1
tème social tripartite hérité de l’ancêtre aryen.
Sur
l’arrière-fond commun, les différences s’accusent. Elles ne cesseront
2
; les rites, les traditions multipliées primaient
sur
tout essai d’innovation ou de variation individuelles ; l’au-delà éta
3
aux sacrés ; hommes et femmes en prière accroupis
sur
leur seuil ; au bord des rues et des chemins, ou seuls debout devant
4
’Arabie, Avicenne et Sohrawardi, nous ont laissés
sur
ce sujet fondamental6. Le récit d’Avicenne est une initiation à l’Or
5
ueuse » (le non-être). La Ténèbre règne à demeure
sur
ce pays. « Ceux qui le cultivent viennent d’ailleurs… » (Thème de l’E
6
tant à son sujet d’intuitions directes et vagues (
sur
la nature de l’atome, par exemple) qui ne permettent pas de refaire l
7
de la vie, pense l’Oriental, n’est-ce pas régner
sur
la Maya ? Et chacun sera tenté de tenir pour illusoires les « preuves
8
rs qui traitent de mon sujet s’accordent au moins
sur
ce point, malgré les divergences de leur vocabulaire, de leur angle d
9
rmeurs pendant la nuit. Et j’ai vu cinq personnes
sur
une seule bicyclette ! Ces gens ne seront-ils jamais seuls ? L’indivi
10
ues de l’Europe ont pu se voir accuser d’athéisme
sur
la foi de leurs ultimes conclusions (condamnées et souvent détruites)
11
avoir écarté tout attachement » et s’être engagé
sur
la voie de la connaissance divine, « il faut demeurer dans l’action,
12
e font pas nos mœurs, en Occident. Ils se fondent
sur
la négation de nos croyances communes, et de nos institutions. Ils re
13
veur : exempter de la guerre un de ses cinq fils.
Sur
quoi Xerxès, irrité, fait mettre à mort ce seul fils et couper le cor
14
e arbitre. Même sans être philosophe, il s’entend
sur
ce point aux distinctions les plus fines, bien que leurs résultats se
15
deux guetteurs vêtus de blanc étaient en faction
sur
chacune d’elles. Le grand maître voulut faire voir au comte que les s
16
s gardes se jetèrent dans le vide, pour s’écraser
sur
le sol rocheux. Puis il demanda au comte s’il devait d’un second sign
17
’irritante question de la « supériorité » de ceci
sur
cela offre le moins de sens, et de fait perd sa pointe, puisqu’on n’y
18
es Européens qui insistent avec le plus d’emphase
sur
la nature universelle de nos problèmes, et partant de là, dénient tou
19
e, la même foi dominant l’arrière-plan millénaire
sur
lequel se détache la dignité de l’homme. 4. Quantité de publicistes d
20
asion de discours permettant de surseoir au débat
sur
l’avenir immédiat de l’Europe, fournit à nos intellectuels l’équivale
21
onc pas née du tout, parce qu’on ne s’accorde pas
sur
sa date de naissance ? Mais le même raisonnement conduirait à douter
22
aintenant de sauver ce réel, et non pas d’ergoter
sur
sa définition. En privant le concept Europe de son passé, on ne tend
23
ets et des éditoriaux du temps de guerre. Passons
sur
ces excès, voyons la thèse elle-même, et le jugement qu’elle implique
24
thèse elle-même, et le jugement qu’elle implique
sur
la réalité. On a souvent tenté de nier l’existence d’une vraie cultur
25
soi-disant autonomie de leur culture. En vérité,
sur
ce plan-là, nulle réalité créatrice ne se confond avec les limites ac
26
et souvent fort récentes d’un de nos États. Mais
sur
les autres plans, qui ne voit du premier coup que les réalités décisi
27
devant grandes puissances refusaient de sacrifier
sur
l’autel de l’Europe. Que l’idée nationale soit forte encore, il serai
28
t qu’il y a une Suisse, quoiqu’on puisse disputer
sur
la date de sa naissance. En effet. Mais on a généralement su où était
29
paraissait avoir mis une fois pour toutes le cap
sur
1984 et sa fourmilière ; voilà qu’il se détourne horrifié et vire de
30
, entrèrent en dissidence et se mirent à dénoncer
sur
tous les tons le monde moderne. Pieusement ou rageusement, objectivem
31
erne. À partir de 1919, les influences dominantes
sur
nos élites créatrices sont celles de Nietzsche, de Rimbaud, de Kierke
32
Curieux pouvoir des pessimistes de l’autre siècle
sur
les héritiers de leurs ennemis ! La bourgeoisie du xixe fut optimist
33
rtant ce tableau. L’influence de Marx et de Freud
sur
les classes dirigeantes de l’Occident dépasse de loin la conscience q
34
rompé dans toutes ses prévisions (sauf dans celle
sur
l’avenir du despotisme russe !) voilà qui n’empêche pas que ces deux
35
xcellence, cette dialectique, devenue sans prises
sur
les faits, en est réduite à restaurer des dogmes à coups de mensonges
36
t la petite voiture, jettent les foules citadines
sur
les plages, dans les neiges et dans les forêts. Qu’il y ait là quelqu
37
comme des millions de personnes le croient encore
sur
la foi de quelques films et de la science-fiction. C’est encore moins
38
