1
illeurs esprits, il me paraît vital d’admettre en
toute
franchise l’existence historique et spirituelle de deux expériences d
2
s rites, les traditions multipliées primaient sur
tout
essai d’innovation ou de variation individuelles ; l’au-delà était te
3
ssance. La durée même de son Moyen Âge, confronté
tout
vivant avec notre âge technique, trahit l’absence des tensions dialec
4
voyageur le moins prévenu. Atténuée en Europe par
toutes
les subsistances monumentales et religieuses du Moyen Âge, elle éclat
5
illes immenses, dénudées de mystère, nettoyées de
toute
trace de religion primitive et de vénération pour les choses, les pla
6
t moral et un luxe matériel largement partagé par
toutes
les classes. L’Occidental retour d’Orient s’écrie : « Je n’ai vu que
7
nversement, s’expriment les missions différentes,
toutes
les deux légitimes, de l’Ouest et de l’Est… (car) : le carré — ou mie
8
dos au « monde » décide d’atteindre le salut par
tout
son moi, mais par son moi seul, détaché, progressivement illuminé : v
9
tions de son option fondamentale. Tautologies que
tout
cela ! c) Individu et Tradition. — Que l’Occident soit individualiste
10
les le bord ou la lisière des Réalités divines. »
Toute
magie dépasse la personne, ou plutôt la dissout dans la métamorphose.
11
se. Animal, homme, démon, symbole, dieu ou saint,
tout
communique en la magie, tout se transmue sans nul obstacle, sans mesu
12
bole, dieu ou saint, tout communique en la magie,
tout
se transmue sans nul obstacle, sans mesure, sans limites, sans distan
13
ssivement une âme de l’illusion d’être distincte.
Tout
se ramène enfin à cette opposition : panthéisme ou Dieu personnel. Ca
14
Advaïta, que Dieu n’« existe » pas mais qu’il est
Tout
, et que le Tout ou le Réel n’est que le Moi pleinement réalisé et acc
15
u n’« existe » pas mais qu’il est Tout, et que le
Tout
ou le Réel n’est que le Moi pleinement réalisé et accompli (That Thwa
16
e. Qu’il n’y ait point de Dieu, ou que Je sois le
Tout
, dans les deux cas l’Autre s’évanouit ; il n’est pas de dialogue poss
17
ne, non-Image, … un Un pur et absolu, dépourvu de
toute
dualité, dans lequel nous devons nous enfoncer éternellement d’un néa
18
hrétien qui nous rappelle « qu’après avoir écarté
tout
attachement » et s’être engagé sur la voie de la connaissance divine,
19
ait faux, plus encore que banal, de répéter ici «
tout
est dans tout ». La partie blanche contient un cercle noir, mais elle
20
encore que banal, de répéter ici « tout est dans
tout
». La partie blanche contient un cercle noir, mais elle est blanche t
21
de commun, et l’usage qu’on en fait n’est pas du
tout
le même. La foule de Bénarès n’est pas la foule de Lourdes, même si l
22
e traite d’un grand du royaume qui, en échange de
tout
ce qu’il avait fait pour Xerxès et son armée, pour l’équipement de la
23
ral ou immoral, son attitude en face de la mort —
tout
cela dépend du rang qu’il assigne au libre arbitre. Même sans être ph
24
te s’il devait d’un second signe livrer à la mort
toute
la garde des créneaux ; l’autre le pria de n’en rien faire, tout en c
25
es créneaux ; l’autre le pria de n’en rien faire,
tout
en confessant qu’il ne saurait attendre de ses vassaux une telle doci
26
ts, ou qu’au contraire elles initient l’histoire,
tout
cela m’importe moins que de les avoir bien vues, et de suivre à parti
27
ques et religieux de l’Inde qui conçoivent que le
Tout
n’est autre que le Je pleinement réalisé. 2. C’est l’attitude généra
28
es à rebours projettent dans un passé qui souffre
tout
, sauf d’être vérifié, un négatif du présent qu’ils refusent. 3. Cell
29
chercheur avec un Objet que l’on situe au-delà de
tout
changement possible. 11. Rudolf Kassner : Buch der Erinnerung. 12.
30
uropéens : il doit y avoir à cela quelque raison.
Tout
bien considéré, je n’en trouve pas de meilleure que cette fameuse com
31
selle de nos problèmes, et partant de là, dénient
toute
personnalité économique, sociale ou scientifique à l’Europe qu’il fau
32
onomie, les formes politiques, etc.), interdisent
toute
union politique, et font douter d’abord de l’unité de culture qui don
33
ans nul rapport avec le drame qui vient. Au vrai,
tout
cela n’a de sens que pour les professeurs. Ceux-ci doivent circonscri
34
-Empire romain germanique, mais celui-ci excluait
toute
l’Espagne, tous les Balkans, toute l’Europe de l’Est. La naissance de
35
ui-ci excluait toute l’Espagne, tous les Balkans,
toute
l’Europe de l’Est. La naissance de l’Europe ne nous est pas mieux con
36
limites. L’Europe ne serait-elle donc pas née du
tout
, parce qu’on ne s’accorde pas sur sa date de naissance ? Mais le même
37
peu près les neuf dixièmes de la Suisse actuelle.
Tout
comme la France d’avant Philippe Auguste excluait la Bretagne, l’Alsa
38
nentales qu’elle a subies. Ces arguments prennent
toute
leur force contre le concept de cultures nationales, apparu au xixe
39
er : elle ne peut rien sauver, mais elle pourrait
tout
perdre. Gardons-nous de la sous-estimer ! Mais gardons-nous aussi de
40
général beaucoup plus grande. Et si l’on confond
tout
, patrie, État, nation, spirituel, culturel et politique, dans les lim
41
e l’illusoire, j’entends ce qui est déjà perdu de
toute
façon et qui ne pourrait être récupéré — pour autant que ce soit dési
42
e ne pas subir la loi d’une puissance étrangère)…
Tout
cela suppose le développement ou le réveil d’un sentiment trop faible
43
olitique d’union ne devient possible que s’il y a
tout
d’abord communauté de culture entre les hommes qu’elle envisage d’uni
44
aire M. Berl quand il crie Vive l’Europe ! contre
tout
cela. Mais pourquoi le crier contre moi, comme si vraiment j’avais pr
45
ougemont de hausser les épaules et de répondre : “
Tout
cela n’a de sens que pour les professeurs.” Le mensonge n’est pas mon
46
e l’humain, de la fin des illusions, de la fin de
tout
. L’Anti-moderne de Maritain et Les Temps modernes de Chaplin, la méta
47
tifications ignobles des dictatures totalitaires,
tout
annonçait une catastrophe humaine sans précédent, un asservissement s
48
hargés de symboles. Essayons de les interpréter.
Tout
ce qui compte en Europe, depuis un demi-siècle, dans les lettres, les
49
ier rang ; mais sa phrase est plus subversive que
tout
ce qui passe pour tel dans les cafés, et sa foi prend l’allure d’un d
50
la Démocratie, l’État social, la Morale athéiste.
