1 1957, Articles divers (1957-1962). La voie et l’aventure (janvier 1957)
1 e condamnation globale de l’Occident2. « La nuit, tous les chats sont gris », dit le proverbe. Mauvaise formule d’union, qui
2 le système pendant trois millénaires, en dépit de tous les efforts des réformateurs religieux, du Bouddha, de l’islam, mais
3 le » de l’Occident. Le symbolisme y dominait dans tous les ordres ; les trois grandes castes tendaient à se reformer ; les r
4 ualificatifs que, des présocratiques à nos jours, tous les esprits occidentaux nourris de la pensée mystique du Proche-Orien
5 matière », acceptant les passions et les corps à tous risques pour l’âme et l’esprit, en a tiré le principe d’une possible
6 te, il paraît difficile de le mettre en doute10 : tous les auteurs qui traitent de mon sujet s’accordent au moins sur ce poi
7 s minuscules. La chaussée envahie par la foule en tous sens qui entrave en permanence le passage des voitures. Les trottoirs
8 bjet présent que les histoires qu’ils rapportent. Tous les deux établissent la même liaison entre le peu de cas fait de la v
9 personne, ou simplement de l’individualité. Pour tous les deux, la liberté de l’homme a pour condition la personne. On dira
10 le : le moralisme américain et le bouddhisme zen, tous deux antimystiques. Historiquement, la première confrontation s’est v
11 evons qu’Avicenne et le mystique soufi écrivaient tous les deux dans cette « circonscription intermédiaire entre l’Orient et
12 allemands philosophes, et poètes, et bien sûr, à tous les occultistes européens du Moyen Âge jusqu’à nos jours. 9. Cf. Han
2 1957, Articles divers (1957-1962). De l’unité de culture à l’union politique (mai 1957)
13 SA déjà, en URSS sans hésiter, en Asie au-delà de tous les doutes possibles, les Français et les Grecs, les Anglais et les S
14 rmanique, mais celui-ci excluait toute l’Espagne, tous les Balkans, toute l’Europe de l’Est. La naissance de l’Europe ne nou
15 le réveil d’un sentiment trop faible encore dans tous nos peuples : celui d’appartenir à un ensemble humain plus vaste, plu
3 1957, Articles divers (1957-1962). La fin du pessimisme (juin 1957)
16 trèrent en dissidence et se mirent à dénoncer sur tous les tons le monde moderne. Pieusement ou rageusement, objectivement o
17 Perse, mais justement il a choisi l’exil en soi. Tous les autres sont contre le siècle, d’une manière encore plus évidente,
18 n donc n’est indépendant. Mais ils peuvent l’être tous ensemble, et ils commencent à le savoir. 330 millions d’habitants à l
19 Un jour elle fera sauter la terre. J’entends cela tous les jours. Qui ne l’a pas dit ? Curieusement, tout est faux dans ce l
20 le problème des loisirs qui s’ouvre largement, et tous les problèmes qui en dépendent pour l’éducation des enfants, des adul
21 ue je laisse aux économistes, et aux sociologues, tous alertés, au-delà des problèmes classiques de plein-emploi et de temps
4 1957, Articles divers (1957-1962). Le rôle mondial des valeurs occidentales (octobre 1957)
22 temps. Tel est le drame. Il intéresse l’avenir de tous les peuples de la Terre. Si l’on cherche à se figurer l’aire de diffu
23 selon les pays, et à l’intérieur même de presque tous les pays. L’Europe latine, anglo-saxonne et germano-scandinave, conse
24 de toute l’histoire, de toutes les valeurs et de tous les produits d’ordres divers qui ont caractérisé notre civilisation,
25 ans le sens de la responsabilité de chacun envers tous , ou solidarité ; l’unité, non exclusive de la diversité (ainsi les vo
26 nos principes de vie publique, ils s’inspirèrent tous , d’une manière plus ou moins directe ou correcte, de deux valeurs fon
5 1958, Articles divers (1957-1962). Europe et culture (1958)
