1 , encore moins du recours à quelque « Tradition » universelle , remontant à la nuit des temps, et noyant les problèmes concrets de n

2 s, ou seuls debout devant l’idole4. Et une misère universelle . En Europe, dans un paysage où les clochers d’églises dominent encore

3 ui insistent avec le plus d’emphase sur la nature universelle de nos problèmes, et partant de là, dénient toute personnalité économ

4 mploi ; la commune et les syndicats ; le suffrage universel , les parlements, l’État centralisé, la bureaucratie et les partis ; l

5 n homme localement déterminé qui cependant veut l’ universel . Denis de Rougemont L’Europe s’est définie dans le monde par son pou

6 t de transcender son destin au nom d’une vocation universelle . Qu’est-ce en somme que la Renaissance ? Sinon le moment d’intégratio

7 les droits de l’homme, et l’idée d’une « histoire universelle  », dès Augustin. Dira-t-on que les spécialistes retrouvent des notion

8 s valeurs européennes, aux yeux du monde, ne sont universelles que dans la mesure où elles résultent de nos variétés infinies et de

9 dynamique, celle d’une méthode pour fomenter de l’ universel , non d’une nation reculant un peu ses bornes, que doit être considéré

10 eaucoup d’archaïsme au contraire — à l’entreprise universelle de coopération pacifique, initiée par l’Europe au nom de sa religion

11 ini et localement déterminé, qui cependant veut l’ universel . m. Rougemont Denis de, « La nature profonde de l’Europe », Réali

12 éenne est la seule qui soit effectivement devenue universelle . Certes, bien d’autres civilisations avaient cru cela d’elles-mêmes,

13 voir enfin que cette civilisation n’a pu devenir universelle qu’en vertu de quelque chose de très fondamental qui l’y prédisposait

14 ns la diversité, donc art et science œcuméniques, universels par excellence ; — et la seconde, c’est la recherche spirituelle, san

15 ’ait jamais cessé de se proclamer essentiellement universelle . Il se peut que l’union de nos Églises les renforce, devant le défi q

16 ntre tous par une mission historique d’une portée universelle (Liberté, Progrès, Culture, gouvernement exemplaire, richesse, nombre

17 e l’humanité, et ses ennemis sont ceux de la paix universelle  ; pour leur imposer notre bien, toute guerre est sainte, et de plus e

18 uprême en tout, puisque l’État incarne la mission universelle du peuple ou Bien suprême ; Dieu lui-même, s’il existe, ne peut être

19 er par les armes cette France qui annonce la paix universelle et qui représente la liberté. Deux ans plus tard, le 9 novembre 1792,

20 périsse plus. Je le jure, au nom de la fraternité universelle que vous allez établir, chacun de vos combats sera un pas de fait ver

21 bonheur ; elle coupe les canaux de la prospérité universelle  ; sa Constitution, manquant par la base, sera contradictoire, journal

22 Convention, 26 avril 1793.) Mais ce libéralisme universel vire sans transition au collectivisme totalitaire. Cloots poursuit en

23 re une volonté particulière qui croise l’instinct universel , je m’y oppose ; cette résistance est un état de guerre et de servitu

24 à la Convention un ouvrage intitulé la République universelle , dans lequel il demandait la suppression des gouvernements locaux, et

25 int de réunion, le fanal central de la communauté universelle . Mais le dantoniste Robert fait repousser ce Projet fantastique en a

26 ur la France que pour l’Europe, le délire d’unité universelle nivelée et centralisée, devait conduire la Révolution, par une nécess

27 t jacobins, au nom de la paix et de la fraternité universelle , ont déclenché les premières guerres nationales, que Bonaparte va por

28 que les jacobins, et de la même ambition de paix universelle que Kant son maître, J. G. Fichte publiera au lendemain de la Révolut

29 ons européennes, qui était censé produire la paix universelle et qui a produit la Première Guerre mondiale ? Le romantisme, en appe

30 contribuant par un son particulier à « l’harmonie universelle  ». Il n’en redoute pas moins les « terribles niveleurs de l’Europe »

31 serait une république américaine ou une monarchie universelle russe. La déprimante prophétie ! … Quelle perspective ! Dans le meill

32 ne peut devenir que l’avant-garde de la monarchie universelle de la Russie. Et Petőfi, dans son poème de 1848 intitulé « Silence d

33 généreuse et sincère volonté de se perdre dans l’ universel , de se transfigurer en Europe et en monde, ne sera-t-elle pas nécessa

34 çais qui viennent contempler à Paris l’Exposition universelle de 1867, il a des phrases qui découragent la critique : Ces yeux sat

35 e seule, parce qu’elle est créatrice d’espérances universelles , parce qu’elle représente toute la bonne volonté humaine, parce que l

36 les prophètes de 48, évoque l’idée d’une amicale universelle des Misanthropes ou d’une mutuelle des égoïstes. On peut écrire de te

37 ionale, au meilleur sens du terme, mais de portée universelle  ? Non, disent les Russes, — ou tout au moins les penseurs russes du x

38 fiquement européenne, car toute vraie culture est universelle par définition, et nos problèmes, en Europe, sont à peu près les même

39 ffirmer que notre culture soit devenue réellement universelle . Mais on n’en voit pas d’autre qui soit en mesure d’y prétendre mieux

40 , car, disent-ils encore, toute vraie culture est universelle par définition, et nos problèmes, en Europe, sont à peu près les même

41 étend au contraire s’identifier soit avec l’homme universel , soit avec l’homme d’une seule nation du grand complexe européen, don

42 ffirmer que notre culture soit devenue réellement universelle . Mais on n’en voit pas d’autre qui soit en mesure d’y prétendre mieux

43 canton — alors pas de milieu, ils atteignent à l’ universel . Au fond de son trou, l’homme de Disentis, de Goeschenen, de Viège, e

44 tale, point de technique, au sens actuel, au sens universel du terme ; et à l’inverse, sans technique, point d’avenir pour la cul

45 é souffrent la faim — mais c’est un rêve, un rêve universel et proprement irrésistible. Et si un jour nous découvrons sur Mars de

46 cidément incompatible avec son sens du symbolisme universel . Bach en automne est un poème luthérien, le seul que je connaisse en