Tout
ce qui compte en Europe est donc antibourgeois, j’entends bien dans l
51
x et Freud ont beaucoup en commun, et, par-dessus
tout
, leur succès parmi ceux qu’ils ont « démasqués » avec un zèle amer et
52
ou des salons, et c’étaient le Sexe et l’Argent.
Tout
devait avoir l’air de se passer dans le monde comme si ces choses n’e
53
’instant qu’on le produit au grand jour, explique
tout
. Il faudra plusieurs décennies pour qu’on en vienne à relativiser, en
54
emps refoulée dans l’inconscient de la Société) —
tout
cela met en lumière l’intention polémique qui animait ces systèmes et
55
autant d’illusions ; que Marx se soit trompé dans
toutes
ses prévisions (sauf dans celle sur l’avenir du despotisme russe !) v
56
technique dans les régimes capitalistes avancés,
tout
échappe à la prévision de la fameuse dialectique marxiste. Toujours p
57
sait, et le poussait à ses extrêmes conséquences.
Tout
portait l’intelligentsia à confondre ce rêve d’angoisse avec notre av
58
tragédie hongroise et ressenti profondément dans
toute
l’Europe, mais aussi en Asie, et plus qu’on ne pense en URSS, n’aurai
59
partie — moralement. Admettons que cela n’est pas
tout
. Mais qu’en est-il de l’Occident ? Trois représentations vagues mais
60
la plupart des penseurs occidentaux, jusqu’à ces
toutes
dernières années. Un certain déterminisme économique semblait nous co
61
s merci vers le triomphe du plan total, ordonnant
toute
la vie au service de l’État. Un certain déterminisme historique faisa
62
tape. Un Pouvoir fédéral devrait en résulter, car
tout
l’appelle et sa nécessité est inscrite dans les faits, si elle ne l’e
63
ous les jours. Qui ne l’a pas dit ? Curieusement,
tout
est faux dans ce langage ; tout n’est que manière de parler abusiveme
64
t ? Curieusement, tout est faux dans ce langage ;
tout
n’est que manière de parler abusivement prise à la lettre, et donc fa
65
haînait une force inconnue. Mais nos savants font
tout
le contraire : ils domestiquent des énergies décelées par leurs calcu
66
emi-automatisation de la production industrielle.
Tout
retour en arrière étant exclu, le remède devait être cherché dans l’a
67
ent de nos biens, ni la solution de nos maux, car
toute
solution concevable serait la fin de notre liberté. J’imagine au cont
68
mp) et d’une directrice de théâtre (Mary Morgan).
Tout
ce monde s’est entendu pour trouver dans l’œuvre de Denis de Rougemon
69
lande, la Scandinavie, la Suisse, pour eux, c’est
tout
un. Et quand on me demande où commence et où finit l’Europe, j’assure
70
ue j’ai tenté dans mon livre et ma conclusion est
tout
à fait optimiste : on parle en effet de décadence de l’Europe. Mais o
71
zart. La Messe en ut mineur réduit à peu de chose
toute
tentative verbale pour exprimer ce que l’homme européen a conçu de pl
72
enne et nos machines. Nos péchés sont criants, et
tout
Bandung les crie, mais il n’entend pas nos grandeurs, car la musique
73
t dans une situation dominée par le malentendu et
toute
chargée de tragédies latentes. En voici la formule la plus simple, je
74
rmano-scandinave, conservatoire et laboratoire de
toute
l’histoire, de toutes les valeurs et de tous les produits d’ordres di
75
servatoire et laboratoire de toute l’histoire, de
toutes
les valeurs et de tous les produits d’ordres divers qui ont caractéri
76
t comment ils expriment et transportent, en fait,
tout
un monde de valeurs complètement étranger à nos croyances traditionne
77
r en réalité le problème est mondial, il concerne
tout
l’Occident, dans ses relations avec le Monde qu’il influence. Théoriq
78
siècle. Et c’est sans doute la première fois dans
toute
l’histoire qu’un même problème crucial se pose au même moment à l’hum
79
blème crucial se pose au même moment à l’humanité
tout
entière. 17. Chacun sait que « Naples est la seule ville orientale
80
sait trop rarement ce qu’il fait, dans ce domaine
tout
au moins. D’autre part, les travaux des experts et des économistes pr
81
’électeur moyen, ce qui se passerait alors, selon
toute
vraisemblance. Que la répugnance professionnelle de nos séminaristes
82
mois de distance, et leurs débats ont été chauds.
Tout
parti pris de militant leur eût paru indigne d’une attitude propremen
83
dans bien des cas, assurés. Étrange Europe, qui a
tout
pour elle si elle s’unit mais qui a tant de peine à s’accepter, à sai
84
ères). On ne perdra pas son temps à expliquer que
tout
est faux dans ces notions, hélas ! courantes, mais qu’aucune science
85
ssez bien le rôle que doit aujourd’hui s’assigner
toute
institution culturelle soucieuse des destins de l’Europe. D’une part,
86
ix ans, plusieurs centaines de titres, parus dans
toutes
nos langues, sans parler de milliers de brochures. Cet effort est imm
87
? Hélas ! la somme totale des budgets annuels de
toutes
les organisations que je viens de citer (à l’exception du CERN en con
88
générale le secrétariat, gardent leur autonomie,
tout
en agissant dans le cadre d’un programme commun. Quelles sont donc le
89
, sauvegardant l’autonomie des trois institutions
tout
en assurant leur plus étroite coopération. ⁂ Perspectives Contr
90
ut élaborer, et moins encore faire accepter à lui
tout
seul. Ces difficultés sont d’ordre culturel (spirituel et sociologiqu
91
lisations : vue de l’extérieur, l’Europe forme un
tout
évident. En retour, nos différentes nations ne pourront engager le di
92
ions. Quand bien même ces puissances pousseraient
toutes
dans le même sens à l’intérieur d’une même nation, la résultante de l
93
e de deux violences, il définit les conditions de
toute
politique réaliste. Quatre ans après l’échange de lettres qu’on va li
94
ttre proposant à Roosevelt de fabriquer la bombe.