27 pour le pire ; et que cette culture est commune à tous les peuples de l’Europe, puisque leurs nations mêmes en sont nées, no
28 aine d’autre part : car confrontés avec le Monde, tous les Européens se découvriront frères, et verront mieux leur vocation
29 ssance qu’aux inventions, procédés et systèmes de tous ordres directement issus de sa culture et que, par suite, sans la vit
30 e en ralliant les forces vives de la culture dans tous nos peuples, et en leur offrant : un lieu de rencontre, des instrumen
31 révèle précisément la communauté de traditions de tous nos peuples. Le Rhin serait une frontière naturelle, mais le Danube e
6 1958, Articles divers (1957-1962). Pourquoi la guerre ? Un échange de lettres prophétique entre Einstein et Freud (avril 1958)
32 es Églises et des cadres de l’État, pour une fois tous hostiles à la guerre. Ce grand homme, plein de bon sens dans sa conve
33 lui que Freud écrit prophétiquement, à lui parmi tous ses contemporains, à cet homme dont les découvertes ont déjà déclench
7 1959, Articles divers (1957-1962).  Une expérience de fédéralisme : la Suisse (1959)
34 endemain d’une guerre civile qui en fit éclater à tous les yeux la gravité littéralement mortelle. Crise économique tout d’a
35 préparer les affaires, et changeait de résidence tous les deux ans.) Les pressions étrangères, venant de la France, de Mett
36 et leur union resserrée, les cantons conservant «  tous les droits qui ne sont pas expressément cédés au pouvoir fédéral ». L
37 commandants de divisions de l’armée victorieuse ; tous hommes d’expérience politique, pas un seul publiciste ou pur intellec
38 nstitution fédérale, et, comme tels, ils exercent tous les droits qui ne sont pas délégués au pouvoir fédéral. Article 5. L
39 la Confédération, et donne la formule générale de tous les débats qu’y soulèvent les questions politiques, économiques ou cu
40 représentèrent alors les sociétés helvétiques de tous ordres, il faut ajouter le rôle accidentel mais très efficace que jou
8 1959, Articles divers (1957-1962). La nature profonde de l’Europe (juin 1959)
41 ’avoir voulu « réunir comme en un seul grand vase tous les peuples du monde entier » et d’avoir « ordonné que tous considère
42 euples du monde entier » et d’avoir « ordonné que tous considèrent la Terre comme leur patrie ». De l’esprit de solidarité é
43 ie ». De l’esprit de solidarité évangélique — que tous soient un comme les membres variés d’un même corps, participant du mê
44 ne illusion semblable lorsque nous constatons que tous les peuples d’une planète entièrement inventoriée adoptent aujourd’hu
45 ïncide cette contagion occidentale accélérée dans tous les peuples de Bandung. Désormais délivré de notre impérialisme qui a
46 rsonne ». L’Angleterre est liée aux dominions par tous les océans, mais elle est isolée de l’Europe par la Manche. La Suisse
47 e les auteurs que je viens de citer se référaient tous au seul destin du monde gréco-romain, le mieux connu. Il se trouve qu
9 1960, Articles divers (1957-1962). Éclipse ou disparition d’une civilisation ? (1960)
48 e la décadence européenne : et ces prophètes sont tous , ou presque tous Européens. Au lieu d’entonner le chant séculaire de
49 ropéenne : et ces prophètes sont tous, ou presque tous Européens. Au lieu d’entonner le chant séculaire de la victoire sans
50 cob Burckhardt, de Donoso Cortés à Georges Sorel, tous ont décrit depuis cent ans les motifs de craindre le pire pour notre
51 me pour toutes les civilisations et surtout, dans tous les temps. Les prophètes de la décadence de l’Occident, Spengler, Val
52 ent leur unité d’une doctrine uniforme, imposée à tous par l’État. Comparée à ces deux groupes de cultures homogènes, unifor