, libérant l’ouvrier non seulement de ses efforts
sur
la matière trop lourde ou dangereuse à manier, mais aussi de la monot
39
moyens de culture, qui seront mis à contribution,
sur
une échelle brusquement agrandie. C’est, au-delà des questions immens
40
ée… Il fallait bien rappeler ici qu’une réflexion
sur
nos valeurs occidentales ne saurait être académique ; elle s’inscrit
41
populaires systématiquement refoulées. Reportées
sur
un planisphère, ces zones de diffusion pourraient être représentées p
42
présentées par une petite tache d’un rouge sombre
sur
l’Europe médiane tandis que les Amériques et l’Australie seraient en
43
nos valeurs ? Ils nous obligent à nous interroger
sur
ce qui va de soi dans nos façons de penser et nos conduites habituées
44
cédent : celle de la science, s’établissant enfin
sur
les bases autonomes du calcul et de l’expérimentation ; de la philant
45
premiers conciles, à l’occasion des grands débats
sur
la Trinité, et se lia par la suite indissolublement à la notion de vo
46
hanges efficaces. Il faudrait réfléchir librement
sur
les problèmes économiques, et il faudrait y réfléchir en groupe, car
47
e parler de l’Europe comme d’une unité existante,
sur
laquelle il devient possible de construire notre union nécessaire. Ce
48
donnée par la fatalité, qui joue toujours perdant
sur
l’homme, mais par l’esprit, et pour parler plus sobrement, par ces qu
49
ulturelle européenne, convoque deux tables rondes
sur
l’héritage commun des Européens, crée des bourses, organise des expos
50
oles propose chaque année des sujets de rédaction
sur
l’Europe aux élèves des écoles de 7 pays, et donne des prix à 80 d’en
51
es de 7 pays, et donne des prix à 80 d’entre eux,
sur
plus de 300 000 participants. Une Fondation européenne de la culture
52
s, thèses, mémoires et numéros spéciaux de revues
sur
l’Europe et ses problèmes compte déjà, depuis dix ans, plusieurs cent
53
culture, elle se réduirait vite à ce qu’elle est
sur
la carte : 4 % des terres du globe (et très pauvres en matières premi
54
ilotes d’éducation européenne prenant appui soit
sur
le corps enseignant d’une région donnée, soit sur des foyers de cultu
55
sur le corps enseignant d’une région donnée, soit
sur
des foyers de culture populaire en milieu rural ou urbain. Il leur fo
56
es européens. Une série, de films documentaires
sur
l’Europe est en cours de réalisation. Enfin, l’information de la pres
57
a déjà organisé deux importants Séminaires, l’un
sur
l’avenir économique d’une Europe sans frontières intérieures l’autre
58
d’une Europe sans frontières intérieures l’autre
sur
les conséquences pour la culture, l’éducation et les loisirs de la no
59
t Freud (avril 1958)l Cela se passait en 1932,
sur
le seuil de ce quart de siècle qui allait voir l’ascension d’Hitler,
60
e brisée que par l’union de ses victimes, fondant
sur
l’intérêt et sur le sentiment les lois de leur communauté. Il s’agit
61
l’union de ses victimes, fondant sur l’intérêt et
sur
le sentiment les lois de leur communauté. Il s’agit donc de transfére
62
’y reviendrai. Pour le reste, son diagnostic joue
sur
des images d’Épinal. La « classe régnante » et les marchands de canon
63
e et même culturelle. On n’insistera jamais assez
sur
le rôle décisif qu’il devait jouer dans la formation de la Suisse et
64
t pas moins chaotique. « Incapables de s’entendre
sur
aucune mesure commune, les cantons multipliaient les mesures offensiv
65
mptait pas moins de 400 taxes et droits de péages
sur
les marchandises passant d’un canton à un autre ou d’une commune à un
66
e prélevait pas moins de treize taxes différentes
sur
la route du Gothard, avec obligation de décharger chaque fois la marc
67
ns n’était jamais atteinte. (Les députés votaient
sur
instructions de leur État. La chancellerie fédérale n’était qu’un bur
68
ne connaissaient pas les motifs qui peuvent agir
sur
les autres… Ces députés obligés quelquefois de résister aux vérités l
69
ut négatif dans deux cas. L’opposition avait joué
sur
la « réalité prépondérante » du sentiment cantonal, souvent qualifié
70
i le Pacte de 1815. Le Sonderbund pouvait compter
sur
l’appui de Guizot (protestant pourtant, mais d’abord antilibéral), de
71
on fédérale. Plus qu’une victoire des protestants
sur
les catholiques, la guerre du Sonderbund venait de marquer le triomph
72
nd venait de marquer le triomphe des fédéralistes
sur
les nationalistes cantonaux. 3. De la Ligue d’États à l’État fédér
73
te 25 cantons ! Les meilleurs ouvrages d’ensemble
sur
l’histoire suisse considérée dans son unité datent des débuts du xxe
74
ans Nabholz, Geschichte der Schweiz, Zurich 1937.
Sur
les origines : Karl Meyer, Ueber die Einwirkung des Gotthardpasses au
75
ans « Revue d’Histoire suisse », n. 1 et 2, 1924.
