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onnaissance des raisons d’être de ces diversités.
Vouloir
les ignorer par gain de paix, les passer sous silence ou les minimise
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nce), et la seconde l’Excarnation (la mort). » Je
voudrais
à mon tour illustrer cette idée en l’exposant sous trois aspects vari
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dis qu’ils se purifient par l’isolement, comme le
veut
la magie, nous prions et chantons ensemble. » Ici, je dois citer Rudo
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nes respectives de l’Orient et de l’Occident. Qui
voudrait
nier, par exemple, qu’il y ait en Occident de grands spirituels, ou d
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t en faction sur chacune d’elles. Le grand maître
voulut
faire voir au comte que les siens lui obéissaient mieux qu’aux prince
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rire cela. Je réponds qu’il est plus dangereux de
vouloir
ignorer Bandung. 2. J’ai cru remarquer que ceux des Européens qui ins
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Conclusion : il n’y a pas d’Europe, et si l’on en
veut
une, il faudra l’inventer. Ce qui ne facilite guère l’œuvre d’union…
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e mieux dans le temps que dans l’espace […]. On a
voulu
que l’Empire romain fût une première ébauche de l’Europe. Mais il exc
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e à « faire » ; je dis seulement qu’on ne peut la
vouloir
et la faire — donc l’unir par des liens fédéraux — si d’abord on nie
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du tac au tac à Khrouchtchev et même à Dulles, et
veut
qu’elle fasse déjà sonner le sabre qu’elle n’a pas encore. Est-ce ma
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ière exemplaire — convainquant les lecteurs qu’il
voulait
révolter. Le masochisme européen avait trouvé son expression suprême.
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serait-ce que dans l’esprit des Américains qui ne
veulent
pas savoir qu’il y a ici des frontières. L’Italie, la France, l’Espag
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yle me paraît aussi important que les idées qu’on
veut
défendre. g. Rougemont Denis de, « La fin justifie les moyens », T
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conscience, devant eux, de ce que nous croyons et
voulons
; à réviser sous leur regard méfiant les illusions de notre « univers
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même dans les pays qui ne se sentent pas ou ne se
veulent
pas des nôtres. L’Occident apporté à l’humanité des connaissances, de
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ulture d’un honnête homme au xxe siècle, si l’on
veut
que la démocratie fonctionne. L’honnête homme vote, et sa voix déterm
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mais beaucoup de bonnes choses qu’il vous reste à
vouloir
— avec au moins autant de lucidité que les totalitaires en apportent
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t de lucidité que les totalitaires en apportent à
vouloir
un monde inhumain. Au grand public, ces études donneront une idée pré
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s parties. La nature a fait votre État fédératif.
Vouloir
la vaincre, ne peut pas être d’un homme sage ». En conséquence, l’emp
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t s’écrier en 1832 au Parlement de Genève : « Que
veulent
les partisans du nouveau Pacte ?… Une république fédérative au lieu d
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ui nous distingue des confédérés, nous ne pouvons
vouloir
un ordre de choses qui nous engagerait au sacrifice de notre national
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ot-clé de l’histoire suisse. Les radicaux de 1848
voulaient
une vraie fédération, mais ils passaient pour des centralistes unitai
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ion d’un homme localement déterminé qui cependant
veut
l’universel. Denis de Rougemont L’Europe s’est définie dans le monde
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» de Socrate. Et Plutarque loue Alexandre d’avoir
voulu
« réunir comme en un seul grand vase tous les peuples du monde entier
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de la Chine, qui croit imiter la Russie, laquelle
veut
rejoindre l’Amérique, qui est une invention de l’Europe. Europe, patr
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t qu’unité de culture. Seuls les Européens qui se
veulent
avant tout champions de nations différentes, ayant appris par cœur le
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s, explique seul que la politique de nos États se
veuille
encore absurdement « indépendante », en dépit des plus dures évidence
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des plus dures évidences, quand il est clair que
vouloir
s’isoler dans une souveraineté vide de tout contenu économique ou pol
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reprochent aux auteurs du traité de Rome d’avoir
voulu
« limiter l’Europe à six pays » sont-ils sincères, ou simplement vexé
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ment que les promoteurs de la Petite Europe l’ont
voulue
petite, et que leurs détracteurs actuels la voulaient grande ou la vo
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oulue petite, et que leurs détracteurs actuels la
voulaient
grande ou la voulaient du tout. Chacun voit, au contraire, que cette
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urs détracteurs actuels la voulaient grande ou la
voulaient
du tout. Chacun voit, au contraire, que cette Petite Europe (qui égal
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ffire à eux-mêmes ou, pire encore, y parvenaient.