53 doxale consistant dans la seule volonté commune à tous de refuser l’uniformité. Cependant, cet état de polémique permanente
54 de jouir des droits du citoyen à part entière, et tous ces éléments spirituels, juridiques, sociaux ou philosophiques, se co
55 f le plus généralement européen, le plus commun à tous les hommes de notre continent, et l’on peut voir en lui le plus proch
56 s inventions de l’Europe. Enfin, pour emmagasiner tous les trésors ainsi ramenés du fond des temps et de l’espace, les Europ
57 sociales, son parlementarisme, ses syndicats, et tous ses arts et sa philosophie en tant qu’activités profanes, et tous leu
58 sa philosophie en tant qu’activités profanes, et tous leurs procédés et un peu de leur logique… Mais l’Europe n’a pas expor
59 s plus grands penseurs ? J’oserai dire contre eux tous que je ne le crois nullement, et je vais en donner trois raisons prin
60 bien que nous ne dominons plus politiquement sur tous les continents, comme avant 1914, mais nous savons aussi que toutes l
61 urs embarras de circulation. Nous savons bien que tous les pays neufs imitent nos parlements, partis et syndicats, et même p
62 e pour pouvoir sinon satisfaire, du moins séduire tous les peuples du monde. Nous avons aussi vu qu’elle exporte ses produit
63 hinois, d’une part, et les barbares, c’est-à-dire tous les autres, qui n’étaient pas vraiment et complètement humains. Ces t
64 hommes libres, ni hommes ni femmes, car vous êtes tous fils de Dieu, vous êtes tous un en Jésus-Christ »), cette conception
65 emmes, car vous êtes tous fils de Dieu, vous êtes tous un en Jésus-Christ »), cette conception devait (seule) permettre à ce
66 ceux qu’elle formerait intimement, de considérer tous les hommes comme dignes et capables, un jour ou l’autre, de participe
67 giner que la civilisation diffusée par l’Europe à tous les peuples puisse s’éclipser ou disparaître, sans entraîner le genre
68 oits de l’Homme, qui définissent aujourd’hui pour tous les peuples de Bandung, à peine moins que pour les peuples de l’OTAN,
69 ire des Aztèques et des Incas. Il s’agissait dans tous ces cas, de civilisations locales, entourées de « Barbares » mal conn
10 1960, Articles divers (1957-1962). Un péché mortel : la désunion des chrétiens (mars 1960)
70 e l’homme chrétien, comme à l’ordre divin : « Que tous soient un… » C’est au niveau des hiérarchies ecclésiastiques, par-des
71 érienne, et celles qui sont issues du calvinisme, tous les dogmes fondamentaux sur Dieu, le Christ, le Saint-Esprit, l’Incar
72 communément professés ; qu’un même Credo y est lu tous les dimanches, le même Évangile annoncé, et le même Notre Père prié ;
73 fidèles ignorent. Que faudrait-il pour rapprocher tous ces fidèles, qui ramèneraient ensuite leurs guides à la réalité œcumé
74 intercommunion » des chrétiens : qu’un fidèle, en tous lieux et tous temps, n’importe où, dans le monde entier, puisse entre
75  » des chrétiens : qu’un fidèle, en tous lieux et tous temps, n’importe où, dans le monde entier, puisse entrer au sanctuair
76 raient qu’ils sont enfin chez eux ! Et je songe à tous ceux que laisse insatisfaits la confession dans laquelle ils sont nés
11 1960, Articles divers (1957-1962). Le nationalisme et l’Europe (mars 1960)
77 volutionnaire : — Notre peuple se distingue entre tous par une mission historique d’une portée universelle (Liberté, Progrès
78 cale : La guerre ! La guerre ! tel est le cri de tous les patriotes, tel est le vœu de tous les amis de la liberté répandus
79 t le cri de tous les patriotes, tel est le vœu de tous les amis de la liberté répandus sur la surface de l’Europe, qui n’att
80 laissons-leur le soin d’examiner l’humanité sous tous les rapports : nous ne sommes pas les représentants du genre humain.
