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uisse et les autres beaucoup plus vastes. Par ses
allégeances
civiques, économiques et sociales, il se rattache à sa commune, à son
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mmune, à son canton, à la Confédération ; par son
allégeance
religieuse, à la Réforme ou à l’Église catholique, qui sont mondiales
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la pluralité des dimensions et de la variété des
allégeances
possibles, les unes locales ou régionales, et les autres universelles
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) mais par leur biographie, leurs horizons, leurs
allégeances
spirituelles, par les lieux où ils agirent de leur vivant, et par les
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; la possibilité pour l’individu de répartir ses
allégeances
entre des ensembles culturels et spirituels plus restreints ou plus v
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ue lucernois ou fribourgeois. On peut choisir ses
allégeances
et faire partie de dix communautés diverses, dont les aires géographi
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ettre en lumière, c’est celle de la pluralité des
allégeances
soit d’une personne, soit d’un groupe ou d’une région. Au lieu que l’
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r la possibilité de se rattacher et de donner son
allégeance
à des ensembles différents par la nature et par les dimensions, cité
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e nous n’est indemne. III. De la pluralité des
allégeances
Comment échapper aux réflexes unitaires conditionnés par cent ans
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; 3° à admettre une pluralité d’appartenance ou d’
allégeances
, conforme à la pluralité des activités humaines, aux dimensions varié
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issance et de tradition : à ce canton va donc mon
allégeance
patriotique. Neuchâtel fait partie de la fédération suisse ; mon pass
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ie de la fédération suisse ; mon passeport et mon
allégeance
nationale sont donc suisses. Je suis aussi écrivain français : la fra
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d’Aoste et la Suisse romande, constitue donc mon
allégeance
culturelle. Mais je suis aussi protestant, ce qui représente une allé
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s je suis aussi protestant, ce qui représente une
allégeance
mondiale (ce serait pareil si j’étais communiste, ou catholique, évid