1
sse supérieure saurait conduire à la synthèse. Je
vois
le danger. Mais il faut voir aussi que l’union finale des esprits ne
2
re à la synthèse. Je vois le danger. Mais il faut
voir
aussi que l’union finale des esprits ne sera jamais acquise au prix d
3
d’aspirations mal informées, ni du refus de bien
voir
l’état présent des choses, encore moins du recours à quelque « Tradit
4
à d’une post-Renaissance importée. En Inde, on ne
voit
partout que pèlerinages, sanctuaires, lieux et quartiers de ville sac
5
L’Occidental retour d’Orient s’écrie : « Je n’ai
vu
que des foules, pas une personne ! » Et l’Oriental qui circule dans n
6
ental qui circule dans nos villes songe qu’il n’y
voit
qu’agitation désordonnée, absence de sens et d’harmonie, et pas un se
7
n bénéficie très largement dans nos esprits. Nous
verrons
par la suite de ce livre comment l’Occident historique, relevant un d
8
nant le dos au soleil, en lequel il croit sans le
voir
, décide d’imiter Dieu le Créateur en œuvrant dans Sa création : voie
9
irs couverts de dormeurs pendant la nuit. Et j’ai
vu
cinq personnes sur une seule bicyclette ! Ces gens ne seront-ils jama
10
. Les plus grands mystiques de l’Europe ont pu se
voir
accuser d’athéisme sur la foi de leurs ultimes conclusions (condamnée
11
un homme ? Et finalement, ce qu’il importe de
voir
, ce sont les résultantes majeures des complexes doctrinaux dont on vi
12
sur chacune d’elles. Le grand maître voulut faire
voir
au comte que les siens lui obéissaient mieux qu’aux princes chrétiens
13
même sentiment que le comte de Champagne : il se
verra
mené à un point où éclatera en lui le plus sincère, le plus violent d
14
miner que des prises partielles et typiques. On a
vu
que j’ai choisi mes exemples dans le domaine religieux, de préférence
15
ces options pouvaient être surprises ; car on les
voyait
là dans leur état naissant. Qu’elles soient causes premières ou effet
16
t les Suisses, les Suédois et les Castillans sont
vus
comme des Européens : il doit y avoir à cela quelque raison. Tout bie
17
res dont ils décrivaient les côtes16 ». Mais pour
voir
les vocables Europe et européen entrer dans le vocabulaire courant, i
18
grand pape sous le nom de Pie II, que l’Europe se
voit
définie, face à l’islam de Mahomet II, comme l’héritière chrétienne d
19
oriaux du temps de guerre. Passons sur ces excès,
voyons
la thèse elle-même, et le jugement qu’elle implique sur la réalité. O
20
n de nos États. Mais sur les autres plans, qui ne
voit
du premier coup que les réalités décisives ont cessé d’être nationale
21
lysant les échanges. Quant au plan politique on a
vu
récemment ce que valaient à l’épreuve les fameuses souverainetés que
22
le reste est mythe…) N’est-il pas temps de faire
voir
à ces nationalistes qu’une Europe fédérée serait seule en mesure de s
23
enta Germaniae, chronica minora, Vol. II, p. 362.
Voir
aussi H. F. Mueller, A Chronology of Vulgar Latin, et Marc Bloch, La
24
personne est née pour avoir la certitude qu’elle
vit
. Filibusterie à part, je prétends rester européen et même bon europée
25
-elle à les distinguer ou à les confondre ? Je le
vois
, il y a des hommes si engagés dans les affaires européennes qu’ils ou
26
s unis aux étudiants. L’intelligentsia de l’Ouest
voyait
venir Quatre-vingt-quatre. Et soudain, celle de l’Est lui répond Quar
27
nce qui allait les instaurer dans nos esprits, se
voient
aujourd’hui démentis. L’élargissement de la conscience humaine aux di
28
L’URSS était donc l’avenir, tandis que les USA se
voyaient
condamnés par le « mouvement de l’histoire ». Telle était la religion
29
». Telle était la religion des « progressistes ».