Vouloir
« réussir les Six » sans vouloir davantage conduirait donc nécessaire
34
, y parvenaient. Vouloir « réussir les Six » sans
vouloir
davantage conduirait donc nécessairement à rater les Six et à agir co
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ait rapetissée et non pas renforcée. En revanche,
vouloir
ou escompter l’échec des Six serait adopter en fait la politique du K
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homme fini et localement déterminé, qui cependant
veut
l’universel. m. Rougemont Denis de, « La nature profonde de l’Eur
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otre éclipse. C’est ce paradoxe planétaire que je
voudrais
d’abord examiner. Au lendemain de la Première Guerre mondiale déclenc
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. Elle n’a jamais pu, et surtout, elle n’a jamais
voulu
se laisser ordonner à une seule doctrine qui eût régi à la fois ses i
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te des masses européennes, à développer ce que je
voudrais
appeler les trois vertus cardinales de l’Europe : le sens de la vérit
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itaires, fondées sur le sacré politico-social. Je
voudrais
maintenant définir brièvement ces trois vertus et ce ne sera pas dans
41
nd un ingénieur européen énonce un chiffre, il le
veut
exact à la nième virgule près, car autrement le pont cédera sous la c
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c’est qu’il espère en obtenir un autre, ou qu’il
veut
plaire ou intimider, ou se faire valoir. Il plaide, il marchande, il
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re comme au ciel. De ce destin, il se croit ou se
veut
maître, pour une part tout au moins, grande ou infime, — cela se disc
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achines, mais refuse notre éthique du travail. Il
veut
que nous l’aidions à mieux vivre, mais dédaigne notre idéal de l’amou
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la Chine, qui essaie d’imiter la Russie, laquelle
veut
rejoindre l’Amérique, qui est une invention de l’Europe ! Où est donc
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onde mais de sauver son âme. Si tout homme qui se
veut
chrétien doit vouloir l’union des Églises, c’est pour des motifs spir
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son âme. Si tout homme qui se veut chrétien doit
vouloir
l’union des Églises, c’est pour des motifs spirituels commandés par l
48
s jours de « catholicisants » les protestants qui
veulent
la fréquente communion. On ignore simplement que Calvin défendait cet
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solidaire, indivisible du genre humain ; car nous
voulons
la liberté plénière, intacte, irrésistible, nous ne voulons pas d’aut
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liberté plénière, intacte, irrésistible, nous ne
voulons
pas d’autre maître que l’expression de la volonté générale, absolue,
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sommes pas les représentants du genre humain. Je
veux
donc que le législateur de la France oublie un instant l’univers pour
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l’univers pour ne s’occuper que de son pays ; je
veux
cette espèce d’égoïsme national sans lequel nous trahirons nos devoir
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it donc de pousser vivement ce processus, si l’on
veut
sortir de l’état d’anarchie commerciale et politique où nous vivons.
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commerciale et politique où nous vivons. Si l’on
veut
supprimer la guerre, il faut en supprimer la cause. Il faut que chaqu
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laïque de l’État. Le mouvement Jeune Europe, qui
voulait
utiliser les passions nationales au service de l’idée fédéraliste, vo
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Premier ministre, Gioberti fut un néo-guelfe. Il
voulait
l’union de l’Italie et il voulait aussi l’union de l’Europe : l’une é
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néo-guelfe. Il voulait l’union de l’Italie et il
voulait
aussi l’union de l’Europe : l’une étant condition de l’autre. À ses y
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de l’État national fortement constitué et qui ne
veut
rien devoir à personne ? À la différence de l’Espagne, qui se replie
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rte, qui appelle chez elle quiconque est frère ou
veut
l’être. De leur côté, invasion ; du côté de la France, expansion. Su
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it ensemble de grandes choses dans le passé et de
vouloir
en faire encore dans l’avenir. … De nos jours, on commet une erreur p
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autre un caractère bornal. Si l’histoire l’avait
voulu
, la Loire, la Seine, la Meuse, l’Elbe, l’Oder auraient, autant que le
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vent de la manière la plus manifeste que l’Europe
veut
devenir une. Tous les hommes un peu profonds et d’esprit large qu’a v
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ce but unique du travail secret de leur âme : ils
voulurent
frayer les voies à un nouvel accord et tentèrent de réaliser en eux-m
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tendhal, Henri Heine, Schopenhauer. Qu’on ne m’en
veuille
pas trop de nommer à leur suite Richard Wagner… Dans un des Fragment
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… Rien n’améliorera le sort de l’Europe. Pourquoi
voulez
-vous qu’il s’améliore ? Que signifie ce vieux fond d’optimisme qui at
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gide à la culture. Pour fixer les idées, et sans
vouloir
entrer dans de périlleuses analyses, j’illustrerai la première formul
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te des masses européennes, à développer ce que je
voudrais
appeler les trois vertus cardinales de l’Europe : le sens de la vérit
68
ple véracité, et du recours aux preuves par neuf.
