1
éralisme était une des formes politiques les plus
communes
employées par les sauvages. » Chateaubriand, Amérique, Gouvernement.
2
même, dans certains cas bien définis, la mise en
commun
de leurs ressources. Voulant donc le contraire de l’uniformité imposé
3
ment contraire à celle que les deux autres ont en
commun
! On aurait bien tort, en effet, de s’imaginer que la volonté de cent
4
toutes ces œuvres variées, et qui leur offre une
commune
mesure ; sans quoi, nous ne saurions parler d’une culture, cohérente
5
ons implicitement dans toutes nos œuvres, le fond
commun
sur lequel se détache notre individualité, et dont elle tire ses nour
6
érencier, à s’individualiser sur cet arrière-fond
commun
. Si je cherche pourquoi et en quoi les Suisses romands, par exemple,
7
ses princes — fondées sur une large autonomie des
communes
. 4° le protestantisme est majoritaire en Suisse romande ; il a déterm
8
ues, économiques et sociales, il se rattache à sa
commune
, à son canton, à la Confédération ; par son allégeance religieuse, à
9
t européen » que l’on reconnaît le plus vite leur
commun
caractère de Suisses romands, si profondes qu’aient été leurs différe
10
variées, avec les moyens du bord, dans un esprit
commun
. Or je pense qu’il existe une harmonie préétablie entre le fédéralism
11
manière la plus concrète par une comparaison des
marchés
avant et après l’entrée en action des premières institutions supra- o
12
éralisme était une des formes politiques les plus
communes
employées par les sauvages. » Chateaubriand, Amérique, Gouvernement.
13
l’Europe, dirais-je, quand nous sortons de notre
commune
originelle. Cette situation particulière est très conforme au génie d
14
ni frontières politiques ; et par des traditions
communes
à tous nos peuples, la grecque, la romaine, la chrétienne, bien antér
15
sembles européens, peut-on déceler des caractères
communs
et spécifiquement suisses dans cette succession chronologique très se
16
aurait exister — du moins d’une attitude d’esprit
commune
aux créateurs issus de nos divers cantons, on aura plus de chances de
17
en démontrant qu’il fait une œuvre utile au bien
commun
; ou bien, il lui faudra courir son aventure loin de son pays. L’arch
18
dans son sein non seulement des cantons, mais des
communes
et des multiples groupes professionnels favorise une implantation rel
19
même, dans certains cas bien définis, la mise en
commun
de leurs ressources. Voulant donc le contraire de l’uniformité imposé
20
ment contraire à celle que les deux autres ont en
commun
! On aurait bien tort, en effet, de s’imaginer que la volonté de cent
21
e toutes ces œuvres variées et qui leur offre une
commune
mesure ; sans quoi, nous ne saurions parler d’une culture, cohérente
22
ons implicitement dans toutes nos œuvres, le fond
commun
sur lequel se détache notre individualité, et dont elle tire ses nour
23
érencier, à s’individualiser sur cet arrière-fond
commun
. Si je cherche pourquoi et en quoi les Suisses romands se différenci
24
ses princes — fondées sur une large autonomie des
communes
; 4° le protestantisme est dominant en Suisse romande ; il détermine
25
t européen » que l’on reconnaît le plus vite leur
commun
caractère de Suisses romands, si profondes qu’aient été leurs différe
26
régime féodal mais aussi les corporations et les
communes
, le fédéralisme helvétique mais aussi l’idée primitive des soviets (c
27
ments et aux décrets, l’autre aux règles d’action
commune
et aux méthodes. Mais la volonté ou l’initiative d’un seul n’aurait
28
lui du manager et celui du professeur. Ils ont en
commun
une volonté déclarée d’objectivité (technique ou scientifique), et un
29
moyens techniques et de richesses dans une caisse
commune
, ils agissent alors en fondateurs d’une fédération. Ne mérite donc le
30
en Suisse). Les éléments fondamentaux de culture
commune
étant par ailleurs assez forts pour assurer spontanément la cohésion
31
ilité) croissante des personnes, des groupes, des
communes
, des régions, et finalement de l’Europe entière, pour exercer de mieu