Sur
la Constitution de 1848 : F. Fleiner, Schweizer Bundesstaatsrecht, Tu
76
s. 24. W. E. Rappard, dans son ouvrage essentiel
sur
la Constitution fédérale de 1848, présente ainsi la très curieuse fig
77
enfin dans l’une de ses patries d’adoption.) 25.
Sur
le total des citoyens ayant le droit de vote, 55 % à peine se dérangè
78
, Alexandre se trompait, s’il a cru qu’il régnait
sur
le monde : il n’en connaissait qu’un canton. Mais nous ne sommes pas
79
e des collections, l’enregistrement des folklores
sur
disques, l’exploration systématique, les fouilles, les enquêtes socio
80
fouilles, les enquêtes sociologiques en 7 volumes
sur
les indigènes des îles Trobriand, les films et les microfilms accumul
81
ussion possible, si elle en était réduite à vivre
sur
elle-même. L’Europe seule ne peut plus se payer une politique provinc
82
veraineté nationale » persiste. Elle règne encore
sur
l’affectivité de la plupart de nos hommes d’État, victimes généraleme
83
si toutefois l’histoire continue. Anticipons donc
sur
l’histoire et mettons entre parenthèses l’ère des souverainetés natio
84
au contraire, que cette Petite Europe (qui égale
sur
plus d’un point les grands États-Unis et dépasse bien souvent le « co
85
ter en fait la politique du Kremlin, très alertée
sur
le « danger » de l’Europe unie, et cela depuis le congrès de La Haye
86
osmos et son idée de l’homme. Ou plutôt ses idées
sur
l’homme, son destin ou sa vocation, car l’Europe justement, seule enc
87
toire européens, pour être diffusées de nos jours
sur
toute la terre ? Il s’en faut de beaucoup que leurs rivales asiatique
88
émerveiller du fait que le génie européen rayonne
sur
le monde entier, ils préfèrent nous parler de notre éclipse. C’est ce
89
Dès 1791, le philosophe français Volney, méditant
sur
la mort des civilisations, citait à peu près les mêmes noms pour illu
90
e n’ai vu qu’abandon et que solitude… Qui sait si
sur
les rivages de la Seine, de la Tamise ou du Zuyderzee… qui sait si un
91
si un voyageur comme moi ne s’assiéra pas un jour
sur
de muettes ruines, et ne pleurera pas solitaire sur la cendre des peu
92
r de muettes ruines, et ne pleurera pas solitaire
sur
la cendre des peuples et la mémoire de leur grandeur ? Une trentaine
93
oncer les catastrophes qui ont fondu de nos jours
sur
l’Europe : de Kierkegaard à Nietzsche et à Dostoïevski, de Tocquevill
94
mes, dénoncés d’avance par Nietzsche, prolifèrent
sur
les ruines de l’Empire austro-hongrois. Et bientôt cette Europe occup
95
cident, Spengler, Valéry et Toynbee, se fondaient
sur
le précédent de civilisations antiques aujourd’hui « disparues », et
96
es aujourd’hui « disparues », et particulièrement
sur
l’exemple le mieux connu des Européens, celui de la chute de Rome, qu
97
d’un certain seuil… Avant de rien pouvoir décider
sur
ce point, force nous sera donc de rechercher d’abord quelle est l’ori
98
ue, ou des Mayas, fondaient leur unité originelle
sur
un principe formateur unique, le Sacré. Les civilisations totalitaire
99
, la civilisation européenne s’est trouvée fondée
sur
une culture de dialogue et de contestation. Elle n’a jamais pu, et su
100
ment exclues, par les cultures unitaires, fondées
sur
le sacré magico-religieux, ou par les cultures totalitaires, fondées
101
igieux, ou par les cultures totalitaires, fondées
sur
le sacré politico-social. Je voudrais maintenant définir brièvement c
102
tré Nietzsche d’abord, puis dans ses commentaires
sur
Nietzsche, le philosophe Karl Jaspers. Pour le chrétien, Dieu est la
103
Dieu et devant la société, donc devant son destin
sur
la terre comme au ciel. De ce destin, il se croit ou se veut maître,
104
imprévisible. Avant de concentrer leurs énergies
sur
cette exploration de la matière, les Européens avaient entrepris, ave
105
nos dépens. C’est un fait que l’Europe a répandu
sur
toute la Terre, au hasard de la colonisation, de contacts d’affaires
106
pens de leur propre équilibre humain. Nous sommes
sur
le seuil périlleux de l’ère mondiale. Moment dramatique et passionnan
107
vons bien que nous ne dominons plus politiquement
sur
tous les continents, comme avant 1914, mais nous savons aussi que tou
108
e, reproduites dans le monde entier, enregistrées
sur
bandes et sur microsillons, elles sont en mesure de résister au temps
109
dans le monde entier, enregistrées sur bandes et
sur
microsillons, elles sont en mesure de résister au temps beaucoup mieu
110
toire européens, pour être diffusées de nos jours
sur
toute la Terre ? II s’en faut de beaucoup que leurs rivales asiatique
111
e. Notre éclipse n’est rien que notre aveuglement
sur
nos propres pouvoirs et notre vocation. Aux yeux du monde, il n’y a q
112
l’essence du nationalisme. Il n’en va pas de même
sur
d’autres continents. Quant à nous : nos sages nous avaient avertis. L
113
t d’heure après les travailleurs étaient alignés.