Tout
ne s’est-il point passé comme si le calcul profond du daimôn qui habi
95
rent l’engagement de « s’assister mutuellement de
toutes
leurs forces, secours et bons offices… envers quiconque tenterait de
96
bayes, ligues locales, bailliages et pays sujets,
toutes
unités de langues et d’économies fort diverses. Ce long processus d’a
97
arquable de la foi jurée devaient rester, pendant
toute
cette période, le seul gage d’unité (relative) de ceux qui se désigna
98
gravité littéralement mortelle. Crise économique
tout
d’abord, — la plus frappante. « La Suisse — a écrit l’historien et jo
99
offensives les uns à l’égard des autres. Presque
toutes
les erreurs que nous avons vu commettre de nos jours en Europe ont eu
100
» Nous verrons également que cette époque a connu
toutes
les raisons que l’on invoque aujourd’hui au plan européen pour ne pas
101
e d’un très vieil artisanat : les États faisaient
tout
pour l’étouffer, sous prétexte de défendre leurs privilèges douaniers
102
e sentiment plus d’énergie. Ce mémorable progrès,
tout
nous le révèle. Les paroles, les écrits, les fêtes nationales, les so
103
nes se tenaient prêtes à intervenir pour empêcher
toute
modification de régime favorable au libéralisme. Seul, Palmerston app
104
sivement dans les diverses capitales européennes,
tout
au long de l’année 1848, les Suisses profitèrent du répit que leur la
105
ne seconde lecture et le vote final ne prirent en
tout
que six semaines. Le 27 juin, le projet était accepté par les deux ti
106
es chemins de fer suivront plus tard) mais laisse
tout
le domaine culturel et éducatif à la discrétion des cantons ; qu’enfi
107
enfin elle prévoit une procédure de révision « en
tout
temps » par initiative populaire ou parlementaire — on aura rappelé l
108
us remarquable que ce processus-éclair (9 mois en
tout
!) succédait à une longue période de crise et à des siècles de refus
109
ode de crise et à des siècles de refus obstiné de
tout
pouvoir central. L’absence de publicité des débats et le soin que l’o
110
triomphe des radicaux. À vrai dire, elle portait
toutes
les marques de cette modération, née du juste équilibre des contraire
111
e « fédéralistes », bien qu’ils fussent opposés à
tout
ce qui menaçait de diminuer les souverainetés locales et d’établir un
112
édéralistes », en Suisse, sont les adversaires de
toute
extension du pouvoir central, tandis que ceux qui s’intitulent « fédé
113
ua la cause helléniste dans les années 1820-1930.
Toute
la Suisse se passionna pour la liberté grecque — fortement financée p
114
uva dans cette passion un idéal commun, associant
toutes
les classes et toutes les régions. 24. W. E. Rappard, dans son ouvra
115
un idéal commun, associant toutes les classes et
toutes
les régions. 24. W. E. Rappard, dans son ouvrage essentiel sur la Co
116
sance ? Sinon le moment d’intégration violente de
toutes
les composantes, souvent contradictoires, qui ont fait l’Europe. Sour
117
nt confluer la source grecque : l’homme mesure de
toutes
choses selon Protagoras, le « cosmopolite » du Portique, le « citoyen
118
er la moindre tentative d’associer les nations de
toute
la terre en un seul corps. 2. C’est l’Europe qui a donné naissance à
119
e Musée du Monde, mais son premier laboratoire. «
Tout
est venu à l’Europe et tout en est venu. Ou presque tout », dit Valér
120
remier laboratoire. « Tout est venu à l’Europe et
tout
en est venu. Ou presque tout », dit Valéry. Mais je ne vois rien, ou
121
t venu à l’Europe et tout en est venu. Ou presque
tout
», dit Valéry. Mais je ne vois rien, ou presque rien, à part le jazz,
122
nu de l’Europe, on renonce à l’énumérer ; c’est «
tout
ou presque tout » de ce qui donne sa figure à la modernité du monde.
123
on renonce à l’énumérer ; c’est « tout ou presque
tout
» de ce qui donne sa figure à la modernité du monde. L’idée même de m
124
u’au siècle où, par nos œuvres et nos techniques,
toutes
les autres parties de la Terre sont mises en communication, bon gré m
125
culture. Seuls les Européens qui se veulent avant
tout
champions de nations différentes, ayant appris par cœur les raisons d
126
onc bénéficier du crédit qui s’attache à l’Europe
tout
entière, s’il se présente en tant que nation distincte. Et cela s’exp
127
ue vouloir s’isoler dans une souveraineté vide de
tout
contenu économique ou politique ne saurait mener théoriquement qu’à l
128
ssie, et à cause d’histoires très récentes. Ainsi
tout
sert nos souverainetés, tout leur est bon pour croire qu’elles existe
129
très récentes. Ainsi tout sert nos souverainetés,
tout
leur est bon pour croire qu’elles existent encore, puisqu’elles garde
130
s le pouvoir de refuser l’union sous ce prétexte,
tout
sauf les évidences économiques, géopolitiques et mondiales. Ces derni
131
union de l’Europe les nécessités individuelles de
toutes
nos nations, sans exception, et les nécessités collectives de la conj
132
Qu’un tel régime n’aille pas sans grands risques,
toutes
nos guerres le démontrent à l’envi. Mais le risque de courts-circuits
133
utonomie — qui est le secret du fédéralisme. Mais
tout
ce qui a fait l’Europe illustre cette méthode. Prenez le dogme : la T
134
iformes. Prenez, le corps humain. Prenez, la vie.
Tout
ce qui vit, tout ce qui crée, vit et crée en dépit de cette tendance
135
le corps humain. Prenez, la vie. Tout ce qui vit,
tout
ce qui crée, vit et crée en dépit de cette tendance vers l’uniformité
136
rs actuels la voulaient grande ou la voulaient du
tout
. Chacun voit, au contraire, que cette Petite Europe (qui égale sur pl
137
vitalement intéressés à devenir ces Dix-Sept que
tout
en eux appelle et qui, à leur tour, pourront appeler les Six de l’Est
138
nos esprits. Non seulement nous avons appris que
toutes
les civilisations sont mortelles, mais nous croyons savoir pourquoi :
139
nt mortelles, mais nous croyons savoir pourquoi :
toute
grandeur serait suivie nécessairement d’une décadence. Cette erreur s
140
e européens, pour être diffusées de nos jours sur
toute
la terre ? Il s’en faut de beaucoup que leurs rivales asiatiques, qu’
141
gnité de la personne humaine et les fondements de
tout
progrès social. Et non pas le système des classes hindoues, ni le man
142
rejoindre les œuvres de Ménandre ne sont plus du
tout
inconcevables : elles sont dans les journaux. L’écho de cette page f
143
plus fréquemment citées que celle qui annonce que
toutes
les civilisations étant mortelles, la nôtre aussi pourrait périr, va
144
marche de l’Histoire » et qu’il obéit donc, comme
tout
individu, à une loi de croissance, d’épanouissement et de déclin fata
145
cle, Spengler va plus loin ; il est convaincu que
toute
culture est un organisme, et correspond morphologiquement à un indivi
146
imal ou végétal. Il en résulte inexorablement que
toute
culture est mortelle, et nous rejoignons la phrase de Valéry. Enfin T
147
isation sans hégémonie. Secundo, il n’est pas du
tout
certain que les précédents historiques soient applicables dans notre
148
oissance, grandeur et décadence soit la même pour
toutes
les civilisations et surtout, dans tous les temps. Les prophètes de l
149
es exemples antiques ? Voilà qui n’est pas sûr du
tout
. Il se pourrait, en effet, que notre civilisation présente certains
150
qui déterminent un destin non comparable, et même
tout
à fait différent à partir d’un certain moment, d’un certain seuil… Av
151
l’originalité de notre civilisation par rapport à
toutes
les autres, et quel seuil mondial elle aurait été la première et la s
152
thinking. Cette exigence de vérité, de véracité à
tout
prix, sera le moteur non seulement de nos recherches philosophiques,
153
simple véracité. Leurs cultures leur proposent de
tout
autres critères que ceux de la preuve « matérielle ». Quand un ingéni
154
tin, il se croit ou se veut maître, pour une part
tout
au moins, grande ou infime, — cela se discute depuis que l’Europe exi
155
Le Karma, la magie, les sorciers ou les dieux ont
tout
réglé. D’où la paresse immense de l’Asie et de l’Afrique, — le climat
156
de l’Afrique, — le climat tropical n’explique pas
tout
, loin de là ! Et lorsque les pays « sous-développés » revendiquent à
157
idée plus exaltante en fait pour les Européens de
toute
nation et de toute classe, de toute croyance et de toute incroyance.