32
sécurité pour les autres. (Mais on y veille, leur
commune
les protège.) Moins grande que les États-Unis, la Russie soviétique o
33
oyen de l’un des pays membres, voire d’une de ses
communes
. Tout citoyen d’un État membre qui s’établit sur le territoire admini
34
rmais, en tant que telle, une politique étrangère
commune
, signifie que les citoyens d’un de nos petits États ne sont plus à la
35
r la Constitution fédérale, nonobstant la mise en
commun
de plusieurs de leurs fonctions principales. Elle se trouve être, de
36
enter celle des foyers locaux. La renaissance des
communes
s’affirme. Le citoyen, naguère « démuni de toute influence politique
37
niques ou de distribution et de consommation, les
communes
redeviennent les cellules de base de chaque région réelle, et le mili
38
uverture d’un grand espace libre et de la mise en
commun
des ressources de base ; la possibilité pour l’individu de répartir s
39
it à la guerre comme moyen d’imposer sa politique
commune
. Le problème des États neutres, adhérant à la fédération, se trouve a
40
du monde, ont montré la nécessité d’une politique
commune
des Européens dans le domaine de la culture. Débattue et décidée par
41
essus historique englobant des siècles d’histoire
commune
et toutes les diversités que l’on sait, le District fédéral ne saurai
42
traditionnelle des valeurs et réalités d’intérêt
commun
pour l’Europe. De même qu’au xiie siècle les premiers cantons avaien
43
ialisme ; nécessité, à cet égard, d’une politique
commune
des Européens ; désuétude des souverainetés nationales absolues, tout
44
erait stupide de ne pas mettre de son côté : buts
communs
, rythmes de vie, vocations, caractères, tempéraments compatibles. Mai
45
evrait être en somme une Europe des cités (ou des
communes
), formée de très petits États « où tous les citoyens se connaissent m
46
utuellement », mais qu’unissent les liens d’une «
commune
législation… et subordination au corps de la république ». C’est une
47
vant l’évolution inéluctable vers les plus grands
marchés
, les plus grandes unions, l’interdépendance des pays et les échanges
48
ibilité d’une culture nationale et uniforme, d’un
marché
national des lettres et des arts, et d’une grande capitale intellectu
49
t artisanat primitif correspond à la guerre entre
communes
et fiefs. Avec le canon puis le fusil apparaissent les guerres de peu
50
s oléoducs, les matières fissiles une fois mis en
commun
— c’est en bon train de se faire — avec quoi se battrait-on, au bout
51
r une alliance conclue entre les chefs de trois «
communes
» ou « coopératives forestières » (les Waldstätten) en vue de garanti
52
ourquoi le grand empereur Frédéric II conféra aux
communes
du Gothard l’immédiateté impériale, qui signifiait le droit de se rég
53
urent aux termes de la constitution, mettaient en
commun
certains attributs classiques de la souveraineté, les affaires étrang
54
ils n’auraient guère à se dire et pas de langage
commun
. Mais ils savent bien qu’ils font partie de cette même Suisse dont le
55
partie de cette même Suisse dont les institutions
communes
leur garantissent un droit fondamental : celui de vivre chacun selon
56
uelque chose qui pourrait très bien être l’avenir
commun
de nos nations. Et quand vous en serez convaincu, essayez d’en convai
57
logie d’une vingtaine de peuples n’ayant guère en
commun
que leur conviction d’occuper chacun une position absolument particul
58
d’hommes ont donné à la cause de l’Europe, cause
commune
s’il en fût, un temps qui du même coup devait manquer à ce qu’on nomm
59
de régions « immédiates à l’Europe » — comme les
communes
libres médiévales étaient « immédiates à l’Empire » et tiraient de là
60
gnifiant ici toute communauté sociale effective :
commune
, région, nation, Europe…) Les problèmes vivants et réels de l’Europe,
61
diversité : Ou encore : — connaître nos problèmes
communs
, l’un des plus réels étant que nous sommes tous différents, et que no
62
ant qu’ils relèvent de l’initiative privée, de la