Veuillez
songer cependant que l’Asie et l’Afrique ignorent cette exigence de l
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nd un ingénieur européen énonce un chiffre, il le
veut
exact à la ne virgule près, car autrement le pont cédera sous la char
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c’est qu’il espère en obtenir un autre, ou qu’il
veut
plaire ou intimider, ou se faire valoir. Il plaide, il marchande, il
71
erre comme au ciel, destin dont il se croit ou se
veut
le maître, pour une part tout au moins — grande ou infime —, cela se
72
risques angoissants et les chances admirables. Je
voudrais
proposer quelques observations et suggestions sur ce qui se passe d’é
73
achines, mais refuse notre éthique du travail. Il
veut
que nous l’aidions à mieux vivre, mais dédaigne notre idéal de l’amou
74
n simple rassemblement d’hommes de culture qui se
veulent
à la fois libres et responsables devant eux-mêmes et devant la sociét
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ues et localisées, contre les idéologies qu’elles
voulaient
imposer, et contre le défaitisme fataliste qui préparait leur lit dan
76
tuant le Congrès comme je viens de le faire, j’ai
voulu
vous montrer qu’il n’agit pas au niveau de la politique proprement di
77
sse insiste, et les interviewers insistent : tous
veulent
absolument que nous soyons politiques, que nous soyons d’abord anti-c
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tuant le Congrès comme je viens de le faire, j’ai
voulu
vous montrer qu’il n’agit pas au niveau de la politique proprement di
79
’Aventure spirituelle de l’Occident [sic] a bien
voulu
en confier la publication en primeur à la France catholique. »
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igide à la culture. Pour fixer les idées, et sans
vouloir
entrer dans de périlleuses analyses, j’illustrerai la première formul
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te des masses européennes, à développer ce que je
voudrais
appeler les trois vertus cardinales de l’Europe : le sens de la vérit
82
nd un ingénieur européen énonce un chiffre, il le
veut
exact à la nième virgule près, car autrement le pont cédera sous la c
83
c’est qu’il espère en obtenir un autre, ou qu’il
veut
plaire ou intimider, ou se faire valoir. Il plaide, il marchande, il
84
erre comme au ciel, destin dont il se croit ou se
veut
le maître, pour une part tout au moins, grande ou infime — cela se di
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sants et les chances admirables. Pour ma part, je
voudrais
proposer quelques observations et suggestions sur ce qui se passe d’é
86
ais refuse ou ignore notre éthique de travail. Il
veut
que nous l’aidions à mieux vivre, mais dédaigne notre idéal de l’amou
87
Genève, S. A. R. le prince Bernhard des Pays-Bas
voulut
bien accepter la présidence de la Fondation, et il n’a cessé de l’exe
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ge d’une fusée de l’espace, se séparant au moment
voulu
du premier moteur. La Fondation décida également d’organiser chaque a
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titutives, celle de l’émotion, celle de l’âme. Je
voudrais
résumer leur œuvre en une seule expression, moins pédante qu’elle ne
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condamne à demeurer à peu près invisible. Comment
veut
-on qu’un étranger le voit ? S’il vient chez nous et cite l’un des Sui
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nt lancé les premiers Spoutniks, et tout le monde
veut
les imiter. En Europe comme en Afrique, on réclame à grands cris l’in
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ittérature et la métaphysique religieuse, si l’on
veut
que la recherche scientifique et technique n’aboutisse pas à des impa
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ns les indices de production, mais dans ce que je
voudrais
appeler l’indice de l’équilibre humain. Il appartient à la culture de
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arrivait tout droit de la rédaction de Combat et
voulait
savoir son avenir. Ce que je sus, c’est que nous aurions beaucoup à f
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vie reporter et bohème, romancier ou poète, — il
voulut
même, un temps, devenir banquier, et riche. L’insignifiance foncière
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grande sollicitude et détresse… Maintenant, si je
voulais
réciter les divers combats par lesquels le Seigneur m’a exercé depuis
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ugeons pittoresques, par erreur, des tours qui ne
voulaient
qu’être clairs et convaincants pour l’auditeur d’alors. À la rhétoriq
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eules diversités détruit l’Europe matériellement.
Vouloir
nous unifier dans un cadre rigide détruit l’Europe spirituellement. L
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eurs à proposer au tiers-monde récemment libéré ?
Vouloir
faire l’Europe par des procédés techniques, sans tenir compte de cett
100
irement à l’Asie et à l’URSS, l’Europe a toujours
voulu
former des hommes à la fois libres et responsables. C’est là son gran
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ire conduire chez vous pour y prendre les arrêts.
Voulez
-vous me laisser votre pistolet ? Je dépose mon pistolet sur le bureau
102
ous. Maintenant, écoutez. La justice militaire ne
veut
pas de votre cas. C’est donc le général lui-même qui vous condamne au
103
es. Je vous remercie. — Repos ! Le colonel a bien
voulu
prendre un verre, au terme de cette petite cérémonie. 22 juin 1940 Cé
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e de diverses manières, mais l’une est atroce. Je
veux
, croire qu’il ne l’a pas senti. Mais ce matin, un officier de l’E.-M.
105
e technicienne, selon ses meilleurs spécialistes,
veulent
à la fois des regroupements industriels et une répartition plus décen