158
en fait pour les Européens de toute nation et de
toute
classe, de toute croyance et de toute incroyance. L’appel de la liber
159
Européens de toute nation et de toute classe, de
toute
croyance et de toute incroyance. L’appel de la liberté, la revendicat
160
ation et de toute classe, de toute croyance et de
toute
incroyance. L’appel de la liberté, la revendication de la liberté (qu
161
é personnelle, lié au sens de la liberté dérivent
toutes
nos institutions : et enfin, de la combinaison des trois vertus résul
162
ulte notre dynamisme irrépressible. Si nous avons
tout
d’abord découvert puis marqué de notre empreinte la Terre entière, no
163
ilà qui me paraît purement accidentel et relatif.
Toute
énergie, toute force physique ou spirituelle, peut être qualifiée d’i
164
ît purement accidentel et relatif. Toute énergie,
toute
force physique ou spirituelle, peut être qualifiée d’impérialiste par
165
ce dynamisme par ses résultats les plus typiques.
Tout
d’abord, ce sont les Européens qui ont développé les sciences physiqu
166
l’homme de dominer la matière, mais à l’humanité
tout
entière de s’unifier ou de se détruire, ou de se transformer demain r
167
ir. Ce sont eux qui ont ainsi permis à l’humanité
tout
entière de prendre peu à peu conscience de son unité. L’idée d’univer
168
ont inventé l’histoire et l’historiographie, avec
tout
ce que cela implique : philosophie de l’histoire, enseignement de l’h
169
onde entier, et elle ne peut faire autrement, car
toutes
les créations que je viens d’énumérer sont en expansion vers le monde
170
e monde, appellent le monde, s’en nourrissent, et
toutes
préparent son unité après avoir exploré ses variétés. La question res
171
dépens. C’est un fait que l’Europe a répandu sur
toute
la Terre, au hasard de la colonisation, de contacts d’affaires privés
172
e par son expansion même — mais incomplète — dans
toute
l’humanité, cette crise va-t-elle devenir « mortelle » comme l’ont pr
173
elles-mêmes, avant la nôtre. Elles se trompaient,
tout
simplement, mais cette erreur ne saurait plus être commise, à présent
174
nts, comme avant 1914, mais nous savons aussi que
toutes
les villes nouvelles en Asie et en Afrique imitent nos villes moderne
175
omment expliquer ce phénomène sans précédent dans
toute
l’histoire ? Nous avons vu que la civilisation européenne, née de la
176
urces les plus diverses, se distinguait par là de
toutes
les autres, monolithiques et homogènes. Voilà sans doute pourquoi ell
177
ends la croyance chrétienne en la valeur égale de
tout
homme devant Dieu, quelle que soit sa nation, sa couleur ou sa race.
178
rejoindre les œuvres de Ménandre ne sont plus du
tout
inconcevables : elles sont dans les journaux ». Depuis lors, on a ret
179
e européens, pour être diffusées de nos jours sur
toute
la Terre ? II s’en faut de beaucoup que leurs rivales asiatiques, qu’
180
gnité de la personne humaine et les fondements de
tout
progrès social ; et non pas le système des castes hindoues, ni le man
181
rase de Valéry : « Si les civilisations mouraient
tout
à fait, Valéry ne pourrait pas le dire, car il n’en saurait rien. » E
182
u cheval de Troie de l’Occident : la Technique et
tout
ce qu’elle entraîne de proche en proche dans les mœurs et les modes d
183
est une invention de l’Europe ! Où est donc dans
tout
cela « l’éclipse » de l’Europe ? Je vais le dire : dans l’esprit des
184
, condamnée nommément par le pape et les chefs de
toutes
les églises, condamnée d’autre part par les conditions mêmes de l’éco
185
e de la grande masse aux réalités spirituelles, à
tout
ce qui donne un sens, une saveur à nos vies. Ce matérialisme plat ne
186
etits groupes de deux ou trois paysans qui fument
tout
en cheminant lentement vers les champs. On entend des pas cadencés et
187
e s’endort, et la technique tourne en routine, et
toutes
nos libertés morales et civiques s’enlisent dans l’euphorie d’un conf
188
nion fédérale de l’Europe, et j’entends bien : de
toutes
les forces de l’Europe sociales autant que religieuses, et politiques
189
Églises les renforce, devant le défi que porte à
toute
religion — autant qu’à l’Occident — le monde communiste. Mais alors,
190
le monde communiste. Mais alors, c’est l’union de
toutes
les religions, et non pas seulement des chrétiens, que cet argument e
191
absolus, considérés en tant que tels, risquerait
tout
d’abord de les relativiser… Au surplus, le sort temporel du christian
192
non de gagner le monde mais de sauver son âme. Si
tout
homme qui se veut chrétien doit vouloir l’union des Églises, c’est po
193
Le christianisme a bel et bien donné au monde, et
tout
d’abord à l’Occident, cette formule de la communauté fondée sur l’esp
194
ommes, il nous faut constater qu’en fait et avant
tout
, ce qui s’oppose à la grande réunion, c’est paradoxalement l’exigence
195
combien savent-ils, de part et d’autre, que, dans
toutes
les Églises chrétiennes, la catholique et l’orthodoxe, l’anglicane et
196
signes visibles d’une mystérieuse convergence que
tout
invite à seconder. L’union réelle Une fédération des Églises, p
197
o commun, qui se comprend, quand on le sait, dans
toutes
les langues. Combien d’hommes et de femmes hésitant longuement sur le
198
paix universelle ; pour leur imposer notre bien,
toute
guerre est sainte, et de plus elle est préventive, car il s’agit de d
199
ralisation des pouvoirs, raison d’État suprême en
tout
, puisque l’État incarne la mission universelle du peuple ou Bien supr
200
guerres nationales, que Bonaparte va porter dans
toute
l’Europe. Les réactions de défense des peuples « libérés » prendront
201
afiquer entre eux. L’Europe chrétienne formant un
tout
, le commerce des Européens entre eux devait être libre. Il est facile
202
aire l’application à l’état actuel des choses. Si
toute
l’Europe chrétienne avec les colonies et les places de commerce qui s
203
dans les autres parties du monde, forme encore un
tout
, alors assurément le commerce de toutes les parties entre elles doit
204
e encore un tout, alors assurément le commerce de
toutes
les parties entre elles doit rester libre, comme il l’était à l’origi
205
u Marché commun [dont] Fichte se fait l’avocat :
Toute
la monnaie mondiale se trouvant dans les mains des citoyens, c’est-à-
206
rouvant dans les mains des citoyens, c’est-à-dire
tout
l’or et l’argent, sera retirée de la circulation et échangée contre u
207
à la recherche de distractions de transporter en
tout
pays leur ennui. Les voyages des premiers s’effectuent pour le plus g
208
ticulières, qui aime avec dévouement la patrie et
tout
ce qui est de la patrie, l’honneur national se développera très vite,
209
riété commune, après qu’ils ont partagé entre eux
tout
le reste. Nul État fermé ne supprimera ce lien, il le favorisera plut
210
tribuer sur eux une prépondérance quelconque. De
toutes
les utopies issues de la philosophie préromantique, il faut avouer qu
211
alisera peu à peu, jusqu’à ce que le genre humain
tout
entier soit fondu dans « une seule République de la Culture ». À l’ex
212
e européenne, portée par la Science et libérée de
tout
impérialisme… Nous n’en sommes peut-être pas loin dans cette seconde
213
triotique et opère sur lui la première en date de
toutes
les nationalisations ; celle des communautés locales, des attachement
214
de 1848 Mais cet État-nation, une fois doué de
toute
la personnalité dont il tend à priver les hommes réels, comment va-t-
215
l’anarchie des souverainetés divinisées, refusant
toute
instance supérieure à leur « égoïsme sacré », donnera nécessairement
216
ontrée à la fois moins humanitaire et moins unie.