commune
, de la région, d’un plan national, de groupes de régions supranationa
63
surer le développement de toutes leurs régions et
communes
, — trop grands pour que leurs citoyens puissent y exercer normalement
64
ve ici son application majeure : Développons en
commun
ce qui est neuf. Laissons de côté les héritages du passé dont l’unifi
65
de régions « immédiates à l’Europe » — comme les
communes
libres médiévales étaient « immédiates à l’Empire » et tiraient de là
66
, et de rédiger un préambule définissant les buts
communs
des mouvements pour l’union de l’Europe. Ces conditions acceptées en
67
n doit fournir le point de départ de notre action
commune
après le congrès et doit devenir le manifeste de tout le Mouvement eu
68
cette petite phrase : « Nous voulons une défense
commune
», que le congrès n’avait pas discutée et qui ne figurait pas dans le
69
ginel de notre histoire, le Gothard des premières
communes
confédérées, vaste massif aux flancs duquel elle prend ses sources, e
70
s. Il illustre au départ torrentueux l’esprit des
communes
médiévales, source des libertés confédérales. Berne ensuite et le cou
71
ers d’autres continents à découvrir et les futurs
marchés
mondiaux. VI Et maintenant, comme l’Aar nous l’enseigne avec fo
72
mps, multiplication des jumelages européens entre
communes
de ces mêmes régions, créations d’organismes de coopérations multinat
73
éralisme était une des formes politiques les plus
communes
employées par les sauvages. Chateaubriand, Amérique, Gouvernement. »
74
is vitaux d’autonomie locale et de grands espaces
communs
, de participation efficace à la vie d’un groupe concret et d’horizons
75
oliques de la vie communautaire, églises, mairie,
marchés
, cafés, lieu de rencontres, d’intrigues, de flirts, de criée des jour
76
x colloque de Caen, en 1966. L’université fut une
commune
libre au Moyen Âge. Toute vie civique, depuis la cité grecque, est co
77
ble assez vaste pour pouvoir se charger de tâches
communes
(telles que la défense, les affaires étrangères et la politique écono
78
ffaires qui regardent chacun : les affaires de la
commune
, de la région. Tandis que si vous avez de petites unités, données par
79
rai pas jusqu’à demander, comme Aristote, que les
communes
ne soient pas plus vastes que la portée de la voix d’un homme criant
80
mêmes frontières à des réalités qui n’ont rien en
commun
, totalement hétérogènes, comme les réalités culturelles, économiques,
81
es cantons, qui sont maîtres d’œuvre, et avec les
communes
qui peuvent refuser qu’on ruine la vie d’une petite ville en la coupa
82
genre humain ! À cet antique adage de la sagesse
commune
à toutes les civilisations indo-européennes, adoratrices de la force
83
érale devrait être la suivante : « Développons en
commun
ce qui est neuf ». Laissons de côté les héritages du passé dont l’uni
84
t-cinq États et installation d’un cordon douanier
commun
, par exemple.) Il n’y a qu’une transition du projet au succès : c’est
85
es praticables en ce domaine (unité d’habitation,
commune
, région, groupe de recherches) et les moyens requis pour les constitu
86
uelles ou affectives, qui n’ont pas de frontières
communes
, et souvent pas de frontières du tout. Si l’on exigeait que tout cela
87
ement d’un pays, c’est entre les provinces et les
communes
: faute de quoi la vie politique abandonne les extrémités pour le cen
88
ion du pouvoir entre les échelons géographiques :
commune
, province (région), fédérations restreintes, enfin fédération de fédé
89
ce sont les difficultés inévitables de la vie en
commun
, les heurts, les déceptions, les contraintes matérielles, professionn
90
lequel les caractères, les goûts, les aspirations
communs
ne réussiraient qu’un mariage de raison ? C’est l’intuition du vérita
91
responsables les unes des autres devant le danger
commun
. Personnalisme et fédéralisme, c’est un tout. Cette théorie fédéralis
92
Occident de créer des autonomies au niveau de la
commune
, par la recréation de communauté de 5 à 20 mille habitants qu’on appe