Sur
l’ordre des commandants de compagnie et de brigades, les équipes, dra
114
douteuse que l’efficacité d’un front commun fondé
sur
le respect des valeurs transcendantes : car l’alliance de plusieurs a
115
n Russie (on compterait, aux dernières nouvelles,
sur
208 millions de Russes, 35 millions d’orthodoxes pratiquants et 3 mil
116
du christianisme et non point par des hypothèses
sur
son « succès » dans le monde et sur sa condition. Ces motifs sont bie
117
es hypothèses sur son « succès » dans le monde et
sur
sa condition. Ces motifs sont bien évidents. Le christianisme est la
118
l’Occident, cette formule de la communauté fondée
sur
l’espérance, non sur la loi du sang, essentiellement ouverte et non p
119
mule de la communauté fondée sur l’espérance, non
sur
la loi du sang, essentiellement ouverte et non pas exclusive. Mais le
120
r spirituelle : épreuves de force ou marchandages
sur
des formules disciplinaires, diplomatie secondant l’action du Saint-E
121
différente de l’idée qu’en donneraient les débats
sur
le dogme entre docteurs de ces mêmes confessions. Et frappé plus enco
122
ssues du calvinisme, tous les dogmes fondamentaux
sur
Dieu, le Christ, le Saint-Esprit, l’Incarnation et la Résurrection, s
123
selon les temps de protestante ou catholique, et
sur
lesquelles la dogmatique confessionnelle a peu de prise. Un seul exem
124
Combien d’hommes et de femmes hésitant longuement
sur
le seuil fascinant d’une église — je pense au cas de Simone Weil — tr
125
rer, de se mettre à genoux, puis ouvrant les yeux
sur
l’autel, reconnaîtraient qu’ils sont enfin chez eux ! Et je songe à t
126
urs de Réalités connaissent bien par ses articles
sur
“La fin du pessimisme” en juin 1957 et “La nature profonde de l’Europ
127
st le vœu de tous les amis de la liberté répandus
sur
la surface de l’Europe, qui n’attendent plus que cette heureuse diver
128
seul obstacle moral arrête notre marche physique
sur
un seul point du globe. Les droits de l’homme s’étendent sur la total
129
point du globe. Les droits de l’homme s’étendent
sur
la totalité des hommes. Une corporation qui se dit souveraine, blesse
130
é générale, absolue, suprême. Or, si je rencontre
sur
la terre une volonté particulière qui croise l’instinct universel, je
131
i-ci exclusivement… Le gouvernement a mis la main
sur
le commerce extérieur en vue de restreindre périodiquement ce commerc
132
perpétuelle établie parmi les peuples, aucun État
sur
terre n’aura le moindre intérêt à ne pas communiquer à un autre ses d
133
ent pour en asservir d’autres et pour s’attribuer
sur
eux une prépondérance quelconque. De toutes les utopies issues de la
134
ivre. Quelques années plus tard29 Fichte revenait
sur
l’idée que « les Européens chrétiens forment un seul peuple reconnais
135
»30, il mobilise l’instinct patriotique et opère
sur
lui la première en date de toutes les nationalisations ; celle des co
136
aïenne succède la fraternité chrétienne. Passons
sur
des exclamations lyriques comme celle qui ouvre son poème « Germania
137
es à combattre… Liberté, que ton regard s’abaisse
sur
nous, Reconnais-nous ! Reconnais ton peuple ! Alors que d’autres n’o
138
encore plus, ô Liberté, Pour que ta grâce daigne
sur
nous descendre ? Adam Mickiewicz, dans son Livre des Pèlerins polon
139
et la clef de voûte de l’édifice futur ; et celui
sur
qui elle tombera, elle l’écrasera, et celui qui se heurtera contre el
140
fice politique européen, il ne restera pas pierre
sur
pierre. « Aujourd’hui, l’Occident meurt de ses doctrines ! » s’écria
141
nne ? À la différence de l’Espagne, qui se replie
sur
son passé et dans son génie, de la Grande-Bretagne dont les ambitions
142
res étrangères en 1848, tient à rassurer l’Europe
sur
les intentions de la nouvelle République : celle-ci « ne fera point d
143
s : incendier le monde, mais briller de sa place
sur
l’horizon des peuples pour les devancer et les guider à la fois… La r
144
t la constitution de la fraternité internationale
sur
le globe. Michelet, lui aussi, exalte « l’intime harmonie qui doit
145
de l’union européenne, ses déclarations réitérées
sur
l’avenir européen de sa patrie illustrent mieux que toute autre la gr
146
ôté, invasion ; du côté de la France, expansion.
