour d’un être, à l’Amour même ?
Si
la passion vit de séparations, il est bien clair que la séparation la
124
se parler d’un plaisir que l’usage en moi a fait
si
fort qu’il me donne l’audace de négocier avec la mort. Et Wagner,
125
ssante et qui lui dit : — Je suis toi-même ! Mais
si
l’homme sur la Terre a maltraité son moi, au lieu de la Fravarti c’es
126
le sujet d’autres études — je me demande souvent
si
l’angélologie de l’ancien Iran ne détient pas le secret dernier de no
127
i ne se connaissent que trop, et sociétés solides
si
leur but est restreint. Si bien que l’homme de poids y sera surtout l
128
ciaux ou civiques, éducatifs ou spirituels, comme
si
le fait d’être utile excusait leurs grands dons aux yeux de leur cons
129
ue la technique ne saurait faire de vrais progrès
si
elle se coupe de la culture. Je pense donc que l’opposition entre la
130
t matériels. Quelques-uns cependant nous disent :
si
l’homme invente, c’est par défi aux dieux, c’est pour ravir le feu du
131
emples classiques d’inventions et de découvertes,
si
l’on y regarde de près, réfutent précisément ces théories. À l’origin
132
ques, qui devaient permettre l’industrie moderne.
Si
le besoin matériel expliquait les créations de la technique, et si le
133
riel expliquait les créations de la technique, et
si
les produits de l’industrie répondaient aux besoins matériels, pourqu
134
un rêve universel et proprement irrésistible. Et
si
un jour nous découvrons sur Mars des substances nouvelles qui procure
135
e H risque de transformer en panique planétaire ?
Si
je ne partage nullement ce pessimisme, c’est que les motifs de craind
136
n nomme des Comités pour la retenir ! C’est comme
si
tout d’un coup on se jetait sur une chaise pour l’empêcher d’aller ca
137
our l’empêcher d’aller casser les vases de Chine.
Si
on laisse la bombe tranquille, elle ne fera rien, c’est clair. Elle s
138
n contrôle de l’homme. Il n’est pas d’invention,
si
simple et si utilitaire soit-elle, qui ne puisse être mise au service
139
l’homme. Il n’est pas d’invention, si simple et
si
utilitaire soit-elle, qui ne puisse être mise au service des passions
140
ême le vrai travail humain. Mais il est clair que
si
le temps libre est augmenté, la consommation de la culture augmentera
141
endu, des dizaines de milliers d’ingénieurs, mais
si
l’on subordonne tout notre enseignement à leur seule formation spécia
142
sultant de loisirs accrus. Bergson, qui réclamait
si
anxieusement un « supplément d’âme » pour notre société technique se
143
ant la littérature et la métaphysique religieuse,
si
l’on veut que la recherche scientifique et technique n’aboutisse pas
144
t les équivalents modernes du cheval de Troie. Et
si
nous persistons à l’ignorer, nous donnerons aux pays sous-développés
145
1559. (Œuvres complètes en 59 vol., 1863-1900.)
Si
l’on admet avec un récent manifeste39 que « l’écrivain, dans la mesur
146
la vraie piété, je fus incontinent enflammé d’un
si
grand désir de profiter, qu’encore que je ne quittasse pas du tout le
147
tation que par une adjuration épouvantable, comme
si
Dieu eût d’en haut étendu sa main pour m’arrêter ». C’en est fait de
148
rmes, grande sollicitude et détresse… Maintenant,
si
je voulais réciter les divers combats par lesquels le Seigneur m’a ex
149
mais d’une démarche ferme, conduisant vers un but
si
fortement conçu qu’il semble que jamais le moindre doute frivole n’ai
150
l’Église harassée par la persécution, ou du cœur
si
faible de l’homme en butte aux attaques du monde. Il s’agit de « pres
151
capricieuses tolérances. On ne sait jamais, mais
si
l’on ne s’inquiète pas de trop savoir, on est admis, on est heureux.
152
t, mais parfois les « mauvaises » sont pardonnées
si
elles s’affirment dans un grand style tumultueux à la mongole, à l’es
153
qui l’avait suscité, c’était à la fois le passé,
si
proche et déjà légendaire, et la promesse d’un avenir malgré tout qui
154
consortium européen. Elle deviendrait un parasite
si
elle insistait pour qu’on augmente son budget. Cette vue très populai
155
ereuse pour l’Europe. L’équation européenne
Si
l’Europe a pu dominer le monde par son économie, ses armes et ses tec
156
naissance jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale, et
si
elle est encore aujourd’hui l’une des trois grandes puissances de la
157
stitutions communes même techniquement parfaites,
si
les Européens de demain ne croyaient plus à leurs valeurs, à leurs id
158
des sciences humaines, et surtout de l’éducation.
Si
les programmes des instituts européens, des chercheurs et des publici
159
ions s’impose tout de même à nos peuples passifs,
si
les forces de culture ne l’animent pas, une Europe techniquement unif
160
n dans la diversité, c’est-à-dire du fédéralisme.
Si
l’on me dit que j’aligne ici des évidences, j’en serai content : tell
161
é ». On verra qu’elles s’opposent diamétralement.
Si
les croyances populaires ont raison, le peu que l’on a fait jusqu’ici
162
n a fait jusqu’ici pour la culture était de trop.
Si
au contraire mes arguments sont « évidents », alors il est grand temp
163
n témoin (23-24 juin 1962)aj ak Dans l’ouvrage
si
opportun que La Tribune de Genève vient de publier, M. Jon Kimche par
164
à Berne le lendemain matin, je dis à Spoerri : «
Si
la France est battue, le moral de la Suisse va flancher. Beaucoup ser
165
es et envoyées à la Gazette de Lausanne . « Voyez
si
les prescriptions de la censure vous permettent de publier cela. » Lu
166
r mon cher. Asseyez-vous. (Je me dis : C’est donc
si
grave que cela ?) — J’ai beaucoup aimé votre article… Mais la Légatio
167
e de remplacement est prête à entrer en fonction.
Si
au contraire le Conseil fédéral résiste, il aura l’appui sans réserve
168
M. Kimche n’ait pas pu faire état de l’incident,
si
pittoresque et surprenant qu’il puisse apparaître, après coup. Il y a
169
que nous en sommes les fauteurs ! » Logiquement,
si
le gouvernement nous croyait, il devait nous faire arrêter sur-le-cha
170
esquissées dans divers cantons, n’auraient pas vu
si
tôt le jour. Nous savons qu’en réunissant des efforts jusqu’ici dispe
171
battre. Pourtant elle l’aurait eue, probablement,
si
les Allemands avaient senti la Suisse militairement moins forte et mo
172
soit resté, eût certainement passé à la pratique
si
le moral du pays ne s’était pas ressaisi. Le seul fait qu’à ce redres
173
ne de juin) et les noms de ses chefs sont exacts,
si
mes souvenirs le sont aussi. Ses buts et ses premières activités sont
174
, tantôt le « Mouvement de résistance national ».
Si
j’en juge par les noms qu’il donne des responsables de ce dernier Mou
175
à la richesse sans le tiers-monde et par l’union.
Si
l’on relit la presse de l’époque, on s’aperçoit que presque tous ces
176
le silence du ciel et l’art abstrait qu’évoquent
si
curieusement les photos prises du haut des airs, nous nous posons enf