1 1957, Articles divers (1957-1962). De l’unité de culture à l’union politique (mai 1957)
1 écemment ce que valaient à l’épreuve les fameuses souverainetés que nos ci-devant grandes puissances refusaient de sacrifier sur l’au
2 it désirable — qu’au niveau de la fédération : la souveraineté peut-être (si elle est le droit d’un groupe à faire ou à ne pas faire
2 1957, Articles divers (1957-1962). Le rôle mondial des valeurs occidentales (octobre 1957)
3 ciale ou privée (assurances, retraites, etc.), la souveraineté nationale et l’idée d’une loi internationale… Valeurs : la personne
3 1958, Articles divers (1957-1962). Pourquoi la guerre ? Un échange de lettres prophétique entre Einstein et Freud (avril 1958)
4 rité législative et judiciaire qui leur retire la souveraineté et les réduise à la raison. Mais pourquoi la raison n’a-t-elle pas pl
4 1959, Articles divers (1957-1962).  Une expérience de fédéralisme : la Suisse (1959)
5 hoses prérévolutionnaire. Il restaurait la pleine souveraineté des cantons, remplaçait le pouvoir central par une simple Diète compo
6 leurs privilèges douaniers et leur « sacro-sainte souveraineté  » (comme l’écrivait dès 1829 le vieil historien zurichois Heinrich Zs
7 dans l’idée de créer un équilibre vivant entre la souveraineté des cantons et leur union resserrée, les cantons conservant « tous le
8 jugèrent le projet timide et trop respectueux des souverainetés , les conservateurs et les catholiques le jugèrent révolutionnaire. La
9 es réalités solides : le sentiment national et la souveraineté des cantons. Cependant la « chimère » restait à l’ordre du jour, même
10 idences du bien commun, au nom des préjugés de la souveraineté . Les cantons catholiques, où le parti conservateur restait le maître,
11 uement tenu pour « insoluble » de l’abolition des souverainetés nationales se trouve résolu par un compromis qui, plus qu’à la logiqu
12 e 3. Les cantons sont souverains en tant que leur souveraineté n’est pas limitée par la constitution fédérale, et, comme tels, ils e
13 ration garantit aux cantons leur territoire, leur souveraineté dans les limites fixées à l’art. 3, leur constitution, la liberté et
14 nt opposés à tout ce qui menaçait de diminuer les souverainetés locales et d’établir un lien fédéral efficace. De nos jours encore, c
5 1959, Articles divers (1957-1962). La nature profonde de l’Europe (juin 1959)
15 ui infligea l’affaire de Suez, l’illusion de la «  souveraineté nationale » persiste. Elle règne encore sur l’affectivité de la plupa
16 quand il est clair que vouloir s’isoler dans une souveraineté vide de tout contenu économique ou politique ne saurait mener théoriq
17 se d’histoires très récentes. Ainsi tout sert nos souverainetés , tout leur est bon pour croire qu’elles existent encore, puisqu’elles
18 l’histoire et mettons entre parenthèses l’ère des souverainetés nationales, irréductibles mais fictives. Nous voyons converger vers l
6 1960, Articles divers (1957-1962). Le nationalisme et l’Europe (mars 1960)
19 données incontestables résulte nécessairement la souveraineté solidaire, indivisible du genre humain ; car nous voulons la liberté
20 la nation, une fois acquise, ne sera rien que la souveraineté de l’État qui s’en prévaudra. Et l’anarchie des souverainetés divinis
21 é de l’État qui s’en prévaudra. Et l’anarchie des souverainetés divinisées, refusant toute instance supérieure à leur « égoïsme sacré
22 eprésentent pour l’unité foncière de l’Europe les souverainetés nationales absolues, lui paraît beaucoup plus grave : Ceux qui tienn
23 t pour une tendance de l’Histoire le fait que les souverainetés nationales vont nous dominer, ceux-là ne savent pas pour qui sonne le
24 upes ethnographiques ou plutôt linguistiques, une souveraineté analogue à celle des peuples réellement existants. (Or) le fait de la
25 itler), pour que les dernières conséquences de la souveraineté absolue éclatent aux yeux des peuples et de leurs hommes d’État, dans
26 es prévoyant l’abandon du dogme sacro-saint de la souveraineté totale. 27. Les citations qui suivent sont extraites d’une Anthol
7 1962, Articles divers (1957-1962). La culture et l’union de l’Europe (avril 1962)
27 r c’est la politique nationaliste (le tabou de la souveraineté absolue, les résidus d’attitudes impérialistes, l’orgueil national, l
28 stes. Or cette attitude politique, ce tabou de la souveraineté , cet orgueil national, ces méfiances séculaires, pour périmés qu’ils