81 au profit desquels nous pouvons stipuler. J’aime tous les hommes ; j’aime particulièrement tous les hommes libres ; mais j’
82 J’aime tous les hommes ; j’aime particulièrement tous les hommes libres ; mais j’aime mieux les hommes libres de la France
83 s j’aime mieux les hommes libres de la France que tous les autres hommes de l’univers. Le refus de la formule fédéraliste,
84 le hasard. … Les citoyens d’un même État doivent tous trafiquer entre eux. L’Europe chrétienne formant un tout, le commerce
85 quelque avantage en faveur de la fin poursuivie. Tous les ans l’importation étrangère doit diminuer. D’une année à l’autre
86 illégitime dans sa prétention à régner au nom de tous contre une partie du peuple. Mais l’État-nation exige davantage que l
87 s victimes, enthousiastes et bernées. Ils croient tous que nation égale liberté. Ils s’inspirent tous du messianisme de la R
88 nt tous que nation égale liberté. Ils s’inspirent tous du messianisme de la Révolution française : libérer sa propre nation
89 , quoique dangereuse de l’évolution historique : Tous les peuples de l’Europe et du monde devront traverser cette agonie, p
90 la plus manifeste que l’Europe veut devenir une. Tous les hommes un peu profonds et d’esprit large qu’a vus ce siècle ont t
91 omique : les petits États de l’Europe — j’entends tous nos empires et États actuels — doivent nécessairement devenir non via
92 dans leurs ambitions. L’Europe n’a pas de chance. Tous ses habitants ne peuvent faire que mauvais voisinage. Quand on parle
93 ais dans un cimetière, mais c’est le plus cher de tous  », toutefois se bornant à grommeler : « L’Europe, ce cimetière… » ; S
94 1804-1805. 30. « On dirait qu’il appelle foyers tous les endroits où il a porté le feu », remarque Benjamin Constant. 31.
12 1960, Articles divers (1957-1962). Originalité de la culture européenne comparée aux autres cultures (juin 1960)
95 érieure au mouvement spontané de la culture. Nous tous , que nous le sachions ou non et que nous l’acceptions ou non, et quel
96 Celte romantique et magique, — et nous descendons tous de la plupart d’entre eux, par les coutumes conscientes et inconscien
97 ontestable : le dynamisme européen. Si nous avons tous d’abord découvert, puis marqué de notre empreinte le monde entier, no
98 ines et leur discussion millénaire suffisent dans tous les cas à rendre compte d’un dynamisme unique et sans rival dans les
99 de jouir des droits du citoyen à part entière, et tous ces éléments spirituels, juridiques, subversifs ou philosophiques se
100 f le plus généralement européen, le plus commun à tous les hommes de notre continent, et l’on peut voir en lui le plus proch
101 es inventions de l’Europe. Enfin pour emmagasiner tous les trésors ainsi ramenés du fond des temps et de l’espace, les Europ
102 et sociales, son parlementarisme, ses syndicats, tous ses arts et sa philosophie en tant qu’activité profanes, et tous leur
103 t sa philosophie en tant qu’activité profanes, et tous leurs procédés et un peu de leur logique… Mais l’Europe n’a pas expor
13 1960, Articles divers (1957-1962). Allocution de Denis de Rougemont, président du Congrès pour la liberté de la culture, à la séance de clôture de la rencontre de Berlin (extraits) (juin-juillet 1960)
104 onnelle densité, je pense répondre à l’attente de tous en essayant de reconsidérer la nature, la fonction de notre Congrès e
14 1960, Articles divers (1957-1962). La liberté et le sens de la vie (8 juillet 1960)
