1
écemment ce que valaient à l’épreuve les fameuses
souverainetés
que nos ci-devant grandes puissances refusaient de sacrifier sur l’au
2
it désirable — qu’au niveau de la fédération : la
souveraineté
peut-être (si elle est le droit d’un groupe à faire ou à ne pas faire
3
ciale ou privée (assurances, retraites, etc.), la
souveraineté
nationale et l’idée d’une loi internationale… Valeurs : la personne
4
rité législative et judiciaire qui leur retire la
souveraineté
et les réduise à la raison. Mais pourquoi la raison n’a-t-elle pas pl
5
hoses prérévolutionnaire. Il restaurait la pleine
souveraineté
des cantons, remplaçait le pouvoir central par une simple Diète compo
6
leurs privilèges douaniers et leur « sacro-sainte
souveraineté
» (comme l’écrivait dès 1829 le vieil historien zurichois Heinrich Zs
7
dans l’idée de créer un équilibre vivant entre la
souveraineté
des cantons et leur union resserrée, les cantons conservant « tous le
8
jugèrent le projet timide et trop respectueux des
souverainetés
, les conservateurs et les catholiques le jugèrent révolutionnaire. La
9
es réalités solides : le sentiment national et la
souveraineté
des cantons. Cependant la « chimère » restait à l’ordre du jour, même
10
idences du bien commun, au nom des préjugés de la
souveraineté
. Les cantons catholiques, où le parti conservateur restait le maître,
11
uement tenu pour « insoluble » de l’abolition des
souverainetés
nationales se trouve résolu par un compromis qui, plus qu’à la logiqu
12
e 3. Les cantons sont souverains en tant que leur
souveraineté
n’est pas limitée par la constitution fédérale, et, comme tels, ils e
13
ration garantit aux cantons leur territoire, leur
souveraineté
dans les limites fixées à l’art. 3, leur constitution, la liberté et
14
nt opposés à tout ce qui menaçait de diminuer les
souverainetés
locales et d’établir un lien fédéral efficace. De nos jours encore, c
15
ui infligea l’affaire de Suez, l’illusion de la «
souveraineté
nationale » persiste. Elle règne encore sur l’affectivité de la plupa
16
quand il est clair que vouloir s’isoler dans une
souveraineté
vide de tout contenu économique ou politique ne saurait mener théoriq
17
se d’histoires très récentes. Ainsi tout sert nos
souverainetés
, tout leur est bon pour croire qu’elles existent encore, puisqu’elles
18
l’histoire et mettons entre parenthèses l’ère des
souverainetés
nationales, irréductibles mais fictives. Nous voyons converger vers l
19
données incontestables résulte nécessairement la
souveraineté
solidaire, indivisible du genre humain ; car nous voulons la liberté
20
la nation, une fois acquise, ne sera rien que la
souveraineté
de l’État qui s’en prévaudra. Et l’anarchie des souverainetés divinis
21
é de l’État qui s’en prévaudra. Et l’anarchie des
souverainetés
divinisées, refusant toute instance supérieure à leur « égoïsme sacré
22
eprésentent pour l’unité foncière de l’Europe les
souverainetés
nationales absolues, lui paraît beaucoup plus grave : Ceux qui tienn
23
t pour une tendance de l’Histoire le fait que les
souverainetés
nationales vont nous dominer, ceux-là ne savent pas pour qui sonne le
24
upes ethnographiques ou plutôt linguistiques, une
souveraineté
analogue à celle des peuples réellement existants. (Or) le fait de la
25
itler), pour que les dernières conséquences de la
souveraineté
absolue éclatent aux yeux des peuples et de leurs hommes d’État, dans
26
es prévoyant l’abandon du dogme sacro-saint de la
souveraineté
totale. 27. Les citations qui suivent sont extraites d’une Anthol
27
r c’est la politique nationaliste (le tabou de la
souveraineté
absolue, les résidus d’attitudes impérialistes, l’orgueil national, l
28
stes. Or cette attitude politique, ce tabou de la
souveraineté
, cet orgueil national, ces méfiances séculaires, pour périmés qu’ils