Voyons
les faits. Nul n’ignore que l’ouvrier américain est le plus riche du
30
e, on se contente d’en vérifier les résultats, on
voit
que le progrès est à l’Ouest, le servage et la loi d’airain à l’Est,
31
apables d’ailleurs de prouver qu’ils le sont — se
voyait
promise par l’Histoire à des partages ignominieux : l’Est aux Russes,
32
ncelle, on décline, et l’on meurt fatalement — se
verront
démenties par le nouvel essor d’une Europe reprenant la tête du progr
33
de l’esclavage du téléphone ? Mais a-t-on jamais
vu
qu’un appareil, prenant l’initiative, appelle son abonné ? C’est touj
34
s entendre, nous isolerait de la Nature ? Mais je
vois
au contraire que l’express et l’avion, le scooter et la petite voitur
35
yrannie des rythmes mécaniques. Eux seuls se sont
vus
transformés en « compléments vivants d’un mécanisme mort », selon l’e
36
parle en effet de décadence de l’Europe. Mais où
voit
-on cette décadence ? La planète entière est en train de s’occidentali
37
e ne se convertit au mode de vie de l’islam, mais
voyez
la Chine, voyez l’Inde : ne se mettent-elles pas à l’heure européenne
38
t au mode de vie de l’islam, mais voyez la Chine,
voyez
l’Inde : ne se mettent-elles pas à l’heure européenne ? L’Europe dévo
39
blions souvent et les « autres » l’ignorent ; ils
voient
plus facilement ce qui est beaucoup plus bas, au niveau du contact br
40
arfois inconsciemment, nos valeurs spécifiques se
voient
assimilées et retrouvent leur pouvoir créateur, mutuellement modérate
41
transcendant, l’amour de Dieu et du prochain. On
voit
sans peine que nos produits sont les plus faciles à exporter et les p
42
r nos valeurs en même temps que nos créations. On
voit
que l’alternative est utopique, chacun de ses termes l’étant. Il nous
43
sans frontières ?[préface] (1958)j L’homme ne
vit
pas de pain seulement, mais ne vit pas longtemps sans pain. Ainsi de
44
L’homme ne vit pas de pain seulement, mais ne
vit
pas longtemps sans pain. Ainsi de l’Europe. Pour unir les 332 million
45
e d’exercer à nouveau sa vocation mondiale. 18.
Voir
en particulier : Promesses du Marché commun par Raymond Racine, dir
46
t des traités : personne n’y croit. (On attend de
voir
…) Et certes il fallait dire : unissons-nous ! Certes, il fallait rati
47
de, tous les Européens se découvriront frères, et
verront
mieux leur vocation commune. ⁂ Solutions dispersées, besoins commun
48
nube et le Rhône des liens naturels ?…, etc. 20.
Voir
l’ Annuaire 1957 de l’Association des instituts d’études européennes
49
32, sur le seuil de ce quart de siècle qui allait
voir
l’ascension d’Hitler, puis sa ruine entraînant celle de l’Europe enti
50
us pour longtemps — et le pacifisme d’Einstein se
voit
soumis à l’examen analytique d’un praticien courtois, mais dénué d’il
51
doptée sans la moindre exigence critique, lui qui
voyait
pourtant et vivait de si près la montée d’Hitler au pouvoir, malgré l
52
’une force à sa mesure. Il la cherche en vain, ne
voit
rien… Et c’est à lui que Freud écrit prophétiquement, à lui parmi tou
53
e ironie de ce dialogue de deux génies, dont l’un
voit
bien l’avenir, mais ignore qu’il en parle au seul homme qui en détien
54
indépendance des cantons, en un siècle qui allait
voir
surgir deux nouvelles grandes puissances unifiées, aux portes mêmes d
55
autres. Presque toutes les erreurs que nous avons
vu
commettre de nos jours en Europe ont eu leurs précédents sous la Rest
56
u leurs précédents sous la Restauration22. » Nous
verrons
également que cette époque a connu toutes les raisons que l’on invoqu
57
es journaux privés des membres de la Commission).