Tout
se fait par les États et dans leur cadre au profit de leurs intérêts
217
térêts immédiats, mal calculés et au détriment de
tout
équilibre mondial. Et c’est pourquoi les grands esprits de la fin du
218
urs de la finance ». Ceux-là finiront par réduire
toute
l’humanité à l’état de troupeau unique sous la houlette de fer d’un s
219
rêt que l’Europe porte à sa vigoureuse existence,
tout
atteste qu’elle fut, tout exige qu’elle reste la Hongrie. Enlevez-lui
220
a vigoureuse existence, tout atteste qu’elle fut,
tout
exige qu’elle reste la Hongrie. Enlevez-lui cette qualité, et elle n’
221
e devenant la métropole d’un monde au sein duquel
toutes
les « nationalités » politiques et spirituelles, sauvegardant leur di
222
i aussi, exalte « l’intime harmonie qui doit unir
toutes
les parties constituantes de l’Europe », parmi lesquelles la France i
223
avenir européen de sa patrie illustrent mieux que
toute
autre la grandiose ambiguïté de l’idée nationale. Cette généreuse et
224
ée par les autres comme un désir secret de gagner
tout
l’univers au style de vie et de pensée d’une « nation mère » ? Parlan
225
espérances universelles, parce qu’elle représente
toute
la bonne volonté humaine, parce que là où les autres nations sont seu
226
raliste : respectueux des diversités, exclusif de
toute
hégémonie d’une des parties contractantes. Mais le nationalisme, cond
227
connaissons maintenant le processus, illustré par
toutes
les grandes voix de 48, et de la période qui suit, à l’Est comme à l’
228
se, il est donc du devoir de ce pays, plus que de
tout
autre, de recréer la communauté des nations et de se faire le précurs
229
ns et de se faire le précurseur d’un renouveau de
tout
le système européen… Faire de l’Allemagne la base du nouveau système
230
énie politique : ce serait poser les principes de
toute
l’évolution future. Est-ce à la France, à l’Italie ou à l’Allemagne
231
portée universelle ? Non, disent les Russes, — ou
tout
au moins les penseurs russes du xixe , — c’est la Russie qui a pour m
232
en que la vérité soit conservée quelque part, que
tout
au moins une nation serve de flambeau. Qu’adviendrait-il sans cela ?
233
e qui s’est vraiment passé », et par son refus de
tout
système dialectique permettant de survoler les faits et dotant l’évol
234
sentiellement de la zoologie. La race n’y est pas
tout
, comme chez les rongeurs ou les félins, et on n’a pas le droit d’alle
235
rbitraire ni plus funeste. Avec cela, on justifie
toutes
les violences. Et, d’abord, sont-ce les montagnes ou bien sont-ce les
236
ent ; mais les fleuves réunissent plutôt. Et puis
toutes
les montagnes ne sauraient découper des États. Quelles sont celles qu
237
lement une simple politique d’entracte, — grâce à
tout
cela, et à bien des choses encore qu’on ne peut dire aujourd’hui, on
238
la nécessité d’un Marché commun de l’Europe : À
tout
cela s’ajoute un grand fait économique : les petits États de l’Europe
239
nd commerce et des échanges mondiaux transcendant
toutes
les frontières. Le dernier mot, sur cette évolution, sera dit par Ge
240
ez-vous ce panier rempli de crabes qui se pincent
toute
la sainte journée ? Malheureuse Europe ! Pourquoi lui cacher ce qui l
241
y avoir de culture spécifiquement européenne, car
toute
vraie culture est universelle par définition, et nos problèmes, en Eu
242
temps, et leur mutuelle contestation critique, et
toutes
les tensions qui en résultent, ne seraient-ce pas en un mot nos diver
243
renouvelées sans cesse par notre refus déclaré de
toute
doctrine unique et unifiante, imposée par une force extérieure au mou
244
ion ! De cet immense complexe de tensions défiant
toute
description définitive voyons maintenant se dégager une résultante un
245
reinte le monde entier, nous qui n’habitons après
tout
qu’un petit 5 % des terres du Globe, c’est bien à la complexité de no
246
manente portant sur les principes fondamentaux de
toute
culture, n’a pas produit seulement de l’anarchie et des guerres. Il a
247
mées, débilitées, sinon radicalement exclues, par
toutes
les cultures unitaires, fondées sur le sacré magico-religieux ou le s
248
thinking. Cette exigence de vérité, de véracité à
tout
prix, sera le moteur non seulement de nos recherches philosophiques,
249
simple véracité. Leurs cultures leur proposent de
tout
autres critères que ceux de la preuve « matérielle ». Quand un ingéni
250
t il se croit ou se veut le maître, pour une part
tout
au moins — grande ou infime —, cela se discute depuis que l’Europe ex
251
Le karma, la magie, les sorciers ou les dieux ont
tout
réglé. D’où la paresse immense de l’Asie et de l’Afrique, le climat t
252
t de l’Afrique, le climat tropical n’explique pas
tout
, loin de là ! Et lorsque les pays « sous-développés » revendiquent à
253
idée plus exaltante en fait pour les Européens de
toute
nation et de toute classe, de toute croyance et de toute incroyance.
254
en fait pour les Européens de toute nation et de
toute
classe, de toute croyance et de toute incroyance. L’appel à la libert
255
Européens de toute nation et de toute classe, de
toute
croyance et de toute incroyance. L’appel à la liberté, la revendicati
256
ation et de toute classe, de toute croyance et de
toute
incroyance. L’appel à la liberté, la revendication de la liberté (que
257
personnelle, lié au sens de la liberté, dérivent
toutes
nos institutions et nos doctrines, orthodoxes, hérétiques ou subversi
258
ilà qui me paraît purement accidentel et relatif.
Toute
énergie, toute force physique ou spirituelle, peut être qualifiée d’i
259
ît purement accidentel et relatif. Toute énergie,
toute
force physique ou spirituelle, peut être qualifiée d’impérialiste par
260
quelques-uns de ses résultats les plus typiques.
