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ralisme signifie surtout volonté de maintenir les
autonomies
locales et cantonales, contre les empiètements de l’autorité centrale
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essité de l’union, d’autre part la légitimité des
autonomies
locales. Elle exige à la fois l’une et l’autre, en dépit de leur cara
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, en dépit de ses princes — fondées sur une large
autonomie
des communes. 4° le protestantisme est majoritaire en Suisse romande
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oins analogue à celui des cantons suisses, dont l’
autonomie
se voit assurée par la force même de leur union. La fédération garant
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nouveaux d’union, et aux besoins traditionnels d’
autonomie
de nos peuples, besoins qui semblent contradictoires, mais qui sont l
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nis d’Europe, ceux qui insistent avant tout sur l’
autonomie
de leur pays, et ceux qui insistent avant tout sur l’unité du contine
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paraît que la structure fédéraliste du pays et l’
autonomie
dans son sein non seulement des cantons, mais des communes et des mul
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essité de l’union, d’autre part la légitimité des
autonomies
locales. Elle exige à la fois l’une et l’autre, en dépit de leur cara
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, en dépit de ses princes — fondées sur une large
autonomie
des communes ; 4° le protestantisme est dominant en Suisse romande ;
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eur aux nations, fortement établi au bénéfice des
autonomies
régionales, elles-mêmes fortement garanties par un pacte perpétuel, l
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ibre et engagé, et vivant dans la tension entre l’
autonomie
et la solidarité, correspond le régime fédéraliste. J’ajouterai une r
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ralisme : ici l’individu et la collectivité, là l’
autonomie
locale et la vaste unité centralisée ; les déviations ou maladies se
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stes » sont en réalité les défenseurs jaloux de l’
autonomie
des cantons contre la centralisation. Pour les uns, fédérer veut dire
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ns la seule union des cantons, ni dans leur seule
autonomie
. Il consiste dans l’équilibre continuellement rajusté entre les deux
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les cadres physiques dans lesquels s’exercent les
autonomies
locales ou régionales. D’autre part il n’est pas moins évident que l’
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convient donc d’attribuer aux régions une totale
autonomie
en matière d’enseignement (comme c’est le cas aux États-Unis et en Su
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indre ces buts, ou pour s’en rapprocher ? Buts.
Autonomie
(liberté et responsabilité) croissante des personnes, des groupes, de
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contradictoires (en vérité, complémentaires) de l’
autonomie
et de l’union. Sa solution peut apparaître d’une complexité sans espo
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aux doubles exigences que l’on vient d’énoncer :
Autonomie
et Union, Buts et Moyens, philosophie de la personne et technique d’o
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de leurs citoyens de maintenir et développer leur
autonomie
, leur physionomie particulière, leurs propres lois et coutumes, pour
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e grouper en communautés diversifiées : droit à l’
autonomie
; tandis que la seconde solution porterait atteinte au droit fondamen
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tion Entre un unitarisme jacobin opprimant les
autonomies
, et une nouvelle Sainte-Alliance, interdisant toute union efficace, i
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aura de « métropoles » prouvant leur droit à une
autonomie
de fait. C’est ici que l’exemple de la Suisse cesse de nous servir de
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ouble nécessité d’assurer l’union européenne et l’
autonomie
des communautés fédérées implique une dualité correspondante au sein
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second, les États et les communautés dotées d’une
autonomie
reconnue. Les affaires de la compétence de l’Assemblée sont toutes ce
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rale, garantie des constitutions des États et des
autonomies
régionales, mesures propres à faire respecter la Constitution fédéral
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et anarcho-syndicalistes jouent dans le sens de l’
autonomie
des groupes, tandis que les traditions internationalistes et autorita
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u fédéralisme, celui d’une solidarité garante des
autonomies
. Autre secret, lié au premier : dans la liberté fédérale, les groupes
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s par Napoléon pour effacer jusqu’au souvenir des
autonomies
régionales, voilà qui nous donne à penser que la révolution régionali