Voir
aussi : Fritz Fleiner, Entstehung und Wandlung moderner Staatstheorie
58
et que chacun peut vérifier sans peine, nous font
voir
que l’Europe se définit d’abord par sa fonction mondiale et non par s
59
t venu. Ou presque tout », dit Valéry. Mais je ne
vois
rien, ou presque rien, à part le jazz, qui soit venu à l’Europe de so
60
e le respect sacré des foules. Résumons cela ; je
vois
l’Asie sous-développée courir après l’exemple de la Chine, qui croit
61
éductiblement, tend à devenir un organisme, on ne
voit
pas quelle autre partie de ce grand corps peut prétendre à pareille f
62
roduits de son école du soir industrielle. L’URSS
vit
en autarcie, grâce à des conditions qui rappellent l’esclavage à l’in
63
us se payer une politique provincialiste. Elle se
voit
condamnée par l’histoire à reprendre son rôle d’animatrice des échang
64
ant pas les moyens. L’Europe dans son ensemble se
voit
donc appelée par la conjoncture historique à rester ou à redevenir —
65
e primaires et secondaires, s’imaginent qu’on les
voit
différents, comme ils se voient eux-mêmes en restant nez à nez. Les A
66
imaginent qu’on les voit différents, comme ils se
voient
eux-mêmes en restant nez à nez. Les Américains les confondent ; et qu
67
tés nationales, irréductibles mais fictives. Nous
voyons
converger vers l’union de l’Europe les nécessités individuelles de to
68
nez, le corps humain. Prenez, la vie. Tout ce qui
vit
, tout ce qui crée, vit et crée en dépit de cette tendance vers l’unif
69
renez, la vie. Tout ce qui vit, tout ce qui crée,
vit
et crée en dépit de cette tendance vers l’uniformité dont les victoir
70
ssité de commencer par la Petite ! — ont-ils bien
vu
le problème dans son cadre mondial, ou défendent-ils plutôt quelque n
71
voulaient grande ou la voulaient du tout. Chacun
voit
, au contraire, que cette Petite Europe (qui égale sur plus d’un point
72
à rater les Six et à agir contre l’Europe, qui se
verrait
rapetissée et non pas renforcée. En revanche, vouloir ou escompter l’
73
ions », ou même « langues », selon les textes) se
verront
réunis en une famille, ils sauront bien, c’est dans leur sang, que l’
74
es par la grecque et la romaine, dont l’essentiel
vit
dans la nôtre, sont-elles mortes ? Leurs conquêtes n’ont-elles pas ét
75
es et baptisées, au cours d’un processus qu’on ne
voit
aucune raison de nommer décadence plutôt que renaissance. Observons q
76
civilisation ? (1960)o I Le xxe siècle a
vu
la civilisation européenne étendre à la Terre entière ses bienfaits,
77
rmes de vie. Mais en même temps, le xxe siècle a
vu
se multiplier les prophètes de la décadence européenne : et ces proph
78
ux noms. Lusitania aussi est un beau nom. Et nous
voyons
maintenant que l’abîme de l’histoire est assez grand pour tout le mon
79
urent le théâtre de tant de splendeur, et je n’ai
vu
qu’abandon et que solitude… Qui sait si sur les rivages de la Seine,
80
conquêtes coloniales et ses protectorats. Elle ne
voit
pas encore, mais elle pressent déjà la perte de sa longue royauté mon
81
n Europe. En revanche, il est évident qu’elles se
voient
réprimées, débilitées, sinon radicalement exclues, par les cultures u
82
tous les hommes de notre continent, et l’on peut
voir
en lui le plus proche équivalent de l’invocation au sacré, dans notre
83
nité où les Européens, ayant créé « le monde » se
voient
menacés d’être dépossédés de leurs pouvoirs par ce monde même qu’ils
84
sans précédent dans toute l’histoire ? Nous avons
vu
que la civilisation européenne, née de la confluence des sources les