Sur
ce thème dialectique inépuisable, voici quelques pages inspirées : L
147
entrales du Continent la vocation d’unir l’Europe
sur
le modèle fédéraliste : respectueux des diversités, exclusif de toute
148
coup. Elle a besoin, d’abord, d’une base réelle,
sur
laquelle elle repose et d’où la première impulsion soit donnée… S’il
149
menacés. Pour Renan, la menace porterait plutôt
sur
« les intérêts de la raison et de la civilisation ». Dans la préface
150
conférence prononcée en Sorbonne le 11 mars 1882
sur
le thème : « Qu’est-ce qu’une nation ? » il écrit : Une nation, c’es
151
partis, que les limites d’une nation sont écrites
sur
la carte et que cette nation a le droit de s’adjuger ce qui est néces
152
étie du grand Jacob Burckhardt, historien bâlois,
sur
la venue des « terribles simplificateurs » dominant nos nations domes
153
nscendant toutes les frontières. Le dernier mot,
sur
cette évolution, sera dit par Georges Sorel, quelques années avant la
154
but de ce siècle, Sorel n’a parlé de l’Europe que
sur
le ton d’un sombre dépit prophétique. Voici quelques extraits de ses
155
groupé et commenté plusieurs centaines de textes
sur
l’Europe, d’Hésiode à nos jours. 28. Der geschlossene Handelsstaat,
156
uer jamais une unité de culture, se fonde souvent
sur
les clichés traditionnels les plus vulgaires (les Allemands sont port
157
Italiens des chanteurs, etc.), mais parfois aussi
sur
une connaissance trop méticuleuse et pédante de nos diversités, sur u
158
ce trop méticuleuse et pédante de nos diversités,
sur
une expérience, vécue jusqu’à l’irritation, du tempérament, des coutu
159
té — avec d’autres formules d’unité qui ont régné
sur
d’autres cultures, ou que certains régimes contemporains tentent d’im
160
le par les noms de quelques civilisations fondées
sur
le Sacré, comme celles de Sumer, de l’Égypte des Pharaons, de l’Inde
161
genre humain. En dépit de ce que je viens de dire
sur
la complexité indescriptible de notre civilisation, pensant avoir pay
162
pendant, cet état de polémique permanente portant
sur
les principes fondamentaux de toute culture, n’a pas produit seulemen
163
clues, par toutes les cultures unitaires, fondées
sur
le sacré magico-religieux ou le sacré politico-social. Le sens de la
164
tré Nietzsche d’abord, puis dans ses commentaires
sur
Nietzsche, le philosophe Karl Jaspers. Pour le chrétien, Dieu est la
165
Dieu et devant la société, donc devant son destin
sur
la terre comme au ciel, destin dont il se croit ou se veut le maître,
166
ette civilisation ? Je n’en crois rien. Il existe
sur
notre planète trois régions comparables du point de vue de la pressio
167
imprévisible. Avant de concentrer leurs énergies
sur
cette exploration de la matière, les Européens avaient entrepris, ave
168
pens de leur propre équilibre humain. Nous sommes
sur
le seuil périlleux de l’ère mondiale. Moment dramatique et passionnan
169
ais proposer quelques observations et suggestions
sur
ce qui se passe d’étrange et de démesuré devant nos yeux, et sur la p
170
asse d’étrange et de démesuré devant nos yeux, et
sur
la politique que nous sommes bien forcés d’imaginer pour y faire face
171
tte culture. C’est un fait que l’Europe a répandu
sur
toute la terre, au hasard de la colonisation, de contacts d’affaires
172
nous sommes comparables à des passagers embarqués
sur
le même bateau. » Ce bateau ne porte pas aujourd’hui nos seuls destin
173
nions successivement dans plus de vingt-cinq pays
sur
les cinq continents — mais voici le point important : ce Congrès n’es
174
e se grouper pour dialoguer et réfléchir ensemble
sur
les immenses problèmes que pose, à cette génération, le progrès dans
175
, à cette génération, le progrès dans la liberté.
Sur
ce mot Liberté, je serai très bref bien qu’il soit le mot capital. Ca
176
s devons reconquérir chaque jour et sans relâche,
sur
nous-mêmes tout d’abord, et pour les autres. Revendiquer la liberté,
177
otre civilisation occidentale propage aveuglément
sur
toute la terre, et qui, sous les meilleurs prétextes, comme celui de
178
n’y échapperons pas, et il est inutile d’insister
sur
ce fait, ici, dans ce Berlin où elle nous cerne de toute part. Mais n
179
otre civilisation occidentale propage aveuglément
sur
toute la terre, et qui, sous les meilleurs prétextes, comme celui de
180
ps tant de banalités, souvent exactes d’ailleurs,
sur
la culture et ses définitions, que là aussi vous me permettrez d’être
181
de réflexions entre intellectuels du monde entier
sur
les problèmes que pose le même progrès technique, éducatif et culture
182
nous est propre : celle des incidences du progrès
sur
les vraies libertés humaines. On nous demande souvent, de tous côtés
183
n’y échapperons pas, et il est inutile d’insister
sur
ce fait, ici, dans ce Berlin où elle nous cerne de toutes parts. Mais
184
ion. Ce n’est point par des statistiques, portant
sur
les résultats d’un régime ou d’une institution, que se mesure en fin
185
uer jamais une unité de culture, se fonde souvent
sur
les clichés traditionnels les plus vulgaires (les Allemands sont port