105 es libertés humaines. On nous demande souvent, de tous côtés : Êtes-vous un mouvement politique ? Il me semble que le commen
106 a presse insiste, et les interviewers insistent : tous veulent absolument que nous soyons politiques, que nous soyons d’abor
15 1960, Articles divers (1957-1962). Originalité de la culture européenne comparée aux autres cultures (août 1960)
107 érieure au mouvement spontané de la culture. Nous tous , que nous le sachions ou non et que nous l’acceptions ou non, et quel
108 Celte romantique et magique — et nous descendons tous de la plupart d’entre eux, par les coutumes conscientes et inconscien
109 ines et leur discussion millénaire suffisent dans tous les cas à rendre compte d’un dynamisme unique et sans rival dans les
110 e jouir des droits du citoyen à part entière — et tous ces éléments spirituels, juridiques, subversifs ou philosophiques se
111 f le plus généralement européen, le plus commun à tous les hommes de notre continent, et l’on peut voir en lui le plus proch
112 s inventions de l’Europe. Enfin, pour emmagasiner tous les trésors ainsi ramenés du fond des temps et de l’espace, les Europ
113 et sociales, son parlementarisme, ses syndicats, tous ses arts et sa philosophie en tant qu’activités profanes, et tous leu
114 sa philosophie en tant qu’activités profanes, et tous leurs procédés et un peu de leur logique… Mais l’Europe n’a pas expor
16 1960, Articles divers (1957-1962). Une fusée à trois étages : bref historique de la Fondation (octobre 1960)
115 structures de la société, et des techniques, que tous les autres peuples de la Terre ont adoptées ou s’efforcent d’imiter.
116 nombre aussi grand que possible de donateurs dans tous nos pays. La politique adoptée par le Conseil des gouverneurs, duran
17 1961, Articles divers (1957-1962). Tristan et Iseut à travers le temps (1961)
117 ? Seigneurs et dames ici présents, vous répondez tous dans vos cœurs : Rien au monde ne saurait nous plaire davantage. Or,
118 y, mais aussi à jamais adolescent, nous le devons tous aux travaux inspirés, et pourtant précis à l’extrême, de quelques-uns
119 — fût-il même le thème exemplaire, l’archétype de tous les romans vraiment dignes du nom. Ils sont comme les premières appar
120 la Lumière-de-Gloire restituant toutes choses et tous les êtres dans leur pureté paradisiaque, « dans un décor de montagnes
18 1961, Articles divers (1957-1962). Nos meilleurs esprits (1961)
121 deux exceptés (et cela se discuterait) ils furent tous , à des titres divers, des hommes utiles, des penseurs engagés, plutôt
122 iques, théologiens et pédagogues, nous les voyons tous assumer des devoirs sociaux ou civiques, éducatifs ou spirituels, com
19 1961, Articles divers (1957-1962). Culture et technique (juillet 1961)
123 t trois faits qui ont l’avantage d’être connus de tous . Fait n° 1. Pour la première fois dans l’histoire, une civilisation
124 a revendication parfois bruyante et turbulente de tous les pays du tiers-monde, même les plus farouchement hostiles à l’Occi
125 ux et par l’élite de la bourgeoisie, chantent sur tous les tons la plainte de l’humanisme opprimé par la technique, et prédi
126 e invente pour des motifs utilitaires. Et presque tous les historiens de la technique répètent jusqu’à nos jours que les gra
127 du vol d’Icare est le récit d’un rêve que presque tous les hommes ont fait une nuit ou l’autre, y compris Léonard de Vinci.