85
duire tous les peuples du monde. Nous avons aussi
vu
qu’elle exporte ses produits sans les valeurs qui contribuèrent à les
86
eptable et imitable qu’aucune autre. Mais il faut
voir
enfin que cette civilisation n’a pu devenir universelle qu’en vertu d
87
es par la grecque et la romaine, dont l’essentiel
vit
dans la nôtre, sont-elles vraiment mortes ? Leurs conquêtes n’ont-ell
88
tant d’écoles antiques de sagesse et de mystiques
voient
leurs livres sacrés publiés de nos jours et retrouvent partout des fi
89
e dans la longévité de notre civilisation : on ne
voit
pas de candidats sérieux à la relève d’une civilisation devenue mondi
90
laborées par l’Europe moderne. Résumons cela : je
vois
l’Asie du Sud, sous-développée, courir après l’exemple de la Chine, q
91
us avaient avertis. Le mal est venu, nous l’avons
vu
, et nous l’avons vaincu, en peu de temps, au prix de millions de mort
92
dirigèrent d’un pas martial aux champs. Ici on ne
voit
plus de petits groupes de deux ou trois paysans qui fument tout en ch
93
s les diverses confessions ? Je suis frappé de la
voir
si différente de l’idée qu’en donneraient les débats sur le dogme ent
94
s mesures d’urgence, prises par l’État, qu’on ait
vu
rapportée une fois la paix revenue. Ainsi, le mécanisme de l’État-nat
95
caractère, mais c’est son esprit national. » (On
voit
donc que nation et Patrie diffèrent pour lui comme esprit et nature.)
96
ions nationales au service de l’idée fédéraliste,
voit
l’inverse se réaliser. Jamais les idéaux n’ont été mieux démentis par
97
dont les ambitions se déploient outre-mer et qui
voit
d’un bon œil les puissances du Continent se multiplier, « s’équilibre
98
les hommes un peu profonds et d’esprit large qu’a
vus
ce siècle ont tendu vers ce but unique du travail secret de leur âme
99
nage. Quand on parle des États-Unis d’Europe, je
vois
tout de suite la guerre qui surgit. Les peuples de l’Europe ne peuven
100
oin le paradoxe (jusqu’au point où nous allons le
voir
se renverser). Ne serait-ce pas, précisément, la multiplicité de nos
101
re ou qui tentent de se former de nos jours, nous
voyons
se dégager deux formules bien distinctes. Dans certaines cultures, su
102
crois, de ces brèves indications, pour faire bien
voir
que la formule de l’unité traditionnelle, et la formule de l’unificat
103
de tensions défiant toute description définitive
voyons
maintenant se dégager une résultante unique, incontestable : le dynam
104
n Europe. En revanche, il est évident qu’elles se
voient
réprimées, débilitées, sinon radicalement exclues, par toutes les cul
105
tous les hommes de notre continent, et l’on peut
voir
en lui le plus proche équivalent de l’invocation au sacré, dans notre
106
l’on en croit Toynbee, des défis auxquels elle se
voit
soumise ? S’il s’agit de défis extérieurs, je réponds non. Car les in
107
ragique qui définit l’originalité de l’Europe, se
voient
soudain universalisées, et dans les apparences tout au moins, adoptée
108
ité où les Européens, ayant créé « le monde », se
voient
menacés d’être dépossédés de leurs pouvoirs par ce monde même qu’ils
109
soit devenue réellement universelle. Mais on n’en
voit
pas d’autre qui soit en mesure d’y prétendre mieux qu’elle, ou qui so
110
f bien qu’il soit le mot capital. Car la liberté,
voyez
-vous, ce n’est pas quelque chose dont nous devons parler, mais quelqu
111
iberté d’esprit,— et nous l’avons fait. Mais nous
voyons
bien, aujourd’hui, que les menaces contre les libertés ne viennent pa