Tout
d’abord, ce sont les Européens qui ont développé les sciences physiqu
261
l’homme de dominer la matière, mais à l’humanité
tout
entière de s’unifier ou de se détruire, ou de se transformer demain r
262
ir. Ce sont eux qui ont ainsi permis à l’humanité
tout
entière de prendre peu à peu conscience de son unité. L’idée d’univer
263
ont inventé l’histoire et l’historiographie, avec
tout
ce que cela implique : philosophie de l’histoire, enseignement de l’h
264
à ce qu’elle offre désormais au monde entier. Or,
toutes
ces créations sont nées des profondeurs de la culture européenne, et
265
es, dans leur évolution comme dans leur genèse, à
tout
le complexe dialectique de nos valeurs. Mais d’autre part, nous venon
266
rs. Mais d’autre part, nous venons d’observer que
toutes
ces créations sont en expansion vers le monde, qu’elles appellent le
267
llent le monde, qu’elles s’en nourrissent, et que
toutes
, elles préparent son unité après avoir exploré ses variétés. Je ne te
268
nt soudain universalisées, et dans les apparences
tout
au moins, adoptées par le monde entier. Notre culture est l’essence m
269
forcés d’imaginer pour y faire face. Nous devons
tout
d’abord, nous les Européens, prendre une conscience à la fois plus in
270
culture. C’est un fait que l’Europe a répandu sur
toute
la terre, au hasard de la colonisation, de contacts d’affaires privés
271
moi-même me le répète parfois en sourdine : après
tout
, que peut bien nous faire le sort du monde ? Notre sort personnel, no
272
uérir chaque jour et sans relâche, sur nous-mêmes
tout
d’abord, et pour les autres. Revendiquer la liberté, quand nous avons
273
civilisation occidentale propage aveuglément sur
toute
la terre, et qui, sous les meilleurs prétextes, comme celui de nourri
274
s de millions d’êtres humains qui souffrent avant
tout
de ne pas trouver un sens à leur vie individuelle. L’absence de sens,
275
cuper. C’est ici qu’intervient la Culture, ou, en
tout
cas, qu’elle doit et peut intervenir. Car la culture, c’est justement
276
onnent un sens à notre vie. Car la culture, c’est
tout
d’abord : transmettre des recettes de vie, des connaissances et des s
277
e fait, ici, dans ce Berlin où elle nous cerne de
toute
part. Mais nous refusons d’accorder à la politique cette valeur absol
278
civilisation occidentale propage aveuglément sur
toute
la terre, et qui, sous les meilleurs prétextes, comme celui de nourri
279
s de millions d’êtres humains qui souffrent avant
tout
de ne pas trouver un sens à leur vie individuelle. L’absence de sens,
280
cuper. C’est ici qu’intervient la Culture, ou, en
tout
cas, qu’elle doit et peut intervenir. Vous avez lu et entendu depuis
281
onnent un sens à notre vie. Car la culture, c’est
tout
d’abord : transmettre des recettes de vie, des connaissances et des s
282
tère de sa personne. Telle est la fin dernière de
toute
communauté, et la seule mesure qui permette de juger qu’une forme de
283
pécifiquement européenne, car, disent-ils encore,
toute
vraie culture est universelle par définition, et nos problèmes, en Eu
284
temps, et leur mutuelle contestation critique, et
toutes
les tensions qui en résultent, ne seraient-ce pas en un mot nos diver
285
renouvelées sans cesse par notre refus déclaré de
toute
doctrine unique et unifiante, imposée par une force extérieure au mou
286
ion. De cet immense complexe de tensions, défiant
toute
description définitive, voyons maintenant se dégager une résultante u
287
ropéen. Si nous avons découvert et conquis, ou en
tout
cas marqué de notre empreinte le monde entier, nous qui n’habitons ap
288
reinte le monde entier, nous qui n’habitons après
tout
qu’un petit 5 % des terres du Globe, c’est bien à la complexité de no
289
manente portant sur les principes fondamentaux de
toute
culture ou civilisation n’a pas produit seulement de l’anarchie et de
290
mées, débilitées, sinon radicalement exclues, par
toutes
les cultures unitaires, fondées sur le sacré religieux ou le sacré po
291
thinking. Cette exigence de vérité, de véracité à
tout
prix, sera le moteur non seulement de nos recherches philosophiques,
292
simple véracité. Leurs cultures leur proposent de
tout
autres critères que ceux de la preuve « matérielle ». Quand un ingéni
293
t il se croit ou se veut le maître, pour une part
tout
au moins, grande ou infime — cela se discute depuis que l’Europe exis
294
Le karma, la magie, les sorciers ou les dieux ont
tout
réglé. D’où la paresse immense de l’Asie et de l’Afrique — le climat
295
de l’Afrique — le climat tropical n’explique pas
tout
, loin de là ! Et lorsque les pays « sous-développés » revendiquent à
296
idée plus exaltante en fait pour les Européens de
toute
nation, de toute classe, de toute croyance et de toute incroyance. L’
297
te en fait pour les Européens de toute nation, de
toute
classe, de toute croyance et de toute incroyance. L’appel à la libert
298
es Européens de toute nation, de toute classe, de
toute
croyance et de toute incroyance. L’appel à la liberté, la revendicati
299
nation, de toute classe, de toute croyance et de
toute
incroyance. L’appel à la liberté, la revendication de la liberté (que
300
ilà qui me paraît purement accidentel et relatif.
Toute
énergie, toute force physique ou spirituelle, peut être qualifiée d’i
301
ît purement accidentel et relatif. Toute énergie,
toute
force physique ou spirituelle, peut être qualifiée d’impérialiste par
302
ues de notre dynamisme européen, je vais énumérer
tout
simplement quelques-uns de ces résultats les plus typiques. Tout d’ab
303
quelques-uns de ces résultats les plus typiques.
Tout
d’abord, ce sont les Européens qui ont développé les sciences physiqu
304
l’homme de dominer la matière, mais à l’humanité
tout
entière de s’unifier ou de se détruire, ou de se transformer demain r
305
ir. Ce sont eux qui ont ainsi permis à l’humanité
tout
entière de prendre peu à peu conscience de son unité. L’idée d’univer
306
ont inventé l’histoire et l’historiographie, avec
tout
ce que cela implique : philosophie de l’histoire, enseignement de l’h
307
là ce qu’elle offre désormais au monde entier. Or
toutes
ces créations sont nées des profondeurs de la culture européenne, et
308
es, dans leur évolution comme dans leur genèse, à
tout
le complexe dialectique de nos valeurs ; mais d’autre part, toutes ce
309
e dialectique de nos valeurs ; mais d’autre part,
toutes
ces créations sont en expansion vers le monde, elles appellent le mon
310
es appellent le monde, elles s’en nourrissent, et
toutes
, elles préparent son unité après avoir exploré ses variétés. Je n’ess
311
uropéennes que je viens d’énumérer. Il y faudrait
tout
un livre, et il se trouve que je l’ai déjà écrit. Je me bornerai donc
312
nt soudain universalisées, et dans les apparences
tout
au moins, adoptées par le monde entier. Notre culture est l’essence m
313
us devons imaginer pour y faire face. Nous devons
tout
d’abord, nous les Européens, prendre une conscience à la fois plus in
314
culture. C’est un fait que l’Europe a répandu sur
toute
la terre, au hasard de la colonisation, de contacts d’affaires privés
315
n me dira, et une part de moi-même me dit : après
tout
, que peut bien nous faire le sort du monde ? Notre sort personnel, no
316
ore et surtout, pour l’aider à faire face au défi
tout
nouveau que lui porte le Monde, — ce Monde du xxe siècle né de leurs
317
s qu’est-ce qu’un mythe, et qu’est-ce que l’âme ?