186
Italiens des chanteurs, etc.), mais parfois aussi
sur
une connaissance trop méticuleuse ou pédante de nos diversités, sur u
187
ce trop méticuleuse ou pédante de nos diversités,
sur
une expérience vécue jusqu’à l’irritation, du tempérament, des coutum
188
té — avec d’autres formules d’unité qui ont régné
sur
d’autres cultures, ou que certains régimes contemporains tentent d’im
189
le par les noms de quelques civilisations fondées
sur
le Sacré (das Heilige, the Holy), comme celles de Sumer, de l’Égypte
190
re humain. 4. En dépit de ce que je viens de dire
sur
la complexité indescriptible de notre civilisation, pensant avoir pay
191
pendant, cet état de polémique permanente portant
sur
les principes fondamentaux de toute culture ou civilisation n’a pas p
192
clues, par toutes les cultures unitaires, fondées
sur
le sacré religieux ou le sacré politico-social. Le sens de la vérité
193
tré Nietzsche d’abord, puis dans ses commentaires
sur
Nietzsche, le philosophe Karl Jaspers. Pour le chrétien, Dieu est la
194
Dieu et devant la société, donc devant son destin
sur
la terre comme au ciel, destin dont il se croit ou se veut le maître,
195
re imprévisible. Avant de concentrer ses énergies
sur
cette exploration de la matière, les Européens avaient entrepris, ave
196
u détriment de leur propre équilibre. Nous sommes
sur
le seuil périlleux de l’ère mondiale. Moment dramatique et passionnan
197
ais proposer quelques observations et suggestions
sur
ce qui se passe d’étrange et de démesuré devant nos yeux, et sur la p
198
asse d’étrange et de démesuré devant nos yeux, et
sur
la politique que nous devons imaginer pour y faire face. Nous devons
199
tte culture. C’est un fait que l’Europe a répandu
sur
toute la terre, au hasard de la colonisation, de contacts d’affaires
200
nous sommes comparables à des passagers embarqués
sur
le même bateau. » Ce bateau ne porte pas aujourd’hui nos seuls desti
201
erneurs, durant cette première période, se basait
sur
l’idée saine en soi que les fonds viennent à qui sait entreprendre, e
202
éducation et celui des Beaux-Arts. Le premier mit
sur
pied une série d’expériences-pilotes d’éducation européenne (dont l’e
203
l’intensité de l’amour, passion de l’âme ouverte
sur
l’esprit, libérée des corps dont elle vient, et survolant les irritan
204
fins de rendement commercial : comédies à succès
sur
le thème du triangle, roman pour midinettes et films de série, dont l
205
ar ses refus intransigeants, il prétend se fonder
sur
l’amour-sentiment, succédané édulcoré, achevant ainsi de déprimer le
206
ransfigurante des amants. Cette mince bande jaune
sur
la mer, dans le nouveau décor de Bayreuth, cette frileuse aurore jaun
207
me de Zarathoustra, toutes les actions d’un homme
sur
la terre, ses intentions et ses désirs et ses amours, composent au Ci
208
sonne éternelle. Tout homme est double : individu
sur
Terre, transitoire — et germe d’un être éternel qui est son vrai moi,
209
ui lui dit : — Je suis toi-même ! Mais si l’homme
sur
la Terre a maltraité son moi, au lieu de la Fravarti c’est une appari
210
e rejoint que dans un au-delà, et qui aurait été,
sur
la Terre, le véritable objet du désir de Tristan, sa princesse lointa
211
nc loisible d’y indiquer d’intéressantes théories
sur
le roman de Tristan et Iseut, en réponse à M. Maurice Delbouille qui
212
visa de compléter ces exposés de deux philologues
sur
la grande œuvre médiévale en invitant à sa tribune, pour y évoquer Tr
213
que M. Guiette a rappelé que “de ses observations
sur
les récits et de sa réflexion sur le mythe de l’amour-passion, M. de
214
es observations sur les récits et de sa réflexion
sur
le mythe de l’amour-passion, M. de Rougemont a tiré des essais très a
215
M. de Rougemont a tiré des essais très attachants
sur
l’aventure, sur l’homme occidental, sur l’Europe. Ses analyses l’ont
216
a tiré des essais très attachants sur l’aventure,
sur
l’homme occidental, sur l’Europe. Ses analyses l’ont conduit à retrou
217
ttachants sur l’aventure, sur l’homme occidental,
sur
l’Europe. Ses analyses l’ont conduit à retrouver le mythe de Tristan
218
’est en somme, après l’exposé de M. Vinaver fondé
sur
l’étude des textes la plus rigoureuse et la plus sensible, un autre e
219
osé, comme seul M. de Rougemont pouvait le faire,
sur
le phénomène qu’illustre le mythe, sur son secret…” M. Carlo Bronne a
220
le faire, sur le phénomène qu’illustre le mythe,
sur
son secret…” M. Carlo Bronne a ensuite donné lecture du discours écri
221
naît par sa réputation mondiale, pas une personne
sur
mille, prise dans la rue, n’aura jamais entendu ce nom. En revanche,
222
traverse le tunnel de Chexbres : la vue se ferme
sur
un paysage de plateaux nordiques et rhénans, collines où montent les
223
e les hautes parois de sa prison. Mais s’il monte
sur
la montagne… Alors cette ivresse des sommets. L’intuition de la grand
224
du xviiie siècle. Mais ce n’est pas en grimpant
sur
nos Alpes que ces hommes s’illustrèrent et apprirent à voir grand ; c
225