112
et le sens de la vie (8 juillet 1960)v w Nous
voyons
bien, aujourd’hui, que les menaces contre les libertés ne viennent pa
113
ts définissant la conception de la culture que je
vois
pratiquée par ce Congrès. La culture c’est transmettre et situer
114
oin le paradoxe, jusqu’au point où nous allons le
voir
se renverser. Ne serait-ce pas, précisément, la multiplicité de nos d
115
alousement revendiquée et cultivée, que l’on peut
voir
le signe et la démonstration de l’originalité de notre culture. Mais
116
re ou qui tentent de se former de nos jours, nous
voyons
se dégager deux formules bien distinctes. Dans certaines cultures, su
117
crois, de ces brèves indications, pour faire bien
voir
que la formule de l’unité, originelle, à base de traditions sacrées,
118
e tensions, défiant toute description définitive,
voyons
maintenant se dégager une résultante unique, incontestable : le dynam
119
n Europe. En revanche, il est évident qu’elles se
voient
réprimées, débilitées, sinon radicalement exclues, par toutes les cul
120
tous les hommes de notre continent, et l’on peut
voir
en lui le plus proche équivalent de l’invocation au sacré, dans notre
121
ue qui définit l’originalité même de l’Europe, se
voient
soudain universalisées, et dans les apparences tout au moins, adoptée
122
« le monde » (au sens que je viens d’indiquer) se
voient
menacés d’être dépossédés de leurs pouvoirs par ce monde même qu’ils
123
soit devenue réellement universelle. Mais on n’en
voit
pas d’autre qui soit en mesure d’y prétendre mieux qu’elle, ou qui so
124
c’est le fameux coup de foudre romantique — a cru
voir
en lui la lueur, toujours fuyante mais en fuite vers la hauteur, où e
125
s opposés à la passion. Or on sait que la passion
vit
d’obstacles, naturels ou sacrés, coutumiers ou légaux ; qu’elle s’en
126
e amour d’un être, à l’Amour même ? Si la passion
vit
de séparations, il est bien clair que la séparation la plus irrémédia
127
ase incriminée, la plupart de nos compatriotes ne
voient
pas malice, persuadés qu’ils sont que l’horlogerie suisse donne l’heu
128
près invisible. Comment veut-on qu’un étranger le
voit
? S’il vient chez nous et cite l’un des Suisses qu’il connaît par sa
129
its compartiments surmontés de sommets éclatants.
Voyons
cela d’un peu plus près. Compartiments est le mot-clé de la Suisse. V
130
r, l’Alémanique Ammann, autant de Suisses qui ont
vu
grand, mais pas chez eux. Lucien Febvre, admirable historien de la cu
131
on — ou l’Europe. Voilà qui est bien dit et bien
vu
, mais le Français ne fait-il pas trop belle la part des Suisses dans
132
es publiques, théologiens et pédagogues, nous les
voyons
tous assumer des devoirs sociaux ou civiques, éducatifs ou spirituels
133
notre continent. Le lecteur de ce recueil m’aura
vu
venir : je n’entendais poser que les prolégomènes à toute étude futur
134
omme par la machine. Au moment même où l’Occident
voit
sa technique et ses valeurs techniques adoptées par le monde entier,
135
tionnaires. Leur erreur commune consiste à ne pas
voir
à quel point la technique résulte de la culture occidentale et s’en n
136
lture : nos lectures, les tableaux que nous avons
vus
, les images du divin que nous livrent les siècles de notre civilisati
137
ment vivant d’un mécanisme mort ». Mais déjà nous
voyons
s’approcher la fin de cette ère primitive, inhumaine et cruelle, de l
138
mille heures par an aux États-Unis. Ce chiffre se
verra
fatalement augmenté à mesure que se développera l’automation. Imagino