Tout
auteur qui se permet ces grands mots doit au public une justification
318
t des passions. L’émotion est la preuve de l’âme,
tout
comme la sensation est la preuve du corps, et la pensée, la preuve de
319
t au niveau de l’existence banale. Tristan, c’est
tout
d’abord le mythe de l’amour plus fort que la vie, plus fort que la vi
320
lise. C’est le mariage. Constater que Tristan est
tout
d’abord le mythe de l’amour plus fort que la vie, c’est reconnaître a
321
n plus leur passion, qui triomphe au contraire de
tout
. La vraie victime, c’est le roi Marc, symbole du mariage légal. Les a
322
ie ses secrets religieux, jusqu’à son utilisation
tout
impudente, ou ignorante, ou inconsciente, à des fins de rendement com
323
iers ou sacrés, ont cédé à nos sciences, ou c’est
tout
comme. Qu’en est-il du dernier barrage que notre condition d’êtres fi
324
aration la plus irrémédiable est dans la mort, et
toutes
nos sciences, ici, se récusent et se taisent. Or c’est ici que la pas
325
e de l’ancien Iran, du mazdéisme de Zarathoustra,
toutes
les actions d’un homme sur la terre, ses intentions et ses désirs et
326
te, qui est son Nom divin, sa personne éternelle.
Tout
homme est double : individu sur Terre, transitoire — et germe d’un êt
327
paysage nimbé de la Lumière-de-Gloire restituant
toutes
choses et tous les êtres dans leur pureté paradisiaque, « dans un déc
328
an trouverait ici son interprétation spirituelle.
Toute
filiation historique mise à part, — ce serait le sujet d’autres étude
329
ne, pour y évoquer Tristan et Iseut sous un angle
tout
différent, M. Denis de Rougemont, qui a traité, lui, du « mythe » de
330
ent à mes yeux, sans la justifier pour autant. Et
tout
d’abord il faut bien constater que dans la petite phrase incriminée,
331
conséquences dans le domaine de la vie publique :
tout
se ligue instantanément contre celui qui ferait mine de dépasser la m
332
sme ou une cour, et un sens de la démesure. C’est
tout
cela qu’interdisent moralement nos coutumes, et physiquement nos peti
333
héâtre, un sens de la pompe et du style, libre de
tout
souci d’application « morale », leur eussent été formellement refusés
334
nir : je n’entendais poser que les prolégomènes à
toute
étude future sur l’œuvre et sur la vie de notre ami Carl J. Burckhard
335
e la science, et d’une science étroitement liée à
toute
l’évolution culturelle de l’Occident. C’est donc dans la technique, p
336
e les plus farouchement hostiles à l’Occident, en
tout
cas à l’Occident politique. Fait n° 2. Presque partout, on manque de
337
nos traditions humanistes, ceux qui s’opposent de
toutes
leurs forces instinctives à la technique, et qu’on nomme les réaction
338
cette thèse centrale, il faudrait des volumes et
toute
une vie de recherches. Je vais devoir me contenter de vous rappeler q
339
s sont donc les motifs profonds de la technique ?
Tout
le xixe siècle répond en chœur : que l’homme invente pour des motifs
340
entaines d’auteurs depuis trois-mille ans, est de
toute
évidence antérieur à toute espèce de considération utilitaire. C’est
341
rois-mille ans, est de toute évidence antérieur à
toute
espèce de considération utilitaire. C’est du rêve de partir au hasard
342
économique ou financier. Ce sont des besoins d’un
tout
autre ordre, psychologiques et moraux, qui ont guidé l’intuition des
343
ces de recherches militaires. Mais ce sont, après
tout
, de petites inventions répondant à de petites nécessités d’abaissemen
344
d’Hiroshima : La bombe n’est pas dangereuse du
tout
. C’est un objet. Ce qui est horriblement dangereux, c’est l’homme. C’
345
omme des Comités pour la retenir ! C’est comme si
tout
d’un coup on se jetait sur une chaise pour l’empêcher d’aller casser
346
personne humaine, dans leurs plans de rendement à
tout
prix. C’est alors que Karl Marx peut décrire le prolétaire industriel
347
libérée du travail mécanique, pourvue de loisirs
tout
nouveaux, et privée du même coup du droit de se plaindre qu’elle n’a
348
la culture seront sensiblement améliorées. Donc,
tout
ce que la technique permet de gagner sur le temps de travail mécaniqu
349
ns et ingénieurs. Quant à l’URSS, elle subordonne
toute
son éducation scolaire et universitaire à la seule formation techniqu
350
de milliers d’ingénieurs, mais si l’on subordonne
tout
notre enseignement à leur seule formation spécialisée, il en résulter
351
irs : par la radio, la télévision et les disques,
toute
la musique occidentale est mise à la portée instantanée de tous les a
352
aux procédés de reproduction en couleur, et pour
toute
la littérature, et même pour la philosophie. Le succès stupéfiant des
353
ve favorise au maximum le progrès technique. Mais
toute
l’expérience européenne dément cette conception simpliste. Je demanda
354
économie en Occident, de soutenir la culture sous
toutes
ses formes : cette culture qui n’est pas seulement la source de nos i
355
s’asseoir à côté de moi sur le tapis. Il arrivait
tout
droit de la rédaction de Combat et voulait savoir son avenir. Ce que
356
d’être un jour Suisse, ou Chilien peut-être. Avec
tout
cela, Français de bon langage, d’impeccable ordonnance intellectuelle
357
ccable ordonnance intellectuelle. Il excellait en
tout
et passait au-delà, avec cette « casual brilliance » dont a parlé le
358
aniques et françaises, — il semblait toujours que
tout
cela devait le conduire ailleurs, le préparait seulement… Rejoignant
359
es, ample, émouvant et pacifiant, compréhensif de
tout
l’humain du haut en bas, foncièrement réaliste et religieux. Puis, un
360
’un absolu monothéisme, au nom duquel il récusait
toutes
les constructions dogmatiques — saint Thomas, Calvin ou Karl Barth —
361
re : « dans la confusion générale ». Tel étant de
toute
évidence le train du monde, il fallait naviguer dans la vie d’un sign
362
r banquier, et riche. L’insignifiance foncière de
tout
le laissait libre d’accorder une espèce d’intérêt passionné à certain
363
d’être un jour suisse ou chilien peut-être. Avant
tout
cela, Français de bon langage, d’impeccable ordonnance intellectuelle
364
ccable ordonnance intellectuelle. Il excellait en
tout
et passait au-delà, avec cette « brillante désinvolture » dont a parl
365
rmaniques et françaises, il semblait toujours que
tout
cela devait le conduire ailleurs, le préparait seulement… Rejoignant
366
es, ample, émouvant et pacifiant, compréhensif de
tout
l’humain du haut en bas, foncièrement réaliste et religieux. Puis, un
367
, c’est l’efficacité d’une œuvre écrite et pensée
tout
entière dans la soumission absolue à une cause qui transcende l’auteu
368
de profiter, qu’encore que je ne quittasse pas du
tout
les autres études, je m’y employai toutefois plus lâchement. Or, je f
369
m’y employai toutefois plus lâchement. Or, je fus
tout
ébahi que devant que l’an passât, tous ceux qui avaient quelque désir
370
ue je vinsse à bout de mon désir, qu’au contraire
toutes
retraites et lieux à l’écart m’étaient comme écoles publiques. Bref,
371
mais qui vient l’appeler et le réalise à jamais.