ver dans nulle autre région d’étendue comparable,
sur
notre continent. Le lecteur de ce recueil m’aura vu venir : je n’ente
226
s poser que les prolégomènes à toute étude future
sur
l’œuvre et sur la vie de notre ami Carl J. Burckhardt. ad. Rougemo
227
prolégomènes à toute étude future sur l’œuvre et
sur
la vie de notre ami Carl J. Burckhardt. ad. Rougemont Denis de, «
228
urnaux et par l’élite de la bourgeoisie, chantent
sur
tous les tons la plainte de l’humanisme opprimé par la technique, et
229
ion utilitaire. C’est du rêve de partir au hasard
sur
les routes qu’est née l’auto, comme le prouve le récit de cette inven
230
ment l’humanité. En marge de ses travaux immenses
sur
le calcul différentiel et intégral et la philosophie de la Nature, il
231
esoins utilitaires ou économiques repose en somme
sur
un anachronisme, et sur une confusion des effets et des causes. Au dé
232
onomiques repose en somme sur un anachronisme, et
sur
une confusion des effets et des causes. Au début, il y a le rêve, le
233
, avec l’aide de savants économistes, échafaudent
sur
de telles amusettes le système compliqué de leurs « lois économiques
234
ement irrésistible. Et si un jour nous découvrons
sur
Mars des substances nouvelles qui procurent à nos industries ou à nos
235
chine. Et tous nos grands penseurs de se lamenter
sur
le déclin des valeurs spirituelles, et sur la mise en esclavage de l’
236
menter sur le déclin des valeurs spirituelles, et
sur
la mise en esclavage de l’homme par les machines, les robots, les cer
237
enir ! C’est comme si tout d’un coup on se jetait
sur
une chaise pour l’empêcher d’aller casser les vases de Chine. Si on l
238
notre histoire que les bombes atomiques larguées
sur
le Japon. C’est l’homme lui-même qui reste responsable, et non pas la
239
. Donc, tout ce que la technique permet de gagner
sur
le temps de travail mécanique et routinier sera gagné pour la culture
240
êves directeurs. Gardons-nous de scier la branche
sur
laquelle est assise notre puissance technique ; elle se nomme culture
241
ative ne soit à courte vue ; elle repose en effet
sur
l’idée que la formation technique exclusive favorise au maximum le pr
242
t de même, Robert Oppenheimer ne cesse d’insister
sur
la nécessité absolue d’une vaste culture générale et synthétique, eng
243
en bras de chemise, vint s’asseoir à côté de moi
sur
le tapis. Il arrivait tout droit de la rédaction de Combat et voulait
244
lé le Times au lendemain de sa mort. Reçu premier
sur
cent à l’agrégation d’allemand, traducteur incomparable de Keyserling
245
lé le Times au lendemain de sa mort. Reçu premier
sur
cent à l’agrégation d’allemand, traducteur incomparable de Keyserling
246
qu’il ait eu la moindre « influence » vérifiable
sur
la littérature française, encore que les vertus de clarté, de mesure,
247
mais aussi contre ses antidotes brutaux. Comparez
sur
la carte de l’Occident moderne l’aire de l’influence de Calvin et l’a
248
ort ! » En retrouvant à Buenos Aires le groupe de
Sur
, honneur du Sud, autour de celle qui l’avait suscité, c’était à la fo
249
rop facilement rationnelles — qu’elle fait régner
sur
les relations humaines. Un jour le Sud aura sa revanche sur le Nord m
250
lations humaines. Un jour le Sud aura sa revanche
sur
le Nord masculin, épuisé de logique, d’horaires tyranniques et de sci
251
rait pas l’Europe mais un cap de l’Asie. Doutes
sur
l’utilité de la culture Le grand public pense aujourd’hui que fair
252
= Cap de l’Asie x culture intensive Un combat
sur
deux fronts Que veut dire, dans ces conditions, l’expression coura
253
lorsque ces diversités s’absolutisent, se ferment
sur
elles-mêmes, et deviennent en fait divisions, le corps européen se dé
254
rtiens, et l’Europe a risqué d’en périr. Insister
sur
nos seules diversités détruit l’Europe matériellement. Vouloir nous u
255
igide détruit l’Europe spirituellement. Le combat
sur
deux fronts pour une Europe unie, mais unie dans ses diversités, — vo
256
et première moitié du xxe siècle — en s’appuyant
sur
la diversité de nos langues. La première tâche sera donc d’illustrer
257
la crise de mai à août 1940. Il insiste notamment
sur
la fameuse « ligue des officiers », affaire dont M. Kurz, de son côté
258
le récit de M. Kimche, à jeter quelques lumières
sur
les circonstances qui firent naître la ligue des officiers, et surtou
259
é, nécessairement trop personnelles, mais prises
sur
le vif : c’est ce qui peut faire leur intérêt. La petite histoire res
260
ulé la dépense. Le 12 juin 1940 Débâcle française
sur
la Seine. Notre projet me travaille. Spoerri insiste, agit. Des conta
261
té immobile un long moment. J’ai écrit deux pages
sur
la confrontation d’Hitler et de Paris, les ai recopiées et envoyées à
262
ille, la longue façade verdâtre du Palais fédéral
sur
une falaise. À l’horizon, la barrière sombre du Jura, et au-delà se p
263
paisible, et la ligne précise des crêtes du Jura
sur
un ciel tourmenté où je guettais des lueurs. Quelques camions ont pas
264
di 18 juin 1940 À sept heures précises au bureau.