139
visse l’homme et tue la vraie culture ; mais nous
voyons
que les progrès techniques les plus récents nous ramènent au contrair
140
indépendantes et au surplus rivales. Nous avons
vu
que leurs sources créatrices sont communes, qu’elles jaillissent du m
141
upplément d’âme » pour notre société technique se
voit
doté, grâce aux paperbacks, d’un supplément posthume de 200 000 lecte
142
it en détail ses méthodes, et il conclut : « Vous
voyez
, notre activité réelle, c’est un mélange de poésie et de cuisine. Les
143
er verbi divini. Les manuels ont beau dire, je ne
vois
pas qu’il ait eu la moindre « influence » vérifiable sur la littératu
144
, ce grand mal-entendu. J’écarte Nietzsche. Je ne
vois
plus que Marx, et encore. Un empire international se réclame de son œ
145
que définit la seule Société des esprits. Et j’ai
vu
qu’elle était Argentine avant tout, dans ses grandes dimensions vital
146
serait impensable (et au surplus n’aurait jamais
vu
le jour) s’il ne s’inscrivait pas dans une longue tradition culturell
147
r se suffire. Tel étant le problème véritable, on
voit
qu’il est bien moins économique que politique, et en fin de compte, c
148
principes en termes d’activités culturelles. Nous
voyons
que le programme commun des instituts, mouvements et associations de
149
l’endroit de la culture et de son « utilité ». On
verra
qu’elles s’opposent diamétralement. Si les croyances populaires ont r
150
de cette période angoissée, telle que j’ai pu la
voir
de près, à Berne. Il s’agit de notes tirées de mon journal privé, néc
151
rs. Compris. Telle était l’atmosphère, et je n’ai
vu
ce jour-là, comme les jours suivants à la troupe, où je suis retourné
152
ecopiées et envoyées à la Gazette de Lausanne . «
Voyez
si les prescriptions de la censure vous permettent de publier cela. »
153
c’est… très grave ! Terminé. — Terminé. Bon. Nous
verrons
cela demain matin. Arriver à sept heures tapantes au bureau, surtout.
154
ucun n’était Français. La population, sortie pour
voir
, avait l’air en fête. Raisons de croire que le coup nazi, raté cette
155
à la fois, comme l’événement quand il arrive. Je
vois
ce pré et je sais qu’il peut y apparaître dans un instant des hommes
156
grande industrie boude la Ligue : elle attend de
voir
comment les choses tournent. Le Conseil fédéral paraît hésitant. Selo
157
», esquissées dans divers cantons, n’auraient pas
vu
si tôt le jour. Nous savons qu’en réunissant des efforts jusqu’ici di
158
à faire aussi des conférences. Je proposai, pour
voir
, les quatre sujets suivants : 1) les causes spirituelles du drame eur
159
ée simple d’organiser les volontés de résistance,
voyait
ainsi son premier objectif atteint. Elle s’orientait vers un programm
160
mobilisait les deux tiers de ses effectifs. Je me
voyais
rendu à mes travaux d’écrivain, mais pratiquement condamné à ne plus
161
n qu’elles « s’imbriquaient étroitement », on l’a
vu
par mes notes. Mais Kimche commet une curieuse erreur en confondant l
162
Kimche de se poser la question suivante : peut-on
voir
une « simple » coïncidence dans le fait que la Ligue civile et milita
163
tes impressionnés par l’ampleur des succès nazis (
voir
La Tribune de Genève des 23 et 25 juin). Rappelons, pour la compréhe
164
eront les dix-huit ans qui nous séparent de 1980,
voyons
d’abord quels changements ont apportés les dix-huit ans qui nous sépa
165
petit essai ; et pour que certains, aujourd’hui,
voient
un peu mieux vers quoi nous devons choisir d’aller. aq. Rougemont