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antons, mais pour sauver ce qu’on pouvait de leur
autonomie
, précisément : sans l’union, cette autonomie s’évanouissait dans l’un
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leur autonomie, précisément : sans l’union, cette
autonomie
s’évanouissait dans l’une ou l’autre des nations voisines.) Sensib
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s par Napoléon pour effacer jusqu’au souvenir des
autonomies
régionales, voilà qui nous donne à penser que la révolution régionali
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ue l’on substitue au terme d’indépendance celui d’
autonomie
, qui a l’avantage de rappeler le gouvernement des cités par elles-mêm
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e, les délires de la souveraineté sans limites. L’
autonomie
est une notion relative et très précise, quand on parle par exemple d
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et très précise, quand on parle par exemple de l’
autonomie
de vol d’un appareil, ou de l’autonomie de décision d’un échelon admi
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mple de l’autonomie de vol d’un appareil, ou de l’
autonomie
de décision d’un échelon administratif. Préférons, dans le monde régi
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t aussi général d’affirmation des diversités, des
autonomies
et des volontés d’indépendance, inspire les mouvements de résurgences
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micronationalismes locaux, qui revendiquent leur
autonomie
au nom de leur langue, de leurs coutumes, ou des nécessités économiqu
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tites communautés infranationales, solidarités et
autonomies
: ces deux mouvements contraires se prononcent en même temps, résulte
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dans les nations unitaires : en URSS, ce sont les
autonomies
régionales et les diversités religieuses et politiques qui sont oppri
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ble mouvement de diastole et de systole, vers des
autonomies
plus locales et vers des unions plus vastes, qui est le battement mêm
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ntégrale, sans respect pour les diversités et les
autonomies
des pays membres, c’est-à-dire très exactement le contraire de ce qu’
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ut pouvoir central et à la défense ombrageuse des
autonomies
locales ou régionales. C’est ainsi qu’un illustre homme d’État belge,
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— la solidarité — sera la garantie de l’autre — l’
autonomie
. Quelques exemples : 1° Le problème des universités résulte d’un coup
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à concilier les besoins contraires, mais vitaux d’
autonomie
locale et de grands espaces communs, de participation efficace à la v
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la situation de la région qui veut à la fois son
autonomie
et sa participation à un plus grand ensemble, en association. 4° Enfi
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l’électricité. Pour moi, le fédéralisme, c’est l’
autonomie
des régions plus les ordinateurs, c’est-à-dire le respect du réel et
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entifiques) sans léser les droits essentiels et l’
autonomie
des unités de base ? Comment devenir assez grand pour être fort, tout
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revenir sur la formule « le fédéralisme, c’est l’
autonomie
plus les ordinateurs ».] Je voudrais d’abord répondre à la question s
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omme et de la femme dans le mariage, et celui des
autonomies
locales et de l’union dans une fédération, où il s’agit précisément d
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ment de respecter complètement les droits et de l’
autonomie
locale et de l’union, ceci au bénéfice des deux, naturellement. Je me
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ments en apparence contradictoires : l’union et l’
autonomie
; l’union étant toujours au service de l’autonomie, et pas le contrai
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utonomie ; l’union étant toujours au service de l’
autonomie
, et pas le contraire. Un Québec séparé signifierait donc, pour M. de
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l’auteur de L’Amour et l’Occident de créer des
autonomies
au niveau de la commune, par la recréation de communauté de 5 à 20 mi
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n urbanisme moderne, des unités d’habitation. Ces
autonomies
, il faut donc aller les chercher très bas. On les regroupera alors su
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nt deux réalités contradictoires : la réalité des
autonomies
locales, personnelles, et la réalité de l’union qui, dans mon esprit,
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qui, dans mon esprit, est destinée à garantir ces
autonomies
. Si vous voulez : il y a deux manières de concevoir la vie politique
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re coexister ensemble des natures différentes — l’
autonomie
et l’union — et chacune portée à son maximum, chacune aidant l’autre