Sur
ma table, une note me priant de passer chez le colonel, chef de la Ve
265
e laisser votre pistolet ? Je dépose mon pistolet
sur
le bureau. Je me sens tout nu. Faute de soldats baïonnette au canon —
266
if. Cet accord supprime la réflexion sentimentale
sur
son propre cas, et sur le sort des nations. Il ne reste que la préocc
267
la réflexion sentimentale sur son propre cas, et
sur
le sort des nations. Il ne reste que la préoccupation des petites cho
268
e ou philanthropique aux États-Unis.) Frais payés
sur
la somme que nous a remise le capitaine E., l’un des chefs de la ligu
269
rès nettement « résistants ». Un ou deux indécis.
Sur
la base de ces informations et de leur analyse détaillée, le directoi
270
e la Ligue du Gothard a produit un choc salutaire
sur
l’opinion suisse. Elle a rendu confiance à beaucoup de citoyens, elle
271
us dirigeons vers un café, à l’heure du déjeuner,
sur
une route presque campagnarde, entre deux murs, une voiture militaire
272
de la Ligue dans l’armée viennent d’être arrêtés,
sur
l’ordre du colonel Labhardt, commandant l’unité d’armée de Sargans. I
273
sé d’aller à New York et d’y faire jouer ma pièce
sur
Nicolas de Flüe (musique d’Arthur Honegger) à l’occasion de la Worl
274
la Ligue. Puis il y eut l’incident de mon article
sur
Paris. Je n’étais certes plus persona grata. Pourtant, le 16 juillet,
275
on s’était ressaisie. La Ligue du Gothard, fondée
sur
l’idée simple d’organiser les volontés de résistance, voyait ainsi so
276
que dans la lutte en cours, provisoirement perdue
sur
notre continent, l’élément décisif allait venir et ne pouvait venir q
277
concret, les choses se sont passées différemment,
sur
plusieurs points que je relèverai maintenant. 1. La « ligue des offic
278
emières activités sont correctement définis, sauf
sur
un point, qui est d’importance : je ne crois pas un instant que les o
279
agi « ouvertement », le Conseil fédéral eût exigé
sur
l’heure que le Général mît fin à leurs activités qu’il connaissait ou
280
convoqua tous les officiers supérieurs de l’armée
sur
la prairie du Grütli pour leur exposer son plan de défense à outrance
281
la défection des intellectuels ; des lamentations
sur
la dénatalité à une vague angoisse devant l’explosion démographique ;
282
responsables des autres continents. (Cela s’opère
sur
la base d’un Dialogue des cultures, organisé notamment par une série
283
l. L’augmentation de la population — 630 millions
sur
la même superficie que les 440 millions que compte l’Europe d’aujourd
284
avions long-courriers atterrissent verticalement
sur
les rares terrains vagues conservés dans les faubourgs. La population
285
ropisme naturel de se manifester librement : boom
sur
les rives de la Méditerranée, abandon progressif des villes du Nord q
286
ique formule du château. On construit des maisons
sur
les îles — artificielles ou naturelles — sur et dans les rochers et l
287
sons sur les îles — artificielles ou naturelles —
sur
et dans les rochers et les montagnes, loin des lieux du travail, rédu
288
es et de livres, de films et de disques, de cours
sur
tous les sujets, de voyages, de manifestations sportives, etc. Le règ
289
Ils se distinguent par une insistance simultanée
sur
la culture générale pour tous (studium generale) et sur les recherche
290
culture générale pour tous (studium generale) et
sur
les recherches spécialisées poursuivies en séminaires. Les diplômes c
291
s prises du haut des airs, nous nous posons enfin
sur
le sol de l’Europe, dans la rumeur humaine d’une place de petite vill
292
ipio, le Rathaus, le Town-Hall) soit ou non bâtie
sur
la place — et il se trouve qu’elle l’est en général — c’est bien là q
293
n des conseils de la cité se forment tout d’abord
sur
l’agora, sur le forum de la Rome républicaine, puis sur la place des
294
s de la cité se forment tout d’abord sur l’agora,
sur
le forum de la Rome républicaine, puis sur la place des communes médi
295
agora, sur le forum de la Rome républicaine, puis
sur
la place des communes médiévales. Ombre et soleil changent avec les h
296
einde des petits cantons suisses, formant le Ring
sur
la place principale.) Lire et parler Il n’est pas de démocratie,
297
ocratie, au sens européen du terme, qui ne repose
sur
la libre discussion, sur le libre jeu des partis, et sur la liberté d
298
du terme, qui ne repose sur la libre discussion,
sur
le libre jeu des partis, et sur la liberté de l’opposition, majorité
299
libre discussion, sur le libre jeu des partis, et
sur
la liberté de l’opposition, majorité de possible de demain. Or, les p
300
nets d’études et de l’école. N’oublions donc pas,
sur
la place, la présence du kiosque à journaux, point d’insertion de la
301
Face à l’hôtel de ville, l’église. Le temple grec
sur
l’agora, l’autel romain sur le forum, enfin l’église chrétienne ou ec
302
glise. Le temple grec sur l’agora, l’autel romain
sur
le forum, enfin l’église chrétienne ou ecclesia (qui veut dire assemb