128 s astronautes quittèrent la Terre. Mais vous êtes tous témoins qu’il n’en est rien. C’est la nature de nos rêves constants q
129 t l’envahissement de notre vie par la machine. Et tous nos grands penseurs de se lamenter sur le déclin des valeurs spiritue
130 e culture générale. Les plus grands inventeurs de tous les temps n’ont pas été des techniciens au sens étroit, mais des poèt
131 e occidentale est mise à la portée instantanée de tous les amateurs de musique, et le nombre de ces amateurs est en même tem
132 ssistance éducatrice et culturelle, sans laquelle tous nos dons, même désintéressés, ne créeront outre-mer que le chaos, et
133 sez riche et assez souple pour servir de modèle à tous les hommes. Il appartient donc conjointement à la culture et à l’écon
20 1961, Articles divers (1957-1962). Le Temps de la louange (été 1961)
134 les, la bêtise vaniteuse, les calculs dérisoires. Tous les projets humains, désirs et décisions évoluaient à ses yeux, comme
21 1962, Articles divers (1957-1962). Calvin (1962)
135 Or, je fus tout ébahi que devant que l’an passât, tous ceux qui avaient quelque désir de la pure doctrine se rangeaient à mo
22 1962, Articles divers (1957-1962). La culture et l’union de l’Europe (avril 1962)
136 et non seulement pour notre Fondation, mais pour tous ceux qui ont travaillé depuis longtemps à faire l’Europe, chacun dans
137 op longtemps divisées entre une vingtaine d’États tous trop petits désormais pour se suffire. Tel étant le problème véritabl
138 pose à l’union nécessaire, admise et réclamée par tous les bons économistes. Or cette attitude politique, ce tabou de la sou
139 ers, mais voilà six-cents ans qu’elle échoue dans tous ses efforts vers l’union. Les uns et les autres ont raison, en ce sen
23 1962, Articles divers (1957-1962). Journal d’un témoin (23-24 juin 1962)
140 quiesce. Je poursuis : « Une action qui réunirait tous les groupements organisés en Suisse, mais en dehors des partis politi
141 eurs. Quelques camions ont passé sous la fenêtre, tous feux éteints, montant lentement vers le Gurten. Pas d’autre bruit. Me
24 1962, Articles divers (1957-1962). La Ligue du Gothard : premier mouvement de résistance : Journal d’un témoin II (25 juin 1962)
142 on du mouvement de résistance à tout prix, contre tous les défaitismes et opportunismes économiques et politiques. (En Suiss
143 blient donc leurs divisions partisanes. Venus de tous les points de l’horizon politique, décidés à faire converger nos effo
144 es, le Gothard est le grand symbole autour duquel tous les Confédérés peuvent s’unir dans leurs diversités… Nous n’avons qu’
25 1962, Articles divers (1957-1962). La conjuration des officiers en juin 1940 : Journal d’un témoin III (26 juin 1962)
145 utobus, trois journaux du matin et de la veille : tous les trois consacraient leur éditorial au programme de la Ligue. Les n
146 se, que le 25 juillet, le général Guisan convoqua tous les officiers supérieurs de l’armée sur la prairie du Grütli pour leu
26 1962, Articles divers (1957-1962). Dans vingt ans une Europe neuve (novembre 1962)
147 la presse de l’époque, on s’aperçoit que presque tous ces phénomènes avaient été prévus par des esprits lucides, quoique ju
148 conde hypothèse, l’Europe de 1980 est redevenue à tous égards le centre du monde humain. Les géographes ont démontré depuis
149 nent européen est devenu Mégalopolis : une maison tous les cent mètres en moyenne, à quelque distance des autoroutes à six p
150 lui offre une production massive de spectacles de tous ordres, de magazines et de livres, de films et de disques, de cours s
151 t de livres, de films et de disques, de cours sur tous les sujets, de voyages, de manifestations sportives, etc. Le règne de
152 nsistance simultanée sur la culture générale pour tous (studium generale) et sur les recherches spécialisées poursuivies en
153 nner le rythme de l’innovation à tout hasard et à tous risques. Bref, les inventions les plus remarquables et « inouïes » so
27 1962, Articles divers (1957-1962). La commune, base essentielle de notre civilisation (novembre-décembre 1962)
154 aire — donc une limite, un centre ou un passage : tous ces accidents naturels peuvent servir de prétexte à une concentration