Toutes
les vertus de son style découlent de cette tension instaurée par sa v
372
notone quant à la pensée directrice : à Dieu seul
tout
est dû et de Lui seul tout vient. La phrase est souvent longue, mais
373
rectrice : à Dieu seul tout est dû et de Lui seul
tout
vient. La phrase est souvent longue, mais d’une démarche ferme, condu
374
des intérêts de « son » peuple. Langage dénué de
toute
onction d’église, sous-tendu par la seule volonté d’éduquer le peuple
375
it écouté non seulement par les Genevois mais par
toute
une élite européenne, assemblée devant lui, au pied de la chaire, et
376
Hongrie pour un temps, la France huguenote, enfin
toute
l’Amérique du Nord, et cela fait la moitié de l’Occident. Je cherche
377
. Mes premières rencontres avec Victoria dataient
tout
juste de deux ans auparavant. Elles restent liées dans ma mémoire ave
378
aravant. Elles restent liées dans ma mémoire avec
tout
ce que Paris comptait de plus précieux et de plus émouvant sous la me
379
esprits. Et j’ai vu qu’elle était Argentine avant
tout
, dans ses grandes dimensions vitales, as large as life and twice as n
380
t cette espèce de rigueur féminine — déconcertant
toutes
les valeurs nordiques, et trop facilement rationnelles — qu’elle fait
381
t, dans la réalité concrète, n’est-elle pas avant
tout
l’Europe économique, c’est-à-dire le Marché commun ? Le traité de Rom
382
inent, supprimant non seulement les douanes, mais
toutes
les différences locales et nationales de traditions et de régimes ; i
383
st le secret spirituel de notre avenir. L’énergie
tout
à fait extraordinaire qu’ont dégagée les peuples de ce continent, et
384
ion prospective. Il n’y aurait pas d’Europe sans
tout
ce que la culture a su tirer de nos pauvres conditions physiques. De
385
uire les préjugés nationalistes, qui s’opposent à
toute
forme d’union ; et proposer un modèle efficace d’union spécifiquement
386
re tâche sera donc d’illustrer l’unité de base de
toutes
ces cultures prétendument « nationales » ; de montrer que la culture
387
croyaient plus à leurs valeurs, à leurs idéaux, à
tout
ce qui a fait la grandeur de l’Europe ? Et que sert de prêcher l’unio
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t d’autre chose. Mais sans l’action éducatrice de
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nos forces culturelles, décuplées par une aide puissante que l’économ
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her une action dans le pays, pour la résistance à
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prix, avec le Gothard comme symbole et comme grand atout militaire. »
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ières de la forêt de sapins couronnant le Gurten.
Toutes
les demi-heures, des avions passent, volant très bas. Cette prairie d
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ominant la ville serait un terrain d’atterrissage
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désigné pour des parachutistes. Je la regarde de temps à autre en éca
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Je dépose mon pistolet sur le bureau. Je me sens
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nu. Faute de soldats baïonnette au canon — on n’en trouve point — c’e
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ent et de notre commandant en chef rendit inutile
toute
action directe de ces mouvements qui ont toutefois joué un rôle non n
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re d’imminence, je ne puis la caractériser mieux.
Tout
est immédiat, concret, naturel et extravagant à la fois, comme l’évén
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les de l’action entreprise pour notre « défense à
tout
prix ». (Beaucoup de précautions sont nécessaires, car je sens qu’on
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mpris ? Vous êtes dès maintenant à Saint-Maurice.
Tout
ce que je vous demande, c’est de ne pas sortir dans les rues de Berne
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pays. Cela se discute, mais j’ai pris mon parti,
tout
comme le général de Gaulle, à la radio de Londres, il y a quelques jo
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is pour la fondation du mouvement de résistance à
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prix, contre tous les défaitismes et opportunismes économiques et pol
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ne E., l’un des chefs de la ligue des officiers —
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ce qu’il possède, paraît-il. 26 juin 1940 Hier, discours de Pilet-Gol
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rançaise, l’opinion suisse n’a pas encore compris
toute
l’ampleur du péril, c’est bien le tout de notre vie suisse et non pas
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e compris toute l’ampleur du péril, c’est bien le
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de notre vie suisse et non pas tel parti plutôt qu’un autre, qui est
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i déclarer que s’il cède aux exigences des nazis,
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est prêt pour le renverser, des troupes et des blindés sont en alerte
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fournir le symbole et la clef d’une résistance à
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prix. Voici la suite du journal de ces jours dramatiques. »
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nt menacée, mais que notre action la renforce. De
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temps, à l’appel du danger, nos ancêtres se sont levés. C’est notre t
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juillet 1940 Hier a eu lieu le rapport du Grütli.
Tout
notre dispositif de défense regroupé autour du Gothard ! Notre rêve d
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toutefois que je m’abstienne aux États-Unis « de
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activité ayant un caractère politique quelconque. Des sujets de confé
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urs aient pu douter de la volonté de résistance à
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prix du Général. Leur complot ne visait que le Conseil fédéral, et c’
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s pendant la crise de l’été 1940. 3. L’absence de
toute
mention de la Ligue du Gothard et la substitution à cette ligue d’un
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s guerres « localisées » et finalement la guerre.
Tout
pronostic s’arrête là. Ou bien l’union européenne s’élargit et se con
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nomique et culturelle plusieurs fois supérieure à
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ce qui se passe dans le reste du monde. L’Europe anime les échanges i
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de règle.) La vie politique ne ressemble plus du
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à ce qu’elle était sous la IIIe République, par exemple. Ses passions
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ces physiques et des diversités traditionnelles —
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cela contribue à ralentir et contraint à ordonner le rythme de l’inno
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contraint à ordonner le rythme de l’innovation à
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hasard et à tous risques. Bref, les inventions les plus remarquables
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multiplicité de ses communes, épousant la nature
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en l’utilisant à des fins militaires, agricoles, commerciales, après
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humaine d’une place de petite ville. Et voici que
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se résume en un coup d’œil. Car autour de la place, vous trouvez, l’é
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la composition des conseils de la cité se forment
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d’abord sur l’agora, sur le forum de la Rome républicaine, puis sur l
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troitement liée à cet autre élément nécessaire de
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place digne du nom : le café. C’est là qu’elle se parle d’abord, s’éc